Dans le règne animal, il existe tous les types de mamans qu’on peut imaginer : les protectrices qui se sacrifient pour leur progéniture, celles qui abandonnent leurs petits, celles qui les maternent pendant des années, qui les protègent au péril de leur vie ou même qui les mangent. La nature est surprenante…
Comme leur nom l’indique, les mammifères ont des mamelles et allaitent, autrement dit les mères sont censées s’occuper de leurs bébés. Les lionnes s’organisent en crèches pour s’occuper ensemble des bébés de leur groupe, alors que de leur côté, les femelles ouistitis font croire à tous les mâles de leur entourage que le bébé est le leur, afin d’être assurées que ces derniers viendront l’aider à s’en occuper.
Maman phoque nourrit son petit pendant plusieurs jours sans manger et perd alors la moitié de son poids, un régime miracle qui en fait une mère particulièrement dévouée. Encore plus impressionnantes, les femelles atèles et orang-outans, des singes au comportement social développé, jouent les mères-poules pendant 3 à 4 ans; jusqu’à ce que leur petit soit indépendant, elles continuent à l’allaiter et ne s’en séparent pas.
Les oiseaux ne sont pas en reste quand il s’agit de dévouement à leur progéniture, puisque les femelles manchots empereurs partent chasser pendant des mois afin de nourrir leur unique petit une fois qu’il sort de l’œuf. Et pour nourrir leurs bébés, les apodes, des amphibiens sans patte, vont encore plus loin dans le sacrifice : elles produisent une couche supplémentaire de peau pour qu’ils puissent la manger !
La pieuvre, quant à elle, pond des milliers d’œufs et les protège de prédateurs en faisant barrière avec son corps. Une maman exemplaire ? Comme elle ne peut pas chasser pour survivre, elle tape un peu dans la réserve la plus proche, c’est-à-dire ses propres œufs. Pas si grave que ça, après tout, elle en a plein…
Enfin, même chez les insectes, qui ne sont pas réputés pour leur instinct maternel, on trouve les araignées-loups qui promènent leurs petits sur leur dos jusqu’à ce qu’ils soient assez grand pour aller faire leur toile ailleurs…
Dans la nature, il n’y a pas vraiment de « mauvaises mères », simplement des animaux qui s’adaptent pour des raisons de survies. Des espèces telles que le panda ont une attitude pessimiste : puisqu’ils savent qu’un seul nouveau-né pourra survivre, ces animaux ne tentent donc pas de sauver les autres. La plupart des couples de grenouilles, une fois la parade nuptiale terminée, laissent plusieurs centaines d’oeufs dans un coin de mare ou d’étang et s’en vont. Les têtards devront survivre par eux-mêmes !
Les lézards de la famille des scinques sont des bonnes mères sauf en présence de prédateurs : elles sont capables de gober leurs propres œufs pour ne pas les laisser entre les mains de l’ennemi.
A l’inverse, on note un comportement optimiste pour d’autres espèces, comme les lapins, qui élèvent un maximum de petits en espérant qu’ils survivent tous. Ce qui n’est pas toujours le cas !
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