Le chou pour les garçons, la rose pour les filles…les plantes ont toutes une signification.
La bonne idée de Véronique Barrau dans son ouvrage « L’herbier d’une vie », c’est de les avoir réunies, de la naissance au mariage, de la justice à la guerre, du sommeil au décès…
Magnifiquement illustré avec des photographies à taille réelle et de riches illustrations, ce beau livre démontre de façon originale à quel point le végétal est au centre de notre vie et de nos sociétés remplies de croyances et de traditions.
Ces mêmes traditions reflètent bien par ailleurs la profondeur de notre rapport complexe à la nature.
J’ai parcouru L’herbier d’une vie avec beaucoup de plaisir, et c’est donc tout naturellement un livre que je vous recommande vivement !
Le plastique est une plaie pour l’océan et sur les plages. Plus de 240 millions de tonnes de plastiques sont produites chaque année dans le monde. Une petite partie se retrouve dans les océans sous forme de minuscules débris dont la taille ne dépasse pas 1 mm.
Ils flottent à la surface de l’eau ou sont piégés dans les sédiments.
Cette pollution est apparue à partir des années 1960 et, depuis, elle s’amplifie. L’an dernier, une équipe de scientifiques européens estimait qu’il y avait environ 500 tonnes de plastiques en Méditerranée parmi lesquelles beaucoup de microparticules. L’ONU et plusieurs laboratoires dans le monde se sont saisis du dossier.
Des chercheurs anglo-saxons ont observé que près de 80 % des particules piégées dans les sédiments sont des morceaux de fibres synthétiques issus de l’industrie textile. Dans les échantillons prélevés sur 18 sites côtiers dans les six continents, ils ont trouvé du polyester (56 %), de l’acrylique (23 %), du polypropylène (7 %), du polyéthylène (6 %) et des fibres polyamides (3 %). Autrement dit, c’est en lavant leur linge que les humains salissent les océans. Leurs travaux sont publiés en ligne dans la revue américaine Environmental Science & Technology.
Le petit coup de génie des chercheurs anglo-saxons est d’avoir voulu savoir ce qui se passe avec une machine à laver. En lavant un seul vêtement et en filtrant l’eau, ils ont récolté en moyenne 1900 microparticules. Selon leur calcul, 100 fibres par litre sont relarguées dans les eaux de lavage. Vu la population mondiale on imagine les quantités que cela peut représenter. Les stations d’épuration ne piégeant pas ces particules ultralégères, elles descendent les cours d’eau pour finir en mer. «Il y a sûrement d’autres sources que les textiles synthétiques, reconnaît Mark Anthony Browne, le premier auteur de l’étude, comme la fragmentation des sacs ou les particules plastiques présentes dans les produits de nettoyage.
Des recherches doivent encore être menées mais les industriels du textile et de l’électroménager ainsi que les spécialistes des stations d’épuration doivent s’atteler au problème». Pour répondre efficacement dans la durée, le consommateur pourrait, lui, préférer les matières naturelles comme le coton.
Depuis 3 ans, la maison d’arrêt de Strasbourg expérimente un concept un peu particulier… Derrière leurs barreaux, des détenus s’occupent, chaque jour, d’animaux. Un moyen d’égayer le quotidien et d’apaiser les tensions dans la prison.
Gerbilles, colombes, lapins, hamsters et furets… La maison d’arrêt de Strasbourg prend parfois des allures de ménagerie. Tout a commencé avec l’arrivée de la zoothérapeute Patricia Arnoux, il y a 3 ans. C’est elle qui a instauré la « médiation animale », pensant que la présence d’un chien, d’une souris ou d’un oiseau pouvait contribuer à réhumaniser la prison.
Un succès. Les détenus se pressent pour devenir « référents » d’un animal, mais la liste d’attente est longue. A l’intérieur de la prison, des locaux accueillent ces animaux, qui ont tous connu un passé difficile, marqué par l’abandon ou la violence. Ici, chaque détenu prend soin de son animal, qui doit, lui aussi, se réparer.
Après l’ouverture d’un local dans le quartier des hommes, Patricia Arnoux, soutenue par l’association Taac, a pu mettre en place récemment un petit espace dans le quartier des femmes. Une expérience que l’association aimerait étendre à d’autres prisons, en formant de nouvelles personnes qui, comme Patricia Arnoux, pourront accompagner les détenus dans leur relation à l’animal.
► Association Taac (The Animal Affinity Club) dont l’ambition est de contribuer à rendre le monde plus humain grâce à la présence et à la médiation animale.
► Autre association de médiation animale dans les prisons en France : Association de zoothérapie du Bassin Rennais
► Sur le blog de la médiation animale, découvrez une vidéo et une interview de Patricia Arnoux, intervenante en médiation animale dans les prisons, dans laquelle elle raconte son parcours, le but son association Evi’dence, sa manière de travailler en milieu carcéral…
Le Maroc se mobilise pour ses singes magots, réunis au sein du parc national d’Ifrane dans le massif de l’Atlas et dont la population est estimée à environ 5000 individus.
