LA CLE DES CHAMPS

Le cinéma réserve encore de bien belles surprises comme avec le film intitulé « La Clé des Champs », une invitation délicate à la rêverie en même temps qu’un retour à nos émotions d’enfance…

Dans ce conte, deux enfants solitaires tombent amoureux d’une mare abandonnée et sont fascinés par ce lieu sauvage et secret, rempli de créatures merveilleuses, fantastiques ou…cauchemardesques !

Les libellules volent tels des hélicoptères, les araignées d’eau ressemblent à des créatures de science-fiction, les tritons prennent des allures de dinosaures tandis que les rainettes, suspendues à un jonc se prennent pour les acrobates de cirques..

Ce théâtre extraordinaire, empreint de poésie, est rythmé par la voix off de Denis Podalydès et la musique de Bruno Coulais. Un film qui n’est pas sans rappeler l’univers 100% nature présent au Relais du Vert Bois. Vous comprendrez mieux notre coup de coeur pour ce film à voir…et à revoir.

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LES ANIMAUX EN PLUS DE 300 CURIOSITES

Savez-vous que les oursons d’eau ou tardigrades peuvent survivre dans l’espace ? Que les pics harponnent leur proie avec leur langue ? Que la plus petite antilope est de la taille de la plus grosse grenouille ? Ou encore, que les ornithorynques peuvent détecter les champs électriques et qu’il existe des fourmis esclavagistes ?

Le livre « Les Animaux en plus de 300 Curiosités », est une véritable balade entre l’inconnu, le mythe, le surréalisme et le presque incroyable.

Un livre captivant que j’ai lu de bout en bout en m’arrêtant sur les quelques 75 encadrés précisant des records plus incroyables les uns que les autres (les plus rapides, les plus lents, les plus grands, les plus petits…).

J’ai apprécié le fait qu’au-delà de l’anecdote, ce livre fournit des informations nouvelles remettant en question certaines vérités sur les animaux.

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INDISPENSABLE VASE

La vase des étangs est un élément essentiel du cycle de la vie dans un milieu d’eau douce.

L’envasement est un processus continuel dans les eaux stagnantes. Un étang ou une mare est un réservoir d’eau stagnante alors que, dans un lac ou un canal, l’eau circule, même lentement.

On y trouve des plantes enracinées, émergées ou immergées, qui fournissent abri et nourriture à une population de vers, de mollusques, de crustacés, d’insectes, de poissons et d’amphibiens (grenouilles, tritons, salamandres). La vie se raréfie quand la profondeur augmente, surtout parce que les végétaux sont moins nombreux. Mollusques, larves et annélides (vers annelés, sangsues) vivent au milieu des débris végétaux qui forment la vase des fonds.

Dans ces « eaux dormantes », un dépôt de sédiments se créé  et les plantes aquatiques vont alors jouer plusieurs rôles importants en :
- libérant de l’oxygène qui permet aux animaux aquatiques de respirer,
- participant activement à l’épuration de l’eau,
- formant des habitats très variés pour de nombreux animaux,
- constituant la base des chaînes alimentaires,
- servant de support pour la reproduction de nombreux animaux,
-  régulant les gros écarts de température de l’eau.

Grâce à la présence de vase, le cycle de la vie s’opère où les animaux et les végétaux vivent en étroite relation, formant un réseau alimentaire complexe : chaque individu se nourrit des uns pour devenir un jour la nourriture des autres. Les végétaux fournissent l’alimentation des végétariens et des micro-organismes chargés de la décomposition. Les animaux végétariens composent le menu des carnivores qui servent eux-mêmes de nourriture à d’autres prédateurs.

Seul point noir lié à la vase, si le curage n’est pas effectué, à un moment ou à un autre par la main de l’Homme, l’envasement mène au bouchage de l’étang qui devient une zone boueuse ou un marécage boisé…

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LES NOISETIERS AUTOUR DU RELAIS DU VERT BOIS

Le noisetier, anciennement appelé « coudrier » est un arbre ou un arbuste commun dans nos campagnes normandes. Il pousse bien en compagnie d’autres espèces comme le frêne ou le chêne et c’est l’un de nos arbres indigènes les plus anciens. Il pousse sur la plupart des sols et sous une grande variété de climats.

