QU’EST-CE QU’UN ARBRE ?

« Arbres » aux éditions Flammarion est un magnifique livre qui ne fait pas que répondre à cette question…

L’idéal est d’ouvrir l’ouvrage au hasard pour se laisser surprendre par le Prunus grayana, un arbre de Chine et du Japon qui « voisine » avec le Persea palustris, originaire de Louisiane et de Floride, dans le Sud des Etats-Unis.

En tout cette véritable encyclopédie détaille quelques 600 arbres, leurs feuilles – souvent à dimension réelle, leurs habitats et utilisations.

Des amis familiers de nos jardins aux géants de la profondeur des bois, ce bel ouvrage introduit la forêt dans notre vie comme nul autre livre et c’est également un livre idéal pour connaître et reconnaître les arbres rencontrés au gré de vos balades…

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L’HOMME, L’ANIMAL, LA NATURE…UNE CHAÎNE TV

30 Millions d’Amis… qui ne connaît pas cette émission télé qui fait les beaux jours des passionnés d’animaux en tout genre depuis… 1976.

Même si cette émission a connu des changements de chaînes, puis de programmation, elle reste emblématique pour de nombreuses générations. 

Reha Hutin, Présidente de la fondation 30 Millions d’Amis, a déposé récemment auprès du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) un dossier de candidature pour une chaîne de télévision sur la TNT gratuite dénommée Amis TV, une chaîne thématique autour de la relation entre l’Homme, la nature et les animaux.

« Il est temps que les amis des animaux et de la nature aient enfin leur chaîne de télévision gratuite sur la TNT » a déclaré Reha Hutin à sa sortie du CSA. Amis Tv s’inscrit dans la logique d’une chaîne éthique où les sentiments universels que chacun peut ressentir à l’égard de la nature et des animaux seront mis en exergue. « L’ensemble de ses programmes sera au service d’une ligne éditoriale dans laquelle l’émotion et la tendresse seront au rendez-vous ».

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LES VERGERS FRANÇAIS EN REGRESSION

Les vergers français ont perdu près d’un cinquième de leur surface totale en dix ans tandis qu’un tiers des exploitations fruitières a disparu. 

Noyers et kiwis sont devenus le deuxième verger de l’Hexagone après les pommiers.

Quasiment tous les types de vergers ont vu leur superficie se réduire depuis 10 ans, avec pour résultat une baisse de 17% de la superficie totale plantée d’arbres fruitiersLes pêches et les poires sont les plus touchées. Leurs vergers ont fondu respectivement de près de la moitié en dix ans.

Les pommiers, qui constituent le premier verger de France en termes de superficie, sont également concernés. En dix ans, leur superficie s’est réduite de 20%. En 2010, les pommes occupaient toujours la tête du classement de la production, avec 60% des volumes. Prunes et abricots sont un peu moins affectés…

Seuls vergers à échapper au mouvement général : ceux de noix et de kiwis. Les superficies cultivées de noyers ont même augmenté d’un quart en dix ans au niveau national, devenant le deuxième verger de France, avec environ 20.000 hectares. Près de 50% de cette surface se trouvent en Rhône-Alpes.  

La production de noix est l’un des rares secteurs fruitiers pour lequel le marché est porteur avec des débouchés au niveau national et qui progressent également au niveau européen.

Les surfaces consacrées au kiwi sont restées stables, diminuant autour de la Méditerranée et en Corse mais augmentant dans le Sud-Ouest.

Les producteurs de fruits, en particulier de pêches, ont vécu une année 2011 difficile, le mauvais temps estival ayant découragé la consommation alors que la récolte avait été très abondante. Même si les quantités produites ont tendance à diminuer depuis 20 ans, la France était en 2009 le troisième producteur de fruits en Europe, derrière l’Espagne et l’Italie, selon le ministère de l’Agriculture.

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INCROYABLE « MURMURATION »

Ci-dessus une vidéo surprenante d’une « murmuration » d’étourneaux. Qu’est ce qu’une « murmuration » ? Il s’agit d’un phénomène naturel des plus impressionnants qui consiste en une nuée d’oiseaux volant ensemble, tendant à ne former qu’un seul, et qui peut atteindre une vitesse de 30km/h.

Cela se produit généralement en hiver avant le coucher de soleil lorsque les oiseaux cherchent un endroit où dormir.

Ce qui nous apparait si extraordinaire est en réalité une vraie question de survie pour les étourneaux. Le nombre d’oiseaux augmente peu à peu durant l’après-midi près du ‘perchoir’ tandis que les petits groupes d’étourneaux reviennent après avoir fourragé la zone. A la fin de l’après-midi, il y a un énorme nuage tourbillonnant. Tout est une question de sécurité pour eux, aucun ne veut être sur l’extérieur et aucun ne veut être le premier à atterrir.

