L’OEUF, UN ALIMENT ESSENTIEL

Symbole de la vie, de la forme parfaite, l’oeuf a nourri l’imaginaire de nombreux peuples dont beaucoup s’accordent à penser qu’avant notre monde se trouvait un oeuf primitif… Longtemps, le coq fut sacré car il était capable par son chant de faire naître le jour. Ce serait en vertu de ce prétendu pouvoir qu’il orne si souvent les clochers d’église.

Les Français aiment les oeufs. Au pays qui justement tient son ancien nom (Gaule) du coq (gallus), on en consomme aujourd’hui en moyenne 250 par an et par personne, produits transformés compris, soit la production annuelle d’une poule pondeuse d’élevage. Même si nous sommes loin derrière les Chinois ou les Japonais et leurs 300 oeufs annuels, cet aliment basique occupe tout de même une place centrale dans nos menus et à juste titre. En effet, les nutritionnistes sont unanimes : l’oeuf concentre de nombreux nutriments et renferme tous les acides aminés essentiels, il est même considéré comme la protéine de référence par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Pour répondre à sa consommation croissante, des élevages industriels se sont développés dans la seconde moitié du XXe siècle, produisant toujours plus à moindre coût. Les pondeuses ont été entassées dans des bâtiments fermés, sans contact avec l’extérieur, et surtout dans des cages, tellement pratiques à empiler sur plusieurs mètres de haut. Aujourd’hui en France, on élève 43 millions de pauvres poulettes dont 80 % vivent ainsi, en «batterie », sans jamais voir le jour… ni même de coq !

En réponse à ces atteintes au bien-être animal, des modèles alternatifs ont vu le jour sous la pression d’associations de protection des animaux et des consommateurs : plein air, Label Rouge et bien avant, bio. Ces filières représentaient 20 % des poules pondeuses en 2009, contre 4 % en 1990.
Parmi ces alternatives, l’oeuf bio a le vent en poupe : ses ventes ont enregistré la plus forte progression en pour atteindre 7 % du total d’oeufs vendus.
Mais quelle réalité se cache derrière ces chiffres apparemment satisfaisants ? Et qui s’intéresse réellement à l’oeuf alors que nous en consommons en permanence, parfois même sans nous en rendre compte ?

Téléchargez ici l’excellent article de Consom’action qui fait le point sur le sujet.

 

Si vous aimez cet article, partagez le !