« Les Chevaux ne mentent jamais » est un manuel d’initiation à une méthode très ancienne pratiquée par les « chuchoteurs », mais légitimée par le sérieux de l’éthologie équine.
Comme on pourrait le croire, il ne s’agit pas de chuchoter quoi que ce soit à l’oreille des chevaux mais plutôt une méthode d’éducation ou de rééducation sans résistance, basée sur une fine observation du langage du corps tout en s’adaptant à son comportement naturel.
Dans la pratique, l’objectif du « chuchoteur » est de rassurer l’animal et de travailler avec lui et non contre lui. C’est « le » préalable avant d’engager tout exercice… Car si nous observons le comportement du cheval, le cheval interprète à chaque instant chacun de nos mouvements, gestes et postures pour connaitre nos intentions.
Ce livre, simple de compréhension, ne s’adresse pas seulement aux cavaliers mais aussi à ceux et à celles qui s’intéressent comme moi à une meilleure compréhension des relations homme-cheval.
« Les Chevaux ne Mentent Jamais » délivre le message qu’après nous avoir donné la chance de découvrir le monde, les chevaux pourraient bien nous éclairer pour bâtir un monde plus altruiste, où les hommes ne seraient plus des prédateurs mais des complices.
L’auteur et dresseur canadien Chris Irwin précise en effet qu’une meilleure connaissance des chevaux nous aidera à améliorer nos sociétés humaines. Comme pour d’autres animaux, parmi lesquels les bonobos, les chevaux ont permis de démontrer que le respect du groupe et l’entraide étaient plus efficaces que la guerre.
Les chuchoteurs ont été rendus célèbres grâce au film « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux« ou plus récemment avec le film français « Danse avec lui »
Au Relais du Vert Bois, c’est mon épouse Charlotte – cavalière émérite et amoureuse des chevaux depuis toujours – qui m’a fait découvrir il y a déjà 20 ans l’incroyable sensibilité et subtilité dont est doté cet animal au parcours incroyable depuis la nuit des temps. Nos six chevaux ont certes tous un caractère différent, mais le point commun à tous nos amis est d’avoir été éduqués (et non dressés, la différence est pour nous de taille) selon le principe éthologique du respect permanent au travers d’une communication basée sur la justesse du « langage cheval ».
Le résultat est flagrant et suscite la même réaction de tous nos visiteurs : « vos chevaux ont l’air vraiment heureux, calmes, paisibles tout en étant très réceptifs et attentifs ». Nous sommes très fiers d’avoir atteint ce niveau de complicité avec nos chevaux, mais il n’y a pas de secret. L’exigence est un rendez-vous de chaque instant. Je vous en reparlerai prochainement…
Google n’a pas opté pour un Doodle en forme de bulletin de vote ce dimanche 22 avril. Toutefois, le géant de la recherche sur le Web a préféré mettre en avant un événement mondial : le Jour de la Terre (« Earth Day« en anglais). Un mois après l’arrivée officielle du printemps, des fleurs violettes, rouges et jaunes s’épanouissent pour fêter le Jour de la Terre aujourd’hui dimanche 22 avril 2012.
Le 22 avril 1970, le sénateur américain Gaylord Nelson appelait les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l’environnement dans leurs communautés. Son objectif : secouer le monde politique et forcer l’insertion de la problématique environnementale dans le cadre politique national. Une initiative qui a conduit à la création de l’agence de protection de l’environnement des Etats-Unis et à l’adoption de la loi « Clean Air, Clean Water, and Endangered Species ».
Il aura fallu attendre 20 ans pour que l’évènement devienne planétaire, sous l’égide de l’environnementaliste américain Denis Hayes.
Dès le début des années 90, 200 millions de personnes ont été mobilisées dans 141 pays. Aujourd’hui, plus de 500 millions de personnes dans 184 pays s’activent chaque année. Au programme : des actions de sensibilisation pour, notamment, inciter les citoyens à mieux consommer, à recycler et à économiser l’énergie.
Le Jour de la Terre est aujourd’hui reconnu comme l’un des évènements environnementaux les plus populaires au monde, sauf…en France. Surprenant, et qui laisserait à penser qu’en France, on préfère mettre en avant des évènements « made in France » plutôt que « made in world »…
Si vous roulez (doucement) sur cette jolie route de forêt encadrée de pins et de sapins… cela signifie que vous n’êtes plus bien loin du Relais du Vert Bois !