On reconnaît facilement le noisetier au printemps, longtemps avant que ses feuilles ne s’ouvrent, grâce à ses chatons jaunes attrayants. Ce sont les fleurs mâles qui produisent quantité de pollen : on peut voir des nuages de cette poudre jaune s’échapper des chatons par un brusque coup de vent. Les fleurs femelles sont moins visibles; petites, de couleur rouge et de forme étoilée, elles poussent sur de gros bourgeons. Une fois pollinisées par le vent, elles sont fécondées et la formation des noisettes commence. En Normandie, les fruits se cueillent en août et en septembre.  

L’émondage consiste à couper régulièrement le noisetier à sa base – en ne laissant que les racines et une petite partie du tronc – pour stimuler sa croissance.  Le bois coupé est enlevé puis trié avant de fournir un matériau de choix pour l’artisanat du bois : le noisetier est utilisé pour les jardiniers afin de créer tuteurs,les panneaux de noisetiers servent pour les claies, les tiges permettent de renforcer les toits de chaume tandis que les coupes plus importantes sont utilisées en guise de charbon de bois.

Les noisettes sont très importantes pour la vie animale des taillis et elles sont pour certaines espèces l’unique source de nourriture en hiver. L’écureuil, qui apprécie particulièrement les noisettes, en récolte une grande quantité avant même qu’elles ne soient mûres avant de les enterrer. La survie du muscardin dépend de sa récolte de noisettes qu’il va manger jusqu’à ce que ses réserves de graisse soient assez importantes pour lui permettre d’hiberner ! Le mulot à gorge jaune (ou mulot à collier) va stocker une quantité impressionnante de noisettes dans les trous d’arbres et les nichoirs abandonnés…

La noisette, est un des oléagineux parmi les plus riches en omega 3 (contre le mauvais cholestérol). Elle est aussi très riche en vitamine E (contre le vieillissement cellulaire), en fibres (contre le cancer du côlon), en cuivre (contre les rhumatismes et les maladies infectieuses), en fer (contre l’anémie), en magnésium (contre le stress), en phosphore (contre la fatigue intellectuelle) et en vitamine B.

Les écorces et les feuilles ont des propriétés astringentes et antidiarrhéiques. Employé comme support d’incantation par les druides, le bois de noisetier a aussi été utilisé par les sourciers et les chercheurs d’or. Cette tradition serait rattachée à la symbolique de fertilité qu’on lui a très tôt attribué (à cause, bien sûr, de l’abondance de noisettes qu’il produit).

Pour la petite histoire, la Turquie est le premier producteur et exportateur mondial de noisettes. Celles-ci font vivre environ 2 millions de personnes. Elles sont cultivées sur les bords de la mer Noire au nord-est du pays. La récolte représente entre 70 % et 80 % de la production mondiale.

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LA PETITE SOURIS AMIE DES ENFANTS

Une fois encore le destin de l’Homme est lié à l’animal : la tradition de la petite souris veut que lorsqu’un enfant perd une dent de lait, il place sa dent sous son oreiller avant d’aller dormir. Le matin l’enfant trouve une pièce de monnaie à la place de la dent.

Cet « échange » réalisé par un adulte est une sorte de rite initiatique indiquant à l’enfant que le monde qui l’entoure sait qu’il vient de franchir un stade important : il entre dans l’âge de l’adolescence car son corps change…en d’autres termes, le rite de la petite souris l’aide à grandir.

L’origine la plus vraisemblable de la Petite souris vient d’un conte français du XVIIe siècle de la baronne d’Aulnoy : La Bonne Petite Souris. On y parle d’une fée qui se transforme en souris pour aider une reine à vaincre un méchant roi, en se cachant sous l’oreiller du roi puis en lui faisant tomber toutes ses dents.

