UN POIRIER CENTENAIRE

Nous avons plusieurs poiriers centenaires dans la propriété.

Il ne s’agit nullement de poires dites « à couteau »* mais plutôt de poires beaucoup plus petites et surtout bien plus amères destinées à la production de « poiré ». Ce dernier étant en Normandie à la poire ce que le cidre est à la pomme…

Autrement dit, le poiré est une boisson alcoolisée effervescente, similaire au cidre, de couleur jaune pâle à jaune doré, obtenue par fermentation du jus de poire issu de variétés spécifiques de « poires à poiré ». Plus acidulé que le cidre, le Poiré est d’une originalité et d’une finesse qui ne laisse pas les amateurs indifférents. C’est une boisson capiteuse, qualifiée par certains de « Champagne normand ».

Les variétés de poires utilisées pour la confection du poiré en France sont :  Plan de blanc, Branche de Cloche, Gaubert, et Rouge vigné.

Le poirier, réputé pour sa durée de vie très élevée (parfois près de 200 ans), est un arbre originaire d’Europe et d’Asie.

Il est en général de taille moyenne, mais il peut atteindre dans certains cas une quinzaine de mètres comme ici sur la photo prise dans le jardin d notre maison principale.

Le poirier fleurit dès le mois d’avril et donne de superbes petites fleurs blanches parfois rosées qu’affectionnent les abeilles au printemps.

* Comme pour les pommes, il existe plusieurs familles d’utilisation pour les poires : selon le mode de consommation le plus adapté à la variété, on parle de « poire de table » (ou « poire à dessert »), de « poire à cuire » ou de « poire à poiré ». Pour information dans la famille des pommes, on parle de « pomme de table » (ou « pomme à dessert » ou « pomme à couteau »), de « pomme à cuire » ou de « pomme à cidre ».

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COMMENT ILS NOUS PIQUENT… (TROISIÈME PARTIE)

Troisième et ultime partie de notre série consacrée aux insectes et sacrées bêtes qui nous piquent… Scorpion, méduse, Oursin, Vive, et la Scolopendre.

 

SCORPION

Symboles mythologiques et astrologiques, les scorpions ont de tout temps inspiré aux humains crainte, fascination ou répulsion. Animaux nocturnes parfaitement adaptés à leur environnement, ils ont survécu depuis 425 millions d’années, dans les conditions les plus extrêmes.

Il existe de très nombreuses espèces de scorpions. Quelques uns seulement sont dangereux et provoquent 40.000 décès par an dans le monde. Le scorpion se sert de son dard à la fois pour capturer ses proies et se défendre. Quelques espèces sont capables de projeter leur venin à une distance voisine de 1 mètre ! À l’échelle mondiale, les accidents provoqués par les piqûres de scorpions sont plus nombreux que ceux provoqués par les piqûres de serpents.

On les rencontre en France principalement sur une ligne au Sud de Bordeaux. Le scorpion est actif en été et durant la nuit. Le reste du temps il reste caché sous les pierres ou dans les anfractuosités. Tous les scorpions chassent en solitaires et se nourrissent de proies vivantes : criquets, termites, araignées, autres scorpions et petits vertébrés (lézards ou petits rongeurs…). Il ne pique  l’humain que s’il est menacé.

Le venin provoque chez l’homme des troubles de la coagulation sanguine, l’altération des cellules du sang, des muscles, du pancréas ou du foie. Paradoxalement, les espèces les plus dangereuses ne donnent pas les piqures les plus douloureuses. Autre point important, le scorpion module la quantité de venin qu’il injecte. Chaque piqûre est donc différente d’une autre, et ce n’est qu’avec l’évolution sur 24 heures que l’on peut estimer la gravité de la piqûre.

Les espèces mortelles se trouvent en Afrique du Nord, au Soudan, en Egypte, en Arabie et à Israël, sans pour autant que cette liste ne soit figée…

Après la piqûre se développe un oedème (gonflement) très douloureux et qui est rapidement extensif. Cet oedème peut s’accompagner de spasmes musculaires voire d’un collapsus (choc) en particulier chez l’enfant.

Le premier geste en cas de piqûre consiste à mettre, si possible, de la glace près de la plaie pour ralentir la diffusion du venin. Grâce à des seringues spéciales, il est possible de retirer une partie du venin injecté. L’intervention médicale dans l’heure qui suit s’impose. L’injection d’un anesthésique local calmera la douleur intense et immédiate. Il faut conserver un spécimen de l’espèce responsable pour permettre au médecin de juger s’il doit ou non administrer un sérum antiscorpionique.

 

MÉDUSE

Vous êtes en train de vous baigner tranquillement et soudain, un douleur vive avec une sensation de brûlure. Vous avez certainement été piqué par une méduse !

Malgré son aileron et ses impressionnantes mâchoires, le requin tue dix fois moins que les méduses, soulignent des spécialistes pour qui la psychose suscitée par les squales, reste sans rapport avec le nombre d’attaques dans le monde.

