UNE CREVETTE QUI A DU PUNCH !

Malgré son nom, la crevette-mante n’est ni une crevette, ni une mante, mais constitue un ordre à part chez les crustacés on l’a trouve en mer Méditerranée.

Avec une morphologie rappelant la crevette, elle possède également des pinces comparables à celles repliées de la mante religieuse (d’où son nom). Avec ses pattes avant, dotées de pinces et lestées de calcaire, la crevette-mante créé un mouvement de catapulte qui se détend vers l’avant d’un seul coup comme propulsé par un ressort à plus de 70 km/h.

Rien ne lui résiste, ni le crâne des poissons, ni les coquilles d’escargots ou de palourdes (voir la vidéo ci-dessous). Il a été calculé que les pinces se projetaient sur une proie en 2 millièmes de seconde !

Les yeux de la crevette-mante bougent en pivotant indépendamment l’un de l’autre sur une amplitude permettant de lui offrir une vision de 360 degrés. Et sa cornée en 3 bandes donne à chaque œil une vision tridimensionnelle, en relief. C’est par conséquent l’un des animaux qui possèdent une des meilleures visions connues du règne animal !

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TOUTES LES MÈRES NE SE VALENT PAS…

Dans le règne animal, il existe tous les types de mamans qu’on peut imaginer : les protectrices qui se sacrifient pour leur progéniture, celles qui abandonnent leurs petits, celles qui les maternent pendant des années, qui les protègent au péril de leur vie ou même qui les mangent. La nature est surprenante…

Comme leur nom l’indique, les mammifères ont des mamelles et allaitent, autrement dit les mères sont censées s’occuper de leurs bébés. Les lionnes s’organisent en crèches pour s’occuper ensemble des bébés de leur groupe, alors que de leur côté, les femelles ouistitis font croire à tous les mâles de leur entourage que le bébé est le leur, afin d’être assurées que ces derniers viendront l’aider à s’en occuper.

Maman phoque nourrit son petit pendant plusieurs jours sans manger et perd alors la moitié de son poids, un régime miracle qui en fait une mère particulièrement dévouée. Encore plus impressionnantes, les femelles atèles et orang-outans, des singes au comportement social développé, jouent les mères-poules pendant 3 à 4 ans; jusqu’à ce que leur petit soit indépendant, elles continuent à l’allaiter et ne s’en séparent pas.

Les oiseaux ne sont pas en reste quand il s’agit de dévouement à leur progéniture, puisque les femelles manchots empereurs partent chasser pendant des mois afin de nourrir leur unique petit une fois qu’il sort de l’œuf. Et pour nourrir leurs bébés, les apodes, des amphibiens sans patte, vont encore plus loin dans le sacrifice : elles produisent une couche supplémentaire de peau pour qu’ils puissent la manger !

La pieuvre, quant à elle, pond des milliers d’œufs et les protège de prédateurs en faisant barrière avec son corps. Une maman exemplaire ? Comme elle ne peut pas chasser pour survivre, elle tape un peu dans la réserve la plus proche, c’est-à-dire ses propres œufs. Pas si grave que ça, après tout, elle en a plein…

Enfin, même chez les insectes, qui ne sont pas réputés pour leur instinct maternel, on trouve les araignées-loups qui promènent leurs petits sur leur dos jusqu’à ce qu’ils soient assez grand pour aller faire leur toile ailleurs…

Dans la nature, il n’y a pas vraiment de « mauvaises mères », simplement des animaux qui s’adaptent pour des raisons de survies. Des espèces telles que le panda ont une attitude pessimiste : puisqu’ils savent qu’un seul nouveau-né pourra survivre, ces animaux ne tentent donc pas de sauver les autres. La plupart des couples de grenouilles, une fois la parade nuptiale terminée, laissent plusieurs centaines d’oeufs dans un coin de mare ou d’étang et s’en vont. Les têtards devront survivre par eux-mêmes !

Les lézards de la famille des scinques sont des bonnes mères sauf en présence de prédateurs : elles sont capables de gober leurs propres œufs pour ne pas les laisser entre les mains de l’ennemi.

