C’est un livre captivant que l’on a envie de lire d’une seule traite. « Kamala, une Louve dans Famille » raconte une aventure hors du commun qui débuta un jour de 1975 : Pierre Jouventin accepte alors d’adopter un louveteau nouveau-né, que le zoo de Montpellier s’apprête à sacrifier.
Lui, dont le métier est d’étudier le comportement des animaux sauvages dans leur environnement, sera amené à réaliser l’impossible : élever une louve en appartement !
Il deviendra non pas son maître, mais sa famille. Ce livre remet en question toutes les croyances, tous les clichés sur le loup. Et nous découvrons qu’il nous est plus facile de nous entendre avec un loup qu’avec un chimpanzé, notre cousin !
Le loup est un modèle de gestion des ressources naturelles, mais aussi de savoir-vivre en société. Cet ouvrage, rempli d’anecdotes sur la relation intime avec une louve, nous apprend mille choses sur les moeurs de cet animal sauvage et sur ceux de son descendant domestique, le chien.
Dans moins d’un mois, du 9 au 13 mai 2012 aura lieu la 6ème édition de la Fête de la Nature, un événement national qui propose chaque année aux Français, de métropole et d’Outre-mer, de célébrer la nature à travers plusieurs milliers de manifestations « nature » gratuites à l’initiative des professionnels ou des bénévoles, qui ont pour mission de protéger et de valoriser la nature, d’éduquer et de veiller au maintien de la biodiversité.
Depuis sa création en 2007, la Fête de la Nature rassemble tous les acteurs de la protection de la nature et le grand public. Ouverte à tous, elle permet aux particuliers, associations, entreprises, établissements publics, etc. d’organiser et de vivre une ou des manifestations gratuites.
Chaque année, la Fête de la Nature met l’accent sur une thématique fédératrice. Véritable appel à projet, elle donne le ton de l’événement et caractérise les spécificités de la programmation annuelle. La Fête de la Nature 2012 mettra les oiseaux à l’honneur parce qu’ils sont visibles sur tout le territoire et suscitent une émotion sans cesse renouvelée. Clin d’oeil à… la Ligue pour la Protection des Oiseaux qui fête cette année ses 100 ans d’actions pour les oiseaux.
En 2012, les organisateurs de la Fête de la Nature inviteront chacun à observer les oiseaux, à imiter ou reconnaître leurs chants, à découvrir les aménagements nichés au fond des jardins ou en haut des immeubles pour les accueillir, à rencontrer des passionnés…
Cette année, la Fête de la Nature lance un défi à tous les amoureux de nature : installer 10 000 nichoirs d’ici le mois de juin pour accueillir des oiseaux. Des modes d’emploi et plans de nichoirs seront distribués dès le mois d’avril pour permettre aux volontaires, petits et grands, bricoleurs du dimanche, de construire et d’installer leurs propres nichoirs.
Pour retrouver plus d’infos sur cet évènement, consultez le site www.fetedelanature.com
Pour rappel, la Fête de la Nature a été lancée en 2007 par le Comité Français de l‘UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et par le magazine Terre Sauvage. La Charte Fête de la Nature, signée le 26 mars 2007 par le Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable, a permis d’encadrer l’organisation de la manifestation.
Cette Fête a été imaginée par des amoureux de la nature pour donner à tous le plaisir de (re)découvrir les richesses de la nature, de renouer avec elle des liens forts et s’émerveiller à son contact. Le public est invité à découvrir des espèces emblématiques ou méconnues, à arpenter des territoires parfois familiers sous la conduite de guides naturalistes, de s’intéresser au travail et à la passion des gestionnaires d’espaces naturels, des forestiers, des acteurs de la protection de la nature qui veillent au maintien de la biodiversité.
Cette année encore, la Fête de la Nature s’organise à l’international : la Suisse, le Portugal et les Pays Bas fêteront également la nature. Plus de 50 partenaires, associations, entreprises ou institutions, reconnus et impliqués dans la préservation de la nature se sont engagés à soutenir l’édition 2012 de la Fête de la Nature.
Les vaches ont une intelligence et une sensibilité spéciales.
Parce qu’elles sont patientes, de nature gentille et douce, parce qu’elles sont rarement pressées et qu’elles sont dociles, alors la pensée unique laisse à croire qu’elles sont stupides et qu’il est impossible de lui reconnaître une présence unique.
