Nombre de citadins cultivent déjà un petit potager en ville ou font pousser des tomates-cerises sur leur balcon. Beaucoup de familles urbaines souhaiteraient également disposer d’œufs frais produits à leur domicile de façon biologique. Une nouvelle étape dans l’autosuffisance alimentaire se profile en ce sens avec le développement des mini-poulaillers urbains.
Ceux-ci n’abritent chacun que quelques volailles, et peuvent être facilement implantés dans des arrière-cours ou des jardins de villes. L’intérêt des citadins pour ces gallinacés se développe à grande vitesse avec déjà un triplement de la demande en 2011 par rapport à l’année 2010.
Le choix peut se porter sur des races traditionnelles, comme la poule rousse de nos campagnes, ou des espèces venues d’ailleurs comme la poule blanche du Sussex. Ces volailles ne seront évidemment pas plus difficiles à nourrir que leurs consœurs des campagnes. Elles consommeront volontiers les reliefs végétaux de vos repas, les épluchures de légumes ou le pain rassis. Certains voient déjà, dans ces mini-élevages familiaux, un moyen utile de lutter contre la prolifération des déchets alimentaires en milieu urbain.
De leur côté, les enfants sont ravis de la possibilité qui leur est ainsi offerte d’aller chercher des œufs au fond du jardin. Certaines poules font même chaque week-end un aller-retour entre la résidence principale et la maison à la campagne de la famille qu’elles accompagnent dans ses pérégrinations. Les coqs sont évidemment moins demandés, car leur chant matinal ignore les week-ends et les grasses matinées.
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