La cigarette n’est pas seulement un désastre pour la santé de chacun, elle l’est aussi pour notre planète.
Si facilement jetés, les mégots de cigarettes libèrent pourtant près de 4000 produits chimiques différents, qui se diffusent dans la terre, sont transportés jusqu’à nos océans, provoquant alors une avancée de plus dans la destruction de notre environnement.
Chaque année se sont donc près de 5 millions de personnes qui décèdent suite au tabagisme, mais à chaque mégots jetés, c’est aussi la nature qui se détériore irrévocablement, menaçant bien plus que l’espèce humaine.
Quelques chiffres édifiants :
- On estime le nombre de mégots jetés à 30 milliards chaque année en France et quelques 4300 milliards de part le monde.
- Après avoir été jeté, sans avoir été éteint, un mégot de cigarette peut continuer à se consumer pendant près de 3 heures.
- La fumée de cigarette contient jusqu’à 4000 substances chimiques (dont au moins 250 sont nocives et plus de 50 sont cancérigènes) et chaque seconde qu’un mégot de cigarette passe à se consumer, libère dans l’environnement ses produits toxiques.
- Un mégot de cigarette jeté, dans un environnement terrestre (ville, campagne, plage, etc.) peut mettre jusqu’à 12 ans pour se désagréger.
- Dans les stations balnéaires ou autre lieux touristiques, l’incalculable nombre de mégots jetés dans les rues, ou dans le sable, est respectivement emporté par les chutes de pluie ou par les marées, jusqu’aux plages, ports, rivières, mers etc.
- Un mégot de cigarette nécessite 12 mois pour se désagréger dans de l’eau claire et jusqu’à 5 ans dans de l’eau de mer. Un mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau.
- Un mégot de cigarette pollue 1 mètre cube de neige. Une fois fondu, ce mètre cube de neige pollué rejoint les cours d’eau, rivières, mers et océans.
- Inconsciemment jetés d’un véhicule, dans une zone d’herbe sèche, les mégots de cigarette sont à l’origine d’importants feux de forêts et de maisons causant des dégâts considérables.
Piqué au vif, British American Tobacco, numéro deux mondial du tabac, affirme avoir alerté les pouvoirs publics depuis 2008 sur « la forte augmentation des rejets de mégots en extérieur » et dit avoir œuvré pour que des « cendriers biodégradables puissent être distribués gratuitement par les buralistes qui le souhaitent ».
Au fait… depuis que vous avez commencé à lire cet article, disons il y a une minute de cela, ce sont plus de 8 millions de mégots qui ont fini par terre dans le monde.
La crise et son impact sur nos styles de vie est pour certains le moment clé pour envisager l’avenir différemment.
Ce petit manuel – terriblement grand de part la variété de son contenu – aborde toutes les facettes d’un nouvel art de vivre à la fois proche de la nature et « autosuffisant « compile de très nombreuses réponses aux vraies questions pratiques que l’on peut se poser : trouver le lieu idéal pour s’installer, cultiver son potager, élever des animaux, recycler facilement ses déchets, confectionner des produits maison, installer une éolienne, prélever le miel des ruches, etc, etc.
Le dernier chapitre du manuel évoque le travail à la campagne : les métiers saisonniers, les métiers artisanaux, le tourisme rural, les nouveaux métiers à distance…
Une illustration riche (dessins et photos faites spécialement pour l’ouvrage) rend encore plus agréable la lecture.
Habitants emblématiques d’une banquise toujours plus réduite face aux assauts du réchauffement climatique, les ours blancs, filmés avec une proximité rare, sont à l’honneur du film Arctique depuis le 17 octobre à la Géode, à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris.
Une maman ourse contrainte de défendre ses petits face à des mâles rendus agressifs par la faim, des ours devant nager des jours et des jours en quête d’un refuge glacé ou progressant à pas de loup sur une banquise fragile…
L’ours blanc tient le premier rôle d’un documentaire qui s’intéresse aussi aux oiseaux ou aux caribous, tout aussi concernés par le changement climatique.
Pour dénicher ces images souvent impressionnantes, commentées par Sophie Marceau, le réalisateur américain Greg MacGillivray a sillonné la banquise et la mer Arctique pendant quatre ans, filmant sur les glaces, dans les airs et sous l’eau.
