RETOUR DU SAUMON DANS LA SEINE

Le saumon nage de nouveau dans la Seine après un siècle d’absence en raison de la pollution.

Le vidéocomptage réalisé dans la passe à poissons du barrage de Poses, à moins de 10 minutes du Relais du Vert Bois, prouve que le saumon peut recoloniser naturellement un fleuve.

Dans le même temps, on a également recensé 32 espèces de poissons dans la Seine contre seulement 3 en 1970. Parmi les poissons les plus courants, on retrouve la tanche, l’anguille, la perche, le brochet et le gardon. On a même pêché ces dernières années des truites sauvages, signes de l’amélioration sensible de la qualité de l’eau. Ces poissons, particulièrement exigeants sur la qualité de l’eau, sont considérés comme des « bio-indicateurs » par les scientifiques.

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NOS PERRUCHES A COLLIER

Notre grande volière extérieure compte parmi ses occupants deux couples de magnifiques perruches à collier. Ces dernières habitent naturellement les savanes arborées et les zones cultivés tropicales d’Afrique et d’Asie. La perruche à collier possède la plupart du temps un plumage d’un verte éclatant (il peut exister d’autres mutations de couleurs comme le bleu azur) et un cri distinctif.

En captivité, la nourriture préférée de la perruche à collier est constituée par des végétaux variés (amandes, arachides, baies, céréales, fleurs comestibles, fruits, germes de graines et/ou de légumineuses, légumes, légumineuses très cuites, noix, pâtes alimentaires al dente, quinoa, riz, verdure…).

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LE CHIEN QUI RETROUVE SON CHEMIN

Si les scientifiques savent que les abeilles et les fourmis se repèrent grâce à la lumière polarisée du soleil, que les chauve-souris, les oiseaux migrateurs et les cétacés s’orientent grâce au champ magnétique terrestre, ils n’ont pas beaucoup de certitudes sur ce qui guide les chiens…

La mémoire et la reconnaissance visuelle, olfactive et sonore jouent un rôle lorsqu’il s’agit de lieux déjà connus ou proches du domicile de l’animal. En revanche, quand les chiens partent en exploration en zone inconnue, certains spécialistes pensent qu’ils utilisent une forme de GPS biologique calculant les distances parcourues entre deux changements de direction.

Pour revenir à leur point de départ, ils n’auraient qu’à inverser ces directions mémorisées…

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LE DECLIN DU MOINEAU DOMESTIQUE

Le moineau domestique, naguère familier des villes et des campagnes, tend à disparaître en Europe. Un phénomène qui en dit long sur la dégradation des milieux naturels.

En Grande-Bretagne, ce petit passereau est même désormais inscrit sur la liste des espèces menacées !

Les causes de ce déclin sont multiples mais on invoque surtout la pénurie alimentaire due aux pesticides et aux engrais chimiques qui éliminent les insectes dont se nourrissent principalement les moineaux.

De nombreux poussins de moineaux meurent ainsi de faim en juin et en juillet avant de quitter le nid.

Autre cause possible : la disparition des sites de nidification dans les villes où les bâtiments vétustes qui offraient  des cavités servant de nids ont disparu au profit de bâtiments neufs bien entretenus…

Si comme au Relais du Vert Bois, vous souhaitez participer à la protection des moineaux, rappelez-vous que  ceux-ci aiment vivre en groupe : ils doivent donc trouver des lieux où se réunir, dormir (arbres, arbustes) et se nourrir (plantes sauvages). Il est ainsi possible de planter des haies de bouleaux, sureaux, chèvrefeuilles, troènes, houx et rosiers. Pour aider cette espèce granivore à trouver, surtout en hiver, des graines qui assurent son alimentation, on peut planter des céréales sauvages (graminées) ou cultivées, ou des plantes comme le mouron, le séneçon et le plantain… 

Le moineau aime également les fruits de l’aubépine, du sureau et de l’ampélopsis : cette dernière espèce, comme le lierre, lui offre le gîte et le couvert. La conservation de parcelles en friches permet au Moineau domestique de se nourrir et d’accueillir de nombreuses autres espèces de passereaux…

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SEMER LE BLE…

Dans une belle lumière d’automne (voir photo), je regardais samedi soir dernier mon ami Olivier et son père François – agriculteurs de père en fils – semer du blé…

En les observant, je pensais également au profond respect que j’ai toujours eu pour les exploitations agricoles à taille humaine, pour ces hommes et femmes occupés à nourrir le monde…dans l’indifférence souvent générale des populations citadines et des multinationales agraires.

 

Quelques chiffres explicites et qui parlent d’eux-mêmes :
la surface agricole régresse un peu plus chaque année, alors que la population mondiale augmente de 75 millions d’habitants par an. En France par exemple et chaque année, chaque Français augmente de 7 m2  ses « besoins » d’espaces artificialisées.  La maison individuelle pèse pour moitié dans cette augmentation, le reste étant « gelé » par les jardins, les espaces verts, les parkings, les insfrastructures de loisirs, de transports, le logement collectif. C’est une destruction silencieuse qui mange les meilleures de nos terres nourricières…

Histoire de remettre les pendules à l’heure : un champs de blé de 100 m de côté fournit environ 5 tonnes de blé par an, soit 18 millions de kilocalories assimilables par l’homme : de quoi nourrir 14 personnes pendant une année. Si ce blé est donné à manger à des boeufs, leur viande ne représente que 2,5 millions de kilocalories, soit de quoi nourrir 2 personnes pendant 1 an !

Environ 13 millions d’hectares de forêts disparaissent annuellement sur Terre. C’est l’équivalent de la surface de l’Angleterre, soit 1 terrain de football toutes les quinze secondes. C’est l’équivalent en surface de 86% de la forêt française qui disparaît ainsi chaque année. La destruction de la forêt est responsable de 18 à 20% des émissions de gaz à effet de serre. C’est un des éléments importants qui causent le réchauffement climatique.

Ici au Relais du Vert Bois, nous supportons une agriculture écologique et respectueuse de l’environnement, visant à nourrir la terre, qui en retour, nous nourrit avec des aliments plus frais et de meilleure qualité, tout en étant équitable pour l’agriculteur.

Pour rappel, la production mondiale de tous les types de blés a été de 660 millions de tonnes lors de la campagne 2009-2010, c’est-à-dire près de 100 kg par habitant, pour l’ensemble de la population mondiale. En volume de production, c’est la quatrième culture mondiale derrière la canne à sucre, le maïs et le riz.

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