Les méduses existent depuis 600 millions d’années. Plus de mille espèces peuplent nos océans et nos lacs. Elles sont présentes un peu partout sur la planète, de l’Antarctique au milieu tropical, de la surface jusqu’aux Abysses. D’une grande beauté, elles sont de toutes les couleurs et de toutes les tailles ; certaines sont invisibles à l’œil nu, les plus grosses peuvent atteindre 6 mètres de haut !

La piqûre de méduse se traduit par une douleur vive, comparable à une brûlure ou une décharge électrique. Après la piqûre, la douleur augmente pendant environ une quarantaine de minutes. La douleur est proportionnelle à l’étendue de surface touchée. Un érythèmes (lésion) de couleur rouge apparaît. Celui-ci disparaîtra au bout de 3 à 10 jours. Parfois des cicatrices ou des zones pigmentées peuvent persister pendant plusieurs mois, voire définitivement.

Dans les cas les plus graves, la piqûre peut donner lieu à une allergie, céphalée, syncope, coma, vomissements, choc anaphylactique, insuffisance respiratoire…

Pourquoi la méduse pique-t-elle ? Il faut en fait se poser la question : « Comment mettre à la bouche un poisson qui gigote ? » Plus facile s’il est immobile. La méduse a compris cela et a mis au point un système ingénieux pour capturer sa proie. Toucher la proie, la tétaniser puis l’amener à la bouche pour l’engloutir : telles sont les missions qu’elle confie à ses tentacules venimeux.

Capables de s’étirer et de se rétracter vers la bouche, les tentacules possèdent des micro-harpons qui injectent le venin. Des centaines de milliers de cellules spécialisées appelées cnydocites sont placées près la bouche de la méduse. Au moindre contact, un micro-harpon sort de la cellule, se plante dans la proie et injecte le venin. L’effet paralysant est immédiat. La proie immobile est portée à la bouche par les tentacules.

Quelques précautions pour éviter les piqûres de méduses :
- Se renseigner sur les zones à risques auprès des autochtones
- Eviter de manipuler une méduse échouée sur la plage, en particulier les enfants ! Les tentacules peuvent être encore venimeuses. Egalement, les méduses peuvent se mélanger avec les algues échouées sur le sable ou au bord du rivage, donc méfiance !
- Ne pas se baigner à proximité d’une méduse ou d’un banc de méduse, celle-ci peuvent vous piquer à distance car leur venin se propage dans l’eau.
- Etre particulièrement prudent avec les enfants, qui réagissent plus fortement étant donné qu’il sont piqués sur une surface du corps proportionnellement plus grande que celle d’un adulte.

 

OURSIN

Invertébré marin, l’oursin possède une palette de couleurs très variables qui peut aller du brun, au noir, en passant par le pourpre, le vert, le rouge  ou le blanc voire le multicolore !

Les oursins peuplent des habitats maritimes très divers, principalement côtiers, sur une profondeur allant de 0 à 100 mètres.

La masse d’arme du Moyen-Age était efficace quel que soit l’angle de frappe… Et bien c’est cette méthode qu’utilise l’oursin avec ses épines acérées d’une incroyable résistance et constituées de calcaire cristallisé.

La piqûre de l’oursin n’est pas toxique mais elle est très douloureuse, tout en sachant que les piquants peuvent rester très longtemps dans la peau.

Il faut essayer d’enlever le plus possible de piquants à la pince à épiler, puis passer une couche épaisse de vaseline. Le lendemain la plupart des piquants seront partis ou bien il sera très facile de les extraire.

Il faut ensuite, bien entendu, désinfecter à l’alcool à 90°, cela d’autant plus que la surinfection est quasi constante en raison de la contamination bactérienne des oursins de port.

D’autre part, il existe un risque plus spécifique qui impose une désinfection locale minutieuse, c’est la présence sur les oursins, comme sur beaucoup de coquillages et de poissons, de l’erysipelotrix rhuscopathiae qui provoque, après une incubation courte de 24 heures environ, l’apparition d’un érythème surélevé, infiltré, qui va former une plaque violacée et parfois une lymphangite.

 

VIVE

Ce poisson vivant, surtout dans le sable des côtes, dont le nom vient de « wivre » (vouivre ou serpent fabuleux) et du latin vipera (vipère) a été surnommé « épine de Judas ». 

La « Petite Vive » dépasse très rarement les 15 cm de long. Cette vive est la plus dangereuse en Europe, car son venin est très toxique et ce poisson est très fréquent sur les côtes françaises, particulièrement en période estivale.

La « Grande Vive » mesure 25 à 30 cm en moyenne et jusqu’à environ 50 cm pour les mâles. Elle possède quatre épines situées par paires en avant et au-dessus des orbites alors que la petite vive n’en possède pas.

Grande chasseuse de petits mollusques, de petits poissons et de jeunes crustacés, la Vive est un poisson côtier qui s’échoue volontiers à marée basse sur les grèves de l’Atlantique, de la mer du Nord, de la Baltique et de la Méditerranée.

