INFATIGABLE VER DE TERRE

Le ver de terre ou lombric est un travailleur infatigable. Il joue un rôle fondamental dans la biologie de notre sol au sein duquel il creuse des galeries et participe ainsi tant à son aération qu’à son drainage.

Ces petits tunnels facilitent l’installation des racines de nos plantes et leur alimentation en eau.

En se déplaçant de bas en haut et de haut en bas, le ver de terre peut descendre jusqu’à deux mètres de profondeur. Il réduit et apporte au sol en profondeur des éléments présents en surface comme les végétaux morts. Dans le même temps il remonte du sous-sol des oligo-éléments comme le fer et le souffre. Contre toute idée reçue, Il ne fragilise ni ne dégrade les racines des végétaux. Bien au contraire !

Faites donc l’expérience suivante (cela intéressera tout particulièrement vos enfants !) : déposez une couche de terreau bien horizontale, une couche de sable, une de terre, et recommencez jusqu’au deux-tiers de la hauteur d’un gros bocal ou d’une jarre en verre translucide. Déposez sur la surface quelques feuilles mortes, puis mettez-y deux ou trois vers de terre. Au bout d’un mois vous constaterez que le mélange est creusé de nombreuses galeries et que les couches bien horizontales ne sont plus qu’un lointain souvenir  ! Vous remarquerez aussi que les galeries se concentrent dans la couche de terreau.

Bien que vivant surtout dans le sol, le lombric a des prédateurs qui sont notamment les oiseaux, la taupe, le sanglier ou encore des insectes tels que le carabe doré.

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A L’OMBRE DU FIGUIER

Peu exigeant, jamais malade, résistant à la sécheresse, renaissant de sa souche après un grand froid…le figuier peut vivre jusqu’à 300 ans !

Avec son feuillage ample, découpé et vert brillant qui se déploie tardivement au printemps, cet arbre trouve sa place dans toutes les régions : au Nord comme au Sud. Ses fruits se déclinent en une large palette de couleurs lorsque le soleil les teinte de vert tendre, de jaune beurre, de pourpre, de violet ou de noir.

Leur rondeur, leur souplesse, leur chair sucrée, chaude et moelleuse sont un appel irrésistible à la gourmandise. Fruits de santé, on aime les figues juste cueillies sur l’arbre, mais aussi en entrée pour les plats sucrés-salés, sans compter les confitures parfumées ou sous une forme séchée pour ensoleiller les papilles l’hiver… Grand amateur de figues, Louis XIV fit planter 700 arbres au Potager du Roi du château de Versailles.

En plantation, préférez un endroit ensoleillé dans la journée à l’abri des courants d’air froids. Le figuier préfère les sols légers et fertiles, plutôt bien drainés. Il existe plusieurs variétés de figuiers en fonction de la région de plantation.

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TULIPOMANIE

Connue depuis le XIè siècle en Perse, la tulipe a été introduite en France au XVIè siècle et sa culture s’est peu à peu répandue dans toute l’Europe. Dans les Pays-Bas du XVIIè siècle, elle déchaîne passions et spéculations.

Toujours aujourd’hui à la mode dans les jardins et les bouquets, elle perdure à travers une centaine d’espèces. Pendant deux ans, le photographe Ron Van Dongen a sillonné les Pays-Bas pour mettre au point l’anthologie qu’il lui consacre au travers d’un magnifique ouvrage intitulé « La Tulipe, une Anthologie »

Loin de vouloir répertorier toutes les variétés, il cherche à en exhaler les couleurs. Passant du champ de tulipes à la fleur solitaire, son oeil d’artiste submerge magnifiquement son approche botanique que complètent des textes et des oeuvres, notamment de superbes natures mortes néerlandaises du XVIIè dont la tulipe a été l’inspiratrice.

