Les conditions de transport imposées aux animaux vivants sont déplorables et il semble qu’en Europe, on ne soit pas en mesure de faire cesser certaines pratiques odieuses.
Quand, par exemple, on fait traverser tout le continent à des milliers de bêtes, des pays baltes jusqu’en Turquie (plus de 2 500 km !), sans eau et sans nourriture, nous avons le devoir de faire cesser cette véritable torture.
Les Européens ont commencé à se mobiliser, et plus d’un million de citoyens ont signé une pétition exigeant de l’Union que ces pratiques cessent immédiatement.
Un récent reportage diffusé par la châne de télévision Arte laisse sans voix…
Un petit passage par le parc zoologique de St Louis (USA) et une surprise de taille…en me rendant compte du nom sulfureux associé à celui de l’insectarium.
Au départ, j’ai cru à un gag ou à une homonymie fâcheuse, mais non, il s’agit bien du fameux et tristement célèbre géant industriel Monsanto que nous connaissons, l’un des principaux producteurs d’OGM, celui qui commercialise l’herbicide total Roundup, et dont le nom est associé au PCB et à l’Agent Orange.
Monsanto est sans aucun doute le plus grand pollueur de tous les temps, un poids lourd dans le désastre écologique qui ronge petit à petit notre planète. Associé son nom à un parc zoologique et plus spécifiquement à un insectarium c’est comme si un fabricant de cigarettes ouvrait un institut contre le cancer !
Poursuivant ma recherche sur l’insectarium, j’ai découvert qu’il existait également une fondation Monsanto dont le site vaut son pesant de cacahuètes (non transgéniques) pour la mauvaise foi et le cynisme affiché.
Impossible de le confondre avec un crabe ou un homard, pourtant le cloporte est bel et bien un crustacé adapté à la vie terrestre. Il n’est nullement considéré comme insecte…
Respirant par des branchies (situées à la base de chacune des pattes), le cloporte mesure de 1 à 2 cm, est de couleur grisâtre ou brunâtre, est équipé de 7 paires de pattes et possède un corps en 3 parties : tête, thorax et l’abdomen. Chaque partie est segmentée et cuirassée d’anneaux articulés, parfois si souples que certaines espèces comme l’armadille peuvent littéralement se « rouler en boules » lorsqu’elles se sentent en danger ou dérangées…
Le plus commun des cloportes visibles a pour nom « Oniscus asellus ». Il vit plutôt à l’extérieur. Malgré tout, il existe aussi le cloporte des caves, le cloporte des murs, ou bien encore celui des mousses. Près de 160 espèces sont ainsi répertoriées en France parmi les quelques 3000 recensées !
Déjà curieusement considéré comme « crustacé terrestre » le cloporte a une particularité supplémentaire digne des marsupiaux comme le kangourou : les jeunes cloportes finissent leur maturation dans une poche extérieure. La durée de vie d’un cloporte est de 2 à 3 ans.
Même si les cloportes sont des animaux terrestres, ils ont besoin d’un taux d’humidité élevé. C’est pour cette raison que les cloportes peuvent s’accumuler dans les endroits humides et ombragés. On les rencontre sous les pierres, sous les pots de fleurs abandonnés, sous les écorces de bois morts, les tapis de feuilles mortes en décomposition, et dans les caves humides aussi.
Leur belle saison pour le cloporte va du printemps à l’automne, et son actvité est nocturne. En hiver, il vit au ralenti, en attendant des jours meilleurs.
Le cloporte est parfois classé dans les nuisibles…à tort ! Le cloporte est particulièrement utile en participant à la décomposition des matières organiques, au renouvellement du sol et à son enrichissement. Il ne provoque aucun dégât au jardin et ne s’attaque jamais au bois sain. Inoffensif, il ne mord pas et bien sûr ne pique pas non plus !
Si les cloportes « envahissent » (toute proportion gardée) la maison et que trop c’est trop : aérez, éclairez et asséchez ou déposez du bois mort et humide, récoltez et remettez ce petit monde dans le jardin.
Le cloporte est la proie – entre autres – du carabe, du crapaud, de l’orvet, du mille-pattes ou encore de la musaraigne.
il n’existe aucune différence entre une narcisse et une jonquille car il s’agit tout simplement de la même fleur !
Il existe plusieurs types de Narcisse la plus connue est appelée la Narcissus Jonquilla. Elle se décline dans des couleurs allant du blanc au jaune en passant quelquefois par les teintes orangées.
