LA VÉGÉTATION AUTOUR DE LA MARE DU VERT BOIS

La photo ci-dessus est celle de la végétation autour de notre première mare, creusée il y a 5 ans, et dont nous vous parlions dans un récent article (disponible ici) consacré à la protection des zones humides.

La mare est une étendue d’eau (pérenne ou non, naturelle ou non), de faible importance et profondeur. Il n’y a pas de critère particulier pour différencier une grande mare d’un petit étang, mais l’une comme l’autre ont été souvent créées par l’Homme pour répondre à ses besoins quotidiens avant de les laisser disparaître : depuis 1950, plus de 90% des mares françaises ont disparu par manque d’entretien ou parce qu’elles ont été volontairement comblées.

A contrario, certaines mares ont déjà plusieurs siècles d’existence et ont pu perdurer grâce à un entretien plus ou moins régulier. Elles constituent à ce titre un patrimoine historique et culturel.

L’eau est souvent synonyme de vie, et les mares en sont un très bon exemple : une mare est un milieu idéal pour recréer un biotope complet et autonome, autrement dit un écosystème très particulier mélangeant une flore et une faune importantes pour la biodiversité et adaptées à un milieu où le niveau de l’eau s’équilibre entre précipitation et évaporation.

C’est le principe même de la mare dite « naturelle » qui évolue en fonction des spores ou des graines transportées par le vent, des pontes de mollusques ou d’amphibiens collées aux pattes d’oiseaux de passage qui ensemencent le milieu, et des insectes aquatiques et des amphibiens en migration qui se croisent et se recroisent…

De nombreuses espèces viennent ainsi se reproduire dans les mares, ou à défaut y trouver refuge : des algues microscopiques aux larges feuilles des nénuphars, des micro-organismes du plancton aux invertébrés comme les libellules et les araignées d’eau, des grenouilles, tritons et crapauds aux oiseaux en tous genres, la diversité des formes de vie qui s’y développent est impressionnante.

Se pencher sur le bord d’une mare, c’est à coup sûr découvrir tout un monde insoupçonné et merveilleux. Du plus petit au plus grand, chaque être y a sa place et son utilité. Et mérite d’être protégé !

Nous sommes fiers de bientôt faire naître une seconde mare naturelle au Vert Bois, certes plus petite mais d’un intérêt écologique tout aussi bénéfique ! Nous posterons quelques clichés dès que celle-ci sera terminée.

Si l’aventure vous tente, je ne saurais que trop vous conseiller la lecture de l’excellent ouvrage « J’Aménage ma Mare Naturelle » de Gilles Leblais.

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SECRET STORY POUR LES HÉRONS

Grâce à des webcams installées près du nid d’un couple de hérons par des universitaires de l’état de New York, internautes, écoliers mais aussi ornithologues peuvent suivre en « non-stop » les aventures de ces oiseaux, à l’existence pleine de péripéties.

Attaques de hiboux contre le nid, chutes de neige dévastatrices, éclosion des œufs : autant d’évènements vécus au quotidien par un couple de grands hérons et que peuvent suivre en direct, 24 heures sur 24, les internautes, grâce aux caméras haute-définition installées près d’un nid de ces oiseaux.

Depuis le 27 mars, un demi-millions de personnes, de 166 pays, ont profité du spectacle.

Pour en profiter à votre tour, rendez vous sur le site dédié : http://www.allaboutbirds.org

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UN PERROQUET ÉGARÉ DONNE SON ADRESSE À LA POLICE

C’est une anecdote cocasse que vient de relater la police japonaise. En début de semaine, ils ont récupéré un perroquet égaré qu’ils ont réussi à ramener chez lui en suivant tout simplement les indications données par… l’oiseau lui-même !

En effet, le perroquet avait quitté son domicile de bon matin, avant de se poser peu après sur l’épaule d’un inconnu qui l’a amené aux autorités.

L’enquête de police a alors été relativement simple. L’oiseau a répété trois fois de suite le nom de la ville et l’arrondissement de sa résidence.

Il a ensuite prononcé distinctement les numéros du pâté de maison et du domicile de sa maîtresse, devant trois policiers qui bien qu’interloqués sont restés attentifs aux dires du volatile. L’adresse complétée, il a alors suffi de ramener l’animal à sa maitresse sexagénaire qui a expliqué qu’elle avait déjà perdu un perroquet.