Ce film grand format est projeté à la Géode alors que la banquise arctique a été la plus faible jamais mesurée cet été, tombant très au-dessous du précédent record de 2007, selon le Centre national américain de la neige et de la glace.
Les images prises par satellite montrent que la banquise s’est réduite jusqu’à 3,4 millions de kilomètres carré au 16 septembre, ce qui représente la moitié de la surface minimale que les glaces arctiques occupaient normalement durant l’été il y a plus de trois décennies, selon cet organisme.
Envoûtant et spectaculaire, le film est un témoignage précieux de la « réalité arctique ». A travers le lien indéfectible qui unit cette famille d’ours polaire, le film « Arctique » délivre aussi un formidable message d’espoir.
Dimanche 28 octobre 2012, 8h43… Jolie lumière d’automne au Relais du Vert Bois.
La nuit prochaine à 3 heures du matin, il sera en fait… 2 heures.
Le changement d’heure a été instauré en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l’heure d’été s’effectue le dernier dimanche de mars et le passage à l’heure d’hiver, le dernier dimanche d’octobre. L’objectif du changement d’heure est principalement de faire correspondre au mieux les heures d’activités avec les heures d’ensoleillement pour limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel.
Oui mais… La « chrono rupture » impliquée par le changement d’heure n’est pas sans effet sur notre organisme. Elle agit comme un mini « jet lag » et oblige notre organisme a trouver de nouveaux « réglages ». L’adaptation prend plusieurs jours. Pour les populations dites fragiles (personnes âgées, malades, jeunes enfants) cette période de calage peut prendre près de trois semaines et influer sur l’appétit, le sommeil, l’anxiété, l’humeur et la concentration.
Les animaux qui vivent avec les humains développent des routines liées à l’activité humaine et chez ces derniers ce « décalage horaire » peut également s’avérer perturbant. Le changement d’heure de la traite des vaches laitières les perturbe profondément et il s’ensuit toujours une baisse de production de lait et surtout du stress dont il est largement démontré qu’il altère la qualité du lait. Chez les chiens et chats qui s’avèrent tout aussi routiniers, des formes diverses de stress ont pu être observées au travers de diverses études scientifiques : le stress est principalement dû à des heures de levé et de couché de soleil aggravé par un décalage de l’heure à laquelle leur nourriture est distribuée. Ceci est encore plus significatif chez les animaux âgés…
La Commission européenne a défini le calendrier fixant le début et la fin de la période d’heure d’été jusqu’à 2016 inclus. Le prochain passage à l’heure d’été aura lieu dimanche 31 mars 2013 (à 2 heures du matin). En attendant, espérons que notre « Minette » (prise en flagrant délit de sieste dominicale sur cette photo) ne soit pas dérangée dans son sommeil…
« Accessible à partir de 10 ans en raison de ses contenus explicites » : proposée depuis hier par le Palais de la Découverte de Paris, l’exposition « Bêtes de sexe » a été conçue et réalisée par le vénérable Museum d’histoire naturelle de Londres.
Déclinée en cinq séquences thématiques (La sexualité, une histoire ancienne – La reproduction, avec ou sans sexe – A la recherche du bon partenaire – Mais comment s’y prendre ? – Et l’homme dans tout ça ?), cette exposition originale invite le visiteur à découvrir les innombrables stratégies développées par la faune et la flore pour assurer sa descendance.
Saviez-vous par exemple que pour choisir un partenaire robuste – et donc bien lourd -, la femelle émeu autorise ses prétendants à s’asseoir sur elle avant l’accouplement ? Que les mâles scarabées de l’espèce dynaste Hercule (proportionnellement la plus forte du monde, capable de soulever 850 fois son poids), rivalisent entre eux avec leurs cornes comme le font les cervidés avec leurs bois ? Que la limace-banane abandonne parfois son pénis au cours de ses ébats amoureux, et poursuit alors sa vie sexuelle en tant que femelle ?
L’amour de la connaissance n’interdit pas les idées lestes. Et parler de sexualité s’en jamais rien montrer, cela finirait par devenir frustrant. Ils ont beau être figés dans leurs mouvements par la naturalisation, c’est donc un vrai plaisir que de rencontrer au hasard des travées des animaux en pleine action. Des lapins (c’est bien le moins), des hérissons (ouille !), mais aussi des renards, étrangement collés par les fesses !
