LES MAISONS FORESTIERES, GARDIENNES DE NOS FORETS

A l’origine une maison forestière est un logement de fonction généralement situé en bordure de forêt et destiné à accueillir un ou plusieurs gardes forestiers.

Historiquement, c’est au XIIIe siècle qu’apparaît l’appellation « Eaux et Forêts », dans une ordonnance de 1219, à la demande du roi Philippe II Auguste. Cette ordonnance porte sur une réglementation de l’exploitation et des ventes du bois. Le premier aménagement forestier connu date de 1230.

En 1346, Philippe VI de Valois crée le premier code forestier par l’ordonnance de Brunoy. Ce texte donne naissance à la première administration spéciale des forêts avec la naissance du corps des Maîtres des Eaux et Forêts. Il installe alors  en Forêt de Retz, dans le département de l’Aisne, le premier « maître du royaume ».

Plus tard, au fil des ans, du fait de ces activités multiples et parfois incontrôlées, la forêt est dégradée. Les revenus seigneuriaux, qui en sont tirés, diminuent. Pour freiner l’altération de ce patrimoine, des mesures de réglementation, de codification des usages et de surveillance du patrimoine forestier sont prises au XVe siècle. Elles conduisent en 1420 à la création d’un Grand Maître des eaux et forêts ainsi qu’à des postes de contrôleurs et de gardes forestiers.

En août 1669, l’Ordonnance des Eaux et Forêts de Colbert réglemente pour la première fois la gestion des espaces forestiers français.  On voit l’apparition des premières maisons forestières qui connaîtront un véritable essor sous Napoléon avant que les gardes forestiers ne soient organisés en compagnies ou sections de Chasseurs forestiers par le décret du 22 septembre 1882, et faisant partie intégrante de l’armée !

C’est en 1853 qu’à été bâtie « la Forestière » et son premier locataire a été François Laforêt (cela ne s’invente pas) nommé « premier garde forestier de forêt de Bord ». La longère normande construite en silex, chaux et moellons a été modifiée successivement en 1880, en 1912 puis en 1957. Cédée par l’ONF (Office National des Forêts) en 1982 à Madame Janine Raucourt, la Forestière est devenue « Le Relais du Vert Bois » en 2009 après que nous l’ayons rachetée dans le prolongement de notre propriété… Après deux ans d’intenses travaux tous les week-ends et les vacances à la sueur de notre front, le Relais du Vert Bois est devenu le 2 juillet 2011 le seul gîte 5 épis aux couleurs de Gîtes de France pour notre plus grand plaisir…et le vôtre !

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LA VIE ILLUSTREE DE LA FORET

La Vie Illustrée de la Forêt est un magnifique livre destiné à tous les amoureux de la forêt, les passionnés comme les promeneurs occasionnels.
Il les guidera au coeur même de l’univers forestier. A la fois simple et didactique, il aborde de façon très imagée l’essentiel du savoir actuel sur la forêt : fonctionnement de l’écosystème forestier, rapports de l’homme et de la forêt, lien avec les grands espaces, rôle sur l’environnement, forêts du futur, importance du maintien de la biodiversité…

L’auteur, Bernard Fischesser, est l’un des pionniers de la politique de protection de la nature en France. Il a notamment participé à la création des parcs nationaux. Il démontre dans cet ouvrage que la sauvegarde de ce patrimoine irremplaçable est devenu un impératif écologique de premier plan.

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L’INSAISISSABLE MARTRE

Mammifère agile et discret, magnifique par sa fourrure couleur chocolat décorée d’une bavette jaune-chamois, et agile comme un écureuil dans ses mouvements, la martre (souvent confondue avec la fouine qui a elle une bavette de couleur blanche) est est un petit animal extrêmement doué pour grimper aux arbres en enserrant le tronc ou les branches.

Après avoir connue la quasi extinction dans de nombreuses régions d’Europe, car considérée dans certains pays comme nuisible, la martre est de retour comme ici lors d’une belle rencontre au coucher du soleil, en forêt de Bord à moins de 800 mètres du Relais du Vert Bois.

La martre est un animal nocturne qui quitte sa tanière pour passer le plus clair de son temps à chasser dans les arbres et à marquer son territoire. Pour cela, elle s’arrête de temps à autre au cours de ses déplacements, et frôle de son arrière-train l’endroit qu’elle a choisi. Comme son domaine peut atteindre près de 25 km2 et qu’à la saison des amours, il peut y avoir plus de 150 sites de marquage, son « tour de contrôle » lui prend…des heures !

