Le Parlement européen demande aux autorités françaises d’intervenir « dans les meilleurs délais » pour garantir la protection de l’ours brun, dont la situation est critique dans les Pyrénées françaises, selon l’association Pays de l’Ours-Adet.
Dans une lettre adressée le 13 octobre 2011 à la ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet et récemment publiée par cette association pro-ours, la Commission des pétitions du parlement européen « demande aux autorités françaises de bien vouloir intervenir dans les meilleurs délais afin de garantir la protection de l’ours brun, espèce protégée par la directive ‘Habitats’ n 92/43, bénéficiant d’un statut de protection stricte ».
Selon l’association Pays de l’Ours-Adet, si la France ne prend pas rapidement des mesures crédibles, la Commission européenne pourrait bien la traduire devant la Cour de justice européenne pour infraction à la directive européenne « Habitats ».
La population des ours des Pyrénées repérée en 2010 par l’Equipe technique ours est de 19 individus minimum. Le plan de réintroduction d’ours slovènes dans les Pyrénées françaises a démarré en 1996 et 1997 avec le lâcher de deux femelles et un mâle. Dans la seconde phase du programme, et malgré la forte opposition des associations d’éleveurs, cinq autres ours en provenance de Slovénie ont été réintroduits en Haute-Garonne et dans les Hautes-Pyrénées entre avril et août 2006.
Le plan ours a officiellement pris fin le 31 décembre 2009 sans qu’aucune reconduite n’ait été annoncée malgré les obligations européennes de la France. L’ours brun figure en effet sur la liste des espèces prioritaires au niveau communautaire.
En juillet 2010, Chantal Jouanno, alors secrétaire d’Etat à l’Ecologie, avait annoncé qu’il n’y aurait « pas de réintroductions massives » de l’animal, mais que « chaque ours mort accidentellement serait remplacé » comme dans le cas de Franska qui devait être remplacée au printemps 2011. Mais début juin 2011, le gouvernement était revenu sur cet engagement en renonçant à un lâcher afin de ne pas « pénaliser » les éleveurs touchés par la sécheresse.
Cette photo prise avant hier sous un joli coucher de soleil est celle de Quouros, l’un de nos six chevaux, né à la maison il y a bientôt 7 ans.
Autant dire qu’il ne peut laisser personne insensible tant il est facétieux, sympathique et malin, sans jamais un gramme de vice. Pour dire vrai, ceux qui côtoient nos chevaux sont toujours étonnés de leur caractère tranquille et de leur capacité à nous suivre sans longe et sans contrainte. Un mystère ? Certainement pas. Notre attention et notre bienveillance pour chacun de nos amis à poils et à plumes est basée sur le respect et l’écoute, sans jamais vraiment préjuger des aptitudes des uns et des autres. Nous n’avons jamais comparé notre intelligence d’humains à l’intelligence animale. Savoir, c’est observer avec une infinie patience.
L’intelligence du cheval est un sujet passionnant et les spécialistes du comportement animal ont dégagé certains critères permettant de classer les espèces selon le niveau de leurs aptitudes mentales. Ils ont remarqué que les animaux les plus aptes à la résolution de problèmes assez complexes sur le plan pratique et sur celui du raisonnement sont ceux qui mettent longtemps à devenir adultes, ont une vie longue et se reproduisent lentement, ce qui est le cas des grands herbivores dont le cheval.
Parce qu’une longue vie exige que l’animal s’adapte aux changements qui affectent son milieu au fil du temps, exige de lui qu’il comprenne ce milieu et se montre débrouillard. Pour cela, il faut aller longtemps « à l’école » des grands, être longuement éduqué par une maman qui ne soit pas débordée par une famille nombreuse. C’est le cas du cheval qui peut vivre jusqu’à 30 ans, parfois plus, comme Snittie, le poney de la famille tristement décédé à l’âge canonique de 35 ans. Le cheval ne devient adulte qu’entre 5 et 7 ans selon sa race et demeure assez longtemps près de sa mère qui le porte 11 mois et n’a qu’un poulain à la fois. Le jeu, activité favorite du cheval, développe chez lui une capacité à faire semblant, à imaginer et anticiper des réactions.