C’est aussi, c’est surtout un régal que de (re)découvrir les bijoux d’humour et de fantaisie que sont les petits films des séries « Green Porno » (lien ici) et « Seduce me » (liens ici), réalisés et interprétés depuis 2008 par Isabella Rossellinipour illustrer les mœurs sexuelles de certains animaux. Huit ont été retenus pour l’exposition, sur les dizaines qu’elle s’est ingéniée à inventer.
Quelle mouche a donc piqué l’icône de Lancôme pour qu’elle se lance dans des courts-métrages consacrés aux amours bestiales? «J’ai toujours été intéressée par le comportement animal. J’observe les oiseaux, je retourne les pierres dans mon jardin pour regarder ce qui se cache dessous», répond l’actrice. Mais pourquoi le sexe? «Parce que tout le monde s’y intéresse». Elle la première. Déguisée dans de délicats costumes de papier, là en escargot – l’animal qui, dans sa coquille, porte l’anus au-dessus de la tête -, ici en araignée, en saumon ou en mante religieuse croqueuse de mâles, la fille de la sage Ingrid Bergman semble beaucoup s’amuser. Et elle nous en apprend de belles.
Sur les mœurs sexuelles du canard colvert par exemple – le film auquel va sans conteste ma préférence. L’histoire pourtant commence mal : alors que la plupart des oiseaux ne peuvent s’accoupler que par «baiser cloacal» avec une femelle consentante (enfin, présumée telle), le colvert possède un organe « d’intromission» en bonne et due forme, avec lequel il soumet la femelle à de véritables viols collectifs. Mais celle-ci possède une arme secrète, un vagin extraordinaire qui lui permet de choisir celui qui sera le père de ses enfants. Comment? Allez chercher la réponse en allant à l’exposition qui se tient à Paris jusqu’au 25 aout 2013.
Comment font les mouches pour voler à une vitesse de plusieurs mètres par seconde en évitant les obstacles ?
Depuis leur apparition sur Terre, il y a 400 millions d’années, ces insectes possèdent la réponse visuelle la plus rapide au monde : 5 fois plus que l’oeil humain !
Le fameux œil sphérique est doté, chez la mouche bleue, de 5000 facettes qui se comportent chacune comme un véritable oeil.
Au-delà de cette incroyable multiplicité chez un aussi petit animal, les cellules photoréceptrices de la rétine de la mouche se contractent physiquement et produisent une réponse « électrique » allant beaucoup plus rapidement au cerveau que les signaux chimiques utilisées par les autres espèces.
Avec cet ouvrage qui révolutionne la photographie naturaliste traditionnelle, l’auteur Philippe Martin détourne de son usage initial un logiciel créant des images composites : le résultat est impressionnant et presque impossible à décrire dans ce billet de Naturablog !
Ce livre unique au monde nous montre une nature presque vivante, que l’on s’attend à voir surgir de la page.
Chaque image d’un réalisme saisissant a fait l’objet de longues heures de corrections sur des logiciels spécifiques : il ne s’agit donc pas de photographies, mais bel et bien d’ « images composites » issues de la fusion de dizaines de clichés.
Le travail de Philippe Martin magnifie les sujets – animaux ou végétaux – de notre environnement proche, offrant au lecteur une nouvelle perception des espèces les plus banales.
L’autre prouesse a été de réaliser ces clichés en pleine nature avec des sujets vivants donc mobiles et non pas en studio.
L’autre intérêt de ce livre est d’expliquer de A à Z le processus de réalisation de cette technique novatrice.
Sur cette photo prise hier soir au-dessus du Relais du Vert Bois, le soleil semble nous proposer toutes les sous-variantes de la couleur rouge…
La couleur du ciel résulte d’un ensemble de phénomènes physiques liés aux rayonnements émis par le soleil et à leur diffusion par l’atmosphère.
Et cette même couleur du ciel dépend, du point de vue du simple observateur que nous sommes, de deux paramètres : la partie du ciel nous regardons (directement le soleil ou un autre point dans le ciel ?) et l’endroit où se trouve le soleil par rapport à l’horizon.