Pour survivre, la vive s’enfonce dans le sable. Au cours de cette étape critique, la vive repose sur le ventre, ses grands yeux affleurant la surface de la grève et le corps aux trois quarts enfoui dans le sable.

Enfouie dans le sable, seul dépasse son dos brunâtre. Le piège est alors prêt à fonctionner au moindre contact

La seconde nageoire dorsale est aussi longue et molle qu’inoffensive. Le piège se situe au niveau des deux épines qui prolongent comme des éperons chacun des deux opercules. D’autre part, quand le pied s’enfonce sur le poisson, la première nageoire se redresse. Elle est située à une petite dizaine de centimètres de la tête. Le long de certains rayons s’ouvre une fine rainure par laquelle s’écoule un dangereux venin.

On peut ressentir de très violentes douleurs plusieurs années après avoir marché sur une vive. C’est un poison pour le sang. Il peut progressivement paralyser le pied, puis la jambe et aller jusqu’à provoquer des troubles cardiaques et respiratoires.

Même mort ce poisson reste dangereux. De ce fait, les cuisiniers qui s’en servent pour préparer la bouillabaisse savent qu’ils doivent prendre de grandes précautions.

 

SCOLOPENDRE

On la trouve partout dans le pourtour méditerranéen et dans tous les pays tropicaux. Il existe de nombreuses espèces différentes pouvant dépasser les 30 cm de long sous les tropiques.

La scolopendre est un animal brun rougeâtre. Elle possède un corps allongé et plat, composé de segments qui portent chacun une paire de longues pattes, lui permettant de se déplacer beaucoup plus rapidement que son cousin le mille-pattes.

Elle possède un appareil inoculateur de venin qui s’articule et forme une paire de tenaille acérée.

Craintive, non agressive, la Scolopendre ne mord que pour se défendre lorsqu’elle se sent menacée.

Sa morsure peut être très douloureuse, notamment celle des espèces tropicales, avec œdème et parfois nécrose cutanée autour de la morsure. Le traitement est symptomatique : désinfection locale et antalgiques.

S’il vous arrive d’en croiser une, préférez l’éjecter à l’extérieur de votre maison plutôt que de l’exterminer. Cet animal constitue un maillon important de la chaîne alimentaire donc de la biodiversité et est utile à la nature en aérant le sol et en produisant de l’humus.

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COMMENT ILS NOUS PIQUENT… (SECONDE PARTIE)

Seconde et avant-dernière partie de notre article consacré aux insectes « piqueurs », avec aujourd’hui l’Aoûtat, l’Araignée, la tique et un moucheron méconnu dénommé « Sinulie »…

 

AOÛTAT

Ces piqûres sont les plus fréquentes au mois d’août d’où le nom commun d’aoûtat. Cependant, selon la température et le degré d’humidité de l’air, les larves peuvent être également actives l’hiver. L’aoûtat, selon les régions, est nommé aussi trombidium, rouget, puron ou vendangeron.

La répartition de l’aoûtat est très cosmopolite : il est présent en Europe, en Amérique du Nord et en Australie.

Côté piqûre, il utilise ses appendices buccaux appelés chélicères pour creuser superficiellement la peau de sa victime tel le trépan utilisé dans les forages pétroliers...Une fois  le trou percé, la salive kératinise les tissus formant une sorte de canal tubulaire dans lequel l’aoûtat va y injecter des enzymes capables de générer un purit sévère, des boutons et parfois un érythème, voire un urticaire allergique !

Leurs hôtes préférés sont les lapins, les hérissons, les taupes, les rongeurs, les oiseaux ainsi que des animaux domestiques comme le chat ou le chien, sans oublier l’être humain…
Faute de vertébrés à sang chaud, ils n’hésitent pas à piquer des reptiles ou des lézards. L’aoûtat peut transmettre la trombiculose, une dermatose, au lapin et aux rongeurs.

Il existe des antiparasitaires, vendus chez les vétérinaires, spécifiques pour les aoûtats afin de protéger les chiens et les chats. En cas de piqûres de vos animaux domestiques, n’oubliez pas de laver, à au moins 60°C, les tissus mis dans les panières ou sur les sièges des voitures. Conduisez votre animal chez le vétérinaire qui prescrira un traitement oral, mais également local.

Chez l’animal ou l’homme, les piqûres d’aoûtat ne sont en général pas isolées : elles sont fréquemment alignées en une série de petits boutons sur la même partie du corps. En outre, il arrive très souvent, pour ne pas dire toujours, que plusieurs parties du corps soient atteintes simultanément. Les larves d’aoûtats piquent en particulier au niveau des pieds, des chevilles et des jambes, là où l’accès est le plus facile. Mais on peut tout aussi bien être piqué au niveau de la ceinture et dans les plis de la peau : derrière les genoux, aux poignets, à l’intérieur des bras, à l’aine…

Tous les endroits de la peau un peu comprimés par un élastique ou par un vêtement serré, sont des sources de chaleur moite qui font les délices des larves d’aoûtat.

Les aoûtats pullulent surtout dans les gazons et prairies humides, proches de l’eau et ombragés.

 

ARAIGNÉE

Comme l’aoûtat cité plus haut, l’araignée dispose de deux chélicères, constitués d’ne protubérance prolongée d’un crochet percé d’un canal à venin.

Très mobile, ce crochet qui ressemble aux grosses pinces à glace d’autrefois, permet aussi de transporter les proies. Les piqûres (ou morsures) se reconnaissent à deux petits points rouges sur la peau (un seul pour les piqûres d’insectes ou de scorpion).

Les piqûres d’araignées peuvent entraîner des douleurs et des réactions inflammatoires plus ou moins importantes, bien que sous nos climats tempérés, environ 98 % des morsures infligées par ces espèces soient inoffensives - la seule complication éventuelle étant une infection locale. Dans ce cas, consultez votre médecin. Pour l’éviter, après toute piqûre, lavez et désinfectez la plaie.

Il n’en est pas de même de certaines araignées tropicales dont la piqûre peut être extrêmement dangereuse et provoquer de graves complications (circulatoires, neurologiques, etc.). Dans ce cas, l’appel aux secours locaux les plus proches sont nécessaires et les soins d’urgence indispensables avant une nécrose des tissus et, dans certains cas, la mort.

 

TIQUE

Les tiques sont des acariens visibles à l’œil nu ! Dans les zones tempérées, elles ne sont vraiment actives qu’entre le mois d’avril et le mois de novembre, mais certains réchauffements climatiques locaux peuvent entraîner une présence en dehors d’une saisonnalité habituelle.

Elles se trouvent le plus souvent dans les forêts, les bois, dans les herbes hautes et sur certains animaux (chiens, chats, chevaux, vaches, sangliers, hérissons, etc.).

Insectes hématophages (se nourrissant du sang de leur hôte), à la morsure souvent indolore, elles s’accrochent à la peau de l’homme et des animaux pour prendre un véritable repas sanguin

Elles peuvent transmettre à l’homme la maladie de Lyme (peu fréquente mais grave) et l’encéphalite à tiques répandue en Europe centrale et en Alsace.

Si vous pensez avoir été piqué par une tique, observez-vous dans les 7 à 20 jours qui suivent la morsure.

Consultez rapidement votre médecin, si vous constatez l’apparition de l’un ou l’autre des 2 symptômes typiques de l’infection de Lyme :
1) Dans 50% des cas de Lyme, l’apparition d’une  auréole rouge autour du point de morsure.
2) Dans 100% des cas de Lyme, l’apparition de symptômes de grippe  fièvre, mal à la tête, courbatures, maux de gorge, ganglions, mal aux articulations, fatigue etc.

Si les symptômes apparaissent  mais ne sont pas identifiés, l’infection va suivre son cours et se disséminer lentement dans le corps pour atteindre les articulations (arthrite), le tissu cardiaque (problèmes cardiaques), le tissu nerveux (paralysie de la face, d’une jambe, problèmes neurologiques, etc.), la moelle épinière et le cerveau.

La meilleure façon de prévenir les maladies portées par la tique est d’éviter la piqûre. Une inspection soigneuse de son corps ou de celui de son animal acompagnant après les promenades ou activités en forêt permet de détecter et enlever les tiques avant qu’elles aient eu le temps de transmettre la maladie de Lyme. Il existe aussi de nombreux produits répulsifs, mais dont l’efficacité n’est pas toujours évidente.

Munissez-vous d’un tire-tique disponible en pharmacie, ou d’une pince-à-épiler. Le tire-tique est davantage conseillé car il ne comprime pas l’abdomen de l’insecte afin de ne pas le faire régurgiter sa salive et transmettre ainsi ses bactéries. En fonction de la grosseur de la tique, celle-ci sera plus ou moins difficile à extraire. Après avoir retirer une tique, une désinfection est dans les cas nécessaire… 

À la maison, il est possible de limiter la prolifération des tiques dans la maison et à l’extérieur.
- Couper l’herbe, éliminer les feuilles mortes, refuges de larves.
- Aspirer puis boucher les creux et interstices dans les planchers, les murs.
- Inspecter les animaux au retour d’une sortie, traiter les lieux d’élevage avec des produits spécifiques.
- Empêcher l’installation facile des rongeurs dans et aux abords de la maison.

 

SIMULIE

Encore appelé « Mouche Noire », on retrouve ce moucheron dans des zones humides spécifiques comme la Camargue.

La femelle, grosse de quelques millimètres seulement, possède des pièces buccales très courbes mais extrêmement coupantes. Elles les utilise pour lacérer la peau comme le ferait une fraiseuse.