Les vaches ne veulent que se dévouer à leurs petits, brouter dans les prés, ruminer et tout aussi patiemment que tranquillement suivre le rythme de la terre.
La vie dans des stalles et la modernisation des industries laitières ne sont pas les meilleures choses qui soient arrivées aux vaches. Les vaches laitières peuvent vivre jusqu’à 20-25 ans. Dans les conditions stressantes des industries laitières d’aujourd’hui, elles sont sévèrement exploitées et sont chanceuses si elles se rendent à leur 4e anniversaire.
Les vaches sont élevées, inséminées, alimentées, médicamentées, manipulées et pompées dans un seul but : une production laitière maximale à des coûts minimaux. On doit leur administrer des tranquillisants parce qu’elles sont tendues, nerveuses et hyperactives. Leurs mamelles deviennent tellement grosses qu’un veau ne pourrait pas y boire même s’il essayait et il pourrait même les endommager.
Les bébés sont enlevés à la mère dès leur naissance. Les génisses sont élevées pour suivre la destinée de leur mère alors qu’un autre sort attend les mâles. Ces derniers sont vendus aux enchères alors qu’ils sont à peine âgés d’un jour. Ils sont terrifiés, à peine capables de se tenir debout, leur cordon ombilical encore attaché et ils sont achetés pour être élevés en tant que veaux. Le processus prendra environ 4 mois à moins qu’ils ne meurent avant.
Le veau est confiné dans une stalle qui l’empêche de bouger et faire de l’exercice pour que la viande reste tendre. Il n’aura jamais la chance de jouer ou même de marcher. Il ne faut pas oublier que ces veaux sont des bébés qui ont été coupés de leur mère dès la naissance et qui ont immédiatement été emprisonnés dans une stalle où ils ont de la difficulté à se coucher et plus ils grossissent, plus il devient impossible de bouger. Les veaux identifiés comme ayant une alimentation spéciale sont en fait alimentés pour devenir anémiques afin que leur chair soit d’un rose presque blanc.
Cette alimentation est déficitaire en fer. Ils ont du fer en réserve dans leur corps, particulièrement sous forme d’hémoglobine dans le sang, avec une concentration moins abondante dans le foie, la rate et la moelle osseuse. Pendant leur séjour de 4 mois, ces réserves diminuent et la viande reste pâle pendant qu’ils prennent du poids. Étant dépourvu de fer, ces pauvres petits veaux essaient désespérément de lécher le métal…
Aujourd’hui, à cause de la façon dont les animaux sont élevés pour le marché, la question de manger ou non des produits animaliers et laitiers a une nouvelle signification. Jamais auparavant cette décision n’aura été aussi importante.
Au Relais du Vert Bois, nous revendiquons notre respect du monde animal. Les animaux sont nos amis : nous ne mangeons pas nos amis !
Le photographe animalier Henry Ausloos ne peut dire avec précision ce qui provoque en lui cette irrésistible envie de s’arrêter et de photographier ces affectueuses belles des champs. Est-ce leurs robes, leurs toilettes, la sérénité qui se lit au fond de leurs grands yeux, leur calme, cette tendresse avec leur descendance ? Dans tous les cas, son magnifique livre « Amour Vaches » ne pourra pas vous faire détourner un regard de vérité sur cet animal, lui aussi « meilleur ami de l’homme »…
La sécheresse qui s’abat sur la France depuis le début de l’automne 2011 a entraîné une diminution des réserves en eau contenues dans les nappes phréatiques.
D’après le bulletin publié par le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM), 89 % des réservoirs aquifères affichent un niveau inférieur à la normale contre 58 % il y a un an.
Le comité sécheresse s’est réuni pour la première fois de l’année aujourd’hui au ministère de l’Agriculture pour évaluer la situation hydraulique sur le territoire français. A la suite de la récente réunion de la commission de suivi hydrologique sur l’état des nappes phréatiques et des cours d’eau, le comité a publié de nouveaux arrêtés de restriction d’eau. Plusieurs départements sont concernés.
Après l’automne et l’hiver très secs qu’a connu la France métropolitaine, les pouvoirs publics se mobilisent et envisagent de prendre de nouvelles mesures pour venir en aide aux agriculteurs.