Le cheval ne naît pas intelligent (l’enfant non plus, à la base mais en a tout le potentiel), par contre, ce même cheval peut le devenir si les circonstances sont favorables. Or les circonstances, ce sont les hommes qui les fabriquent. D’où un optimisme mesuré : les hommes mettront sans doute un certain temps à repenser leurs habitudes et à réaliser que les muscles ne répondent bien et volontiers que lorsque le cerveau qui les commande est lui-même en bon état de marche. La majorité des chevaux domestiques passent leurs journées « au placard » (comprendre « un box d’écurie »), en dehors d’un espace naturel qui devrait être le sien. Osez seulement imaginer que, à peine 1 heure par jour, quelqu’un vienne vous voir et vous parle dans un langage qui vous est complètement étranger. Imaginez que vous êtes constamment dans un environnement que vous ne pouvez voir qu’en partie. Ne seriez vous pas angoissé par moments ? Pensez s’y : comment réagiriez-vous si vous étiez confiné 23 heures par jour dans une pièce à peine plus grande que l’espace d’un lit…
Seriez-vous l’être dit « intelligent » que vous pensez être ?
Qu’en serait-il de votre « intelligence » si vous étiez sans aucun stimulus extérieur pendant la majorité de notre vie ?
Le cheval domestique pourrait avoir un cerveau plus développé et plus évolué que celui qu’on lui connaît en général. Le cheval d’aujourd’hui, s’il était traité différemment et considéré comme un être à part entière aurait peut être une chance d’atteindre son plein potentiel et de ce fait, de paraître plus intelligent. Malheureusement, une large majorité de la pensée unique est encore loin d’admettre que le cheval puisse évoluer sur un niveau se rapprochant de l’intelligence dite humaine.
Si l’on veut qu’un cheval comprenne les besoins humains, il est impératif d’essayer d’abord de comprendre les besoins du cheval ! Si les chevaux du Relais du Vert Bois semblent aussi « bien dans leur tête », il faut juste penser au fait que nous créons pour eux un ensemble de circonstances le permettant de vivre et de s’exprimer pleinement…
Albert est sans nul doute le « Chef » incontesté de notre joyeuse petite troupe de paons. Arrivé le premier il y a désormais 5 ans, il jouit d’une excellente connaissance des lieux et c’est toujours lui qui mène le groupe lorsqu’il s’agit de partir en exploration dans la propriété…C’est également Albert qui veille sur les femelles lorsqu’elles celles-ci sont à la recherche d’un « géniteur »…
Le paon blanc est connu depuis fort longtemps, puisque Buffon en parlait déjà au XVIIè siècle. Il est le produit d’une mutation génétique du paon bleu et ne constitue nullement une forme albinos : l’iris de ses yeux est bleu et non rouge !
Parmi notre colonie de paons, Léon est le dernier arrivé, ce qui le rend un peu méfiant des autres mâles.
Il n’empêche qu’il n’a pas son pareil pour faire la cour aux demoiselles à la sortie de l’hiver…
Possédant une maison dans la Creuse, Anny Duperey s’est construit en pleine campagne un coin de paradis où vivent harmonieusement chats et volatiles en tous genres : poules, pigeons, paons, canards…
Son livre Le Poil et la Plume nous invite à entrer dans son quotidien de femme dévouée au bien-être des animaux et à la suivre dans ses péripéties animalières : l’arrivée des premières poules, la difficulté de reproduction des animaux, l’attaque de prédateurs, l’adoption de « Chichi », un pigeonneau abandonné par ses parents, la cohabitation des chats et de cette basse-cour, le soin prodigué à des paons malades… Le récit ressemble parfois à un manuel d’élevage tant l’auteur, passionnée, semble être un puits de connaissance sur la façon dont vivent ces gallinacées.
Ses souvenirs d’enfance se mêlent avec fraîcheur, sensibilité et justesse aux petits tracas et aux joies que procure la compagnie des animaux, véritables « personnes animales » , à travers lesquels apparaissent des réflexions plus générales. L’auteur puise sa force, à travers les hauts et les bas de sa vie de femme et de sa carrière de comédienne et d’écrivain. Elle est capable de passer des nuits à nourrir et réchauffer des poussins. Mais il va bien au-delà. Histoires vécues, souvent drôles mais aussi dramatiques, observations, souvenirs, réflexions, Le Poil et la Plume enchante. Tout est vivant. Tout sonne juste.