C’est un insecte hématophage. Sa morsure laisse une petite tache rouge entraînant quelquefois des démangeaisons et des œdèmes. Elle transmet également le protiste responsable de la leishmaniose.

La salive de la Simulie est relativement toxique : un nuage de Simulie peut ainsi tuer une vache en quelques heures…

Chez l’homme, la Simulie s’introduit souvent sous les vêtements et aime ramper dans la chevelure, piquant surtout à la tête, au cou et aux chevilles. Elle attaque en silence, sans bourdonnement distinct.

Sous les tropiques, les Simulies y sont la cause de la propagation de l’onchocercose, ou cécité des rivières, une maladie qui peut faire perdre la vue aux gens qui en sont atteints.

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COMMENT ILS NOUS PIQUENT… (PREMIÈRE PARTIE)

LA GUÊPE

La guêpe est beaucoup plus grande que l’abeille. Elle mesure entre 2 et 2,5 cm. On la reconnaît facilement à sa taille serrée d’où l’expression « avoir une taille de guêpe ». Elle possède de grosses mandibules, ce qui fait qu’elle est à la fois frugivore et carnivore.

Fréquentes en été, les guêpes vivent près des points d’eau et surtout près des habitations. Elles peuvent faire des nids de quelques centaines à quelques milliers d’individus dans des endroits cachés (sous les poutres, sous les tuiles, dans les combles, etc.) ainsi que dans les arbres.

Seules les femelles (reines et ouvrières) piquent.

Le dard de la guêpe est constitué d’une rampe appelée « stylet », munie d’une gouttière dans laquelle coulissent deux lancettes. La guêpe enfonce en premier lieu son dard grâce aux muscles de son abdomen. Dans un second temps, elle engage le mouvement des lancettes dans la gouttière, aspire du venin de la glande venimeuse et l’injecte sous la forme d’une piqûre souvent douloureuse.

L’effet du venin dépend de la condition physique et de l’âge de la victime ainsi que de la localisation de la piqûre. Cette dernière n’est dangereuse que chez un sujet sensibilisé (avec antécédents d’allergie), en cas de localisation bucco-pharyngée ou en cas de piqûres multiples (car plus le nombre de piqûres est important, plus la quantité de venin injecté est élevée et plus les symptômes sont intenses).

Chez une personne sensibilisée, il faut savoir qu’une seule piqûre est suffisante pour déclencher une réaction allergique pouvant aller jusqu’au choc anaphylactique mortel. Tout se joue en quelques minutes, tout au plus une vingtaine. On observe des signes cutanés : urticaire généralisé, rougeur, démangeaisons au niveau de la paume des mains et de la plante des pieds ainsi que des signes généraux divers : difficultés respiratoires vertiges, hypotension, coma. Il faut appeler immédiatement les secours.

Les guêpes piquent essentiellement pour se défendre ou par peur. Contrairement aux abeilles domestiques, les guêpes peuvent piquer plusieurs fois en inoculant leur venin, sans pour autant mourir (car elles ont un dard lisse qui ne reste pas dans votre peau).

 

 

LE MOUSTIQUE

En France, les moustiques représentent la population d’insectes piqueurs la plus présente autour de nous. Les moustiques sont présents sur tous les continents, notamment dans les zones chaudes et humides, aussi bien en zones tempérées (près des points d’eau, des marécages, des eaux stagnantes et à faible altitude) que sous les tropiques : Afrique, Asie, Océan indien, Amérique du Sud, Océan Pacifique.

Contrairement aux idées reçues, tous les moustiques ne piquent pas : seules les femelles sont hématophages c’est-à-dire qu’elles se nourrissent de sang et assurent ainsi la maturation de leurs œufs.

Avec sa trompe de 4 centièmes de millimètres (20 fois plus fin qu’une aiguille) dont l’extrémité est taillée en biseau acéré, le moustique réussit à littéralement « percer » notre peau sans que l’on ressente la moindre piqûre.

Cette aiguille hypodermique, possède deux canaux : un pour aspirer le sang et l’autre pour injecter une substance anticoagulante et anesthésiante. La piqûre entraine un phénomène inflammatoire localisé avec libération d’histamine. La libération de cette molécule est responsable d’une sensation de démangeaison.

C’est à l’odeur et à la chaleur de la peau ainsi qu’au CO2 que nous dégageons en respirant que les moustiques nous repèrent. Ils piquent surtout l’été et par temps orageux, le plus souvent entre le coucher et le lever du soleil (à l’aube et au crépuscule). Plus la température de votre corps est élevée, plus le moustique sera attiré !

Les réactions allergiques sont très rares. Toutefois, les piqûres de moustiques peuvent également transmettre des maladies graves comme le paludisme, la dengue, le chikungunya, la filariose lymphatique, l’encéphalite japonaise qui nécessitent une prise en charge médicale adaptée dans les plus brefs délais.

 

 

LE TAON

C’est le cousin de notre mouche domestique. Sa trompe appelée « labium » est rigide et possède pas moins de 6 stylets à son extrémité.

