Retour en Normandie après un aller-retour de 72 h à New-York et comme d’habitude rien de mieux qu’une petite promenade en forêt avec les chiens pour combattre efficacement le décalage horaire.
Au détour du sous-bois et à l’approche d’un minuscule pré, rencontre nez à nez avec ce que je croyais être à première vue un crocus mais non ! Finalement il faut se rendre à l’évidence que les Colchique pointent le bout de leur nez… Autrement dit, l’été est encore là pour au moins 3 semaines, mais l’automne s’approche doucement !
Vous rappelez-vous de cette chanson que l’on apprenait à l’école lorsque nous étions enfants (disponible ici) : « Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent…Colchiques dans les prés c’est la fin de l’été…La feuille d’automne emportée par le vent… »
Naissant d’un bulbe souterrain souvent dans les prés humides, le Colchique d’Automne est une fleur de couleur lilas qui éclôt lorsque les autres fleurs commencent à faner. En Normandie, on la surnomme « tue-chien » car la belle recèle un alcaloïde mortel appelé « colchicine » dont le nom vient d’ailleurs de Colchide, pays de la magicienne empoisonneuse Médée.
Jolie donc, mais dangereuse comme un certain nombre d’autres plantes à ne pas prendre à la légère !
Chez l’être humain, l’ingestion provoque des troubles à partir de 10 mg, mortelle à partir de 40 mg ! Et il arrive fréquemment au bétail d’être intoxiqué. La colchicine, bien qu’utilisée en thérapeutique est un poison bloquant la division cellulaire. L’intoxication par ingestion se manifeste par des troubles digestifs violents, des troubles sanguins et neurologiques.
Je me rappelle que le poète Guillaume Apollinaire avait consacré un bien mystérieux poème au colchique, métaphore de l’amour vécu comme une éternelle souffrance, comme un véritable… poison !
Avec la sécheresse qui touche de nombreux endroits de la planète, le feu de forêt est l’une des conséquences capable d’engendrer la destruction durable des espaces naturels…
L’impact environnemental d’un feu peut également être considérable. Les feux de forêts sont à l’origine d’une pollution de l’air, de l’eau et des sols. Aux modifications de paysage, s’ajoutent la destruction de milieux qui s’accompagnent de pertes biologiques (faune et flore habituelles des zones boisées), la perte de qualité des sols et le risque important d’érosion, consécutif à l’augmentation du ruissellement sur un sol dénudé.
Avec 15 millions d’hectares de forêts, soit un peu plus du quart du territoire national, la France se place au troisième rang des pays les plus boisés de l’Union Européenne. Mais cette richesse naturelle, à laquelle vient s’ajouter l’importante diversité des zones forestières françaises constituées de 136 essences d’arbres différentes, rend le territoire plus vulnérable aux incendies.
En France, c’est environ « 5000 départs de feu surviennent chaque année », indique l’Office national des forêts sur son site internet. L’homme en est à l’origine dans neuf cas sur dix. Contrairement à l’idée trop souvent admise comme vérité, les incendies ne sont pas l’exclusivité des pyromanes. Une fois sur deux, l’imprudence est responsable d’un de départ de feu (barbecue, mégot de cigarette, feu d’écobuage).
Un départ de feu nécessite trois facteurs :
- du combustible (la végétation);
- de l’oxygène (présent dans l’air);
- une source de mise à feu (flamme, étincelle, foudre).
Plus le temps sera chaud, sec et venteux, plus la végétation sera sèche, plus le risques sera élevé. Les composantes du milieu naturel et les activités humaines au contact de la forêt peuvent être plus ou moins favorables à l’éclosion et la propagation des incendies de forêts
Respecter plusieurs précautions de bon sens lors de nos passages dans les massifs forestiers permettrait donc d’éviter bien des catastrophes. Pour rappel :
- Il est interdit de faire un feu à moins de 200 mètres d’une forêt, d’une lande ou du maquis.
