PONT L’ÉVÈQUE : L’AUTRE FROMAGE DE NORMANDIE

Son origine lui vient d’une abbaye cistercienne proche de Caen qui le fabrique avec (sic) « amour et piété » dès le XIIè siècle.

Il figure, au Moyen-Age, sous le nom « augelot » ou bien encore « angelot » dans le Roman de la Rose de Guillaume de Loris. Son appellation, liée à la cité de Pont L’Évèque (Calvados), proche de Lisieux, date quant à elle du XVIIè siècle. Elle fait référence non aux fermes qui le fabriquent, mais au marché sur lequel il est vendu…

De forme carrée, de taille et de poids variable, on l’aime généralement pour son parfum fruité, noisette et joliment lacté, sa texture soyeuse et aussi pour sa belle croûte légèrement orangée.

Fabriqué au lait de vache, additionné de présure, égoutté, retourné dans son moule, puis placé sur des claies, salé au sel sec, le Pont l’Evêque est affiné 2 semaines minimum et 4 à 6 semaines pour les meilleurs (à vérifier auprès du fromager !)

D’appellation d’Origine Contrôlée (AOC) depuis 1972, il est fabriqué dans les 5 départements normands et en Mayenne. Le Pont l’Evêque reflète le goût herbeux des pâturages du Grand Ouest.

Lors de votre passage au Relais du Vert Bois, prenez le temps d’aller faire un tour chez les fromagers de la région. Le plus proche est la « Maison Clet » à Louviers tandis que le plus réputé est incontestablement à Rouen : je veux parler de l’incontournable « Fromagerie ». Une véritable institution !

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