Son régime alimentaire est carnivore, insectivore et frugivore. En toutes saisons, la Martre mange des mulots, des loirs, des musaraignes, des muscardins et des campagnols (le lapin peut remplacer les campagnols s’il abonde). Elle se délecte aussi des passereaux (merle, grive, pinson, troglodyte, mésange, etc.), des pigeons et des batraciens. En été, la Martre mange beaucoup de Coléoptères (scarabées et carabes) et des fruits (jusqu’à 50 à 70 % du poids de la nourriture). Elle pille parfois les nids d’abeilles et de guêpes, à la recherche d’un miel qu’elle affectionne tout particulièrement ! En hiver, les cadavres forment 30 à 40 % de son alimentation.

Il est important de noter que la prédation exercée sur l’écureuil ne peut le faire disparaître : au contraire, elle assure la bonne santé de l’espèce puisque la martre élimine principalement des animaux affaiblis pour diverses raisons (maladies, accidents). Elle joue donc un précieux rôle sanitaire en prévenant les épizooties.

La martre s’abrite généralement dans des cavités d’arbres situées en hauteur, ainsi que dans les abris d’oiseaux de proie, les nids de Pic noir, les vieux nids d’écureuils ou les grands nichoirs (chouette). Lorsqu’elle ne trouve pas ces abris arboricoles, elle se dissimule alors dans des crevasses de rochers, des tas de brindilles. Elle s’installe parfois dans un terrier de Blaireau (occupé ou non).

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ZOOM SUR LA NOIX

La noix est très intéressante à consommer en hiver, car elle est :

- très énergétique, grâce à sa richesse en lipides, et permet ainsi de mieux lutter contre le froid;
- riche en oméga-3, susceptible de réguler les troubles saisonniers de l’humeur et de stimuler la réaction immunitaire;
- contient de nombreux acides gras, favorables à la prévention des maladies cardio-vasculaires;
- facilite une meilleure adaptation à la variation du rapport jour/nuit en raison de sa richesse en mélatonine, hormone de régulation des rythmes chronobiologiques.

Longtemps, on a vu des noyers en bordure des champs ou des vignobles. Chaque famille possédait le sien. Mais l’arbre a peu à peu disparu , sauf dans les régions de Grenoble et du Périgord qui se sont spécialisées dès le XIXè siècle dans la production de noix.

Le noyer est un arbre intéressant à planter car au delà-de sa durée de vie souvent supérieure à 100 ans, il connaît peu la maladie et les ravageurs. Son fruit se récolte de la mi-septembre à la fin octobre : une fois séché, il se garde toute une année.

La noix est un aliment santé, mais gare aux excès ! Avec 660 calories pour 100 g, c’est du concentré d’énergie…

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DJANGO, PRINCE DU RELAIS DU VERT BOIS

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RONRONTHERAPIE !

Alors que je suis d’en train d’écrire ce post, nos gentils minous « Django » et « Minette » sont étendus, l’un sur mon bureau et l’autre sur un fauteuil. Point commun entre les deux ? Un doux ronronnement apaisant…

Le ronronnement du chat est une vocalisation le plus souvent associée au contact, tant avec un congénère amical qu’avec un être humain ou même un objet, par exemple lorsqu’un chat malaxe un coussin avec ses pattes. Le ronronnement se manifeste lorsque l’animal éprouve du plaisir, mais aussi de la souffrance : les vétérinaires observent fréquemment les chats ronronner continuellement lorsqu’ils sont stressés, blessés et même mourants.

Le chat ronronne le plus souvent pour exprimer la dépendance : le chaton dépend de sa mère et de son lait, de l’homme lorsqu’il réclame des soins ou des caresses. Le ronronnement a un rôle important dans les relations sociales des félins puisqu’il communique l’état du chat à son entourage humain ou félin : ainsi le chaton qui ronronne informe sa mère qu’il va bien ou les chats adultes expriment leur contentement sous la caresse. Cette vocalisation pourrait également désamorcer les conflits puisqu’un chat ronronne parfois lorsqu’il rencontre un chat dominant

Une théorie assure au ronronnement un rôle curatif  pour l’animal : les vétérinaires considèrent que les chats guérissent rapidement des fractures, ont moins de complications postopératoires et ont une prévalence aux maladies osseuses, musculaires et ligamentaires plus faible que les chiens. Une hypothèse avance que le ronronnement, dont la fréquence se situe entre 25 et 30 Hz, peut avoir un pouvoir réparateur et même antalgique par rapport aux os, aux tendons et aux muscles. De nombreux félins émettent des vibrations dont la fréquence permet de calmer les douleurs aiguës, les problèmes tendineux, musculaires ou articulaires. Le ronronnement serait alors un moyen de garder la santé pour le chat en assurant une maintenance corporelle.

