Vivre la nature, c’est le credo connu des scouts ou guides de France !
Alors lorsque ceux-ci font partager leur expérience pédagogique et leur savoir-faire naturaliste, cela donne un petit guide intitulé « Carnet Nature » formidablement documenté et illustré, d’un format quasi idéal pour glisser dans un petit sac à dos.
Comment reconnaître une chouette effraie ou un paillon apollon ? Quel est ce petit rapace à l’oeil perçant à l’affût sur un piquet ? Comment calculer l’âge d’un arbre ou s’orienter en montagne ? De quelle plante ces graines « volantes » se sont-elles échappées ? Quel est donc cet arbre qui nous offre une si belle ombre ?
On y retrouve 200 espèces communes, animales et végétales, classées par milieu. Pour chacune, une illustration, une fiche d’identité et un court texte qui met en valeur un signe particulier ou une anecdote pour aider à la mémorisation.
Enfin, le « Carnet Nature » propose une vingtaine d’activités de terrain, comme réaliser un croquis d’oiseau, un cadran solaire ou encore un inventaire marin. A noter, que la géologie et l’astronomie n’ont pas été oubliées.
Quel âge peut avoir cet arbre est une question que l’on se pose souvent en forêt, et elle reste souvent sans réponse.
Quand j’étais petit garçon, on jouait à compter les cernes d’un tronc d’arbre pour calculer son âge comme on comptait les points sur une coccinelle. Le calcul pouvait s’avérer malgré tout…fantaisiste !
Le comptage rigoureux des cernes aide à la détermination de l’âge d’un arbre tout en nous offrant quelques informations sur les évènements ayant marqué sa vie : si l’on observe la souche d’un arbre coupé, on peut voir des cercles qui ne sont autres que des anneaux de croissance, appelés cernes et correspondant à une période de croissance. Ils représentent la quantité de bois produit par l’arbre pendant le printemps et l’été.
Pendant l’hiver, la sève ne coulant plus, la croissance s’arrête : en se reposant, le bois devient alors plus foncé.
Pour récapituler, une année de croissance se compose d’un anneau avec une première partie claire (bois produit au printemps) et une seconde partie un peu plus foncée (bois produit à la fin de l’été). L’année suivante, un nouvel anneau s’ajoutera et ainsi de suite. Les plus vieux anneaux sont au centre de l’arbre.
L’épaisseur des cernes donne aussi des indications sur les saisons de croissance. Plus les cernes sont épaisses, plus la saison de croissance est longue et inversement…
L’observation du bois renseigne utilement sur les variations du climat : un anneau large indique une bonne année, une série d’anneaux minces révèle une période de sécheresse. Un tronc d’arbre est un véritable bulletin météo du passé ! Dans les pays tropicaux, les arbres n’ont pas ces anneaux : leur croissance ne s’arrête pas, car il n’y a pas de saison froide !
Pour un arbre sur pied, le seul problème est que les cernes se trouvent à l’intérieur du tronc donc invisible pour les promeneurs que nous sommes ! Les experts forestiers utilisent une tarière de Pressler ressemble à un tire-bouchon creux. Lorsqu’il est introduit dans le tronc d’un arbre, jusqu’à son centre, on arrive alors à extraire un échantillon de l’arbre sous la forme d’un petit cylindre de bois, communément appelé «carotte». En examinant le cylindre, on peut déterminer rapidement l’âge de l’arbre en comptant les anneaux de croissance. On peut aussi découvrir la vitesse de croissance de l’arbre sur un intervalle de temps et établir si son développement a été ralenti, par exemple, par la croissance d’autres arbres en compétition avec lui.
Un arbre peut vivre longtemps, avec des disparités importantes selon les espèces et sous réserve que son environnement le lui permette : le plus vieil arbre du monde – connu – est un baobab qui aurait plus de 5000 ans !
Le chêne peut vivre également plusieurs siècles et l’on sait qu’il pousse encore après 400 ans. Un Châtaignier 500 à 1000 ans tandis qu’un Pin Douglas peut contempler l’histoire du haut de ses 300 à 500 ans. Et on ne parle pas des champions comme le Tilleul ou encore l’If qui peuvent atteindre respectivement 1700 et 3000 ans !
Le bouton-d’or est le nom commun donné aux renoncules, mot issu du latin « ranunculus » qui signifie « petite grenouille » car cette fleur pousse plutôt dans les milieux humides et les sols argileux.
La famille du bouton d’or se compose d’environ 60 genres dans le monde entier, comprenant plus de 2 000 espèces !