Le déficit pluviométrique pour la période allant de janvier à mars 2012 est de 25 %. S’il n’atteint pas le record historique (29 % en 1989), le manque d’eau est préoccupant excepté dans la région méditerranéenne qui a bénéficié d’un niveau de précipitation proche ou supérieur à la normale. La région Midi-Pyrénées est dans une situation particulièrement problématique, son déficit pluviométrique étant de 35 %.
Depuis septembre dernier, les « pluies efficaces » qui rechargent les nappes phréatiques se sont fait rares. Seul le mois de décembre a enregistré un nombre raisonnable d’épisodes pluvieux. Aussi les réserves pour l’été, période durant laquelle les eaux souterraines s’évaporent et sont absorbées par les cultures, seront limitées.
Il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour faire de jolies balades autour du Relais du Vert Bois…
Mésange bleue, pie bavarde, pinson des arbres, roitelet huppé… De nombreux oiseaux vivent dans les parcs et les jardins. Ils habitent les haies, les buissons, à proximité des plans d’eau, font leur nid dans les arbres et viennent picorer sur les pelouses.
L’ouvrage « 100 Oiseaux des Parcs et des Jardins » donne des conseils pour savoir où, quand et comment observer les oiseaux les plus fréquents, que ce soit en milieu rural ou au cœur des plus grandes agglomérations, et comment aménager un espace vert pour favoriser leur présence et leur protection.
Pour tous les curieux d’ornithologie, ce livre très bien illustré constitue une aide indispensable pour apprendre à reconnaître les oiseaux des espaces verts et participer au programme de science participative mené par le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et Natureparif (Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de- France) partenaires de cet ouvrage.
Ces trois partenaires mettent à la disposition des citoyens amoureux de la nature le site internet www.oiseauxdesjardins.fr qui permet à chaque citoyen de collecter le maximum de données : les densités de merles et de mésanges dépendent-elles de l’urbanisation des corridors verts entre les parcs et les jardins ? Les oiseaux granivores fréquentent-ils plus les mangeoires dans les zones d’agriculture intensive, où les graines sauvages manquent en hiver ?
A chacun de regarder attentivement dans les jardins, dans les parcs, sur les balcons et dans tout autre espace vert les oiseaux qui s’y trouvent, de les compter régulièrement, si possible une fois par semaine, et de contribuer ainsi à la recherche.
Certains les apprécient pour des vacances qui ont le charme de la lenteur. Mais, pour la plupart, les écluses représentent un moyen de mieux travailler. Le principe est toujours le même : on crée des barrages pour maîtriser le courant et les crues.
Il faut alors monter ou descendre les bateaux pour rattraper les différences de niveaux.
Le métier d’éclusier consiste à entretenir et réguler le passage des bateaux sur plus de 8 000 km de voies d’eau que compte la France, rendues navigables grâce aux 1 800 écluses aménagées sur le territoire. Au-delà de 30 m de dénivelé, il faut soit les multiplier, soit imaginer d’autres systèmes, tel le plan incliné, sorte de funiculaire à bateaux, comme à Arzviller, dans les Vosges, sur le canal de la Marne au Rhin.
Les éclusiers sont au service des mariniers, qu’ils soient pour le commerce ou les loisirs. C’est un peu comme pour les avions avec les tours de contrôle : le bateau prévient de son arrivée par radio, et l’heure et les écluses disponibles lui seront indiquées, car il y en a souvent deux (une « montante » et une « descendante »).
Une seule écluse comme celle de Suresnes, près de Paris, fait passer environ 40 bateaux par jour, transportant ainsi 8 millions de tonnes par an, ce qui allège d’autant le transport routier. La plus étonnante est certainement La Roue de Falkirk, en Écosse, un ascenseur à bateaux rotatif. Cette sorte de grande roue de fête foraine comporte deux nacelles diamétralement opposées, permettant de monter un bateau et d’en descendre un autre simultanément. Construite en 2002, elle permet d’éviter onze écluses pour relier Glasgow à Édimbourg.
Mais c’est la Chine qui va bientôt battre un record en 2014, avec l’ascenseur à bateaux le plus grand du monde, celui du barrage des Trois-Gorges. Des péniches de 3 000 tonnes seront hissées à plus de 122 m de haut, soit l’équivalent d’un immeuble de… quarante étages !