En regardant et en écoutant Django et Minette dormirent dans un paisible « ronron », je suis convaincu que le ronronnement a une action très bénéfique sur nous humains, notamment grâce à un effet relaxant. Le site EfferveSciences argumente que le ronronnement est analogue à la madeleine de Proust et permet de se remémorer des souvenirs agréables, et par voie de conséquence d’évacuer le stress. Certains hôpitaux testent depuis fort longtemps l’effet apaisant des chats, notamment sur les personnes âgées et, au Japon, les bars à chat permettent à quiconque de garder l’animal auprès de soi pour se reposer…

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DIMANCHE 13 NOVEMBRE 2011, 15h45

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BEAUTIFUL CAMELIA

Avec ses 250 espèces, le camélia est la fleur idéale pour fleurir votre coin de nature toute l’année. En alternant dans vos plantations les camélias d’hiver et les camélias d’automne appelés aussi « Sasanqua », votre espace restera fleuri et parfumé en permanence.

Surnommé « rose » pour sa beauté, le camélia appartient à la famille des Théacées, comme le thé. La confusion entre ces deux plantes serait d’ailleurs à l’origine de l’introduction du camélia par les Anglais, au grand dam des buveurs de thé, mais pour le plus grand bonheur des passionnés de fleurs, comme Joséphine de Beauharnais qui en lança la mode en France.

Du blanc pur au pourpre intense, en passant par des déclinaisons de vert, de rose ou de violet, cette plante de terre de bruyère propose presque autant de teintes que de variétés. Le cœur de la fleur abrite une myriade d’étamines dorées, symbole de générosité pour les samouraïs qui la prirent comme emblème.

La variété « Camellia Japonica« , fruit d’une longue sélection effectuée en Extrême-Orient, est l’espèce la plus classique en France. « Bow Bells » permet d’avoir une floraison particulièrement longue, le « Donation » croule sous une masse de fleurs, le « Gloire de Nantes » procure un parfum enivrant, tandis que le « Freedom Bell » ou l’ « Inspiration » offre des des fleurs de grande taille…

Les camélias apparaissent en jardinerie dès le mois de janvier. Choisissez-les plutôt en fleur qu’en boutons pour être certain de leurs nuances et sachez par ailleurs que le camélia se plante même au milieu de sa floraison.

Renseignez-vous sur les différentes variétés afin d’adapter votre choix en fonction de votre climat. Certaines espèces, comme les Williamsi ou les Japonica résistent jusqu’à -15°C.

Cerise sur le gâteau, l’huile de camélia nourrit, protège et adoucit la peau…

 

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MESHAK, UN ANE PAS COMME LES AUTRES !

Pas plus grand qu’un gros chien, Meshak, notre adorable âne miniature arrivé tout droit du Texas, adore se promener aux abords de la Propriété avec son inséparable copain Henkidou, un cheval Falabella, lui-aussi miniature.

Si vous voulez en savoir un peu plus sur les ânes du Relais du Vert Bois, relisez notre post du 29 Juillet dernier.

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L’ANIMAL EN NOUS

Voici un livre étonnant et iconoclaste.

L’Animal en Nous commence comme un petit conte philosophique, à travers lequel Michel Odoul s’interroge sur le « sens » de l’être humain (dans nos sociétés de surconsommation, l’individu n’est-il plus « que ce qu’il consomme »?), et se termine par un clin d’oeil provocateur. Pour l’auteur, seul un retour aux sources, à nos origines ancestrales et animales, peut nous ramener au « sens » de l’humain. Si nous ne savons plus vraiment comprendre l’humain dans son essence en observant nos contemporains, peut-être pourrons-nous le faire un peu mieux en observant les animaux.

Car nous portons tous, en nous, des traces de leur présence. Michel Odoul nous conduit au fil des pages à la découverte des liens qui peuvent être faits avec notre « parenté animale » et nous ramener ainsi à notre essence.

Une galerie de 12 portraits de personnalités politiques vient illustrer de façon humoristique le propos. En observant le comportement des animaux dans la nature, on peut retrouver de façon troublante celui des animaux politiques qui nous dirigent.
Bluffant !

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