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LE GENOME DU KANGOUROU DECRYPTE

Au sens strict, le nom kangourou désigne l’un des membres des quatre plus grandes espèces vivantes : le kangourou roux, le kangourou géant, le kangourou gris et le kangourou antilope. Au sens large, on y rassemble les 63 plus grandes espèces vivantes de la famille des macropodidés. En plus des espèces précédentes, on y ajoute les wallaroos, les wallabys, les kangourous arboricoles, les pademelons et le quokka.

Marsupial emblématique de l’Australie, le kangourou a déjà fait l’objet de nombreuses études scientifiques qui se sont intéressées à son comportement mais aussi à ses étonnantes capacités de saut. Mais, jusqu’ici, aucune n’avait été consacrée à décrypter le génome de l’animal sauteur. C’est désormais chose faite grâce à un consortium de scientifiques de cinq pays différents.

Le séquençage du tammar wallaby a fourni de nombreuses possibilités de comprendre combien les marsupiaux sont différents de nous. Les chercheurs ont pu révéler quelques secrets des étonnantes caractéristiques biologiques des kangourous, et en particulier leur mode de reproduction et de gestation peu commun.

A l’état sauvage, les femelles mettent au monde un petit (bien que rare la géméllité est possible) aux alentours de la fin janvier, environ un mois après le jour le plus long dans l’hémisphère sud. Une « extrême synchronisation saisonnière » qui a toujours fasciné les scientifiques, sans qu’ils puissent pour autant l’expliquer. Mais ce n’est pas tout. Tout juste né, le petit a la taille d’un bourdon et rejoint rapidement la poche de sa mère où il restera pendant 8 à 10 mois. Il y tétera un lait dont la composition s’adapte au fur et à mesure au développement du petit.

Quelques heures à peine après la naissance, la mère conçoit déjà un nouvel embryon en s’accouplant avec un mâle, mais l’ovule fécondé attend 11 mois avant d’entamer son développement qui débutera donc fin décembre et durera 26 jours. Puis le petit succédera à son ainé dans la poche de la mère.

Les gènes, permettant au lait maternel d’avoir un effet antibiotique qui protège le nouveau-né d’infections par certaines bactéries, ont également été identifié. Une découverte qui pourrait être utile pour produire de futurs traitements pour les humains.

En outre, les scientifiques ont également isolé des gènes impliqués dans les capacités de saut du kangourou et près de 1.500 responsables de leur excellent odorat. Enfin, comme toujours, décrypter le génome fournit également un grand nombre d’éléments pour comprendre l’évolution au cours de l’histoire de l’espèce étudiée.

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CUEILLETTE SAUVAGE

La cueillette est une activité visant à récolter dans la nature tout ou partie de certaines plantes, champignons ou baies. C’est la plus ancienne activité de l’être humain, destinée au départ à l’alimentation des peuples de chasseurs-cueilleurs. Depuis l’avènement des activités agraires, elle est devenue une source d’appoint ainsi qu’une source de plantes médicinales pratiquée souvent comme un loisir au cours de randonnées…

Champignons, aromatiques, fruits et plantes diverses : la cueillette peut revêtir bien des aspects et permet d’apprendre à mieux connaître la nature tout en profitant de ses vertus. Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi et par définition, une cueillette devrait être limitée en quantité et correspondre à une utilisation privée. Elle ne peut être assimilée au ramassage-ratissage massif pour une revente illicite, pratique trop courante et destructrice pour le milieu.

Bien que simple en apparence, l’activité de cueillette ne s’improvise pas. Il est en effet nécessaire de respecter quelques règles de base que l’on peut développer au travers d’ouvrages comme « Cueillettes Sauvages sans Risque« , « Plantes Sauvages Comestibles » ou bien encore « Le Régal Végétal« . il est en effet important de préserver aussi bien sa santé que les ressources de l’environnement :

