LE PAON DU JOUR

Le « Paon du Jour » n’a rien à voir avec la colonie de paons qui a élu domicile au Relais du Vert Bois et dont je vous ai souvent parlé  dans les billets de Naturablog

Le Paon du Jour est l’un des papillons les plus fréquents au jardin et certainement l’un des plus colorés.  Les ailes fermées, il joue les discrets tandis qu’avec les ailes ouvertes, il éblouit par ses couleurs et ses ocelles. Ces tâches colorées ressemblent à de gros yeux et épouvantent les oiseaux prédateurs !

La chenille du Paon du Jour est noire et finement ponctuée de blanc. Elle vit en groupes de mai à septembre sur le feuillage des orties qui la nourrissent. Après l’accouplement, le Paon du Jour pond ses œufs par séries, jusqu’à 500 à la fois amassés au revers des feuilles d’orties. Ses œufs sont translucides, de couleur vert pâle et placés en amas.

Il hiverne à l’âge adulte, contrairement à la plupart des papillons qui hivernent à l’état chenille… Son lieu préféré d’hibernation se situe souvent dans un arbre creux, au coeur d’un lierre épais, dans les greniers et les caves à l’état de papillon : ne le réveillez pas car tout réveil intempestif peut lui être fatal. Vous pourrez le voir à nouveau virevolter des les prochains réchauffements de février.

A cette occasion, le Paon du Jour est souvent accompagné du « Citron », un autre type de papillon…tout jaune !

Le papillon « Paon du Jour » fait partie des insectes pollinisateurs qui contribuent à la fécondation des fleurs. Je vous l’ai assez répété depuis la naissance de Naturablog : en Europe, 80% des plantes sont pollinisées par des animaux – quasi exclusivement des insectes. Autrement dit… au jardin, pas de tomates, de courgettes, de fraises ou de cerises sans insectes !

Et bien évidemment qui dit « pas d’ortie » signifie pas de chenille et donc pas de Paon du Jour. Heureusement, le bon jardinier connaît les multiples intérêts de l’ortie et en préserve toujours un petit massif.

Si vous aimez cet article, partagez le !

SOURIRE…

Si vous aimez cet article, partagez le !

LE LISSAGE DES PLUMES CHEZ LES OISEAUX

J’observe souvent nos perroquets ou nos perruches se lisser les plumes… Individuellement ou mutuellement.

Ce lissage est un comportement habituel chez  tous les oiseaux qui comprend le nettoyage assidu, la remise en place des plumes, et l’huilage de celles-ci avec le bec. Il sert également à réparer celles qui ont été heurtées ou percées par des branches ou autres obstacles au cours des déplacements.

Le lissage est essentiel pour préserver les délicates structures que sont les plumes, non seulement indispensables au vol bien sûr, mais tout aussi capitales dans de leurs propriétés isolantes et leur rôle prépondérant dans la régulation thermique du corps.

Pour réparer les dommages momentanés, l’oiseau fait d’abord passer rapidement les plumes, une à une, dans son bec afin d’en éliminer les corps étrangers. Il recommence alors l’opération en les mordillant lentement, de manière à restaurer la continuité des vexilles et des pennes, réunissant à nouveau les barbes qui s’étalent séparées.

On peut distinguer pour cette opération complexe, une vingtaine de mouvements différents, selon un ordre plus ou moins régulier.

La plupart des oiseaux ont des glandes de lissage sur le dos. A la base supérieure des plumes de la queue c’est la glande uropygienne. Le bec est utilisé pour mélanger l’huile extirpée de ces glandes aux plumes, et le frottement de la tête peut être une tentative de distribuer cette huile sur celles-ci, là où le bec ne peut, et pour cause, faire le travail.

Les opérations les plus importantes consistent en premier lieu à nettoyer le bec et à l’enduire du sébum huileux de la glande pour le déposer sur les plumes. Vient ensuite le lissage, effectué en plusieurs temps, des rémiges primaires, secondaires puis tertiaires pour terminer avec les plumes du croupion, des épaules, du dos, ainsi que par les couvertures sous-alaires et du bas-ventre.

