A l’affût de l’actualité des végétaux, des animaux et de la biodiversité en général Naturablog salue la parution de « Faut pas pousser Mémé dans les orties » : un livre décalé sur les expressions botaniques, qui décortique plus de 100 expressions convoquant le vocabulaire botanique et autre langage des fleurs et des branches.
Un moyen d’en « apprendre un rayon » sur les arbres, les fruits, les graines, les légumes et autres verdures…
Pourquoi dit-on « avoir le cerveau qui baigne dans de la confiture de coing « , « secouer le cocotier », « faire le poireau », « prendre la clé des champs », « aller aux fraises », « se mettre en rang d’oignons » ? Qui est cette mystérieuse Mémé qu’il faut se garder de « pousser dans les orties » ?
Réponses humoristiques de Vincent Albouy, naturaliste de terrain, entomologiste (spécialiste des Dermaptères, plus connu sous le nom de Perce-oreilles), ancien attaché du Museum d’Histoire Naturelle, fin connaisseur du monde végétal et amoureux de la langue française.
Illustrations de Roland Garrigue, pourfendeur graphique de monstres, sorcières et vampires pour la presse enfantine et dans l’édition.
C’est à la fois un symbole et un avertissement pour tous les trafiquants d’ivoire.
Quelques jours avant le sommet de Londres des 12 et 13 février 2014 sur la lutte contre le braconnage et le trafic des espèces menacées, Philippe Martin, ministre de l’Écologie, et Nicolas Hulot, « envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète », assisteront ce jeudi 6 février sur le Champ-de-Mars, à Paris, à la destruction publique des stocks d’ivoire illicites saisis en France.
Une opération coup de poing, pilotée par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS). Dans cette optique, les agents de l’ONCFS, chargés notamment du respect de la réglementation CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction) en France, ont alors procédé à l’inventaire et à l’expertise de l’ensemble des saisies d’ivoire opérées par la Douane dans les aéroports de Roissy et d’Orly en vue de leur destruction.
Leur travail a porté sur 698 défenses d’éléphants, brutes ou travaillées, d’un poids total de 2 304 kg, et sur 15 357 pièces d’ivoire d’un poids de 800 kg.
Ce stock sera concassé, puis noyé dans un matériau composite afin d’être totalement irrécupérable…
On connait mal le travail de l’ONCFS qui est engagé sur le terrain pour la sauvegarde de la biodiversité et la préservation de la faune sauvage et de ses habitats : l’ONCFS défend inlassablement la biodiversité au travers d’agents, déployés en un réseau de veille écologique et sanitaire. Ces derniers mènent sur l’ensemble du territoire des actions orientées plus particulièrement contre les trafics d’espèces et contre le braconnage.
À cette lutte s’ajoutent des missions de surveillance des zones naturelles, agricoles et forestières, ainsi que des actions d’information, de prévention, de sensibilisation afin de préserver la richesse de notre patrimoine naturel aux plans national et international.
Quatre décennies de recherches et d’études ont en effet permis à l’établissement d’acquérir une réelle connaissance de la faune sauvage, de la biologie et de l’état sanitaire des espèces. Ces connaissances conduisent à établir des schémas de gestion favorisant le développement de la faune en tenant compte des réalités du terrain et des conditions d’accueil des habitats.
L’ONCFS est par ailleurs doté d’un réseau spécialisé dans la lutte contre les trafics d’espèces depuis 1989, en lien avec la Convention de Washington de 1973 dite « CITES ». Cette convention régule le commerce international de plus de 30 000 espèces de faune et flore sauvages protégées. Le réseau spécialisé de l’établissement, composé de plus de 300 agents, est animé par une Brigade mobile d’intervention dite « BMI CITES-Capture »
Pour rappel, la contrebande d’animaux sauvages est devenue l’activité criminelle la plus lucrative après la drogue, la fausse monnaie et la traite d’êtres humains. Toutes espèces confondues, elle rapporterait chaque année plus de 14 milliards de dollars. L’ivoire brut peut atteindre 2 000 dollars le kilo au marché noir en Asie, son principal débouché. On estime par ailleurs que le commerce illicite des espèces sauvages concerne chaque année 500 à 600 millions de poissons tropicaux, 15 millions d’animaux à fourrure, 5 millions d’oiseaux, 2 millions de reptiles et 30 000 primates. Triste réalité !