Celle-ci a donc pris des précautions pour ne pas perdre celui-ci ! « Elle avait enseigné son adresse à ce perroquet après l’avoir acheté il y a deux ans« , a raconté à l’AFP un porte-parole de la police locale. Une précaution qui a donc permis à « Piko Chan » de retrouver son foyer et sa maîtresse.

Et une histoire dont la morale devrait servir de leçon à tous les détenteurs de perroquets de par le monde.

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LE PAPILLON CITRON EST DÉJÀ LÀ !

Le Papillon Citron est un rapide. Il est apparu au Relais du Vert Bois dès les premiers jours de Mars, après être sorti de son abri hivernal. Un bien joli messager du Printemps…

Il est l’un des papillons les plus communs et les plus faciles à observer.

On le reconnaît grâce à sa face supérieure jaune citron chez le mâle, ou vert pâle pour la femelle et au point orange qui orne chaque aile, quelque soit le sexe.

Posé sur une fleur, il a toujours les ailes refermées ce qui lui permet de se confondre avec la végétation et de passé inaperçu de ses prédateurs (oiseaux et araignées). Cette posture est d’autant plus efficace que la couleur de ses ailes et les nervures augmentent encore sa ressemblance avec une feuille.

Avec une espérance de vie supérieure à un an, le Papillon Citron (Gonepteryx rhamni) fait partie des papillons européens ayant la plus longue existence.

Réfugié au sein de plantes à feuillage persistant comme le lierre, les ailes repliées, le Papillon Citron est un des rares papillons hivernant à l’état adulte et le seul, dans nos contrées, à le faire en plein air. Les autres papillons cherchant plutôt un abri sous un toit, dans un trou d’arbre ou une grotte). Cette caractéristique explique probablement son hivernation « légère », puisqu’il peut se réveiller n’importe quand en hiver si la température est clémente . Ainsi, il n’est pas rare de le voir faire son retour très tôt au printemps, parfois même avant qu’aucune fleur ne soit ouverte.

Depuis quelque temps, mâles et femelles se cherchent et…se trouvent ! Après la parade nuptiale et un accouplement, la femelle « Citron »  recherche les rameaux de Nerprun et de Bourdaine où elle va y pondre à proximité des bourgeons. Pourquoi ? Et bien tout simplement pour que lorsque les petites chenilles vertes rayées de blanc vont éclore courant mai, celles-ci pourront croquer les feuilles bien tendres et tout juste épanouies…

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PETIT DÉJEUNER DE LAMAS AU RELAIS DU VERT BOIS

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LE KOALA DEVIENT UNE ESPÈCE VULNÉRABLE

Lundi 30 avril 2012, le koala, animal emblématique de l’Australie avec son cousin le kangourou, a été classé parmi les espèces« vulnérables » à protéger dans plusieurs régions du pays. Il s’agit de la catégorie inférieure à celle d’espèce « en danger », selon la liste de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

La survie de ce petit marsupial est surtout menacée par le développement des villes, la circulation automobile, les chiens domestiques et les maladies.

Alors qu’ils étaient plusieurs millions avant l’arrivée des colons britanniques, en 1788, ils ont été massivement chassés pour leur épaisse fourrure dans les années 1920, et leur population a drastiquement diminué.

L’indignation populaire a mis fin au carnage, mais l’urbanisation de l’Australie est devenue un prédateur au moins aussi redoutable.

Leur population est estimée aujourd’hui au maximum à quelques centaines de milliers, certaines études n’en dénombrant qu’un peu plus de 40 000.

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LE PLUS VIEUX PARC NATUREL D’AFRIQUE MENACÉ PAR LES PÉTROLIERS TOTAL ET SOCO

La raréfaction des ressources pétrolières amène les entreprises du secteur à prospecter (presque) partout, de l’Arctique aux océans en passant par le plus vieux parc naturel du continent noir.

Le parc national des Virunga, situé à l’Est de la République Démocratique du Congo, est aujourd’hui menacé par les groupes pétroliers français Total et anglais Soco. Pour tenter de le sauver, le WWF a lancé une campagne intitulée « SOS Virunga ». Alors que l’extraction d’hydrocarbures dans cette zone protégée reste interdite par la loi congolaise, le gouvernement a autorisé en 2010 les deux entreprises à explorer le parc pour y chercher du pétrole !