A l’inverse, on note un comportement optimiste pour d’autres espèces, comme les lapins, qui élèvent un maximum de petits en espérant qu’ils survivent tous. Ce qui n’est pas toujours le cas !

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SUR LE TOIT DU RELAIS DU VERT BOIS

Sans commentaire…

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LE GEAI EST UN OISEAU PRÉVOYANT

L’étude du comportement animal a marqué un tournant au début des années 1980 avec l’éthologie cognitive.

À cette époque, plusieurs chercheurs - américains pour la plupart - ont décidé que le temps était venu d’essayer de connaître les états mentaux des animaux et de ne plus les considérer comme des êtres entièrement conditionnés par leurs instincts. Notre connaissance des primates d’abord, puis des oiseaux et des poissons en a été profondément modifiée.

Le geai buissonnier d’Amérique du Nord et le geai des chênes européen sont de proches cousins dont l’intelligence leur permet – à l’un comme à l’autre – de se projeter dans l’avenir en faisant des provisions de nourriture ! Une capacité que, depuis Descartes et encore aujourd’hui, de nombreuses personnes croient réservées à l’homme.

Au printemps et en été, le geai se nourrit des glands de chênes enterrés et qui ont germé, mais aussi d’autres graines diverses, qu’il n’hésite pas à aller chercher dans les cultures à la lisière des bois. Il apprécie particulièrement le maïs, qui dans certaines zones est devenu une part importante de sa consommation, mais il n’est pas réellement considéré comme nuisible du fait que ses prélèvements sont suffisamment limités et localisés.

Sous son bec, il possède une petite poche dans laquelle il peut aisément stocker les graines qu’il récolte. La capacité de cette poche est de trois à quatre glands qu’il peut ainsi transporter avant de les cacher, car tout au long de l’automne, il se constitue des réserves, qu’il dissimule sous des racines, des mousses, à l’intérieur de souches d’arbre ou même sous le tapis de feuilles. Pour retrouver ses réserves, il a la capacité de mémoriser des points de repères qu’il observe soigneusement. Lorsque les points de repères ne sont pas suffisants, il va jusqu’à placer à côté de sa cachette des petits cailloux qu’il utilisera comme autant de balises. Cependant si ses points de repères sont déplacés ou disparaissent, le geai des chênes devient incapable de retrouver la cachette de ses réserves.

Ainsi le geai des chênes est le meilleur propagateur des chênes et des hêtres. Il a été estimé que chaque geai des chênes disperse plus d’un millier de glands chaque année ! Il en mange une partie d’entre eux et en oublie une autre qui pourra germer et croître.

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LES SACS PLASTIQUES : UN FLÉAU TOUJOURS PRÉSENT

Pour rappel, le plastique est le terme populaire, vulgarisé, désignant les matières synthétiques de toutes sortes. Son étymologie vient du grec ancien et signifiait à l’origine « forme produite ». Les produits de base qu’on utilise pour fabriquer du plastique sont le pétrole, le charbon et le gaz naturel.

En général, un sac plastique est fabriqué en une seconde, utilisé 20 minutes et va mettre près de 400 ans à se dégrader dans la nature. En Europe, nous utilisons près de 500 sacs plastiques par an et par habitant…dont la plupart ne sont utilisés qu’une seule fois ! Les sacs en plastique ne sont pas biodégradables, ils sont photo-dégradables – se divisant en parties de plus en plus petites qui contaminent les sols et les eaux souterraines, finissant au bout de la chaîne alimentaire par être ingérés.

Chaque année, on consomme dans le monde une quantité dont l’estimation varie de 500 milliards à 1.000 milliards de sacs en plastique, ce qui correspond à plus d’un million de sacs par minute.

Légers donc s’envolant facilement, les sacs sont un désastre environnemental. Abandonnés, jetés par mégarde, oubliés par les collectes d’ordures ménagères, les sacs sont partout et quelquefois là où on les attend le moins ! Dans les champs, en forêt, en montagne, en mer ou sur le littoral, ils pullulent alors que déjà un seul sac abandonné suffit à dégrader la beauté du paysage.