Par ailleurs, suivant une ancienne croyance, lorsqu’un animal mangeait une dent de lait, la dent permanente prenait les caractéristiques de l’animal ; on donnait parfois les dents de lait aux rongeurs dans l’espoir que les enfants obtiennent des dents plus dures et plus pointues.

D’autres croyances sur la fameuse « petite souris » sont à découvrir ici.

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UN CHAT SAUVE UN ENFANT DE L’AUTISME

Avec « Mon ami Ben », un livre autobiographique d’une grande sensibilité, Julia, mère célibataire londonienne, raconte la difficulté d’élever George, son petit garçon autiste.

Coupé du monde, renfermé sur lui-même, George, 9 ans, montre une grande violence envers les autres en général, et sa mère en particulier. L’arrivée d’un chaton aussi seul et perdu que lui va permettre au petit garçon de reprendre goût à la vie et de surmonter enfin sa terrible maladie.

C’est grâce à ce chat nommé Ben, et à son caractère peu commun, que George va pouvoir s’ouvrir aux autres et rendre à sa mère tout l’amour qu’elle lui a donné.

Mais, un jour, cet équilibre retrouvé bascule. Parce que ses maîtres le laissent à l’occasion d’un court voyage, Ben s’échappe et Georges s’effondre sur lui-même. C’est alors que Julia va se livrer, par amour pour son fils, à une quête désespérée pour retrouver le chat. Six mois passeront sans entamer sa volonté, et elle devra traverser le pays, malgré la neige et les centaines de kilomètres, pour pouvoir enfin déposer Ben dans les bras de son fils pour Noël.

Un témoignage bouleversant prouvant une nouvelle fois combien la complicité entre l’homme et l’animal, en l’occurence le chat, peut accomplir des miracles.

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LE GROS HORLOGE

Le Gros-Horloge est l’un des monuments les plus connus de Rouen. Situé au coeur de la ville enjambant la rue piétonne à laquelle il a donné son nom. Il est situé à égale distance de la place du Vieux-Marché et du parvis de la Cathédrale de Rouen. La construction du Gros Horloge s’étale sur 5 siècles. Ce monument présente donc une grande variété de styles. Il servit à la fois d’Hôtel de Ville et de Beffroi.

Sur le double cadran Renaissance, l’aiguille unique pointe l’heure. Sous le chiffre VI, la divinité qui symbolise le jour de la semaine apparaît, à midi, sur un char de triomphe. Au-dessus du cadran un globe indique les phases de la lune. Partout des moutons rappellent l’importance du travail de la laine. L’agneau pascal, représenté au centre de l’arcade, symbolise les armes de la ville. Enfin, une fontaine Louis XV complète l’ensemble et célèbre les amours du dieu fleuve, Alphée, et de la nymphe Aréthuse.

Un parcours de visite dévoile l’envers du décor de ce monument exceptionnel. Dans le pavillon, on accède à la salle des cadrans et dans le beffroi, on découvre le mécanisme du XIVe siècle, les premières cloches municipales mais aussi un panorama unique sur la ville.

Monument vedette, le « Gros » – expression familière des Rouennais – est à Rouen ce que « Big Ben » est à Londres. Lors de votre prochain séjour au Relais du Vert Bois, c’est assurément une visite à ne pas manquer !

Horaires d’ouverture
- Du 1er avril au 31 octobre : du mardi au dimanche de 10h à 13h (dernière entrée à 12h) et de 14h à 19h (dernière entrée à 18h).
- Du 1er novembre au 31 mars : du mardi au dimanche de 14h à 18h (dernière entrée à 17h).

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IL A BEAUCOUP PLU CETTE NUIT !

Beaucoup de vent et de pluie encore la nuit dernière mais heureusement peu de dégâts. En me promenant au lever du jour, mon fidèle Canon m’a permis de prendre quelques beaux clichés dont cellui-ci !