C’est une sorte de bataille épique censée déterminer quels oiseaux de l’essaim survivront et lesquels seront la cible des prédateurs. Ceux qui paraissent isolés ou ne suivent pas le groupe sont évidemment bien plus vulnérables. Chaque étourneau s’applique donc à voler le plus proche possible de ses voisins en copiant exactement leur vitesse et leur direction. C’est de cette synchronisation voulue que les minuscules déviations qu’effectuent les oiseaux sont magnifiées et agrandies, créant une nuée tourbillonnante et virevoltante.

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DES FLAMANTS ROSES DÉCIMÉS PAR LE FROID

Le vent et le froid qui sévissent sur les bords de la Méditerranée dans l’Aude déciment les flamants roses, qui succombent à l’épuisement aggravé par le froid et la fatigue ou meurent les pattes prises dans la glace.

Pas moins de 55 flamants roses ont été ramassés morts, terrassés par le froid, dans les zones humides autour de Gruissan, localité proche de Narbonne et de la Méditerranée, indique le major Gérard Azibert, à la tête des pompiers locaux. Non s’en ajouter « qu’il faut peut-être multiplier par trois (le chiffre de 55) pour être proche de la réalité ».

Avec un vent entre 70 et 90 km/h, une température ressentie aux alentours de -17°C, les étangs et les plans d’eau de la commune et des environs sont gelés.

Venir en aide aux flamants roses est malaisé parce que les échassiers, quand ils ont encore assez d’énergie, ne se laissent pas approcher.

Les pompiers de Gruissan en ont quand même récupéré neuf vivants, dont huit ont survécu et se rétablissaient dans un enclos spécialement construit pour eux dans la caserne, dans un coin du hangar aux camions…

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MAIN BASSE SUR LES TERRES AGRICOLES

Dans son récent rapport Terres et Pouvoirs, l’ONG Oxfam révèle qu’en 2011, 227 millions d’hectares ont été vendus, loués ou concédés dans le cadre de transactions foncières par des investisseurs internationaux.

Jusque là rien de surprenant sauf que…pour une large partie ces transactions sont illégales et sont en fait des accaparements de terres qui bafouent les droits et besoins des populations locales concernées. Sans consultation préalable, dédommagement ni voie de recours, ces dernières se voient ainsi privées de logement et de terre où cultiver de quoi se nourrir et gagner leur vie…

La moitié de ces accaparements représentant une surface quasi équivalente à celle de l’Allemagne concerne l’Afrique, le reste étant partagé entre l’Amérique du Sud, l’Océanie et…l’Europe ! En Ouganda par exemple, quelques 22 500 personnes ont ainsi perdu leur toit et leurs terres pour faire place à une compagnie forestière britannique – la New Forests Company.

L’ONG souligne que cette situation risque de se détériorer sous la pression combinée de la demande croissante de denrées alimentaires, de l’accélération du changement climatique, de la raréfaction des ressources en eau, du développement des cultures non alimentaires telles que les agrocarburants ou la spéculation sur le foncier.

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TOUT POUR MA POULE

Plus utile qu’un hamster, aussi affectueuse qu’un lapin, moins dépendante qu’un chien, plus drôle qu’un poisson rouge, la poule peut être un agréable animal de compagnie.

Si vous êtes convaincu de vouloir des poules, ou si vous voulez approfondir vos connaissances sur le sujet, le livre « Tout Pour Ma Poule » répondra avec précision et humour à toutes les questions que l’éleveur amateur se pose.

Comment convaincre son conjoint d’avoir des poules ? Quelle race choisir ? Comment installer vos nouvelles pensionnaires ? Comment les choyer, les nourrir, les apprivoiser, vivre au quotidien en leur compagnie ? Quels sont les 400 coups que votre poule risque de vous faire voir ? A-t-elle trop froid, trop chaud, pourquoi a-t-elle la crête de travers, la plume en biais, pourquoi refuse-t-elle farouchement de quitter son nid, que faire quand elle s’évade chez le voisin, quand on la laisse un weekend ou pour les vacances  ? Pourquoi une poule n’est-elle pas si bête qu’on le dit ?

Enfin, pourquoi avoir une poule est un acte écologique qui contribue à protéger la biodiversité ? Vous l’aurez compris : ce livre pose des questions et apporte des réponses aussi amusantes que très intéressantes…

Dans cet ouvrage iconoclaste, retrouvez les joies et les déboires quotidiens de l’amateur de poules et de ses protégées.

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LE RELAIS DU VERT BOIS SOUS LA NEIGE

Une température frôlant les -14 degrés Celsius et 12 cm de neige donne ce matin un aspect plutôt savoyard que normand au Relais du Vert Bois.

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L’UNIVERS DES CHAMPIGNONS

Plusieurs dizaines d’espèces nouvelles de champignons sont toujours répertoriées chaque année en France. La mycologie est la science qui a pour objet l’étude des champignons. Mycologue est le nom donné au botaniste qui étudie les champignons.