A lui seul, le plastique représente 60 à 80 % des déchets en mer qui constituent une menace pour une large partie de la faune marine : les déchets les plus gros causent blessures, infections ou mutilations aux animaux par effet « d’emmêlement », par exemple avec des filets ou des sacs.

Intoxications, empoisonnements, occlusions intestinales, suffocations ou noyades, le rapport publié Greenpeace de 2006 (lire ici) est sans appel et compile  les études de chercheurs européens et américains. Les premiers résultats de l’expédition MED (Méditerranée en danger), qui a débuté l’an dernier et doit se poursuivre jusqu’en 2013, révèlent en effet que des milliards de microfragments de plastique dérivent à la surface de cette mer. Des constats identiques ont été révélés ces dernières années dans le Pacifique aussi bien que dans l’océan Atlantique. A l’échelle mondiale, le « 7e continent de plastique » est décrit comme une immense plaque de déchets évoluant dans le nord de l’océan Pacifique, de la taille d’un tiers des Etats-Unis ou de six fois la France.

Peu de pays ont pris des mesures contre les sacs plastiques. On remarque que les pays ayant choisi de les éliminer ont une économie tournée vers le tourisme ou souffrent d’une pollution visuelle considérable : ils sont par exemple interdits en Afrique du Sud depuis plusieurs années.

Côté recyclage, en fonction de leur nature, de leur densité, de leur réaction à la chaleur et de leur température de fusion, les plastiques ne se recyclent pas tous dans les mêmes conditions. Le sac plastique ne se recycle pas comme une bouteille d’eau. Avec l’ensemble des emballages plastique, il faut compter une trentaine de composants chimiques différents, contre seulement deux pour les bouteilles et flacons jusqu’ici recyclés. L’incinération des sacs en plastique produit du gaz carbonique et de la vapeur d’eau, deux gaz à effet de serre qui contribuent au phénomène de réchauffement climatique.

En décembre 2011, les sénateurs français ont repoussé à 2014 le projet de taxation des sacs plastiques voté par les députés pour le budget 2011. Fin novembre 2011 en première lecture, les sénateurs avaient même été jusqu’à abandonner totalement ce projet, ce qui avait donner lieu à des réactions d’indignation de la part des associations de protection de l’environnement…

Les sacs à usage unique répandus dans les grandes surfaces, constitués de polyéthylène à haute densité (HDPE) et introduits pour transporter nos achats,polluent notre planète durant plus de 1000 ans !

La solution demeure du côté des sacs plastiques végétaux ou biodégradables principalement à base d’amidon de maïs, de pomme de terre, ou de canne à sucre. Ils sont compostables et labellisés OK-compost. Par contre, ils ne sont absolument pas recyclables. Le recours aux biomatériaux n’est cependant pas synonyme d’absence totale d’impact sur l’environnement, en particulier en cas d’abandon sans précaution. Le risque de pollution visuelle demeure car la biodégradation nécessite un certain temps avant de produire tout son effet : un sac biodégradable abandonné mettra plusieurs mois à disparaître, selon les conditions spécifiques d’humidité, de température et de contact avec le sol. Il est donc indispensable d’accompagner le développement de l’utilisation de sacs biodégradables d’une communication grand public insistant sur la nécessité de ne pas les abandonner dans la nature.

L’adoption de sacs biodégradables (déjà utilisés par certains commerçants engagés) reviendrait à tripler voire quadrupler le prix de chaque sac. Surcoût que les grands distributeurs envisagent, bien entendu, de répercuter directement sur le prix des fruits et légumes à hauteur de 5 %. La fin des sacs plastiques n’est pas pour demain !

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LA VISION DU CHIEN

Contrairement à ce que l’on croyait il n’y a pas si longtemps, le chien ne voit pas en noir et blanc, mais son spectre de vision se limite malgré tout au jaune et au bleu (deux couleurs complémentaires), pour un résultat qui est plus proche d’une vision monochromatique que d’une vision colorée.