L’huile a apparemment plusieurs fonctions : elle aide à conserver la flexibilité des plumes et leur imperméabilité et évite le développement de champignons et de bactéries.

Les oiseaux se servent également de leurs pattes pour entretenir leur livrée. A l’aide des griffes, ils atteignent ainsi les parties du corps situées hors de portée du bec, comme la tête et le cou.

En outre, quelques espèces telles que les hérons, engoulevents et chouettes effraies, ont l’ongle des doigts médians dentelés, sorte de peigne qui leur permet de remettre les barbes des plumes en place. Ils y parviennent en se tenant en équilibre sur une patte et en passant l’autre par dessus l’aile déployée, c’est le grattage indirect, ou en gardant l’aile repliée, c’est le grattage direct.

Les colibris parviennent même à effectuer cette opération en vol. Les représentants de certaines espèces se lissent aussi mutuellement le plumage, particulièrement aux endroits inaccessibles pour un individu isolé.

Chez la mouette de Ross et quelques autres mouettes et sternes, l’huile de lissage contient un colorant rose. L’intensité de la couleur semble dépendre du régime alimentaire et si oui ou non l’oiseau est en période de reproduction. Mais chez ces espèces, la tête est légèrement colorée, apparemment en raison du fait qu’il leur est difficile d’étaler l’huile sur celle-ci.

S’agissant du lissage des plumes d’un oiseau envers un autre congénère (on parle alors de « lissage mutuel »), des scientifiques ont mis en évidence qu’il était en général réservé à des oiseaux de sexe opposé, les mâles adoptant ce comportement largement plus avec les femelles qu’avec d’autres mâles. Chez les perroquets, lorsque cela touche deux perroquets du même sexe, c’est pour mieux renforcer les rapports sociaux.

Dans tous les cas, cela démontre un choix préférentiel d’association avec un partenaire, ce qui exclue l’hypothèse du hasard. Cela occasionne un bénéfice de la part des deux oiseaux. Les parties du corps concernées ne sont pas aisément accessibles, ce qui laisse supposer que c’est là que réside une partie de l’intérêt de cette toilette à deux. Les couples nouvellement formés s’y livrent plus souvent que les plus anciens.

Il serait d’ailleurs possible de tracer un parallèle entre le comportement des perroquets et celui des hommes, à ce stade de la réflexion. L’invitation au lissage par le partenaire intervient parfois aussi à la suite d’un conflit. L’oiseau abaisse la tête,en position d’attente, sollicitant une réaction affective. Cela vise alors à apaiser le conflit. Cette attitude est d’ailleurs également observable dans la relation avec l’humain. Après qu’un perroquet ait été grondé pour avoir fait une bêtise, il n’est pas rare de le voir baisser la tête, dans l’attente d’une carresse pacificatrice.

Si vous aimez cet article, partagez le !

FOIE GRAS : LE « BIEN-ÊTRE » ANIMAL À LA FRANÇAISE

Depuis le 1er Juillet 2012, la production et la vente de foie gras sont interdites en Californie, en raison de l’atteinte au bien-être des oies et des canards.

La France, bonne donneuse de leçons lorsqu’il s’agit de juger ses voisins, continue de produire du foie gras dans des conditions le plus souvent parfaitement illégales : la Directive européenne du 20 juillet 1998 concernant la protection des animaux dans les élevages précise : « les animaux reçoivent une alimentation saine, adaptée à leur âge et à leur espèce, et qui leur est fournie en quantité suffisante pour les maintenir en bonne santé et pour satisfaire leurs besoins nutritionnels. Aucun animal n’est alimenté ou abreuvé de telle sorte qu’il en résulte des souffrances ou des dommages inutiles ».

Depuis le 1er janvier 2011, une recommandation européenne précise que les canards doivent pouvoir « se retourner sans difficulté », « battre des ailes » et  « interagir normalement avec d’autres individus » pendant leur élevage. