Parce qu’un castor avec qui il s’était lié d’amitié est tué par des trappeurs, le jeune Paul Watson alors âgé de onze ans écume les alentours de son village du Nouveau-Brunswick (Canada) pour trouver et détruire les pièges…
C’est le point de départ de quarante ans d’activisme pour celui que le Time Magazine désignera en 2000 comme l’un des plus grands héros écologistes du XXème siècle.
Baleines, phoques, requins, dauphins… Autant d’espèces massacrées par l’homme, et que Paul Watson et son association écologiste Sea Shepherd (signifiant en français « Berger des mers ») tentent de protéger par tous les moyens.
Le livre « Paul Watson, entretien avec un pirate » témoigne de l’engagement sans faille de ce personnage hors du commun. Chaque fois qu’une bonne cause doit être défendue, Paul prend la barre, fend les mers et les océans pour mener un combat – souvent violent – contre l’avidité et la cruauté des Hommes.
Sea Shepherd Conservation Society a vu le jour en 1981, aux Etats-Unis, dans l’état de l’Oregon. Mais l’idée même de Sea Shepherd avait déjà germée dans l’esprit du capitaine Paul Watson avec la création de la Earth Force Society en 1977, après une rupture avec Greenpeace.
Le but premier des deux organisations était la protection et la conservation des mammifères marins, avec pour objectif immédiat de mettre un terme à la chasse illégale des phoques et des baleines, Sea Shepherd s’est ensuite donné pour mission d’élargir son action à toute la faune marine. Une vie faite de batailles, de coups pris – et rendus – de révoltes et de victoires.
Avec son approche frontale, l’association Sea Shepherd est aujourd’hui l’une des organisations écologistes les plus efficaces. Les campagnes menées ont des noms évocateurs : No compromise, Blue Rage, etc. Les intentions du Capitaine Watson et de son équipe sont sans compromis, qu’il s’agisse de harceler les thoniers en Méditerranée ou les baleiniers en Antarctique.
Cette détermination a connu récemment un nouvel épisode puisque Paul Watson, 61 ans, a été interpellé le 13 mai dernier à Francfort (Allemagne) suite à un mandat d’arrêt émis par le Costa Rica et qui porte sur des faits datant de 2002. Il est accusé d’avoir mis un danger un équipage de bateau battant pavillon costaricien lors d’une campagne de Sea Shepherd contre la pêche aux requins.
Libéré sous caution il y a 2 jours, il encourt toujours une extradition vers le Costa Rica…
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