Le chien a une bien meilleure vision de nuit que l’homme : cette particularité, commune avec le chat, est due à une pellicule fluorescente (appelée le « tapis ») qui recouvre le fond de la rétine et qui joue le rôle d’amplificateur de lumière. Cette pellicule donne un effet d’yeux brillants dans l’obscurité. Notre ami le chien pourra distinguer une proie mouvante, comme son ancêtre le loup reconnu pour son aptitude à la chasse nocturne.

Détail également important : le chien est curieusement presbyte et distingue donc mal les détails à moins de 25 cm.

Sa fréquence de vision est a contrario beaucoup plus élevée que la nôtre, ce qui procure au chien un temps de réaction plus rapide que l’Homme. Cette fameuse fréquence de vision est plus difficile à expliquer mais sous le contrôle de mon épouse qui exerce le métier d’opticien, j’ai compris que nous, humains, voyons un maximum de 16 images par seconde (fréquence début du cinéma amateur quand les mouvements paraissaient saccadés). A 24 images par seconde (25 pour la télévision) nous percevons les images comme un mouvement continu, sans les séparer les unes des autres. En augmentant la fréquence de vision, au cinéma on tourne ainsi à 50 images par seconde pour obtenir, à la projection, un effet de « ralenti ».

Et ces fameux « ralentis » cinématographiques correspondent justement à une vision canine. Conséquence : un chien est sensible à un mouvement à longue distance alors qu’il ne distinguera rien d’un objet immobile à 20 m. J’ai souvent entendu qu’un chien voit de la télévision une série d’images saccadées sans lien entre elles…

Là encore, j’ai appris à relativiser la fameuse pensée unique en observant Caramelle, la gentille chienne berger des Pyrénées de mes parents. Elle est en effet l’un des très rares chiens que je connaisse, littéralement aimer « regarder » la télévision. Et nul besoin de mettre « le son » pour elle : il suffit qu’elle voit des moutons, des vaches ou d’autres animaux familiers de sa mémoire pour aboyer et émettre des jappements très caractéristiques. Cette petite chienne est certes très intelligente, mais c’est bien sa vision et le décodage parfait de celle-ci qui lui permettent de comprendre les images de la télévision ! Je suis donc perplexe sur ce que j’ai lu ça et là sur la vision du chien en face de la télévision… Certains l’ont compris à des fins très mercantiles : aux Etats-Unis est née récemment la chaîne de télévision « Dogs TV » !

On peut en revanche affirmer sans se tromper que la combinaison des sens du chien (sa vision globale associée à son excellente ouïe et à son odorat très développé) lui permet de se voir confier des missions essentielles, comme le sauvetage et l’assistance dans des situations critiques…

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« BETTY » AU RELAIS DU VERT BOIS

J’ai consacré plusieurs articles à notre joyeuse colonie de paons. « Betty » est l’une des deux paonnes (autrement dit la femelle du paon qui se prononce « panne ») arrivées à l’âge de 3 mois au Relais du Vert Bois.

Betty est d’une gentillesse infinie, plutôt tranquille mais curieuse : elle s’est donc approchée doucement de mon objectif – intriguée par le reflet de l’appareil -, ce qui m’a permis de réaliser quelques clichés en prenant tout mon temps !

Si le paon  est connu pour ses couleurs brillantes et sa queue magnifique qu’il peut déployer en « roue » au moment de la saison des amours, la paonne se fait beaucoup plus discrète avec des plumes plus ternes que le mâle, comme c’est le cas pour de nombreuses espèces d’oiseaux.

Il arrive, certes très rarement, que la paonne fasse également la roue, en période de reproduction (en cas d’excitation émotionnelle par exemple), ou en période d’élevage si un danger est apparent pour ses petits…

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LE REQUIEM DES PRIMATES

Nathalie Schwarz-Revol a pris sa résolution : à 49 ans, cette femme mariée et mère de famille, décide de vivre son rêve.

Partir en Afrique s’occuper d’animaux sauvages, et particulièrement se rapprocher des primates. Une occasion pour l’auteur de tenter de se redécouvrir et de s’accomplir.