  • Ne jamais consommer une plante ou une baie qui ne soit pas formellement identifiée.
  • Cueillir dans un environnement sain, loin des routes et des sites pollués (les champignons notamment peuvent concentrer les polluants dans leur chair)
  • Ne pas mettre dans le même panier les plantes incertaines et celles qui sont identifiées (risque de contamination si elles sont toxiques).
  • Ne jamais consommer de plante à odeur désagréable ! Si vous avez ingéré des baies ou plantes amères, recrachez les immédiatement et rincez-vous la bouche. Au pire elles sont toxiques, au mieux non comestibles.
  • Ne jamais cueillir toutes les plantes d’une même espèce en un lieu donné, il faut toujours en laisser suffisamment pour qu’elle puisse se renouveler l’année suivante.
  • Ne pas détruire la ressource et se soucier de la repousse, le cas échéant, se munir d’un couteau pour couper proprement sans arracher le pied, remettre mousse ou feuilles mortes en place.
  • Se renseigner sur les espèces protégées dans la région avant toute cueillette.
  • Apprendre aux enfants à toujours montrer leur cueillette à un adulte avant de le mettre à la bouche.
  • Ne jamais cueillir de plantes fanées, à moitié sèches, présentant des traces de moisissures, ni de fruits abîmés.
  • Demander l’autorisation de cueillette au propriétaire du lieu s’il y a lieu.
  • Se conformer aux us et coutumes de la région vous donnera du crédit auprès des locaux pour de prochaines cueillettes.

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PROTEGER LES RHINOCEROS

L’Afrique du Sud est bien décidée à prendre des mesures radicales pour lutter contre le braconnage qui menace ses rhinocéros. Elle a notamment évoqué une interdiction totale de la chasse légale et un éventuel décornage des animaux pour décourager les braconniers.

Depuis le début de l’année, 279 d’entre eux ont été tués aussi bien en réserves naturelles que dans les parcs privés. En 2010, c’est 333 rhinocéros qui ont été abattus, contre 13 en 2007. Des chiffres qui traduisent l’inquiétante croissance du trafic, alors que les cornes peuvent parfois se vendre à prix d’or notamment afin d’alimenter le marché d’une « certaine » médecine asiatique, comme ces praticiens vitenamiens qui font courir la rumeur que la corne de rhinocéros est efficace dans le traitement du cancer ! Foutaise bien évidemment…

Et si la Chine, de son côté, a officiellement prohibé l’utilisation de la corne dans la médecine, elle reste un grand importateur, l’interdiction n’étant comme souvent guère respectée.

Aujourd’hui, l’Afrique du Sud autorise un quota précis de chasse au rhinocéros blanc, plus répandu que le rhinocéros noir, dont la population est estimée à 18.800 animaux. En 2011, 130 chasseurs disposent ainsi d’un permis pour abattre des rhinocéros.

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LA MESANGE BLEUE

La mésange bleue, très commune dans nos jardins, est un prédateur efficace contre les insectes l’été mais aussi l’hiver. Elle aime les grands arbres feuillus où elle loge tout au long de l’année.

La mésange bleue est reconnaissable facilement par sa large calotte, ses ailes, ses pattes, ses doigts et sa queue bleue qui lui valent son nom. Le reste du corps est brun verdâtre entre les ailes et jaune uniforme sur le poitrail.

Ce joli mélange de couleurs est commun aux mâles et aux femelles, à peine diffèrent-ils par l’intensité des coloris et des dessins chez la femelle.

Elle est sédentaire dans les régions tempérées (Europe, Moyen Orient, Nord Est de l’Afrique) par contre les espèces vivant en Europe Centrale sont migrent en hiver vers plus de douceur.

Cette sédentarité chez nous en fait un allié pour le jardinier. En effet, elle fréquente le jardin en hiver où elle se régale des oeufs et des larves d’insectes (coléoptères, chenilles, mouches, punaises et pucerons). Elle chasse sa nourriture en hauteur dans les arbres. Malgré sa taille réduite, la mésange bleue est batailleuse. Gare aux intrus autour de la mangeoire ! Pour l’attirer au jardin, des graines en hiver seront les bienvenues ainsi que l’aménagement de petits coins qu’elle affectionne comme le lierre, les feuillus, des creux ou des trous où elle trouvera refuge quand il fait mauvais temps.