Loango. C’est le nom de ce bébé mâle Mangabey couronné né le 5 mars 2012 à la Ménagerie du jardin des Plantes de Paris.
Et il a déjà doublé de poids et de taille depuis sa naissance. « C’est la preuve qu’il se porte bien », se réjouit Gérard Dousseau, chef soigneur de la Ménagerie.
Ses premiers pas à la Ménagerie n’ont pourtant pas été faciles : rejeté à la naissance par sa mère, les vétérinaires et les soigneurs du zoo ont été obligés de l’élever eux-mêmes.
« Nous ne l’élevons pas en couveuse. Nous prenons soin de le laisser en contact visuel permanent avec sa famille, qu’il rejoindra dans quelques semaines », souligne Gérard Dousseau.
Comme tout bébé, Loango dort beaucoup. Mais, pour le voir éveillé, il faut venir à l’heure de ses repas, à 12 heures et à 16 heures. Au menu : biberons agrémentés de fruits et légumes crus pour cette petite star joueuse et espiègle.
Selon l’équipe animalière du jardin des Plantes, cette naissance en captivité est toujours un événement.
Le Mangabey couronné est une espèce particulièrement fragile, en danger critique d’extinction et sa population est estimée à moins de 1000 individus. Comme souvent, les principales menaces qui pèsent sur ces animaux sont la chasse ainsi que la fragmentation ou la destruction de leur habitat.
On le trouve dans les bassins côtiers du Cameroun, de la Guinée-Equatoriale et du Gabon mais il en existe aussi dans l’ouest de la république démocratique du Congo ainsi qu’au Ghana.
Ces naissances en captivité permettent d’assurer sa reproduction avant qu’elle ne s’éteigne. « On peut même espérer réalimenter la nature dans 20 à 30 ans », ajoute Gérard Dousseau.
Longtemps considérées comme insalubres, les zones humides ont été drainées, asséchées et leur superficie a fondu des deux tiers au XXe siècle. 90 % des mares ont disparu, souvent au profit d’une agriculture intensive et déraisonnée. Les zones humides sont aujourd’hui protégées, notamment par la convention de Ramsar.
En France, on compte environ 3 millions d’hectares de zones humides comme les tourbières, marécages, marais, mares, lagunes. Il en existe deux grands types : les zones humides situées sur les littoraux et celles qui se trouvent à l’intérieur des terres et qui ne sont donc pas soumises aux influences du sel.
Les zones humides jouent un rôle de tampon dans le cycle de l’eau et sont à la fois un rempart contre les inondations, un lieu de stockage pendant les périodes de basses eaux, une machine à épurer l’eau, et un vrai trésor de biodiversité végétale et animale, vital pour environ la moitié des espèces d’oiseaux.
Au Relais du Vert Bois, nous nous apprêtons à creuser notre seconde mare, après que nos cygnes, oies du Canada et batraciens divers aient colonisé la première. Jamais asséchée, la première mare a été creusée il y a 5 ans sur une longueur de 25 mètres et une largeur de 12 mètres. De profondeur variable avec des accès facilités pour la faune locale, son caractère naturel (absence de bâche) a été facilité par une géologie favorable où l’argile est prépondérant.
Ce dernier garantissant une excellente imperméabilité du fond de mare.
De dimension plus restreinte, la seconde mare sera située au point bas d’une autre pâture naturelle afin de capter les eaux de ravivage.
L’univers des mares a la particularité d’abriter un véritable réservoir de biodiversité. Des invertébrés aux oiseaux aquatiques en passant par les mammifères, les reptiles et amphibiens, aujourd’hui gravement menacés. La mare est l’exemple parfait de ce que l’on appelle « écosystème », rassemblant un ensemble vivant, complet et équilibré, sur lequel reposent les chaînes alimentaires.Creuser ou restaurer un point d’eau contribue à la sauvegarde de l’étonnante diversité de la faune et de la flore des zones humides.