Dans les massifs et les jardinières, mélangées à la rocaille ou investissant la pelouse (comme au Relais du Vert Bois), la jonquille est très décorative. Elle peut également décorer très joliment le pied de certains fruitiers.
Attention cependant à sa toxicité. Ne consommez jamais les tiges, fleurs ou bulbes de la jonquille, qui provoquent des vomissements.
Parce qu’un castor avec qui il s’était lié d’amitié est tué par des trappeurs, le jeune Paul Watson alors âgé de onze ans écume les alentours de son village du Nouveau-Brunswick (Canada) pour trouver et détruire les pièges…
C’est le point de départ de quarante ans d’activisme pour celui que le Time Magazine désignera en 2000 comme l’un des plus grands héros écologistes du XXème siècle.
Baleines, phoques, requins, dauphins… Autant d’espèces massacrées par l’homme, et que Paul Watson et son association écologiste Sea Shepherd (signifiant en français « Berger des mers ») tentent de protéger par tous les moyens.
Le livre « Paul Watson, entretien avec un pirate » témoigne de l’engagement sans faille de ce personnage hors du commun. Chaque fois qu’une bonne cause doit être défendue, Paul prend la barre, fend les mers et les océans pour mener un combat – souvent violent – contre l’avidité et la cruauté des Hommes.
Sea Shepherd Conservation Society a vu le jour en 1981, aux Etats-Unis, dans l’état de l’Oregon. Mais l’idée même de Sea Shepherd avait déjà germée dans l’esprit du capitaine Paul Watson avec la création de la Earth Force Society en 1977, après une rupture avec Greenpeace.
Le but premier des deux organisations était la protection et la conservation des mammifères marins, avec pour objectif immédiat de mettre un terme à la chasse illégale des phoques et des baleines, Sea Shepherd s’est ensuite donné pour mission d’élargir son action à toute la faune marine. Une vie faite de batailles, de coups pris – et rendus – de révoltes et de victoires.
Avec son approche frontale, l’association Sea Shepherd est aujourd’hui l’une des organisations écologistes les plus efficaces. Les campagnes menées ont des noms évocateurs : No compromise, Blue Rage, etc. Les intentions du Capitaine Watson et de son équipe sont sans compromis, qu’il s’agisse de harceler les thoniers en Méditerranée ou les baleiniers en Antarctique.
Cette détermination a connu récemment un nouvel épisode puisque Paul Watson, 61 ans, a été interpellé le 13 mai dernier à Francfort (Allemagne) suite à un mandat d’arrêt émis par le Costa Rica et qui porte sur des faits datant de 2002. Il est accusé d’avoir mis un danger un équipage de bateau battant pavillon costaricien lors d’une campagne de Sea Shepherd contre la pêche aux requins.
Libéré sous caution il y a 2 jours, il encourt toujours une extradition vers le Costa Rica…
Avant de parler de l’avocat en lui-même, revenons un instant sur ceux que l’on nomme les fameux légumes-fruits.
Le melon est par exemple un fruit qui se consomme comme fruit (au dessert) ou comme légume (en hors-d’œuvre). L’avocat est quant à lui produit par un arbre fruitier, mais ne se consomme pas comme un fruit. Idem pour la tomate… Les « légumes-fruits » sont donc des fruits au sens botanique, mais sont malgré tout aussi des légumes !
La découverte de noyaux d’avocat dans des cavernes indique que les Aztèques et les Mayas du Mexique et du Guatemala mangeaient déjà, il y a environ 10 000 ans, les fruits de cet arbre qui poussait en altitude en Amérique centrale et du Sud. On pense aussi qu’ils le cultivaient car des noyaux beaucoup plus gros et ovales ont été trouvés dans d’autres sites datant de 7 000 ou 8 000 ans. Lorsque les conquistadores découvrirent le Nouveau Monde, ils furent émerveillés par la « chair tendre comme du beurre », le « goût délicat et crémeux » de l’avocat. Du coup, les missionnaires espagnols interdirent sa consommation pendant le carême !
Peu à peu l’avocat, alors appelé « aguacate », est cultivé dans toute l’Amérique latine, puis aux Antilles, en Afrique, en Australie, en Israël et maintenant aussi en Espagne. D’abord considéré comme un produit de luxe, on en trouve désormais toute l’année. Selon les variétés, il est plus ou moins gros tandis que sa peau grenue, ou lisse et brillante, varie du vert foncé ou brun violacé.