De son expérience est né un livre, un véritable carnet de voyages, entre le Congo et la France, la jungle africaine et les musées parisiens, où l’auteur nous plonge dans l’univers passionnant des grands singes.

Le Requiem des Primates rend certes un vibrant hommage aux primates, mais au-delà d’être un récit documenté, vivant  et engagé qui interroge le lecteur sur l’éternelle relation de l’Homme avec les autres espèces vivantes, ce livre nous démontre, une fois de plus, l’urgence des mesures à prendre pour préserver ces espèces remarquables, aujourd’hui largement menacées par l’activité humaine et l’exploitation irraisonnée des richesses naturelles de la planète.

Ouistiti, gorille, macaque, babouin, chimpanzé, homme… nous appartenons tous à un ordre apparu il y a près de 80 millions d’années, celui des primates. Aujourd’hui, on compte environ 250 espèces, du minuscule microcèbe pesant 30 g à l’imposant gorille de 180 kg… Leur survie demeure aussi capitale que la nôtre.

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L’ÉLOGE DE LA SIESTE

Beaucoup de personnes croient à tort que la sieste est un gaspillage de temps qui serait mieux utilisé à travailler. La sieste est pourtant un impératif… elle s’impose à vous plus qu’elle ne vous sollicite. Elle est là, séduisante, aguicheuse, tendre, en un mot : irrésistible !

Les bienfaits de la sieste ne sont plus à démontrer. Il y a plusieurs années et sur les conseils de mon épouse, j’ai appris à découvrir la sensation extraordinaire de détente et de vitalité que procure la sieste, devenue dans notre maison une véritable coutume. « Je n’ai pas le temps », autrefois excuse facile, n’est plus qu’une vieille maîtresse… La véritable question à se poser est plutôt : « ai-je vraiment envie d’arrêter de courir et de me stresser inutilement ? » 

Le mot « sieste » trouve son origine dans le latin « sixta » (la sixième heure du jour) et qui ne signifie rien de moins que l’heure de Midi chez les Romains. De l’autre côté des Pyrénées, en Espagne, la « siesta » est une véritable institution parfaitement démocratique, vénérée et pratiquée aux heures les plus chaudes lorsque le soleil est au zénith… Contre toute attente, même les Chinois ont reconnu la sieste (appelée xiu-xi) comme un droit fondamental, mentionné explicitement dans la Constitution de 1947.

Il est largement prouvé que la sieste est pratiquée par tous les peuples de la terre, même plus généralement par une majorité de mammifères. Comme le rappelait Bruno Comby, spécialiste de médecine préventive, la notion de rythme est omniprésente dans la nature : le jour et la nuit, le cycle des saisons et des marées, l’éveil et…le sommeil. Ce dernier est régi par plusieurs rythmes biologiques innés qui appartiennent à notre patrimoine génétique. Et la sieste en fait partie !

Absolument nécessaire chez les jeunes enfants en raison de la sécrétion d’une hormone de croissance générée par le sommeil, la pratique de la sieste est bénéfique à n’importe quel âge pour peu qu’on ait compris qu’elle n’est pas véritablement faite pour dormir profondément : un simple endormissement est suffisant pour se régénérer. La sieste a une seule contre-indication : la sieste dite « longue » (supérieure à 20 minutes) n’est pas recommandée pour les personnes souffrant d’insomnie sévère…

J’ai compris au fil du temps que le principe de la sieste est de « se mettre entre parenthèses », en se promenant aux abords du sommeil.

En fonction des endroits où je me trouve j’ai acquis une sorte de rituel de la sieste. Celle en amoureux avec mon épouse, la sieste câline avec mes chats, mes chiens et parfois…mes perroquets, celle réparatrice en vol lorsque j’exerce mon métier de pilote de ligne (ne souriez pas : la sieste y est prévue, documentée et réglementée !)…Bref chaque rituel agit comme un réflexe conditionné pour faciliter la venue de l’endormissement.

Tous les spécialistes du sommeil sont d’accord sur un point : il n’y a pas de durée spécifique de la sieste. Pourtant, au-delà de 30 minutes de sieste, il a été démontré qu’il peut être assez difficile de revenir à un état d’éveil concentré. Personnellement mes siestes dépassent rarement 20 minutes. Une fois encore, ce qui importe n’est pas de dormir beaucoup mais de dormir au bon moment !