Lors de votre prochain séjour au Relais du Vert Bois, vous pourrez profiter d’une magnifique promenade sur les bords de Seine avec comme point de départ les écluses et le barrage de Poses.
Ce sera le moment de visiter l’atelier de peinture bucolique de Madame Ratel et de faire une petite halte « restauration » à l’auberge du Halage…
En Europe, entendre le chant du coucou est un des signes du retour du printemps. Ce chant particulier a été une source d’inspiration pour des chansons comme, en français par exemple, la chanson pour enfants Dans la forêt lointaine.
Grand comme une tourterelle, le Coucou ressemble à un faucon à longues ailes et longue queue. Quand il est perché, sa posture horizontale, la queue levée, permet de faire la différence. C’est un oiseau aussi farouche que discret, particulièrement difficile à observer dans la nature…
La femelle Coucou pond au printemps 5 à 7 œufs, répartis dans autant de nids différents. Elle se rend très discrètement dans les nids d’autres espèces, retire ou gobe un des œufs du nid « parasité » avant d’y pondre le sien, sachant pertinemment que ses victimes connaissent le nombre exact d’oeufs présents dans la couvée…
Avant de se livrer à cette incroyable mystification, elle s’assure que les parents légitimes sont éloignés car si ces derniers la prenaient en flagrant délit, la dite couvée serait immédiatement abandonnée.
Le jeune coucou éclôt après 11 à 13 jours et éjecte immédiatement les autres œufs et les poussins hors du nid. Il est nourri continuellement par ses parents adoptifs, ne se doutant de rien, et prend son envol entre 17 et 21 jours, bien qu’il continue souvent à être nourri encore quelque temps après avoir quitté le nid.
Les spécialistes pensent que la raison de sa conduite vient du fait que la mère se nourrit d’insectes toxiques et que cette nourriture n’est pas bonne pour les petits. Le parent par procuration donnera donc au bébé une nourriture saine.
La durée de vie du coucou est de 10 à 12 ans.
À l’âge adulte, le coucou se nourrit généralement des chenilles. C’est le seul oiseau qui arrive à avaler des chenilles processionnaires aux poils vésicants. Jusqu’à l’apparition de ces proies préférées, il se nourrit de lombrics. Sa vue est si perçante qu’il peut repérer la tête d’un lombric à 15 ou 20 mètres !
Selon les données recueillies grâce à des images satellites, le déboisement de la forêt amazonienne aurait pratiquement triplé au cours des trois premiers mois de l’année 2012 comparé à la même période de l’année dernière.
La déforestation ne semble plus avoir de limite. Alors que les spécialistes ne cessent d’alarmer de la situation de la forêt amazonienne, les arbres continuent de tomber à un rythme qui s’accélère. Et bien au-delà de ce que nous vous avions dit dans plusieurs articles distincts, disponibles ici.
Selon des observations scientifiques de l’Institut brésilien de recherches spatiales (Inpe) , la déforestation en Amazonie aurait presque triplé lors des trois premiers mois de 2012 en comparaison à la même période de 2011. Entre janvier et mars 2012, la forêt amazonienne aurait ainsi perdu 388 kilomètres carrés de végétation contre 135 kilomètres carrés au cours des trois premiers mois d’activité l’an dernier. L’Etat du Mato Grosso une terre d’élevage de bovins et de production de soja, est le plus touché par cette déforestation galopante. Pas moins de 285 kilomètres carrés étaient déboisés en février dernier.
« Nous n’avons pas de crise de déforestation » a ainsi constaté la ministre de l’Environnement Izabella Teixeira lors d’une conférence de presse rapportée par l’AFP. D’après elle, l’augmentation du déboisement s’explique par un temps clair observé au cours du premier trimestre, permettant au satellite de surveillance de mieux repérer les zones affectées. D’après tous les spécialistes, on appelle cela « se moquer ouvertement du monde », sauf que cela ne fait rire personne…
Lors du sommet sur le climat de l’ONU, en 2009 à Copenhague, le Brésil avait pris l’engagement de réduire la destruction de la forêt amazonienne de 80% d’ici à 2020. Un objectif qui parait bien difficile à atteindre au regard des derniers chiffres révélés. En 2011, la forêt amazonienne a perdu 26238 kilomètres carrés après un pic de 27.000 kilomètres carrés en 2004.
