Notre planète compte environ 8,7 millions d’espèces vivantes, dont 6,5 millions évoluent sur la terre ferme et 2,2 millions en milieu aquatique, selon l’estimation la plus précise jamais effectuée et publiée récemment aux États-Unis.
La Terre est une planète véritablement accueillante. En effet, notre environnement compterait aujourd’hui à peu près 8,7 millions d’espèces vivantes, dont 6,5 millions seraient terrestres et 2,2 millions aquatiques. Des chiffres que les scientifiques avaient jusqu’à présent beaucoup de mal à évaluer, alors que seuls 1,23 million d’espèces ont été découvertes, décrites et cataloguées, soit 14,1% du total réel.
Pour faire une telle estimation, les chercheurs du « Census of Marine Life » (le recensement de la vie marine) se sont en fait basés sur les dernières techniques éprouvées de taxonomie, la science qui regroupe, nomme et classe les organismes vivants au sein d’entitées appelées taxon. Les résultats d’analyse obtenus ont alors permis de resserrer considérablement les chiffres avancés par les précédentes études qui variaient de trois à cent millions d’espèces vivantes.
Un nombre d’espèces pourraient disparaître avant même que nous en connaissions l’existence, leur fonction unique dans l’écosystème et leur contribution potentielle pour améliorer le bien-être des humains ». Un point d’autant plus important que la récente mise à jour de « la Liste Rouge » établie par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) fait état de 59.508 espèces surveillées dont 19.625 sont menacées d’extinction. Des chiffres qui suggèrent que moins d’une espèce sur cent est surveillée sur la Planète.
On fait parfois de surprenantes rencontres au jardin ! Certains insectes sont vraiment impressionnants et pouvoir les observer est toujours un privilège. Surprenant, le lucane cerf-volant est l’un des insectes les plus imposants d’Europe.
Les lucanes apparaissent vers la mi-juin et déambulent parfois dans les parcs et jardins accueillants, à proximité d’un bois.
Magnifiques coléoptères, les grands mâles possèdent d’énormes mandibules dentées qui lui ont valu son nom de « cerf-volant », par leur ressemblance avec les bois d’un cerf et le fait qu’il vole. La taille du lucane mâle peut atteindre plus de la moitié de la longueur d’une main humaine d’adulte, tandis que sa longévité dépasse rarement 1 mois.
Les grandes cornes du mâle servent aux combats pendant la période d’accouplement (on peut voir dans le magnifique film « Microcosmos » une impressionnante scène de combat de lucanes).
Il niche dans les cavités des vieux arbres et des troncs morts, en forêt comme dans le bocage. Le lucane cerf-volant, comme la plupart des coléoptères mangeant du bois, est en forte régression dans les forêts d’Europe : la gestion forestière, en éliminant les vieux arbres et le bois mort, élimine à la fois son habitat et sa nourriture. Il fait donc partie des espèces protégées tout en étant la proie principalement des pies et des geais.
Les Chinois viennent de découvrir le plus vieil ancètre de tous les mammifères.
Ressemblant à une musaraigne, ce Juramaia Sinensis vivait voilà 160 millions d’années, à l’époque des dinosaures, et déjà le placenta nourrissait ses embryons.
Doté de 4 pattes, de dents et de poils, l’animal vivait avec les dinosaures de l’époque jurassique, et était assez habile pour monter dans les arbres – ce qui explique qu’il a pu échapper à certains de ses prédateurs.
Il a fait le tour du monde à bicyclette, traversé l’Himalaya à pied, les steppes d’Asie centrale à cheval, suivi l’itinéraire des évadés du goulag jusqu’en Inde, s’offrant au passage le désert de Gobi, escaladé Notre-Dame de Paris et le Mont-Saint-Michel.
Bref, l’écrivain Sylvain Tesson marche plutôt à l’adrénaline. Son dernier livre « Dans les Forêts de Sibérie » relate son histoire, celle d’un homme désireux de passer 6 mois en ermite à proximité du lac Baikal en Sibérie.
A 10 minutes du Relais du Vert Bois se situe l’abbaye de Bonport fondée en 1189 par Richard Coeur de Lion, Roi d’Angleterre et Duc de Normandie.
A l’occasion de l’anniversaire des 1100 ans de la Normandie, c’est l’occasion de vivre les grands moments de son histoire à travers de nombreux spectacles organisés au sein de l’abbaye le 25 septembre 2011 de 10h à 18h.
Venez écouter les confessions de Richard Cœur de Lion, participez aux croisades et au tournoi de « Robin des Bois », découvrez la pratique de la fauconnerie équestre ainsi que la musique et la poésie médiévale.
Transformez-vous en moine de l’abbaye… Apprenez à concevoir un ouvrage médiéval, rencontrez une artiste de dorure à la feuille d’or, un restaurateur de livres, un calligraphe et l’un des derniers parcheminiers de France !
Ce sera également le moment de découvrir tous les secrets pour construire une abbaye : sculpteurs, ébéniste, verriers, atelier monétaire seront à votre libre disposition.
Cette visite gratuite est à ne pas rater lors de votre prochain séjour au Relais du Vert Bois !
L’automne approchant, le feuillage de celui qu’on appelle communément l’arbre au Caramel prend sa parure de fin de saison et offre une incroyable palette de couleurs.
Ses feuilles en forme de cœur aux très beaux coloris s’offrent aux regards : bronze au printemps, puis vert vif et enfin jaunes et pourpres en automne.
Le feuillage exhale en ce moment une fragrance très soutenue de caramel, bien peu commune dans le règne végétal.
Peu exigeant l’arbuste se plaira en sol frais et riche (il craint les sols calcaires) au soleil ou à mi-ombre.