Régis Courtecuisse, président de la Société Mycologique de France, aime également à rappeler que les champignons sont des organismes indispensables aux écosystèmes : ils décomposent la matière organique et établissent des relations de symbiose avec les arbres. Autrement dit…sans eux pas de forêt !

Sur un total potentiel de 30 000 espèces de champignons, 15 000 ont déjà été recensées dans un inventaire national auquel participent environ 250 associations regroupées au sein de fédérations régionales.

Un champignon est un être vivant particulier : ni végétal, ni animal. Les biologistes ont donc dû former un groupe particulier où classer les champignons : le règne fongique. Le champignon a donc des caractéristiques qui le rapproche tantôt des animaux, tantôt des végétaux.

Le champignon ressemble aux végétaux parce qu’il vit fixé sur un support et ne se déplace pas. Toutefois, il est différent des végétaux parce qu’il ne possède ni racines, ni tiges, ni feuilles, ni sève. Contrairement aux végétaux, les champignons ne possèdent pas la chlorophylle qui permet d’utiliser l’énergie solaire. Les champignons sont donc incapables de fabriquer leur propre matière organique à partir d’eau, de sels minéraux et du gaz carbonique de l’air. Si certains champignons ont un chapeau de couleur verte, c’est que cette coloration est générée par la présence de substances chimiques comme des sels de cuivre par exemple.

Le champignon ressemble aux animaux : pour se nourrir, il doit trouver de la matière organique vivante (champignons parasites), morte, en décomposition (champignons saprophytes) ou partager celle-ci solidairement avec une autre plante (champignons mycorhiziens) ou avec une algue (lichens).

La plupart des champignons n’ont pas d’intérêt culinaire ou sont toxiques, mais certaines espèces comestibles sont très recherchées pour leur saveur : le cèpe de Bordeaux, la truffe noire, l’oronge, etc. Le ramassage des champignons, activité encore vivace et populaire, constitue une subsistance des systèmes socio-économiques de cueillette. Celle-ci n’est pas sans risques car diverses espèces sont toxiques, voire mortellement vénéneuses, à l’origine de mycétisme, empoisonnement par méconnaissance des champignons.

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POUR SARKOZY, LES CHASSEURS SONT DES SCIENTIFIQUES

Chacun sait que la meilleure façon d’étudier scientifiquement un animal, c’est de le tuer. Et que sa mise à mort, tâche très délicate, ne peut être confiée qu’à un chasseur, esprit scientifique par excellence. Heureusement, notre président Nicolas Sarkozy s’en est soudainement rappelé, hier, lorsqu’il a demandé en toute urgence à la ministre de l’Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet de prendre un arrêté autorisant la chasse des oies « aux fins d’études scientifiques » du 1er au 10 février 2012.

Il était temps. La science française a failli passer à côté de grandes découvertes biologiques par la faute d’un Conseil d’État qui avait demandé au gouvernement de fixer la fermeture de la chasse aux oies au 31 janvier. Mais comment ose-t-on ainsi vouloir obstruer l’avancement de la science française ? Il y a pourtant l’exemple japonais qui crève les yeux. Voilà de nombreuses années que la science des baleines avance à pas de géant grâce à leur chasse scientifique qui sacrifie un millier de cétacés chaque année. Enfin… qui devrait, car cet arriéré de Capitaine Paul Watson de Sea Shepherd s’entête à leur couper la vague sous le pied.

Ce n’est pas tout, le gouvernement français vient également de décider l’abrogation des moratoires sur la chasse au courlis cendré et à l’eider à duvet, deux espèces en si mauvais état de conservation qu’elles sont classées sur la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Sans doute que, là encore, le sacrifice de ces oiseaux est rendu nécessaire par la curiosité scientifique. Et sans doute encore y avait-il urgence puisque l’État n’a même pas pris le temps de demander une évaluation scientifique au GEOC (Groupe d’experts sur les oiseaux et leur chasse), créé à la suite de la table ronde sur la chasse en 2008. Enfin, à la suite d’une récente rencontre avec les chasseurs à L’Élysée, Nicolas Sarkozy s’est engagé à rouvrir prochainement la chasse au grand tétras. Décidément, la France vise le prix Nobel en matière de recherche ornithologique. Ou en sciences électorales…

Mais pourquoi se limiter à la chasse aux oiseaux ? La France possède une biodiversité formidable qui pourrait faire progresser la science comme jamais. Modestement, voici ma proposition de nouvelles chasses scientifiques qui pourraient, par le plus grand des hasards, arranger chasseurs et éleveurs. Les chasses au loup et à l’ours pour étudier la digestion carnée. La chasse aux oiseaux de proie pour étudier le vol plané. La chasse à la tortue pour étudier les motivations d’un SDF. Mais aussi la pêche scientifique à l’anguille pour comprendre la mentalité d’une migrante. Il paraît que le Collège de France se tâterait pour créer une chaire de chasse scientifique…

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