Vivace et très résistante, elle est mal perçue des agriculteurs en raison de sa toxicité pour les animaux de pâturages. Bien que nos chevaux, ânes, lamas, chèvres et moutons fassent un tri particulièrement consciencieux, nous procédons à un chaulage sélectif des parcelles après en avoir éloigner nos amis à quatre pattes pendant au moins 4 semaines.
Comme nous n’utilisons aucune forme de désherbant au Relais du Vert Bois, nous sommes également obligés de faucher nos prairies au moins trois fois entre le début du printemps et la fin de l’été, et ce afin de limiter toute forme de multiplication du bouton d’or…
Derrière le Relais du Vert Bois, la brume d’été de soirée est annonciatrice d’une belle journée ensoleillée le lendemain…
Sauterelles et criquets appartiennent tous les deux au même groupe, les Orthoptères (insectes avec des ailes bien droites). Les grillons aussi font partie de ce groupe d’insectes dont les pattes arrières sont grosses et pleines de muscles pour qu’ils puissent sauter.
Les criquets ont les antennes plus courtes que leur corps alors que les sauterelles ont des antennes plus longues que leur corps. C’est aussi simple que cela. Enfin…presque ! Par ailleurs, les criquets vivent généralement près du sol et dans les herbes : ce qui fait d’eux de véritables « végétariens » contrairement aux sauterelles – plutôt arboricoles – qui sont plutôt omnivores (elles mangent de tout) et parfois de véritables carnivores qui attaquent d’autres insectes.
Le criquet produit des stridulations caractéristiques en frottant ses tibias sur une nervure de leurs ailes antérieures qui se révèlent parfaitement rigides ! La sauterelle produit également des stridulations caractéristiques tout en servant de ses ailes comme d’un véritable camouflage !
Et ce n’est jamais la couleur qui les différencie car il y a des sauterelles vertes et des sauterelles marron et c’est pareil chez les criquets. En revanche, les grillons européens, eux, sont toujours marron avec des antennes plus longues que leur corps, comme les sauterelles…
Pour la première fois, un auteur se lance sur la piste d’animaux qui ont joué un rôle original ou capital dans l’histoire de notre pays.
Le résultat est de belle facture : un livre captivant – constitué de 65 récits palpitants de bêtes à poils et à plumes – intitulé « Ces Animaux qui ont marqué la France ».
Quel est ce poisson monstrueux, rarissime, qui a provoqué un grave incident diplomatique entre la France et l’Afrique du Sud ? Pourquoi ces chats sont-
Ecrites avec suspense, ces histoires sont peu connues du grand public, car l’auteur est allé dépoussiérer les archives, percer des secrets… Il nous raconte le dressage d’hirondelles de guerre par un scientifique de Roubaix, le combat héroïque d’ours des Pyrénées contre la maréchaussée, l’épopée fabuleuse du chien Barry ou la triste fin du rhinocéros de Louis XV au cours de la Révolution française…
Des histoires qui sont également une bonne façon de rappeler que, en période de guerre, les animaux ont aussi payé un lourd tribut.
Descente de l’un des bras de la rivière « Eure » à 20 minutes du Relais du Vert Bois.
Cette photographie vaut tous les magnifiques paysages et la belle Nature que nous avons pu observés au cours de 2h30 de promenade en canoë…
La domestication du cheval a commencé dans les steppes eurasiennes il y a environ 6000 ans…
Puis elle s’est répandue en Europe et en Asie, Equus Ferus s’accouplant au passage avec des congénères restés sauvages.
C’est ce qu’a démontré Vera Warmuth de l’université de Cambridge (Grande-Bretagne) en analysant l’ADN de plus de 300 chevaux actuels d’Europe et d’Asie.
Cette conclusion parvient à réconcilier les deux thèses en vigueur : l’une – archéologique – qui témoignait d’un foyer d’expansion unique, situé entre l’Ukraine, la Russie et le Kazakhstan et l’autre – génétique -qui révèle que la domestication s’est faite à plusieurs endroits et à différents moments.
Lorsque je contemplais hier après-midi nos six chevaux profiter paisiblement dans nos pâtures, je me disais que la route avait été bien longue jusqu’au Relais du Vert Bois…
Côté bonne nouvelle, c’est une première en France. Un bébé singe bonobo, une espèce menacée, a vu le jour samedi, au parc zoologique la Vallée des singes, à Romagne (Vienne). La mère, Ukela, 27 ans, a donné naissance à son petit devant « plusieurs centaines de visiteurs », selon un communiqué du parc.
Des tests ADN seront nécessaires afin d’identifier le père parmi les quatre mâles présents au moment de la période de reproduction. « Cet événement est d’autant plus réjouissant que la reproduction des bonobos en captivité demeure exceptionnelle. Selon le dernier recensement de 2010, on comptait seulement neuf naissances dans le monde, dont trois en Europe », a précisé le communiqué du parc, qui se félicite de ce « magnifique succès pour l’équipe de la Vallée des singes qui devient une référence dans l’accueil des bonobos ».