Pour lutter contre la disparition des mares et le déclin des amphibiens, vertébrés les plus menacés au monde, vous pouvez vous aussi vous impliquer. Comme l’humoriste Laurent Baffie qui en juin 2011, médiatisait la « fête des mares », en collaboration avec l’ASPAS association 100% indépendante pour la Protection des Animaux Sauvages que nous soutenons activement au Relais du Vert Bois.
Une semaine après la traditionnelle fête des mères, Laurent Baffie et l’APSAS veulent inciter le grand public à créer des mares en les stigmatisant comme écosystèmes irremplaçables. C’est reparti pour la nouvelle édition 2012, alors… à vos pelles !
Les 5 règles d’or pour une mare totalement naturelle sont les suivantes :
1 – Ne tondez pas les abords de la mare pour laisser des cachettes aux amphibiens
2 – N’introduisez pas de poissons, ils mangeraient têtards, larves d’insectes, etc.
3 – Limitez l’accès aux animaux domestiques
4 – Ne traitez pas l’eau contre les algues
5 – N’introduisez pas d’amphibiens que vous auriez capturés sur un autre site. C’est interdit par la loi et si les animaux sont porteurs de maladies, ils risquent de contaminer la faune déjà présente.
Le livre « La Vie Secrète de Votre Chat » n’est ni le premier ni le dernier livre traitant des chats, tellement ce sujet est riche.
Écrit par une spécialiste du comportement félin, il répond à toutes les questions que peuvent se poser ceux et celles qui partagent leur vie avec ces félins… « royaux » !
Pourquoi votre chat grimpe-t-il aux rideaux, vous rapporte-t-il des proies vivantes, dort-il pendant des heures dans d’improbables endroits : cet ouvrage révèle tous les aspects de la vie de votre chat, son anatomie, ses relations avec l’être humain, ses occupations lors de ses sorties nocturnes, ce dont il a besoin pour être heureux, et comment le soigner, avec les gestes à faire ou à éviter, depuis les mystères de ses jeux de chaton jusqu’à ses rencontres avec d’autres animaux.
Le tout est ponctué de très beaux portraits de chats…visiblement heureux.
La plupart des enfants adore les animaux. Quand un enfant est face à un animal, il suffit de voir son visage pour comprendre que les animaux exercent un pouvoir d’attraction et de fascination sur les enfants.
La relation entre l’enfant et l’animal ne se limite pas à un phénomène banal ou attendrissant. Les liens étroits qui se nouent entre le petit de l’Homme et ses partenaires à poils, à plumes ou à écailles, s’avèrent indispensables à son développement, à son épanouissement comme à sa construction identitaire.
Quand un enfant ne peut pas exprimer ce qu’il a vécu, parce qu’il est trop petit ou qu’il ne sait pas comment ou à qui le dire, l’animal de compagnie – ou sauvage – devient un confident. Il partage ses émotions, lui apporte la présence et l’affection dont il a besoin.
Que ce soit un poisson, un petit mammifère, un chien, un chat ou un cheval, lorsque l’enfant constate qu’il est capable de prendre des initiatives, de maintenir son animal en bonne santé et de répondre aux besoins d’êtres vivants, l’expérience joue un rôle très positif dans sa construction.
Des spécialistes comme le Professeur Hubert Montagner ont démontré que cette relation enfant-animal favorise une meilleure compréhension des cycles de la vie et les principales étapes de l’existence. L’enfant découvre ainsi la naissance, le jeu, la prédation, la reproduction, la maladie, la propreté et la mort. Il apprend également la vie en groupe, la relation à deux et à plusieurs, la biodiversité du monde vivant et l’ouverture vers l’extérieur.
Vivre avec des animaux modère les excès et facilite le développement des enfants. La timidité s’envole, les gestes violents disparaissent peu à peu, les impatiences se régulent, la désinvolture devient engagement et responsabilité. Ainsi se construit l’estime de soi.
Dès l’âge de 2-3 ans, l’enfant s’identifie à son compagnon. C’est grâce à ces identifications successives que l’enfant construit sa propre personnalité ; « le chien a faim », « le chat veut jouer », « le chien fait pipi »… Ces identifications font naître chez l’enfant un sentiment de sécurisation qui ne peut être que favorable à son épanouissement. L’animal joue en quelque sorte un rôle de tranquillisant et « d’éponge affective » sur l’enfant.