D’un sujet qui peut paraître mineur, Anny Duperey a su faire un livre d’amour et de sagesse, sensible sans sensiblerie, amusant et troublant, humble et profond, toujours généreux. Elle prédit, dans sa conclusion, que d’ici quelques années les gens des villes élèveront des poules sur leur balcon. En lisant Le Poil et la Plume, on la croit.
L’Eau de Javel tire son nom de l’ancien village de Javel (aujourd’hui quartier du 15ème arrondissement de Paris) où s’était créée, en 1784, une manufacture de produits chimiques, près du « moulin de Javelle ». Elle était destinée aux lavandières (blanchisseuses de l’époque) alors nombreuses sur les bords de Seine. Jusqu’au 18ème siècle, on pratiquait généralement le blanchiment sur pré des tissus en lin, chanvre et coton, ce qui nécessitait beaucoup d’espace et de temps. Son succès dépendait de la température, du soleil…. Le chimiste Claude-Louis Berthollet qui savait que le blanchiment du linge de cette façon était dû à l’action de l’oxygène de l’air, chercha à reproduire artificiellement l’action de la nature. Il y réussit grâce aux solutions chlorées.
C’est à Javel que Berthollet utilisa l’eau de chlore, en 1785, pour ses propriétés blanchissantes. Les Directeurs de la Manufacture, décidèrent de dissoudre le chlore dans une solution de potasse particulièrement adaptée au blanchiment du linge et stabilisant le caractère oxydant du chlore. C’est ainsi que fut créée la « liqueur de Javel », qui devint ensuite l’Eau de Javel.
A partir de ce moment et surtout à partir de la première guerre mondiale, on employa l’hypochlorite de sodium pour arrêter les gangrènes, accélérer les cicatrisations, désinfecter les hôpitaux… Grâce à son spectre microbien le plus large connu à ce jour, l’Eau de Javel est utilisée pour lutter contre la propagation des maladies : fièvre typhoïde, choléra, hépatite virale, SIDA, grippe aviaire… C’est également la raison pour laquelle, en Juillet 1969 la NASA sélectionna l’Eau de Javel pour désinfecter Apollo XI au départ et à son retour de la lune pour éviter toute contamination éventuelle Terre/Lune et vice-versa.
L’Eau de Javel est un désinfectant universel, bactéricide, fongicide, sporicide et virucide, accessible à tous. Et c’est peut-être là le problème : son usage s’est terriblement banalisé. Et alors que l’on vit dans une époque particulièrement hygiéniste, les produits désinfectants ont le vent en poupe dans les ménages. On en a oublié que les micro-organismes qui nous entourent ne sont pas tous néfastes, et qu’au contraire, certains d’entre eux jouent un rôle important dans la lutte contre les micro-organismes néfastes, et le maintien d’un équilibre sain…
Pour se développer, notre immunité a même besoin d’être mise en présence de ces micro-organismes. Or, lorsqu’on utilise des désinfectants ménagers aussi radicaux que l’eau de javel, on tue toutes les bactéries, bonnes comme mauvaises et donc on bouleverse cet équilibre et on permet à des bactéries plus résistantes et souvent pathogènes de prendre le pas sur les autres. Voilà qui pourrait, entre autres raisons, expliquer une partie de l’augmentation des allergies, surtout chez les enfants, ces dernières années.
Aujourd’hui, on associe encore l’eau de Javel à l’idée de la propreté, et pourtant, celle-ci n’est pas un tensioactif : elle ne lave pas, ne nettoie pas. Son unique but est de tuer les bactéries ! Alors, si son utilisation ne doit pas être bannie à tout prix, essayons de recourir à d’autres produits moins agressifs lorsque c’est possible. Une bonne raison de ne pas en avoir en permanence chez soi, c’est de se souvenir que l’eau de Javel est un produit toxique et corrosif (surtout lorqu’elle est concentrée). Elle peut provoquer des brûlures de la peau et des yeux en cas de projection. Et il faut aussi fort se méfier de son contact avec d’autres substances, qui peut donner lieu à des réactions chimiques et émanations dangereuses. Le dichlore (gaz produit lors de la réaction entre de l’eau de Javel et de l’acide) était un gaz toxique utilisé comme gaz de combat lors de la première guerre mondiale. Il en est de même lorsque de l’eau de Javel est versée dans une cuvette de WC où subsiste de l’urine !