L’avocat est l’un des très rares légumes à contenir des graisses, beaucoup de graisses, mais ces dernières sont bonnes pour la santé. Il est très riche en antioxydants, qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres (ces derniers étant impliqués dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres affections liées au vieillissement). De plus, sa consommation permettrait d’augmenter l’absorption des caroténoïdes, ces antioxydants n’étant solubles que dans les matières grasses.
C’est une très bonne source de fibres alimentaires (solubles mais surtout insolubles), ce qui a plusieurs avantages : une amélioration du transit intestinal, une réduction du risque de cancer du côlon et une sensation assez rapide de satiété.
Ses lipides sont surtout des acides gras mono-insaturés (principalement de l’acide oléique), qui n’encrassent pas les artères et contribuent au bon fonctionnement cardiovasculaire. Chez l’homme, une étude a démontré que le remplacement d’une partie des matières grasses de l’alimentation par de l’avocat pendant trois semaines pouvait amener une diminution des lipides sanguins, sans pour autant diminuer la concentration de « bon » cholestérol HDL.
L’avocat renfermant une quantité élevée de vitamine K – nécessaire entre autres à la coagulation du sang – il doit être consommé avec modération par les personnes prenant des médicaments anticoagulants (leurs apports en cette vitamine devant rester stables).
Les allergiques au latex peuvent l’être aussi à l’avocat, en raison de la présence d’une même substance, l’hévéine.
S’il est souple, il est mûr et bon à consommer immédiatement. Sinon, il faut le laisser à température ambiante, dans un sac de papier brun ou en l’entourant d’une feuille de papier journal. La chair de l’avocat s’oxyde facilement : pour lui éviter de noircir, il suffit de la couvrir de jus de citron ou de vinaigrette dès l’ouverture.
L’Homme était jusqu’à présent la seule espèce à produire des végétaux dans un but non alimentaire (décoration, textile, drogue, etc.). Une nouvelle étude internationale vient changer la donne.
On a ainsi découvert très récemment que les les oiseaux « Jardiniers », uniques en leur genre, produisent des fruits colorés utilisés… pour décorer des sites de parades amoureuses !
Endémiques de l’Australie et de la Nouvelle-Guinée, ces oiseaux sont appelés « jardiniers » pour le soin méticuleux qu’ils mettent à l’édification et à la décoration de leur nid. Le but de toute cette création étant de rendre l’endroit le plus irrésistible possible afin de séduire la femelle…
Les mâles fabriquent des berceaux nuptiaux constitués de divers objets et bordés par un couloir d’une soixantaine de centimètres de haut fait de branches et brindilles. La construction et l’entretien de ces sites et de leurs abords sont méticuleux. Les différents débris composant les berceaux sont agencés en fonction de leur taille de manière à créer une illusion d’optique qui éblouira la femelle durant les parades amoureuses.
Une équipe de chercheurs vient de découvrir que le côté à proprement « incroyable » de ces oiseaux Jardiniers ne s’arrête pas là puisqu’ils seraient non seulement des jardiniers, mais aussi des horticulteurs. Les oiseaux Jardiniers cultivent en effet des plantes produisant des fruits colorés et utilisés pour les parades autour de leurs berceaux. Ils deviennent ainsi la première espèce non humaine à produire des végétaux dans un but non alimentaire.
Les fruits collectés puis accumulés près des berceaux sont par essence même périssables. Une fois flétris et n’étant plus au goût des volatiles, ces fruits sont évacués et rejetés à proximité du site de parade, sur une parcelle préalablement nettoyée par les oiseaux lors de la construction du site nuptial. Les graines poursuivent leur développement et germent là où elles ont été déposées d’autant plus facilement qu’elles n’ont pas à souffrir de la concurrence d’autres végétaux.
Cependant, les graines qui ont germé vont donner naissance à des plantes les années suivantes. Or, les oiseaux Jardiniers peuvent conserver leurs berceaux pendant 10 ans. Ils ont donc largement le temps de récolter puis de profiter de leurs plantations involontaires. Plus besoin d’effectuer de longs trajets pour trouver des objets décoratifs, ils sont dorénavant à portée de bec.
Dernier détail intéressant, ces oiseaux choisissent avec attention la couleur des fruits qu’ils utilisent. Comme les agriculteurs, ils sélectionnent et isolent donc des plantes ayant des propriétés génétiques bien définies. Pour preuve, les fruits jouxtant les berceaux sont plus verts que ceux produits par des plantes de la même espèce en d’autres lieux.