La mésange bleue se reproduit d’avril à juillet dans nos contrées. Elle construit son nid à l’abri des vents dominants dans une cavité d’arbre creux ou dans le trou d’un mur. La  mésange bleue zinzinule : son cri est très aigu et strident.

La mésange charbonnière, la mésange nonette et la mésange bleue cohabitent harmonieusement. Chaque espèce se choisit un étage dans les arbres : on trouve ainsi la charbonnière en bas, la nonette au milieu, et la mésange bleue…en haut !

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PARURE AUTOMNALE

La date officielle du début de l’automne peut varier selon les pays. Dans le calendrier français, elle correspond à l’équinoxe d’automne (le 22 ou 23 septembre selon les années). En 2011, l’automne commence aujourd’hui à 11h04 très exactement en France métropolitaine.

Nous connaissons tous les paysages d’automne. Hormis le froid qui commence à se faire sentir, le bon côté des choses reste les incroyables couleurs qui dessinent cette saison. Les feuilles brunies, la luminosité tamisée, le brouillard envoutant… l’automne est aussi synonyme de joyeuses balades en forêt à la quête de champignons. Mais pourquoi les feuilles tombent en automne ? La question peut faire sourire, mais qui ne se l’ai jamais posé ? Et elle en amène une autre : pourquoi certains arbres comme les conifères ne perdent pas leurs feuilles ?

La nature est décidément bien faite, et la chute des feuilles en automne en est la parfaite illustration ! En effet, si la plupart des arbres perdent leurs feuilles en automne, ce n’est certes pas par caprice mais par nécessité. Le mécanisme de la chute des feuilles est vital pour l’arbre qui met ainsi en oeuvre une mesure de protection naturelle contre les grands froids à venir.

Pour mieux affronter les frimas, l’arbre doit se mettre au ralenti. Tout ce qui brûle de l’énergie est de fait sacrifié. Le tronc, les branches et les racines bien isolés du froid par l’écorce et la terre ne consomment pratiquement pas d’énergie pour subsister. Les feuilles elles par contre consomment de l’énergie en pure perte puisqu’elles ne résisteront pas au froid. L’arbre par souci d’économie coupe donc les vivres à ces feuilles dépensières.

Le signal est donné lorsque les températures se rafraichissent et que les jours s’écourtent. Les feuilles munies de capteurs envoient à l’arbre l’information en produisant un surplus d’éthylène. L’arbre sent que le froid va revenir et il sécrète une ribambelle de petits bouchons de liège qui arrivent dans les pédoncules des feuilles pour couper la sève.

Les feuilles privées d’eau et de sels minéraux ne peuvent plus produire de chlorophylle par le mécanisme de la photosynthèse. Elles changent de couleur peu à peu en perdant le vert qui masquait le rouge et le jaune d’origine. Quand elles deviennent trop faibles, elles sèchent et tombent naturellement au premier coup de vent. Les cicatrices qu’elles laissent sur les branches sont rapidement colmatées par une fine couche de liège isolante.

L’arbre ainsi calfeutré peut dès lors concentrer sa sève sur ses organes vitaux pour mieux supporter les aléas du climat. Ce mécanisme naturel se vérifie chaque automne dans toutes les régions soumises à des variations bien tranchées de température au gré des saisons.

Certains arbres comme les conifères sont mieux armés contre le froid. Leurs feuilles ne sont pas tendres et fragiles comme chez les autres arbres puisqu’elles sont recouvertes d’une fine couche de cire isolante. A cette super-isolation s’ajoutent des substances particulières qui permettent à la feuille de mieux résister au froid. Les feuilles étant protégées naturellement, elles ne sont plus considérées comme des dévoreuses d’énergie. L’arbre les conserve donc puisqu’elles ne l’empêchent pas de se mettre en régime ralenti d’hiver.

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FETE DE LA GASTRONOMIE

Le 23 septembre sera définitivement placé sous le signe de la gourmandise.