Située à une quarantaine de kilomètres au sud de Poitiers, la Vallée des singes a accueilli en avril 2011 les neuf premiers bonobos de France. Une jeune femelle est ensuite arrivée des États-Unis le 12 juillet dernier, suivie deux semaines plus tard par une autre femelle et ses deux petits. Avec 14 individus, le parc viennois dit disposer du groupe de bonobos le plus important d’Europe. Dans le monde, seuls 18 zoos abritent des bonobos, pour un total d’environ 180 individus, souligne le communiqué.
Originaire de République démocratique du Congo (RDC), le bonobo est considéré comme une espèce menacée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Sa population, dénombrée en 1980 à 100 000 singes, est aujourd’hui estimée entre 10 000 et 20 000 après les conséquences désastreuses de la guerre, de la chasse et de la déforestation.
Côté mauvaise nouvelle, dans la réserve Lola Ya Bonobo pour orphelins Bonobos en République Démocratique du Congo (dont nous vous avions parlé il n’y a pas si longtemps – voir ici), le cardiovirus EMCV a décimé les bébés singes, comme il décime à d’autres endroits la faune sauvage. La maladie semble enrayée mais l’angoisse demeure dans le centre géré par Claudine André, rejoint depuis peu par le docteur vétérinaire Fanny Mehl.
Ce sanctuaire qui abrite une soixantaine d’orphelins est un lieu unique au monde… qui a besoin de votre aide.
Cette plante herbacée de la famille des solanacées, originaire des Andes côtières du nord-ouest de l’Amérique du Sud et sensible au froid, est cultivée pour son fruit charnu (dit climactérique et longtemps appelé « pomme d’amour » en raison de sa couleur, voire de ses prétendues vertus aphrodisiaques).
Sa première domestication serait intervenue dans le Mexique actuel, où l’ont trouvée les conquérants espagnols lors de la conquête de la ville aujourd’hui appelée Mexico par Cortés en 1519. Utilisée dans un premier temps en médecine, elle a été introduite en Europe par les Espagnols au début du XVIe siècle, d’abord dans leur pays, puis en Italie par Naples, alors possesseur de la couronne espagnole. Elle n’a été cultivée pour son fruit que bien plus tard. Sa diffusion en France s’accélère pendant la Révolution.
Actuellement, le monde entier consomme des tomates, soit fraîches, soit transformées. C’est même aujourd’hui un élément incontournable de la cuisine grecque, italienne, espagnole et française. Et comme la plante est cultivée sous presque toutes les latitudes – et sous de multiples formes (plusieurs milliers de variétés, de taille, de forme et de couleur très différentes) -, on en trouve toute l’année sur nos marchés. Même si le goût n’est pas toujours conforme aux attentes…
Les tomates (et principalement leur peau) contiennent de grandes quantités de lycopènes (responsables de leur couleur rouge vif) et du bêta-carotène, des antioxydants qui jouent un rôle important dans la prévention de nombreux cancers (dont celui de la prostate). De plus, selon certaines études, la consommation d’au moins sept parts par semaine réduirait de 30 % le risque de maladies cardio-vasculaires. Car le lycopène aiderait à lutter à la fois contre l’excès de cholestérol et contre l’inflammation.
Mais il faudrait consommer de 3 à 13 fois plus de tomates fraîches que de jus ou de pâte de tomates pour augmenter de façon équivalente les concentrations sanguines en lycopène. D’autre part, le fait de couper les tomates fraîches en petits morceaux et de les manger avec de l’huile améliorerait sensiblement l’absorption de cet élément dans le sang.
Les tomates sont également gorgées de vitamine C aux propriétés anti-infectieuses et antioxydantes. Une tomate de taille moyenne fournit plus de la moitié de nos besoins journaliers en cette vitamine qui aide à lutter contre les radicaux libres, responsables du vieillissement, et qui contribue à la santé du squelette, des dents et des gencives.
Ses fibres sont surtout concentrées dans sa peau et ses graines. Une fois ces dernières enlevées, la tomate peut être consommée sans problème par les personnes aux intestins sensibles. Les personnes allergiques au latex peuvent être par ailleurs sensibles aux tomates.
Conserver les tomates à température ambiante, et non au réfrigérateur, car le froid dégrade leur qualité gustative (ou ce qu’il en reste…). Mais pas à côté d’une fenêtre, car la chaleur ramollit le fruit. Ne les laver qu’au moment de les déguster et ne retirer leur pédoncule qu’après.