L’Atlas est le biotope naturel du magot, une espèce qui s’est acclimatée là et qui vit en harmonie avec l’Homme. Les singes magots sont la seule espèce de primate présente au Nord du Sahara. C’est dans les forêts marocaines du Moyen Atlas qu’ils sont les plus nombreux.
Mais la surexploitation des forêts et le braconnage ont mis leur survie en péril. Exportés par centaines chaque année vers l’Europe (alors que sa détention est punie par la loi), ils sont aujourd’hui en danger d’extinction selon l’UICN, l’Union internationale de conservation de la nature.
Rachael McKenna aime les chats, et ça se voit ! Dans « Les Chats de France », elle est partie à leur rencontre dans toute la France pour les photographier dans leur environnement.
A l’aube, Rachael a arpenté les ruelles de petits villages endormis. Elle a visité des châteaux, des maisons, des jardins, des forêts - qui servent tous de décors naturels à ses images. Alanguis, joueurs, curieux, pressés, rêveurs, les chats photographiés par Rachael racontent tous une histoire.
Les brumes du petit jour, les lueurs d’un coucher de soleil contribuent à la beauté des ambiances créées par Rachael, photographe néo-zélandaise Rachel McKenna installée depuis peu avec sa famille dans le sud de la France.
Les Chats de France est un livre magnifique et authentique.
Origine d’Amérique du Sud et débarqué en Europe après les voyages de Christophe Colomb, le potiron appartient à la famille des cucurbitacées où se mêlent melons, concombres, pastèques et courges.
Il ne faut pas confondre les potirons et les citrouilles qui appartiennent à deux espèces différentes. La citrouille est de forme ronde et de couleur orange. Son pédoncule est dur et fibreux, avec cinq côtés anguleux, sans renflements à son point d’attache.
Sa chair est filandreuse. C’est elle que l’on utilise à Halloween.
Le potiron est plus ou moins aplati et arborent des formes différentes : oblongue, en poire, en toupie ou en turbans et de toutes les couleurs de l’orange rougeâtre au vert foncé. Son pédoncule est tendre et spongieux, cylindrique et évasé près du fruit. La chair du potiron est plus sucrée, savoureuse et moins filandreuse que celle de la citrouille; sa peau épaisse cache une chair savoureuse et riche en béta-carotène, qui lui donne sa belle couleur safranée. Le potiron possède des grandes feuilles et de belles fleurs jaunes campanulées.
Composé presque exclusivement d’eau (plus de 92 %), le potiron n’est, par conséquent, ni très énergétique, ni très calorique (20 kcal pour 100 g), mais s’avère par contre très efficace dans la prévention de calculs rénaux. Riche en potassium (323 mg pour 100 g), il est excellent pour la régulation de la pression artérielle et la transmission de l’influx nerveux au cerveau, ce qui en fait un allié idéal contre l’hypertension. De par sa faible teneur en sodium, il convient parfaitement aux régimes sans sel, sa consommation participant, entre autres, à un bon fonctionnement intestinal et à la diminution du risque de certains cancers et maladies cardio-vasculaires.
On peut les préparer de très nombreuses manières comme légume ou comme dessert : en soupe, en purée, en gratin, en tarte, en tourte, en confiture….et même en glace !
Les premières neiges ou gelées, les premiers frimas transforment la vie des oiseaux de nos jardins en véritable parcours du combattant ! L’hiver est une période critique pour les oiseaux. En effet, les basses températures les obligent à une dépense accrue en énergie. Et plus que le froid, c’est la faim qui représente une menace. La présence de neige ou de glace entraîne une raréfaction de la nourriture, et la diminution des jours abaisse la possibilité pour la gent ailée de trouver de quoi s’alimenter.
Pour affronter les rigueurs de l’hiver, nos amis à plumes ont besoin de davantage de nourriture, carburant nécessaire pour conserver la chaleur de leur corps, ce qui, paradoxalement, est plus difficile à trouver pour eux : la gelée, la glace et la neige les empêchent d’atteindre le sol ou l’eau.
Durant toute la mauvaise saison, les oiseaux dépensent énormément d’énergie pour conserver leur température et rester en vie. Par exemple, en une seule nuit, une mésange peut perdre jusqu’à 10% de son poids !
Chacun peut, près de chez lui, aider les oiseaux à passer ce cap difficile, en installant des mangeoires (en hauteur, pour le protéger de la prédation des chats) avec une nourriture appropriée. Pour se nourrir, les oiseaux ont besoin d’aliments riches en hydrates de carbone et en graisse, afin d’élaborer des réserves de lipides indispensables pour résister aux longues et froides nuits d’hiver. Mais attention, toute nourriture n’est pas bonne à donner aux oiseaux.