La sieste universelle se décompose souvent en cinq étapes élémentaires de préférence dans un environnement calme :
1. On s’installe confortablement
2. On ferme les yeux
3. On décontracte ses muscles
4. On ralentit progressivement sa respiration
5. On positive ses pensées et on se laisse aller doucement…

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, la sieste apaise mes tensions, me permet de regagner de la concentration et de l’énergie, me rend de bonne humeur, plus efficace et plus créatif : elle améliore ma sensation de bien-être. La sieste m’a permis de dormir moins mais mieux, tout en prenant conscience qu’il est plus important de travailler efficacement que de travailler beaucoup.

Avec la sieste et le sommeil réparateur en lignes de mire, nous avons imaginé et conçu le Relais du Vert Bois sur le concept du bien-être en conjuguant la faune et la flore environnantes forcément bienveillantes. Chaque élément présent à l’intérieur et à l’extérieur du Relais du Vert Bois devant contribuer à l’apaisement et au profit de l’instant. Les couleurs, les matériaux, la qualité exceptionnelle de la literie, le silence du lieu…

Qu’il s’agisse d’une sieste hivernale au coin de la cheminée ou d’une sieste estivale sur la terrasse en sortant du jacuzzi, nous sommes toujours comblés d’entendre la petite phrase : « merci, nous nous sommes véritablement reposés… « 

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CONTRE L’ABANDON DES ANIMAUX…

« Un animal ne pleure pas… il souffre en silence ».  Hier auprès de son maître, aujourd’hui seul et perdu. Hier aimé, aujourd’hui oublié et délaissé. Hier protégé et soigné, aujourd’hui en danger… Du jour au lendemain, un animal abandonné se retrouve livré à lui-même, sans aucun repère.

Et s’il n’y a pas de larmes à essuyer – un animal ne pleure pas – il reste une douleur silencieuse à faire entendre. C’est le thème de la nouvelle campagne de la Fondation 30 Millions d’Amis contre l’abandon d’animaux.

Chacun peut se  mobiliser à ses côtés en diffusant cette campagne auprès de ses proches et de ses connaissances, en la partageant sur les réseaux sociaux, et dans les blogs… afin d’alerter le plus grand nombre sur la détresse des animaux abandonnés.

Le message de cette campagne est décliné sous plusieurs formats : vidéo, campagne d’affichage nationale (soutenue par 200 mairies qui offrent gracieusement leur espace municipal), et des spots radios diffusés sur les radios d’autoroute et 6 stations nationales. Pour compléter ce dispositif, les salles de cinéma UGC et Gaumont projetteront le clip vidéo du 11 juillet au 4 août prochain.

La Fondation 30 Millions d’Amis, reconnue d’utilité publique, mobilise cette année encore toutes les forces pour lutter contre l’abandon. Près de 60.000 chiens et chats sont encore abandonnés au moment des départs en vacances. L’abandon est puni par la loi d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 2 ans et d’une amende de 30.000 euros.

Car bien que divisé par 4 en près de 30 ans grâce à l’action de tous les acteurs de la protection animale, le nombre d’animaux abandonnés reste inacceptable. Un combat d’autant plus nécessaire que les difficultés financières poussent de nombreux maîtres à se séparer de leurs compagnons en ces temps de crise.

La Fondation 30 Millions d’Amis soutient plus de 250 refuges en France en prenant en charge une partie de la nourriture, des soins vétérinaires et des travaux d’entretien ou de rénovation. L’été, comme toute l’année, elle leur donne les moyens d’accueillir dans les meilleures conditions des chiens et des chats abandonnés ou maltraités, avant de leur trouver une famille d’adoption.

Pour ceux qui partent en congés avec leurs animaux, la Fondation 30 millions d’amis publie un guide « Vacances pas bêtes » contenant de nombreuses informations, comme la carte de France des plages autorisées aux chiens.

Soutenez la Fondation dans son combat

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