En lisière de forêt, à deux pas du Relais du Vert Bois, souvenir d’un champs de colza au coucher de soleil qui ne demande qu’à être « récolté ».
Étymologiquement, « colza » vient du néerlandais koolzaad (signifiant littéralement « graine de chou »). Le colza est une culture largement répandue dans le monde (surtout dans les zones tempérées fraîches). En France, le colza est surtout cultivé dans la moitié nord de la France.
On le récolte pour trois usages :
1- pour l’alimentation animale : l’extraction de l’huile fournit le tourteau de colza, qui représente une source de protéines intéressante en alimentation animale, qui peut dans une certaine mesure concurrencer le tourteau de soja, mais dont la valeur énergétique est faible. La plante entière est également utilisée pour l’alimentation du bétail en tant que plante fourragère.
2 – pour la production d’huile alimentaire (C’est, avec le tournesol et l’olivier, l’une des trois principales sources d’huile végétale alimentaire en Europe),
3 – pour la production de biocarburant appelé « Diester ». La culture intensive du colza pour la production de biocarburants utilise de grandes quantités d’engrais azotés qui produisent en particulier, lors de leur dégradation par les micro-organismes du sol, du protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre 300 fois plus actif (en termes d’impact sur le réchauffement climatique global à quantité équivalente) que le (CO2) et ayant un plus long cycle atmosphérique que celui-ci !
Il est important de souligner que les fleurs de colza produisent un nectar abondant à partir duquel les abeilles font un miel clair, très riche en glucose, qui doit être extrait assez rapidement des rayons car il a tendance à cristalliser. Ce miel est habituellement mélangé avec d’autres miels plus doux pour la consommation directe ou bien vendu pour la pâtisserie. La présence de pesticides sur ces fleurs de colza peut affecter significativement les propriétés de ce miel souvent commercialisé sous l’appellation « miel de printemps »
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