- Il est très important de ne pas jeter de mégots de cigarette par la portière d’un véhicule, même s’ils vous paraissent éteints. La cigarette est d’ailleurs proscrite dans certaines zones, parfois uniquement à certaines périodes de l’année. On le sait moins, mais lors des stationnements sur les bas côtés de la route, le pot catalytique extrêmement chaud (entre 400 et 800 degrés selon les versions) peut enflammer les herbes sous le véhicule.
- Ne pas laisser de bouteilles vides ou de détritus. Une bouteille en verre ou des éclats de verre pourrait jouer l’effet de loupe / lentille sous l’action concentrée des rayons du soleil, tandis que des détritus pourraient jouer le rôle d’activateur de combustion…
Et en cas de départ de feu, la première des actions est de prévenir les pompiers ou la gendarmerie en composant le 112, en précisant le lieu et si possible l’importance du sinistre. S’éloigner « dos au vent » de la zone le plus rapidement possible est le second conseil de bon sens…
Après trente années passées à sillonner le monde, le photographe animalier Art Wolfe a ouvert ses archives pour construire un ouvrage autour de ses plus belles images en provenance de tous les continents
Ses 30 ans de carrière l’ont amené à des centaines d’endroits autour du monde, sur tous les continents. Après avoir publié 60 ouvrages (seulement 3 traduits en français !) et plus d’un million de photographies, Art Wolfe dévoile dans « Regard Sauvage » quelques unes de ses réflexions tout en racontant de nombreuses anecdotes sur des situations insolites auxquelles il a été confronté.
Comme par exemple ses longues promenades avec les manchots royaux, sa rencontre avec un lion ou encore la fois où il s’est retrouvé coincé sous un bébé éléphant de mer (la première de couverture de l’ouvrage).
« Regard Sauvage » est un livre somptueux de plus de 200 pages que j’ai particulièrement apprécié et qui rend hommage à l’immense variété de la vie sur notre planète. Un véritable hymne à la beauté animale avec tout ce qu’elle peut offrir de plus beau, surprenant et émouvant !
Depuis de nombreuses années, l’Aquarium La Rochelle développe un programme d’observations et de soins en faveur des tortues marines soutenu par le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie du Développement Durable et de la Mer, et qui s’inscrit dans le cadre d’un programme national dont l’objectif est le suivi de ces animaux protégés.
Soignées depuis plusieurs mois par le Centre d’Etudes et de Soins pour les Tortues Marines de l’Aquarium La Rochelle, Domino et Opale les deux tortues caouannes ainsi que Danaé et Delta les deux tortues de Kemp ont retrouvé l’Océan avec allégresse en Juillet dernier sur une plage de l’Ile de Ré.
Au rendez-vous, plus de 1.000 personnes ont pu assister à cet émouvant départ et applaudir chacune d’elles.
Trois d’entre elles sont munies d’une balise Argos, permettant de les localiser et de récupérer ainsi de précieuses données.
Vous pouvez suivre la progression , en suivant ce lien : ici
Point de « Maître Corbeau sur un arbre perché » ce soir, mais plutôt, « Maître Papouf » (l’un de nos deux perroquets Gris du Gabon) perché sur une chaise du Salon de notre maison en train de surveiller non pas un renard mais notre (très) gentil Maine-Coon « Django »…
Point de Normandie sans pommes et pommiers !
Lors de votre prochain séjour au Relais du Vert Bois, allez donc rendre visite à Muriel et Thierry Hector qui dirigent les Vergers d’Houlbec-Cocherel (coordonnées ici). En fonction de la variété de pommes que l’on recherche – sucrée ou acidulée – Muriel et Thierry vous donneront de précieux conseils jusqu’à vous faire goûter les incroyables jus de pommes mêlées ou les onctueuses gelées de Reine de Reinette.
Et s’il est communément admis qu’il faut croquer une pomme par jour pour être en bonne santé (les Anglophones aiment à dire : « an apple a day keeps the doctor away »), il peut être tout aussi agréable d’un point de vue gustatif de la cuisiner !