Avec, à l’affiche, la première édition de la Fête de la gastronomie. Des milliers d’événements sont d’ores et déjà programmés dans toute la France : du show culinaire au pique-nique géant, en passant par des concours de recettes, des marchés nocturnes, des balades gastronomiques, des cueillettes de champignons, des dégustations de vins en cave et des offres spéciales dans les restaurants étoilés ou non.

Autant d’animations insolites et culturelles qui célébreront l’inscription du repas gastronomique des Français, le 16 novembre 2010, au patrimoine immatériel de l’Unesco. Cette manifestation se veut fédératrice et pérenne. On la retrouvera donc chaque année, le premier jour de l’automne. D’ici là, rendez-vous sur le site www.fete-gastronomie.fr qui recense l’ensemble des initiatives déclinées pour l’occasion, via un module de recherche et de géolocalisation interactif. Nos papilles en frétillent déjà !

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PESTICIDES NON MERCI !

Les pesticides posent de nombreux problèmes collectifs d’environnement et de santé publique, créant ainsi un nombre incalculable de dysfonctionnements sur le monde du « vivant ».

Chacun a un rôle a joué, à commencer par vous si vous avez la chance d’avoir un jardin.

Les méfaits des pesticides sont nombreux :
- Pollution de l’eau : les désherbants appliqués sur les surfaces imperméables, les allées en pente, les fossés et les abords des regards d’eau pluviale polluent l’eau d’une manière rapide et forte. Même le désherbage des pelouses et des massifs contribue à la pollution de l’eau.
- Erosion : la terre désherbée chimiquement et laissée nue est plus fragile.
- Fuite en avant : le désherbage chimique sélectionne des plantes de plus en plus résistantes aux herbicides. Le même phénomène s’observe avec les fongicides, les acaricides et les insecticides.
- Tassement et stérilité du sol : la terre laissée nue se tasse et s’asphyxie rapidement lors des fortes pluies. Les racines meurent et les plantes souffrent. Les traitements du sol tuent les microorganismes et les vers de terre qui aèrent le sol et aident les plantes.
- Toxicité pour les  auxiliaires : la plupart des insecticides autorisés dans les jardins sont des « tue-tout » qui n’épargnent pas les insectes et petits animaux alliés du jardinier.
- Santé : les pesticides autorisés dans les jardins sont nocifs pour la santé. Nombreuses sont les substances cancérigènes faisant partie des éléments de fabrication de certains pesticides. Les deux-tiers des tumeurs dont souffrent les professionnels des secteurs de l’agriculture sont associés à une exposition aux pesticides, selon le rapport du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (rnv3p)
- Industries à risques : plus on emploie de pesticides, plus on favorise la production et le transport de matières dangereuses.
- Déchets toxiques : les résidus de pesticides sont des déchets dangereux coûteux à retraiter.

Le début de la sagesse pour éviter d’utiliser des pesticides consiste tout simplement à remédier aux causes des problèmes. Il faut apprendre à travailler avec la nature plutôt que contre, s’organiser pour anticiper les problèmes au lieu d’attendre et d’être contraint à traiter le problème dans l’urgence. Voici quelques conseils :
- Couvrir le sol par des paillages, des plantes couvre-sol et des engrais verts
- Choisir des plantes adaptées au jardin (sol, climat, exposition)
- Entretenir la fertilité du sol en développant l’activité des vers de terre et des micro-organismes par des apports réguliers de compost, source d’humus, et par la mise en place de paillis.
- Penser à la rotation des cultures légumières si vous possédez un potager.
- Créer un environnement favorable aux plantes et animaux du jardin : haies fleuries et champêtres tapissées de feuilles mortes, fleurs en toute saison, point d’eau permanent dans le jardin, abris à insectes….
- Ne pas laisser les herbes envahissantes fleurir puis grainer.
- Utiliser des outils adaptés et travailler la terre au bon moment.

La prochaine fois que vous vous interrogerez sur l’emploi possible d’un pesticide, réfléchissez à tous les arguments qui viennent d’être énumérés ! Pour information, rigoureusement aucun pesticide n’est employé au Relais du Vert Bois

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