ARCTIQUE : PLAIDOYER POUR UN MONDE EN PERDITION

Habitants emblématiques d’une banquise toujours plus réduite face aux assauts du réchauffement climatique, les ours blancs, filmés avec une proximité rare, sont à l’honneur du film Arctique depuis le 17 octobre à la Géode, à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris.

Une maman ourse contrainte de défendre ses petits face à des mâles rendus agressifs par la faim, des ours devant nager des jours et des jours en quête d’un refuge glacé ou progressant à pas de loup sur une banquise fragile…

L’ours blanc tient le premier rôle d’un documentaire qui s’intéresse aussi aux oiseaux ou aux caribous, tout aussi concernés par le changement climatique.

Pour dénicher ces images souvent impressionnantes, commentées par Sophie Marceau, le réalisateur américain Greg MacGillivray a sillonné la banquise et la mer Arctique pendant quatre ans, filmant sur les glaces, dans les airs et sous l’eau.

Ce film grand format est projeté à la Géode alors que la banquise arctique a été la plus faible jamais mesurée cet été, tombant très au-dessous du précédent record de 2007, selon le Centre national américain de la neige et de la glace.

Les images prises par satellite montrent que la banquise s’est réduite jusqu’à 3,4 millions de kilomètres carré au 16 septembre, ce qui représente la moitié de la surface minimale que les glaces arctiques occupaient normalement durant l’été il y a plus de trois décennies, selon cet organisme.

Envoûtant et spectaculaire, le film est un témoignage précieux de la « réalité arctique ». A travers le lien indéfectible qui unit cette famille d’ours polaire, le film « Arctique » délivre aussi un formidable message d’espoir.

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