En hiver, vous apprécierez une élégante silhouette dénudée et ses rameaux curieusement arqués.
On parle souvent du rôle important que jouent les abeilles dans nos différents écosystèmes mais on oublie pourtant le rôle capital que joue le bourdon dans la pollinisation des fleurs et la conservation de notre patrimoine naturel. En transportant le pollen de fleur en fleur les butineuses favorisent leur fécondation, contribuant ainsi largement à l’amélioration des rendements des cultures agricoles (principalement celle de la tomate) et à la sauvegarde des espèces végétales sauvages.
En France, on retrouve quelques 34 espèces distinctes de bourdons parmi les 200 répertoriées dans le monde. Contrairement à l’abeille, le bourdon est capable de travailler à des températures très basses (10°C) et malgré des conditions météorologiques défavorables (pluies, vent, faible luminosité). En été, les butineuses travaillent du lever du jour jusqu’au crépuscule. En revanche, une température supérieure à 35°C provoque l’arrêt complet du butinage.
Comme la survie du bourdon dépend du maintien ou de l’aménagement de zones refuges, nous avons commencé à confectionner des nichoirs spécifiques au Relais du Vert Bois.
La technique est simple et reproduite ci-après en photos :
1) Prenez un pot de fleurs et remplissez-le de paille.
2) Enterrez le pot en plaçant le trou d’évacuation à la surface du sol.
3) Recouvrez le pot avec une bûche sur 4 pierres
4) Il n’y aura plus qu’à attendre qu’une reine bourdon choisisse cet abri au printemps !
Les musaraignes dévorent toute l’année une quantité très importante de larves d’insectes, de chenilles, de pucerons, des vers, des araignées, et aussi des escargots (leur propre poids en nourriture par jour !), à des endroits peu accessibles à d’autres mammifères insectivores et aux oiseaux : sous la neige, dans les abattis d’arbres et entrelacs de branches et de racines, dans les terrains pierreux, les couches épaisses de feuilles, les trous profonds etc., et sous l’eau pour la Musaraigne aquatique ! C’est sans aucun doute l’amie du jardin.
Pour l’accueillir et la protéger, préservez dans certaines parties du jardin des herbes hautes, des vivaces denses, ou encore un tas de feuilles mortes : en hiver, les musaraignes s’y installeront pour hiberner et au printemps pour y élever leurs petits.
Elles n’ont pas coutume de creuser des terriers et investissent plutôt des anfractuosités naturelles (dans les murets, sous les racines d’arbres, dans des bottes de paille…) ou des galeries d’autres animaux.
Les Musaraignes sont significativement menacées pour plusieurs raisons :
- les nombreux polluants déversés dans l’environnement avec les métaux lourds en particulier qui s’accumulent dans leurs tissus. Certaines espèces peuvent d’ailleurs servir d’indicateur de pollution : on a retrouvé du césium 131 de Tchernobyl dans les musaraignes…
- l’usage intensif et tout à fait abusif des insecticides en France en particulier. Evidemment les insectes sont éliminés mais la musaraigne (et les autres insectivores) n’a plus rien à manger ! Sans compter que les insectes qu’elle trouve sont alors pollués…
- la disparition des habitats pour les espèces aquatiques avec la canalisation intensive de tous les cours d’eau. Cette petite bête affectionne particulièrement les rivages humides et recouverts de végétation, buissons, hautes herbes non coupées. Elle y trouve refuges et nourriture.
Chez vous, ne tondez pas la pelouse à ras pour qu’elle puisse se faufiler en échappant à ses nombreux ennemis, comme la chouette et surtout le chat. Les renards les consomment parfois, les putois régulièrement, les belettes, l’hermine, et les fouines occasionnellement…
Lorsque monsieur et madame crapaud vont à la mare du Vert Bois, ce n’est pas pour y boire, mais pour s’y rencontrer et faire des bébés. La distance ne leur fait pas peur, ils peuvent parcourir jusqu’à cinq kilomètres. Fidèles à leur lieu de naissance, ils retournent toujours au même endroit, quitte à traverser des routes et bien d’autres obstacles.
Courageux, les crapauds pondent dès le mois de février, pataugent un peu puis quittent la mare pour retourner dans leur jardin préféré. Pour qu’ils aient envie d’y séjourner, il leur faut des abris sous des feuilles mortes, une souche, un tas de de branchages ou de pierres, afin de passer l’été à l’abri de la chaleur et du dessèchement ou de résister au froid de l’hiver. Un simple regard d’eau pluviale ou de compteur d’eau peut suffire.
Discrets, les crapauds sortent la nuit gober une mouche, croquer une chenille ou grignoter une limace. A peu près tout ce qui peut leur tomber sous la langue, ravageurs du jardin en priorité mais aussi parfois quelques lombrics.
Faites une bonne action le 25 septembre 2011 en participant à la journée Portes Ouvertes Nationales des 10 écoles de Chiens Guides d’Aveugles. Cette journée permet au grand public de découvrir le travail des éducateurs et d’aller à la rencontre de personnes déficientes visuelles et de leurs chiens guides.
C’est également l’occasion de rappeler l’importance des familles d’accueil dans l’éducation d’un chien guide. Chaque année, le Mouvement des chiens guides d’aveugles remet 180 chiens aux personnes déficientes visuelles.
C’est en 1952 que M. Paul Corteville remet le premier chien guide en France. Le Mouvement des chiens guides d’aveugles est né. Aujourd’hui, les 10 écoles fédérées au sein de la FFAC (Fédération Française des Associations de Chiens guides d’aveugles) éduquent et remettent gratuitement environ 180 chiens guides chaque année. Grâce à l’action quotidienne des écoles et de la fédération, 1500 équipes « personne déficiente visuelle – chien guide » sont actuellement en activité.