Les conférences de l’ONU sur le changement climatique se suivent… et malheureusement se ressemblent.
Malgré les alertes à répétition sur les conséquences d’une Terre en surchauffe, les principaux dirigeants du monde, appelés chaque année au chevet de la planète, ne parviennent pas à se mettre d’accord pour réduire leurs émissions polluantes, la crise que nous traversons ayant relégué au second plan l’urgence environnementale.
La région méditerranéenne, le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et des parties des Etats-Unis pourraient connaître une hausse des températures estivales mensuelles supérieure à 6 °C. Les températures les plus chaudes de juillet entre 2080 et 2100 autour de la Grande Bleue avoisineraient les 35 °C, soit 9 degrés de plus que le plus chaud actuellement. Le mercure pourrait atteindre 45 °C en été au Moyen-Orient. Même en Amazonie, les incendies de forêt pourraient être deux fois plus fréquents d’ici à 2050.
Au-delà d’un certain seuil, les cultures sont très sensibles aux températures. Les zones touchées par la sécheresse passeraient de 15 % des surfaces cultivées actuellement à environ 44 % d’ici à 2100. Les régions les plus affectées au cours des trente à quatre-vingt-dix prochaines années seront vraisemblablement l’Afrique australe, les Etats-Unis, l’Europe du Sud et l’Asie du Sud-Est. Si la température montait de 5 °C en Afrique, 35 % des terres arables deviendraient inadaptées à l’agriculture.
Un réchauffement de 4 °C entraînerait également une hausse d’environ 150 % de l’acidité des océans. Si les concentrations de CO2 dans l’atmosphère continuent d’augmenter, les récifs coralliens pourraient arrêter de se développer. Or, ils assurent une protection des côtes contre les inondations, les ondes de tempête et les vagues : les zones côtières seraient alors plus exposées aux tempêtes.
Même si le réchauffement climatique était limité à 2 °C, la Banque mondiale estime que « le niveau de la mer pourrait continuer à monter à l’échelle planétaire, certaines estimations prévoyant une élévation de 1,5 à 4 m au-dessus des niveaux actuels.
Davantage de maladies et de problèmes respiratoires : des maladies véhiculées par les insectes (paludisme, dengue) risquent de trouver un nouvel essor. « L’amplification des phénomènes de smog — brume brunâtre épaisse — due à la chaleur pourrait entraîner une augmentation des problèmes respiratoires, des maladies cardiovasculaires et des allergies », toujours selon le rapport de la Banque Mondiale.
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