Si les recettes sucrées telle que la compote, dans lesquelles la variété fait le goût, tartes et salades de fruits sont connues, les recettes salées le sont moins…
Muriel vous suggéra par exemple la pomme au chèvre frais accompagnée d’une salade verte. Rien de plus simple : de retour au Relais du Vert Bois il vous suffira d’éplucher et de couper quelques pommes en deux, de creuser grossièrement chaque partie avant d’y placer une rondelle de chèvre frais, d’y ajouter quelques herbes de Provence ainsi qu’un filet d’huile d’olive. Passage au four une vingtaine de minutes avant de servir !
La cueillette au verger peut se faire tous les samedis, dimanches et mercredis de 10h à 12h puis de 14h à 18h. A noter que les vergers d’Houlbec-Cocherel sont également caractérisés par de très belles variétés de…poiriers !
Voilà le genre de promenade qui ravit les petits visiteurs du Relais du Vert Bois !
Henkidou, notre falabella de 4 ans est un incroyable cheval miniature, capable de toutes les espiègleries mais aussi d’être un vaillant petit meneur d’attelage…
Le fidèle Cachou, notre gentil chien Beauceron de 5 ans, ouvre toujours la route tandis que Sorbonnou – notre Labrador – trop âgé pour aller gambader, garde la maison !
Au fait…qui est le plus grand ? Henkidou ou Cachou ? Et la plus heureuse sur cette photo ? Sans aucun doute mon épouse Charlotte !
L’Australie vient d’annoncer la création d’un réseau de parcs marins sur plus d’un tiers de ses eaux territoriales, soit une surface de… 3,1 millions de km2 ! Il s’agira ni plus ni moins que du plus grand parc marin au monde.
Face aux nombreuses menaces, il permettra de trouver un équilibre entre conservation de la nature et exploitation durable des ressources naturelles.
Le joyau principal est le parc marin de la Mer de Corail, adjacent au parc marin de la Grande Barrière de Corail. Cette dernière, déjà classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, abrite une biodiversité marine d’une richesse incomparable – quatre cents espèces de coraux, mille cinq-cents espèces de poissons (baleines, dauphins, thons, marlins et requins pour ne citer qu’eux) et quatre mille espèces de mollusques – et de nombreux animaux menacés comme diverses espèces de tortues.
Je vous ai plusieurs fois parlé de Django, notre génial chat Maine-Coon, qui tient compagnie à notre tout aussi géniale « Minette ».
Et bien voici Django tranquillement installé sur la (grande) volière de nos perroquets Gris du Gabon « Papou » et « La Miss ». On pourrait penser qu’un fort antagonisme – quelque peu naturel – sépare nos deux chats de nos deux perroquets…Il n’en est rien ! Une relative proximité les caractérisent, sans jalousie caractérisée…
Un patient travail d’imprégnation est réalisé par mon épouse Charlotte et moi-même, comme nous le faisons pour chacun des animaux du Relais du Vert Bois.
La British Birdwatching Birdfair, qui se tient chaque année en août depuis 1989 près de la Rutland Water Nature Reserve à Egleton (Grande-Bretagne), est considérée comme l’un des principaux événements ornithologiques mondiaux : elle attire des milliers de visiteurs, les principaux intervenants du monde du « birdwaching » s’y réunissent, et des centaines de milliers de livres sterling y sont collectées pour la protection des oiseaux.
D’autres pays ont depuis créé des rassemblements sur ce modèle, mais ce n’était pas encore le cas de la France : mais à l’occasion de son centenaire, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a décidé d’organiser du 21 au 23 septembre 2012 en partenariat avec la ville de Paimboeuf (Loire-Atlantique) la première édition du Festival « Birdfair » »de l’oiseau au tourisme nature ».
Le Festival Birdfair, c’est d’abord une fête pour tous pendant une période idéale de début de migration des oiseaux dans un lieu magique.
Tout au long du festival, de nombreuses conférences, un forum, des animations pour les enfants et pour le grand public, de nombreuses sorties nature (à pied, en bateau, et en mini-bus), des dédicaces et des rencontres avec des auteurs ou des artistes naturalistes, des expositions, des concerts de groupes éclectiques…