Le fait que les travaux aient déjà commencé aux abords du parc sans même attendre l’étude environnementale stratégique est un autre mauvais signal pour l’écosystème, tout comme l’entrée dans la réserve d’experts de Soco escortés par la police, alors même que la société avait promis à l’UNESCO qu’elle n’irait pas jusque là…

Les défenseurs de l’environnement ont donc de quoi s’inquiéter pour l’avenir du parc des Virunga, qui s’étend sur environ 8 000 kilomètres carrés. Créé en 1925, il abrite une biodiversité inestimable, avec notamment 200 mammifères et la plus grande concentration d’hippopotames d’Afrique (20 000 individus environ). On y retrouve également, outre une importante colonie de buffles et d’éléphants, de nombreuses espèces endémiques emblématiques mais aussi très menacées comme le gorille des montagnes ou encore l’okapi, ce qui explique son inscription au patrimoine de l’UNESCO en 1979.

La réserve offre « certains des paysages de montage les plus spectaculaires d’Afrique », ajoute l’organisme. Elle héberge il est vrai, entre autres, deux des volcans les plus actifs d’Afrique et se situe en plein cœur du Rift Albertin, dépendant de la vallée du Grand Rift, où l’activité tectonique est intense.

« Si on fait de l’exploitation pétrolière dans ce parc à haut niveau de protection, ça veut dire qu’aucun endroit de la planète ne peux être protégé », a estimé Jean-Baptiste Raelen, chargé de programme au WWF. L’ONG veut obliger les deux compagnies pétrolières à déclarer publiquement que tous les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO sont des zones interdites.

Le groupe pétrolier italien ENI s’est quant à lui retiré devant les protestations internationales, tandis que son homologue anglo-néerlandais Shell s’est engagé en 2003 à ne pas lorgner le parc naturel des Virunga.

Il est donc encore possible de faire plier Total et Soco.  Aujourd’hui, seul le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a clairement exprimé la position de la Belgique : « L’extraction du pétrole dans les Virunga est en conflit avec la loi congolaise et avec les accords internationaux. »

Face à l’urgence de la situation, la société civile congolaise et internationale est en train de se mobiliser. Il est indispensable d’alerter l’opinion et les décideurs européens sur les dangers de l’exploration pétrolière dans la zone du parc des Virunga.

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AU PRINTEMPS, LE LIEVRE BOUQUINE !

Comme le rappelait récemment le journaliste animalier Jean-Philippe Noël, si le nom de « hase » désigne la femelle du lièvre, peu savent que le mâle est appelé… « bouquin ».

Ce qui a donné les termes de « bouquiner » et de « bouquinage ». Rien à voir avec la lecture évidemment. Le bouquinage désigne la période de rut chez les lièvres tandis que « levretter » signifie « mettre bas » pour l’espèce.

Historiquement et au Moyen Age, nombre de mâles de mammifères étaient appelés « boucs ». Les parchemins étaient faits avec la peau de ces boucs. On retrouve sûrement le souvenir de cette pratique dans le mot anglais « book » et l’expression populaire « bouquiner ».

Bien que les lièvres se reproduisent tout au long de l’année, le bouquinage est spectaculaire dès l’arrivée du printemps. Les mâles sont alors prêts à entrer en conflit avec n’importe lequel de ses rivaux. Jouant des poings, décrochant quelques morsures, rivalisant d’acrobaties aériennes, poussant des pointes des vitesses, les courtisans peuvent ainsi se disputer des heures durant et dans une joyeuse agitation les faveurs d’une belle.

Lorsqu’enfin tout rival est écarté (pour au moins quelques instants), l’accouplement a lieu. Et il ne dure quelques secondes…

La femelle « hase », qui peut avoir été fécondée par un autre mâle et déjà avoir d’autres petits en gestation, levrette au bout de 41 jours. La femelle va allaiter une quarantaine de jours ses « levrauts » qui seront nés dans l’herbe, contrairement aux petits du lapin (les lapereaux) qui naissent dans un terrier. A environ 3 mois, l’âge adulte atteint, les jeunes se lancent à leur tour dans la ronde des bouquinages !

Le lièvre a beaucoup régressé dans de nombreux pays, notamment en Europe, et il a totalement disparu d’une partie de son territoire.

Le lièvre paye un lourd tribut au trafic routier. Son territoire étendu est presque toujours coupé par une route qu’il lui faut traverser à ses risques et périls.
Il est victime de l’agriculture intensive avec ses pesticides en tous genres et ses moissonneuses batteuses. Plusieurs maladies dont la tularémie, l’infection par la grande douve du foie, la coccidiose ou le VHD (maladie virale hémorragique) ou encore l’EBHS, ont décimé des populations locales, dont principalement en 2004 dans le Sud de la France.