En rentrant et en sortant très rapidement, ces espèces de dents découpent un trou exactement comme le ferait une perceuse équipée d’une scie cloche. Une fois le trou formé, le taon peut alors « lécher » le sang.

Les taons sont actifs le jour et affectionnent le temps chaud. En Europe, ils piquent de juin à août.

Les piqûres de taons sont douloureuses chez de nombreux animaux comme nos amis les chevaux et les ânes du Relais du Vert Bois.

Efficacité et respect de l’environnement peuvent aller de pair, puisqu’il existe dorénavant des insectifuges d’origine 100 % végétale comme celui développé par la société Abiotec spécialisée dans la capture des insectes sans produit chimique. Abiotec propose ainsi une nouvelle version d’un astucieux piège à taons, efficace et non toxique pour le cheval ou l’environnement puisqu’il attire de façon « mécanique » les taons. Il s’agit du « H-Trap ».

Le système se base sur une étude du comportement du taon qui a montré que cet insecte ne prend de l’altitude qu’à la verticale. Le H-trap de la société Abiotec est composé d’une sphère noire (couleur et forme qui attirent les insectes) coiffée d’une cloche qui emprisonne le taon. Le dispositif permet une réduction de 99% des taons présents sur un animal se trouvant à proximité du piège. Il n’est donc plus nécessaire de retirer les taons à la main, de shampoouiner le cheval ou d’utiliser des produits insecticides trop puissants.
Ne nécessitant pas d’alimentation électrique et convenant à une utilisation en extérieur, le piège peut être placé dans l’herbage pour la protection de chevaux au pré, mais aussi dans une carrière pour offrir une meilleure sécurité pendant le travail.

Déjà commercialisé avec succès en Allemagne et au Pays-Bas, le H-trap est encore peu connu en France, malgré son efficacité en accord avec le respect de l’environnement. Son prix d’environ 200 euros peut être rapidement amorti lorsqu’on songe aux importantes dépenses liées à la consommation des produits insecticides en bombe souvent à l’efficacité limitée.

Les pattes du taon sont dotées d’amortisseurs qui leur permettent de se poser sans éveiller l’attention de leur victime, jusqu’à la douleur aiguë de la morsure. La douleur ne dure pas, mais est comparable en intensité à celle de la piqûre d’une guêpe. Le taon ne fuyant pas lorsqu’il a mordu, il est aisé de le tuer.

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COULÉE MORTELLE SOUS LA BANQUISE

Certes on se plaint actuellement d’un été un peu pluvieux au Nord de la Loire, mais c’est actuellement l’hiver au Pôle Sud (-60,4°C hier à midi… oui, oui, vous avez bien lu !) et l’océan commence à geler pour former la banquise sur le continent Antarctique…

Autour des pôles, en hiver, des tubes de glace se forment et descendent jusqu’au fond de l’océan. A l’intérieur, une coulée mortelle fige toute forme de vie sur son passage.

La Banquise est formée d’eau douce, car lors de leur croissance, les microscopiques cristaux de glace expulsent le sel et les autres minéraux dissous. Les flaques se chargent alors en sel et se transforme en « saumure »  (de l’eau très salée). Le plus souvent, cette saumure coule au fond de l’océan où elle se dilue. Toutefois, il arrive parfois que la surface glacée forme une sorte de réservoir où s’accumule la fameuse « saumure », trop chargée en sel pour pouvoir geler…

La banquise n’étant pas tout à fait rigide, une vague peut fracturer le réservoir, laissant couler la saumure – particulièrement dense – qui va s’échapper vers le fond. En l’absence de courant, ce flux d’eau salée ne se mélange pas et ressemble plutôt à une sorte de sirop que l’on verse dans un verre d’eau. L’eau, encore liquide sous la banquise, et très peu salée, gèle presque instantanément au contact du courant de saumure hyper froid qui la traverse.

Il se forme alors une sorte de cylindre aux parois glacées dans lequel la saumure continue de s’écouler. Petit à petit, cette cheminée progresse vers le fond de l’océan qui ne doit pas être trop profond : quelques mètres au maximum, sinon la stalactite risque de se briser. Lorsqu’elle atteint le fond, la saumure continue de couler en suivant la pente du sol et…en gelant littéralement tout sur son passage.

Ce phénomène très spectaculaire et plutôt méconnu est appelé « brinicle » en anglais : un mot composé de « brine » (saumure) et icicle (stalactite). Il a été filmé en 2001 par la BBC et visible ci-dessous.

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OBSERVATOIRE NATIONAL DE LA BIODIVERSITÉ

En France, l’écologie ne devrait plus être une question accessoire à laquelle on s’intéresse par intermittence.

Nous vous le rappelions dans un récent article : au delà de l’acception politique même du mot, l’écologie est avant tout une science ayant pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu’avec les autres êtres vivants. Cette écologie est vitale non seulement pour la protection de la Nature mais aussi pour le développement de l’Homme au sein de celle-ci.