Eau de source, eau minérale, eau gazeuse, eau du robinet… Petit tour d’horizon pour décrypter ce qui se cache derrière ces appellations.
EAU DE SOURCE
L’eau de source, d’origine souterraine, est potable à l’état naturel. Saine au niveau bactériologique, elle ne subit aucun traitement et est mise directement en bouteille, tout en étant soumise à des analyses régulières. Sa teneur en minéraux doit être inférieure à 800 mg/l, celle en nitrates, inférieure à 50 mg/l. Et inférieure à 15 mg/l pour arborer la mention « Convient pour l’alimentation des nourrissons ».
Cela dit, elle ne peut pas revendiquer d’effets favorables sur la santé, car sa composition en minéraux n’est pas toujours stable, contrairement aux eaux minérales. Attention, les eaux recueillies à différentes sources, dans différentes régions, peuvent être commercialisées sous une même et seule marque.
EAU MINÉRALE NATURELLE
L’eau minérale naturelle est une eau de source qui fait l’objet de multiples contrôles pour s’assurer de sa composition constante en minéraux et autres oligoéléments uniques, issus du territoire d’où elle jaillit.
Il existe autant d’eaux minérales que de sources, soit plus d’un millier en France. Soixante-dix marques d’eaux minérales sont disponibles dans le commerce. Cette eau ne doit souffrir d’aucun traitement, sauf pour la séparation des éléments instables (comme le fer ou le soufre) et l’incorporation de gaz carbonique.
Elle offre des propriétés bénéfiques pour la santé, reconnues par les pouvoirs publics. Certaines ont même des vertus thérapeutiques (contre l’ostéoporose, le bon équilibre nerveux, la digestion, etc.) mais qui ne conviennent pas à tous les organismes.
EAU GAZEUSE
L’eau gazeuse est une eau dans laquelle on a ajouté du gaz carbonique ou dioxyde de carbone. On en compte trois sortes :
- naturelles et avec adjonction de gaz à la source;
- naturelles et avec gaz carbonique provenant d’une autre origine que la source;
- naturelles, renforcées à la source.
Grâce aux bicarbonates qu’elles renferment, ces eaux pétillantes seront appréciées lors d’un repas, pour faciliter le transit et réduire l’acidité gastrique, ou après un effort sportif, afin de mieux récupérer.
Ceux et celles qui surveillent leur taux en sel, en cas d’hypertension notamment, doivent être vigilants tout en privilégiant certaines très pauvres en sodium.
EAU DU ROBINET
L’eau du robinet est extraite des eaux superficielles (40 %) et des eaux souterraines, plus pures (60 %). Lors de son parcours, elle se charge en sels minéraux, oligoéléments (calcium, potassium, magnésium), argile, et matières organiques. Mais aussi en produits chimiques, gaz, bactéries, et polluants lourds comme les pesticides qui demeurent dangereusement dans certaines dites « potables »…
Des traitements spécifiques, comme la filtration, la désodorisation et l’injection d’ozone, sont donc nécessaires pour la rendre potable et éliminer les micro-organismes pathogènes ou les substances toxiques (nitrates, arsenic, pesticides, etc.). Elle doit répondre au total à une soixantaine de critères réglementaires stricts. Normalement, cette eau ne contient pas de bactéries puisqu’elle a été chlorée.
Or, dans certaines régions, son traitement diffère. Le risque existe donc…
Ne la buvez pas directement après une longue absence. Faites-la couler quelques instants auparavant. Enfin, évitez de préparer des biberons avec de l’eau du robinet, car le taux de nitrates peut être élevé.
La qualité de l’eau du robinet doit être affichée en mairie, mais en tant qu’abonné au service d’eau, vous recevez annuellement, avec votre facture d’eau, une synthèse sur la qualité de l’eau qui vous a été délivrée l’année précédente. Outre les résultats relatifs aux principaux indicateurs de la qualité de l’eau (microbiologie, nitrates, pesticides, etc.), ce document comporte des recommandations d’ordre sanitaire, en particulier vis-à-vis du plomb, des nitrates et du fluor.
Les DDASS (directions départementales des affaires sanitaires et sociales) peuvent être sollicitées, le cas échéant, afin d’obtenir des informations d’ordre sanitaire. Autrement, accédez directement aux derniers résultats d’analyses d’eau potable dans votre région sur le site internet www.eaupotable.sante.gouv.fr