Pour en savoir un peu plus sur la différence entre le lièvre et le lapin, relisez notre article ici.

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SALES BÊTES ? RESPECTONS LES…

Un titre provocateur, mais un auteur engagé et homme de combat dans la défense de la Nature au travers de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) qu’il préside.

Avec son livre « Sales Bêtes ? Respectons les… » Allain Bougrain-Dubourg s’attarde sur les relations de l’homme avec les animaux. L’homme est un animal savant paraît-il. Optimiste, Allain Bougrain Dubourg attend qu’il le prouve davantage à la Nature qu’il souille, pille et…détruit !

Trafics de chiots, braconnage qui se pérennise, poules confinées dans des batteries, abeilles menacées par des produits chimiques… jusqu’à quand les animaux paieront-ils un aussi lourd tribut à nos exigences de production et à nos habitudes de prédateurs ? 

Dans cette remarquable enquête, Allain Bougrain Dubourg fait le bilan des avancées et des échecs de la cause animale. Les actions entreprises sont d’importance : enquêtes multiples, procès engagés par les associations de protection animale, soins à la faune sauvage en détresse, opérations commando ou encore demande de modification du Code civil…

Mais les résultats sont-ils à la hauteur des espérances ?

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UN FÉLIN FRANÇAIS MÉCONNU : LE CHAT FORESTIER

A l’occasion d’une étude réalisée (et disponible ici) par l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage), penchons-nous sur un félin des forêts françaises plutôt mal connu de par sa discrétion. Son nom est « Felis silvestris » plus communément appelé chat forestier d’Europe.

Peu de gens savent qu’il constitue une race à part entière et qui plus est une espèce protégée depuis 1979. Sa ressemblance avec le chat tigré domestique, chat de gouttière très commun, contribue à la confusion. D’autant qu’il y a eu certainement quelques croisements entre des chats sauvages pas trop farouches et des chats de gouttière ayant cédé à l’appel de la forêt  !

En toute logique, le chat sauvage a une carrure plus large et est plus musclé de par son mode de vie, sa queue est particulièrement épaisse, et son pelage comporte une bande dorsale noire bien marquée. Malgré tout et selon les spécialistes, seule une étude post mortem peut authentifier l’appartenance à la race sauvage : la taille de la boîte crânienne (plus petite chez le chat domestique) et l’indice intestinal (rapport entre la longueur de l’intestin et celle du corps de l’animal, plus élevé chez l’espèce sauvage).

Comme son nom scientifique l’indique, ce vrai carnivore vit dans tous les types de surfaces boisées. Actuellement, on note la présence du chat forestier dans 44 départements français: avant tout le grand quart Nord-Est de la France poussant même un peu vers l’Ouest et le Sud : Aisne, Loir-et-Cher, Cantal, Rhône, Isère) et les six départements pyrénéens.

L’abondance et la nature des ressources alimentaires influent sur la répartition des chats forestiers. Spécialiste de la prédation des mulots, campagnols des champs, musaraignes, muscardins, rats et des souris, le chat forestier prélève également certains oiseaux, lièvres et le lapins de Garenne.

La baisse de leur population semble directement liée à celle de la surface des forêts et la “forte pression humaine” selon l’ONCFS, qui comporte notamment le piégeage et la suractivité humaine.

Néanmoins, depuis le milieu du XXème siècle, la tendance baissière s’est fortement ralentie voire inversée depuis les années 80 grâce au maintien de régions en friche, l’hybridation avec le chat domestique et la diminution de la pose de pièges. La revue « Faune Sauvage » éditée par l’ONCFS précise, sous sa propre responsabilité – que si la confirmation de l’inversion était avérée, elle pourrait remettre en cause le statut d’espèce protégée du chat forestier.

Car cela est bien connu : dans nos mondes dits « civilisés », la chasse est nécessaire lorsque les espèces animales sont en bonne santé et « ne sont pas menacées » (façon de parler) par l’activité humaine…Conception de la biodiversité ahurissante !

Au moins deux ouvrages ouvrage permettent d’en savoir beaucoup plus sur cet étonnant félin. Le premier est écrit par Patrice Raydelet et est intitulé « Le Chat Forestier. » Le second,  « Le Chat Sauvage Les Yeux Dans les Yeux », est l’œuvre du photographe Fabrice Cahez. C’est d’ailleurs la photo de la couverture de ce bel ouvrage qui illustre notre article d’aujourd’hui !

 

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