C’est ainsi que le premier baromètre national de l’état de la biodiversité développé par le Ministère de l’Écologie et désormais disponible sur internet sous la dénomination « Observatoire national de la biodiversité »,  poursuit un double objectif :

- Répondre au besoin de connaissance sur la faune, la flore, les paysages, les habitats naturels ou semi-naturels .
- Apporter un éclairage objectif sur l’évolution des relations entre notre société et la biodiversité, notamment au travers des mesures de préservation.

Surface d’aires marines protégées, nombre d’espèces menacées, dépense nationale pour la biodiversité, évolution de la pollution des cours d’eau… désormais, d’un simple clic, vous pouvez accéder à près de 50 indicateurs précis sur l’état de la biodiversité.

Le site propose ainsi une entrée par grandes questions thématiques : comment la biodiversité évolue-t-elle en France ? Comment notre gestion du territoire influe-t-elle sur la biodiversité ? etc.

On y apprend que :
- 18 % d’espèces métropolitaines et 22 % d’espèces ultramarines éteintes ou menacées dans les listes rouges au 1er Janvier 2012;
- 1,27 % de la superficie terrestre du territoire métropolitain classée en aires protégées avec protection forte au 1er janvier 2011 et 29,58 % en Outre-Mer;
- 29 % des français placent la disparition de certaines espèces animales ou végétales parmi les deux problèmes liés à la dégradation de l’environnement les plus préoccupants en 2011 ;
- Dépense nationale pour la biodiversité : environ 1 700 millions d’euros en 2009;
- 43,7 % des eaux de surfaces sont considérées en 2010 comme étant en bon ou en très bon état.

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JOLI FAUCON CRÉCERELLE

C’est le plus commun des rapaces français et, durant l’été, l’un des oiseaux de proie les plus faciles à observer…

Reconnaissable en vol grâce à ses ailes pointues et sa longue queue, le faucon Crécerelle peut toutefois faire penser à l’Épervier d’Europe.

Son cri est une succession de sons aigus « Ki-Ki-Ki » émis de façon répétée. On dit que le faucon « réclame » Ce chant particulier lui a valu le fameux nom de Faucon « crécerelle »

Avec la buse, le faucon crécerelle est le rapace diurne le plus commun en Europe et le seul qui niche jusque dans le centre des très grandes villes dans une grande variété de sites, y compris les toits de bâtiments et les cavités des arbres.

Le faucon crécerelle a la particularité de ne pas construire de nid : il occupe celui d’un autre oiseau (souvent celui de la corneille noire) ou pond directement sur le replat d’une falaise, dans une cavité de bâtiment, d’arbre ou dans un nichoir, en ville, en lisière de forêt ou sur des pylônes électriques.

Il se nourrit surtout de petits rongeurs (souris, mulots, campagnols et jeunes rats), mais capture aussi des petits oiseaux (comme les moineaux), des reptiles, des amphibiens et des gros insectes. Sa technique de chasse est bien connue : il effectue un vol sur place, entre 10 et 40 m de haut (appelé «vol en Saint Esprit»), puis fonce sur sa proie en piqué. Il chasse plus rarement à l’affût, souvent perché sur un piquet ou une clôture.

Lorsqu’il mange, le faucon crécerelle recouvre sa proie des ailes pour éviter de se la faire voler. Les débris indigestes sont crachés en « pelotes ».

Il est facile à reconnaître grâce à son habitude de voler sur place pour repérer ses proies. Ce mode de chasse le distingue de la plupart des autres oiseaux prédateurs. On le voit aussi planer, les ailes immobiles, face au vent. Le vol sur place lui permet d’examiner rapidement de vastes étendues de terrain.

Le faucon crécerelle est un solitaire qui vit en couple uniquement pendant la période de reproduction.

On retrouve le faucon crécerelle dans la totalité de l’Europe, en Afrique (notamment en Tunisie, en Algérie, au Maroc) et en Asie. Le Faucon crécerelle bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire.Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l’enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu’il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l’utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l’acheter.

Les populations sont en déclin presque partout, sans doute à cause de l’intensification constante de l’agriculture, supprimant les prairies qu’il affectionne pour chasser. 

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DES PLANTES POUR LUTTER CONTRE LA POLLUTION

Les plantes pourraient aider à la réduction de la pollution atmosphérique urbaine bien plus qu’on ne le pense…

Il est avéré depuis longtemps que les plantes servent à filtrer l’air et à réduire la pollution de nos maisons et de nos villes. Un récent rapport de la NASA enfonce le clou en révélant que nos amis les végétaux pourraient faire bien mieux leur travail de « filtres verts » que ce que nous pensions.

Le constat est bluffant dans la mesure où les plantes pourraient diminuer huit fois plus que ce que nous pensions les polluants « urbains » comme le dioxyde d’azote (NO2) et les particules fines, qui sont à l’origine de nombreuses maladies, notamment cardiovasculaires et pulmonaires. L’étude a conclu que le placement judicieux de zones vertes, comprenant de l’herbe, du lierre grimpant et d’autres plantes dans les « canyons urbains » (NDLR : des ruelles où l’air ne circule que peu, voire pas du tout) pouvait nettement réduire la pollution atmosphérique dans les rues.