Regardez la parade d’un oiseau jardinier :
Lorsque l’on demanda à Lawrence Anthony, grand défenseur de la nature, de recueillir un troupeau d’éléphants sauvages et traumatisés dans sa réserve de Thula Thula en Afrique du Sud, son bon sens l’incita tout d’abord à refuser.
Quand il sut que les éléphants seraient abattus s’il ne changeait pas d’avis, il décida finalement de les sauver. Au cours des années qui suivirent, Lawrence Anthony devint petit à petit un membre de leur famille, créant des liens inaliénables avec les membres du troupeau. Il comprit alors que ces créatures exceptionnelles avaient beaucoup à lui apprendre sur la vie, la loyauté et la liberté.
Le livre « L’Homme qui Murmurait à l’Oreille des Éléphants » est un véritable un tourbillon d’émotions et de bonheur, un récit captivant, drôle et émouvant de l’aventure vécue par Lawrence Anthony auprès de ces animaux aussi impressionnants que sympathiques.
A une époque où l’on parle beaucoup d’écologie et de protection de l’environnement, Lawrence Anthony s’est engagé sur le terrain et a mis son existence au service des animaux et au service de l’établissement d’un lien véritable et durable entre les animaux et les hommes.
Lawrence Anthony a été le fondateur de l’association The Earth Organization International. Il est devenu célèbre pour avoir parcouru 700km dans le désert au milieu des combats de l’offensive américaine en Irak pour sauver les animaux du zoo de Bagdad. Il a relaté cette histoire dans un magnifique livre intitulé « L’Arche de Babylone : L’Incroyable Sauvetage du Zoo de Bagdad ».
Depuis, il avait fait sa spécialité de la défense de l’environnement et des animaux dans les zones de conflit. En 2007, il s’était rendu au Congo alors que des rebelles avaient pris le contrôle du parc national de Garamba, menaçant d’éliminer les derniers rhinocéros blancs et les dernières girafes pygmées, espèces déjà en voie de disparition. Il avait alors négocié un cessez-le feu avec les chefs rebelles, en les convaincant de la nécessité de sauvegarder leur environnement.
Il s’est battu pour faire adopter par l’ONU une résolution pour la protection de la faune et de la flore dans les zones de conflit avant de décéder il y a peu…
Les mérous suscitent l’émerveillement de nombreux passionnés de la mer, qu’ils soient marins, plongeurs ou photographes… mais aussi des envies chez les gastronomes. Ces poissons à la chair goûtue font l’objet de mesures de protection sur le littoral français par l’intermédiaire de moratoires reconductibles dans le temps. Malheureusement, de telles démarches ne sont pas appliquées en d’autres points du Globe où ils sont alors pêchés massivement, et sans limites…
Cette industrie rapporterait chaque année plusieurs milliards de dollars. Même si des maricultures existent, la grande majorité des prises sont réalisées dans le milieu sauvage, principalement au sein de récifs coralliens où ces poissons occupent une position omniprésente de prédateur.
Une équipe internationale s’est intéressée au statut des 163 espèces de Mérous répertoriées à ce jour sur Terre en se basant sur les critères de l’UICN. Les résultats sont inquiétants puisque près de 25 % d’entre elles seraient menacées d’extinction à court ou moyen terme, si la surpêche se poursuit au rythme actuel.
La cause de leur déclin s’explique également par plusieurs caractéristiques de leur biologie. Les mérous peuvent vivre jusqu’à 50 ans. En acquérant leur maturité sexuelle au minimum vers l’âge de 5 ans, ils ont donc de grandes chances de se faire capturer avant d’avoir eu le temps de se reproduire et par là même d’assurer la pérennité de leur espèce.
Par ailleurs, les mérous ont un comportement grégaire : ils se rassemblent en grands nombres durant leurs périodes de reproduction. Ce moment est donc particulièrement apprécié des pêcheurs qui peuvent alors en capturer un nombre record en un minimum de temps.
Selon les experts, les mentalités doivent absolument changer. Les populations de poissons, l’une des dernières ressources animales directement prélevées dans l’environnement, ne sont pas inépuisables. Ils suggèrent donc d’optimiser la position et la taille des aires marines protégées, d’imposer une taille minimale de pêche, de limiter le nombre de prises par pêcheur, et surtout d’interdire la pêche durant les périodes de reproduction.
Les consommateurs ne sont pas en reste. Ils pourraient également faire des efforts, car ce sont eux qui donnent vie au marché…