Et puis on sait aussi que l’apport régulier d’eau de Javel compromet significativement les équilibres biologiques des fosses septiques et donc leur bon fonctionnement.
Le stockage et l’utilisation d’eau de Javel à la maison comportent des risques pour la santé. En effet, ce produit est à l’origine d’accidents domestiques. Utilisée en mélange avec des produits d’entretien contenant de l’acide (détartrant, nettoyant pour sanitaires, anti-rouille,…), un dégagement gazeux survient et peut provoquer des effets tels que l’irritation des muqueuses et des yeux, des maux de tête, des nausées,… Cela peut aller jusqu’au développement d’un oedème pulmonaire avec risque de complications infectieuses. Si l’eau de Javel entre en contact avec de l’ammoniaque, c’est un gaz plus dangereux encore qui se forme et qui peut provoquer des dommages importants aux poumons. Les centres anti-poisons relatent de nombreux accidents dont les victimes sont des enfants qui ont ingéré, par mégarde, de l’eau de Javel. Tout cela pose aussi des problèmes pour l’environnement, au-delà de l’impact direct sur la santé humaine
Durant tout son cycle de vie, de sa fabrication à son rejet final, l’eau de Javel libère du chlore qui réagit avec les matières organiques du sol, de l’eau, de l’air et forme des composés organochlorés, des substances toxiques pour la faune et qui ont aussi le défaut de s’accumuler dans la chaîne alimentaire. Les composés organochlorés sont en outre cancérigènes ou mutagènes.
La règle devrait être de ne désinfecter que lorsqu’il y a une maladie contagieuse à éradiquer absolument (salmonellose, hépatites, etc.). Même les cages d’animaux et les bacs à litière peuvent simplement être désinfectés avec du vinaigre blanc pur. Pour le reste de la maison aussi, le simple nettoyage suffit déjà, pour le quotidien, en utilisant des tensioactifs à base d’huile végétale comme le savon noir ou le savon de Marseille, qui ont un effet antibactérien. Et cela vaut même pour les toilettes ! On a démontré que l’activité nettoyante des produits à l’eau de Javel est avant tout le résultat de l’agent nettoyant lui-même (les agents tensio-actifs) et non pas de l’eau de Javel. Le vinaigre blanc pur a un effet antiseptique, qui lui n’aura pas d’effet négatif sur l’équilibre biologique d’une fosse septique. Evitez cependant de l’utiliser avec de l’eau de javel : ce mélange dégage des vapeurs toxiques.
On peut aussi utiliser les effets de certaines huiles essentielles comme celle de Tee Trea. S’il faut encore vous persuader qu’il est possible de se passer d’eau de javel, dites-vous bien que certains pays comme l’Allemagne ou les pays du Nord en consomment beaucoup moins que nous, et qu’ils n’ont pas une moins bonne hygiène… A titre de comparaison, les Allemands n’en consomment que quelques 25000 tonnes par an, soit plus de 10 fois moins que les 267 000 tonnes que les Français utilisent chaque année pour « arroser » leurs maisons…
La Commission européenne vient de proposer d’interdire la coupe des ailerons des requins à bord des navires de pêche et le rejet à la mer les animaux encore vivants. Cette mesure vise ainsi à protéger les stocks de requins, dont une trentaine d’espèces sont menacées d’extinction dans le monde, essentiellement en raison de la forte demande d’ailerons qui, mijotés en soupe, sont un mets traditionnel en Chine et dans d’autres pays asiatiques.
« La proposition de la Commission est une étape positive pour la protection des requins », notamment dans l’Atlantique, a réagi la fédération d’ONG Shark Alliance. L’Union Européenne, en particulier l’Espagne, est l’un des principaux fournisseurs d’ailerons à l’Asie. La surpêche est responsable de la disparition de 73 millions de requins chaque année, selon l’association Environment Group (PEG), qui estime qu’une trentaine d’espèces sont directement menacées d’extinction.
A la différence des autres poissons, les squales sont fragilisés par leur cycle biologique car ils n’atteignent leur maturité sexuelle qu’après une dizaine d’années et n’ont que peu de petits à la fois. En Asie, les campagnes lancées par des ONG commencent à faire évoluer les traditions. Les hôtels de luxe Peninsula ont ainsi annoncé le retrait de la soupe aux ailerons de ses restaurants.