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LES JAPONAIS CONTINUENT DE MASSACRER LES BALEINES

La France a ajouté cette semaine sa voix aux critiques internationales portées depuis le début de la semaine contre le Japon, après l’ouverture par Tokyo de la chasse à la baleine, appelant ce pays à y renoncer.

« La France déplore la reprise de la campagne de chasse à la baleine dans l’océan Austral par la flotte japonaise Jarpa II, en dépit du moratoire adopté par la Commission baleinière internationale en 1982 et qui s’applique depuis 1986 à l’égard du Japon », a affirmé le ministère français des Affaires étrangères. « Fidèle à son positionnement en faveur d’une stricte protection des baleines, la France souhaite que le Japon mette un terme à ces opérations de chasse à grande échelle… »

Les USA, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les Pays-Bas avaient fait part dans une déclaration commune de leur déception après l’ouverture par le Japon de la chasse à la baleine. Le Japon organise des campagnes de chasse à la baleine au nom de la « recherche scientifique » sur les cétacés, exploitant une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour ce type de pêche – La CBI interdisant toute pêche à visée commerciale depuis 1986. Les pays protecteurs des baleines et les défenseurs de l’environnement dénoncent cette pratique comme une chasse commerciale déguisée.

Décidément…entre la catastrophe de Fukushima et la chasse à la baleine, le gouvernement japonais n’est pas enclin à respecter l’environnement en général !

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JOLIE PARURE NOIRE ET BLANCHE

La réputation de voler les objets brillants et son habitude à dévorer les œufs et les poussins d’espèces plus petites fait que la pie est souvent considérée comme un hôte indésirable dans les jardins. Mais elle n’est pourtant pas la seule à se comporter ainsi et avant de condamner la pie pour son pillage de nid d’autres espèces, il faut savoir que le chat domestique fait beaucoup plus de ravages dans les populations d’oiseaux et qu’on a même vu des mésanges et des merles en faire autant. De plus, son propre nid est souvent pillé par les corneilles.

La pie est un bel oiseau : son plumage noir et blanc et sa longue queue étagée à reflets métalliques sont caractéristiques. Douée d’une certaine intelligence, la pie est très vigilante et craintive. Ses cris rauques et ses jappements sonores la signalent même cachée dans la frondaison des arbres qu’elle aime à fréquenter : peupliers, bouleaux et robiniers principalement. Son cri résonne loin, et il est souvent employé pour donner l’alarme en signalant souvent la présence des chats, de rapaces ou d’autres carnivores prédateurs.

La pie ne visite les mangeoires que lorsqu’elle n’est pas dérangée, sinon elle se nourrit sur le sol et dans les haies où elle capture des insectes, des escargots, des cloportes, des araignées, des graines et des fruits, des oisillons, des animaux morts par blessure et des petits rongeurs.

La pie marche au sol en sautillant gaiement. Son nid sphérique surmonté d’un dôme est facilement repérable et reconnaissable. La pie a un vol faible mais sa queue extensible lui permet d’utiles acrobaties en cas d’agression.

Très sociables, les pies vivent toute l’année en couple ou en petits groupes. Les nouveaux couples de pies essaient de s’installer dans un territoire, mais les propriétaires s’efforcent de les chasser. Des jacassements bruyants accompagnent les bagarres que font naître ces rivalités. Comme les autres membres de la famille des corvidés, la pie bavarde a appris à vivre en compagnie des hommes, tout en restant sur ses gardes et ne tolérant pas une approche trop décidée.

Contrairement à une opinion commune, la population des pies est globalement en régression. Accusée de bien des maux, elle reste officiellement classée en France parmi les animaux nuisibles et à ce titre « chassable ». De fait, elle est tirée et piégée à la campagne où l’emploi massif des produits phytosanitaires détruit par ailleurs ses ressources alimentaires (notamment insectes et petits vertébrés) voire l’empoisonne directement. On estime que plusieurs milliers de pies sont ainsi victimes de persécutions directes et indirectes dans notre région comme ailleurs.

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