A partir de 4-6 ans, alors que l’enfant est confronté au milieu scolaire et au milieu des adultes, l’animal peut devenir un refuge, un confident avec qui l’enfant va partager ses peines et ses joies.
Grâce à son animal, l’enfant va pouvoir faire marcher son imagination, rêver, créer un monde à lui. Ainsi, il peut se distancer de ses parents, ce dont il a besoin. Ce rôle de confident, de refuge, est important, surtout chez les enfants fragilisés ou lors de la séparation des parents.
Des études ont montré que les enfants qui ont des animaux ont une plus haute estime d’eux-mêmes, une meilleure confiance en eux : c’est une valorisation pour l’enfant.
Au moment de l’adolescence, l’animal peut être un véritable médiateur et rétablir la communication dans la famille : après avoir fait l’acquisition d’un animal de compagnie, il est fréquemment observé que les familles font beaucoup plus de choses ensemble. En d’autres termes, avoir un animal de compagnie a un effet bénéfique sur l’harmonie familiale.
Quel que soit le type d’animal, les parents ont une responsabilité envers la sécurité de leurs enfants : il est très important d’apprendre aux enfants le respect de l’animal ainsi que la prudence.
Au Relais du Vert Bois, nous rencontrons évidemment beaucoup de familles et des enfants de tous âges. Nous encourageons à chaque fois que cela est possible une proximité d’observation et de respect avec tous nos amis à poils et à plumes. L’émerveillement d’un enfant à l’écoute de la multitude d’oiseaux qui peuple notre refuge LPO ou une caresse pleine d’attention et de confiance donnée à l’un de nos chevaux, de nos ânes ou de nos lamas galvanise notre volonté de poursuivre la construction d’un monde meilleur au Relais du Vert Bois.
Je dois me rendre à New-York deux à trois fois par mois pour des raisons professionnelles. Aussi à l’aise dans « mon » monde animal et végétal qu’asphyxié dans la tentaculaire « Big Apple », j’ai malgré tout eu la chance de rencontrer la semaine passée Emily Driscoll, auteur d’un documentaire totalement méconnu en France : Saving oysters to save ourselves (Sauver les huitres pour nous sauver nous-mêmes).
Le film explore ainsi le passé de l’huitre dont le rôle fut important dans l’environnement. Le port de New York était même bordé de près de 260 000 hectares de parcs à huitres ! Mais le mollusque bivalve a vite été menacé par la pollution, et de nombreux parcs ont fermé. Depuis, elles ont presque été effacées de la mémoire collective de la ville.
Pourtant, la disparition des huitres est un véritable problème pour la biodiversité. Tout comme le corail dans les mers tropicales, les récifs d’huitres représentent la base de certains écosystèmes marins dans les eaux tempérées. Offrant une protection à de nombreuses espèces, les huitres jouent en outre un rôle clé dans l’élimination des excès d’azote dans l’eau. Or, un excès d’azote dans le fleuve Hudson aurait conduit à une quantité importante d’algues ainsi qu’à la disparition de poissons et d’autres animaux sauvages. D’après le film d’Emily Driscoll, leur réintroduction parait donc essentielle.
Fondée en 2003, l’école du port de New York filmée par les caméras de la réalisatrice, participe ainsi à un programme de restauration de l’espèce. Actuellement, les étudiants s’occupent d’un élevage de 1,5 millions de larves d’huitres, de la même espèce que celle qui peuplait le port de New York et le reste du littoral atlantique il y a un siècle.
… et en Mai fais ce qu’il te plaît et en Juin tu te vêtiras d’un rien !
Ce vieil adage se vérifie à nouveau car c’est le retour surprise du froid : depuis quelques jours les flocons se sont abattus sur les Cévennes, il est tombé 20 cm de neige dans l’Ariège, tandis qu’il pleut et qu’il vente au Nord de la Loire !
Globalement, c’est l’ensemble de la France qui a été saisi par un sursaut intempestif de l’hiver. Au Relais du Vert Bois, alors que nous déjeunions en tee-shirt sous un soleil radieux courant Mars, il a désormais fallu ressortir « les petites laines ».
Ce matin, le thermomètre indique quand même 0°C (Brrrrr…) pour cette promenade « très » matinale avec nos chiens ! Clik clak…Jolie photo malgré tout !