Le soleil émet de la lumière, à savoir des ondes. Celles-ci peuvent avoir différentes longueurs d’onde, qui se traduisent pour nous terriens par une couleur. La lumière visible par l’œil humain va du rouge (grande longueur d’onde pour notre œil) au violet (courte longueur d’onde). Détail qui a son importance : le bleu se trouve juste avant le violet et le jaune pas loin derrière le rouge.
Le soleil nous envoie ainsi en continu des ondes dont certaines rebondissent à la surface de l’atmosphère, et d’autres la pénètre. L’atmosphère est composée d’une multitude de particules qui vont absorber puis renvoyer certaines ondes. En raccourci, plus la longueur d’onde est courte, plus ces particules seront susceptibles d’absorber ces ondes pour les éparpiller, et les diffuser dans tous les sens.
Lorsque le soleil est haut dans le ciel et que nous le regardons directement (attention, pas plus de quelques secondes si vous ne voulez pas endommager votre rétine), celui-ci nous apparait jaune car il s’agit d’une longueur d’onde assez grande qui n’a pas eu le temps d’être absorbée et diffusée par l’atmosphère.
Si on regarde partout ailleurs dans le ciel, nous ne voyons que du bleu (par beau temps !), car dans ce cas il s’agit des ondes courtes qui ont été captées et éparpillées par les particules de l’atmosphère.
Au soleil couchant, pourquoi ce dernier prend-il alors des teintes d’orange à rouge en fonction de la clarté du temps présent ? Le soleil se trouvant à l’horizon, les ondes arrivant jusqu’à vous doivent traverser une plus grande couche d’atmosphère puisqu’ils ne l’a traversent plus à la perpendiculaire, mais en oblique.
Donc, l’atmosphère a plus l’occasion de diffuser les ondes, même celles assez longues comme le jaune. Il ne reste que les ondes rouges pour résister à ces assauts de diffusion. D’ailleurs, la luminosité est nettement moins intense : on peut longuement regarder le soleil directement.
Si mes explications n’ont pas été assez claires au premier abord, regarder cette vidéo explicative.
J’ai été élevé au milieu des animaux et je me suis souvent posé la question sur la différence entre race, variété et espèce.
On parle en effet souvent d’espèce menacée, on dit encore que tel animal est proche de tel autre mais chacun appartient à une espèce différente.
L’espèce est en fait l’unité de base de la classification des êtres vivants. On doit ce concept non pas au célèbre Darwin mais à Linné, botaniste suédois du XVIIè siècle, qui imagina un système de classification hiérarchique des êtres vivants et des minéraux.
Le savant réunissait dans une même espèce tous les individus identiques entre eux et avec le spécimen type, c’est à dire l’exemplaire ayant servi à décrire l’espèce à partir de caractères morphologiques. Et toujours depuis Linné, chaque espèce est désignée, en latin, par le nom du genre qui la contient, suivi d’un adjectif ou d’un nom propre à l’espèce : Felis catus est le chat, Panthera leo le lion. Ces noms s’écrivent en italique. L’initiale du nom générique est en majuscule, celle du nom d’espèce en minuscule. On appelle cela la « nomenclature binominale ».
Petit bémol : on pensait à l’époque que Dieu les avait créées au moment de la création du monde et et qu’ils étaient tous des copies conformes ! Ce principe vola en éclats avec les découvertes dans le domaine de l’évolution : la variabilité est la règle au sein des espèces (les individus sont différents les uns des autres) et celles-ci se transforment au cours du temps par le jeu de la sélection naturelle…
Au milieu du XXè siècle, cette idée conduit à une nouvelle définition qui, outre la ressemblance entre individus (morphologique, physiologique, génétique…) , tient compte du fait que ceux-ci peuvent se reproduire entre eux et donner des descendants viables, et eux-mêmes…inter-féconds. Autrement dit, l’âne et le cheval peuvent se reproduire entre eux mais leurs descendants ne seront jamais féconds : CQFD, ce sont bien deux espèces différentes !
Pour la petite histoire, savez-vous la différence entre le bardot et le mulet ?
Et bien, le bardot (mâle) ou la bardote est issu du croisement entre une ânesse et un cheval étalon tandis que le mulet (mâle) ou la mule (femelle) est un croisement entre un étalon âne et une jument cheval.