On a longtemps attribué à certaines plantes des vertus d’assainissement de l’air pour nos intérieurs. L’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) a toutefois réalisé des tests qui ont révélé le contraire en 2011. Il est en effet apparu que le pothos (Scindapsus aureus), le dragonnier (Dracaena marginata) et la plante d’araignée (Chlorophytum comosum) voyaient leurs capacités filtrantes chuter une fois dans une pièce close.

Les projets d’installations de plantes en milieu très pollués se sont néanmoins multipliés ces dernières années. Un exemple parmi d’autres, celui de l’aéroport d’Orly – que je connais bien ! – avec des zones de marais filtrants qui ont été implantées à l’aéroport d’Orly…

Si tant est qu’il en fallait une nouvelle, l’étude de la NASA est une autre excellente raison de prendre soin des plantes qui nous entourent. Et de s’appuyer davantage sur leurs facultés…

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UNE INITIATIVE ORIGINALE D’IKEA

Déjà impliqué financièrement dans plusieurs projets éoliens, multipliant les mesures pour augmenter la part des énergies renouvelables dans son approvisionnement en électricité, le géant suédois du meuble Ikea  a aussi eu la bonne idée d’imaginer une mini-serre.

Baptisée « Socker », de couleur blanche, esthétiquement sans aucune fioriture et ergonomique, cette petite boîte n’est autre qu’une mini-serre pour faire pousser ses plantes préférées à la maison, à l’extérieur comme à l’intérieur, quand bien même l’acheteur ne disposerait pas de jardin.

Une manière simple et efficace de participer à la protection de l’environnement et à la sauvegarde de la biodiversité.

Disponible dans tous les magasins du groupe moyennant quelques 13 euros, « Socker » est équipée d’une trappe fixée sur un cadre triangulaire, ce qui permet une pénétration de l’air frais suffisante pour les plantes d’intérieur, lesquelles disposent grâce à elle d’une belle marge de manoeuvre.

Assez grande pour abriter de petits pots d’aromates, de petites fleurs et même pour préparer les germes à replanter dans son jardin, elle peut en outre être placée sur le rebord d’une fenêtre, sur une terrasse ou en décoration dans votre salon, votre chambre ou votre cuisine.

Quant aux trappes mobiles, elles facilitent l’arrosage. Idéales pour les citadins qui n’ont pas la chance de pouvoir assouvir leur passion pour le jardinage, la mini-serre « Sokker » fournit aux plantes d’intérieur un environnement idéal pour prospérer et est d’une simplicité redoutable. Mais comme toujours, il fallait y penser…

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DES RATS DÉMINEURS

Enfant, à Anvers (Belgique), Bart Weetjens se promenait souvent avec un hamster dans sa manche, y compris pour aller à l’école…

Bart avoue avoir été fasciné depuis toujours par les souris, les hamsters, les gerbilles et les rats, avant de les élever et de travailler avec eux : il entraîne désormais des rats géants devenus pour la bonne cause de véritables « rats démineurs » (visionner ici la vidéo).

Après un passage dans le centre de formation de Bart Weetjens situé à Morogoro (Tanzanie), le rat géant de Gambie (jusqu’à un mètre de longueur) s’impose comme un véritable champion en la matière, capable de neutraliser tout type de mine antipersonnel. Particulièrement intelligent il vit jusqu’à l’âge de 8 ans, résiste aux maladies tropicales et jouit d’un odorat hors du commun.

A la différence du chien, le rat ne s’attache pas à un seul dresseur, sa légèreté l’empêche de faire sauter une mine lors de son passage et lui permet de procéder facilement le long d’un filin : il va alors gratouiller le sol avec sa patte à l’endroit même où se situe la mine !

La récompense est immédiate : un mélange banane-cacahuète dont le rongeur raffole…

Il suffit d’une heure aux rats de Bart pour couvrir 300 mètres carrés de terrain là où deux humains mettraient deux jours avec de coûteux détecteurs. A Morogoro, une trentaine de formateurs coachent aujourd’hui quelques 150 démineurs velus.

Au Mozambique, ces derniers ont déjà permis de neutraliser près de 2000 mines à ce jour. Soixante dis pays sont paralysés par les mines antipersonnel qui tuent ou mutilent 15000 à 20000 personnes chaque année.

Certains rats qui constituent l’équipe de Bart ont bien d’autres talents à commencer par la détection de la tuberculose sans compter la possibilité à terme d’être équipés de caméras miniatures afin d’évoluer sur des terrains difficiles – comme après une catastrophe naturelle – pour y retrouver des disparus.

Une fois encore, cela démontre que l’animal et l’homme sont utiles l’un à l’autre…

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