Quelle nourriture utiliser ?
Les aliments riches en lipides et donc en énergie seront très appréciés par de nombreux oiseaux :
- la graisse : margarine, beurre, saindoux, suif, lard, non salés, seuls ou en mélange avec des graines.
- les graines de tournesol
- les cacahuètes : non salées et non grillées, décortiquées ou en coques
- les fruits secs: noisettes, noix, amandes décortiquées voire concassées
- Les petites graines, indispensables aux passereaux à bec fin (rougegorge, accenteur mouchet…) : millet, avoine, chènevis (chanvre), alpiste, navette, pavot… ou les flocons d’avoine;
- Le maïs concassé, le blé, et l’orge;
- Les fruits : pommes, poires, pour les merles et grives ; noix de coco fraîche pour les mésanges et raisins secs en général;
- Vers de farine : pour les insectivores (rouge-gorge, accenteur mouchet, troglodyte, roitelet). Pour information, leur élevage se pratique dans un petit terrarium contenant du son humidifié.
Ne jamais donner :
- d’aliments salés
- de pain sec ou de biscottes, de déchets de pâtisserie, de noix de coco desséchée, qui gonflent et provoquent des troubles digestifs (jusqu’à la mort possible de l’oiseau).
- de lait
- de larves de mouches (asticots), très résistantes et pouvant perforer l’estomac des oiseaux
- de graines de lin ou de ricin qui sont toxiques.
Ne jamais oublier, non plus, de leur fournir un abreuvoir, maintenu libre de glace, pour se désaltérer et se baigner (à renouveler fréquemment). Par temps froid, les oiseaux se baignent pour maintenir leur plumage en bon état afin de mieux conserver la chaleur corporelle. Sans eau, les oiseaux diminuent leurs capacités de vol et les qualités isolantes de leurs plumes.
Placez votre mangeoire dans un endroit abrité des vents dominants et plutôt ensoleillé, bien dégagé pour que les oiseaux puissent surveiller l’arrivée de prédateurs et suffisamment proche d’arbres où ils pourront se percher. Nourrir les oiseaux permet à chacun de les observer de près, d’apprendre à les reconnaître, d’étudier leur comportement ou tout simplement de contempler un spectacle magnifique. Des dizaines de nichoirs et de mangeoires sont ainsi disséminés un peu partout au Relais du Vert Bois, favorisant ainsi l’observation de nos amis ailés !
Pour conclure, rappelez-vous que le nourrissage doit se faire avec constance et régularité : si on arrête le nourrissage en pleine période de grand froid, les oiseaux, devenus dépendants, sont condamnés. En revanche, dès que le printemps est revenu, laissez-les retrouver leurs habitudes alimentaires naturelles !
Nichoirs et mangeoires sont disponibles à la boutique de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO).
Journées réduites à leur plus simple expression, ciels grisâtres et laiteux, température en chute libre, moral en berne…Si le deuil de l’été vous rend chagrin, sortez de chez vous avec une tenue adaptée et laissez-vous séduire par la magie des spectacles de la « collection automne-hiver »…
Flamboyants, les arbres déclinent leur palette d’étincelles fauves et se préparent à vivre sur leurs réserves. Grande consommatrice d’énergie, la photosynthèse diminue, la chlorophylle déserte les feuillages et les pigments orange, jaunes et vermillon rendent un dernier hommage à la nature depuis le début de l’automne.
Emportées par le vent, les dernières feuilles d’automne entament leur ronde pour recouvrir le sol et sa végétation qui se prépare à entamer un hivernage de plusieurs mois. Doucement, l’hiver s’approche à pas feutrés, le monde végétal s’assoupit doucement. Avec un peu de chance, la neige tombera à gros flocons pour Noël…la forêt, les sous-bois et les allées autour du Relais du Vert Bois se pareront de blanc pour le bonheur des promeneurs : la nature offre parfois des spectacles simples et incroyables pour celui qui veut bien prendre le temps de les observer.
Au cours de l’histoire de la Terre, les milieux se sont modifiés, le berceau de la vie s’est modelé. De développement en extinctions, les espèces n’ont cessé de se diversifier interagissant entre elles et façonnant leurs niches écologiques.
Elles ont adopté d’étonnantes stratégies pour se nourrir, se reproduire ou se défendre. Une formidable adaptation n’ayant qu’un but : assurer leur propre survie.
En abordant, avec un regard inhabituel et émerveillé, le monde qui nous entoure, les auteurs Emmanuelle Grundmann et Marie-Odile Monchicourt présentent dans « Ingénieuse Nature : Quand la Vie fait preuve d’Invention » quelques-unes des dernières découvertes scientifiques qui viennent enrichir la fabuleuse histoire de la vie. Celle-là même dont nous sommes issus et à laquelle, par conséquent, nous sommes intimement liés.