La demande en bois est en pleine croissance en France. Pour satisfaire cette demande, notre pays importe de plus en plus de bois tropical. La France serait ainsi le premier importateur européen de bois tropical d’Afrique centrale selon le WWF.
Nous contribuons également de manière conséquente au commerce illégal de bois avec près de 40 % de nos importations de bois tropical qui résulteraient de l’exploitation illégale des forêts. La France s’approvisionne en effet auprès de pays dont les volumes de bois illégal sont importants : un tiers du bois est exploité illégalement au Cameroun, près de la moitié du bois au Brésil et près des 3/4 en Indonésie !
Les forêts tropicales abritent plus de la moitié des espèces vivantes de la planète. Pourtant, elles font également l’objet d’une destruction et d’une sur-exploitation entraînant la disparition de 14 millions d’hectares de forêts tropicales par an. Les causes sont souvent multiples et varient selon les régions : conversion en terres agricoles (plantations de palmiers à huile, culture du soja, élevage bovin), exploitation du bois, extraction minière, construction de routes…
Les essences tropicales commercialisées sont pour une bonne part d’entre elles des espèces menacées d’extinction à plus ou moins court terme à cause de leur raréfaction et d’une coupe trop intensive. La disparition des forêts tropicales entraîne un impact important sur la faune et la flore locale avec une réduction et une fragmentation de leurs habitats et une augmentation de la chasse et du commerce illégal des espèces. Facteur aggravant : la construction de routes qui offre une meilleure accessibilité aux milieux (et notamment aux zones cœurs qui étaient jusqu’à présents peu accessibles et constituaient des zones refuges).
Outre l’impact direct sur la biodiversité, l’importation de bois tropical nécessite l’utilisation de moyens de transports comme l’avion ou les bateaux. Ces modes de locomotions sont gourmands en énergie et participent ainsi au rejet de dioxyde de carbone dans l’atmosphère et au réchauffement climatique. A contrario, l’utilisation de bois local nécessite des trajets moins longs et permet donc de limiter la pollution de notre environnement. Selon les chiffres de l’ONU, 20 % des émissions mondiales de CO2 dans les années 1990 étaient dus à la déforestation.
Un feu follet traverse le jardin et se pose sur une branche… Si vous restez discret, vous aurez alors la chance d’admirer la flamboyante beauté du Bouvreuil Pivoine.
La fin de l’automne et l’hiver est la meilleure période pour apercevoir cet oiseau magnifique, dont les superbes couleurs sont propres à inspirer les grands couturiers. Son plumage dense et lisse lui donne un aspect satiné qui accentue la beauté de cet oiseau.
Le froid, le givre et la neige le poussent à fréquenter les mangeoires installées dans nos jardins où les arbres dépouillés de leur feuillage ne dissimulent plus la superbe livrée des mâles. Parfois, les couleurs peuvent tirer sur le rouge vif, d’où son autre nom de bouvreuil ponceau. C’est à dire, couleur coquelicot…
Dès le premier janvier 2012, une loi européenne prévoyant l’interdiction des cages de batterie conventionnelles pour les poules pondeuses doit entrer en vigueur. Ainsi, au moins 51 millions de poules pondeuses, dans 11 Etats européens, deviendront hors-la-loi dans la mesure où leurs cages n’auront pas été correctement aménagées.
Cette nouvelle loi vise à permettre aux poules d’être élevées dans des conditions un peu plus décentes qu’elles ne le sont aujourd’hui. Elle a surtout pour but d’éviter que les poules soient cantonnées à vivre sur une surface ne dépassant pas la taille d’une feuille de format A4 comme c’est encore parfois le cas.
La nouvelle loi prévoit que la surface minimale accordée à chaque poule soit d’au moins 750 centimètres carrés ou que les cages aménagées disposent d’un nid ou d’un perchoir dans la mesure où l’élevage au sol ou en liberté n’est pas pratiqué. La Commission européenne a récemment précisé qu’un courrier allait être adressé aux 11 Etats concernés que sont la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Lettonie, la Pologne, le Portugal et la Roumanie, pour savoir comment ils comptaient faire face à ce problème. commencera à ouvrir les procédures d’infractions dans les cas de non conformité le plus vite possible.
« La loi prévoit que les œufs ne seront pas commercialisables selon un circuit de distribution traditionnel et seront détruits », a précisé la ministre allemande Ilse Aigner, dont le pays a déjà appliqué le texte.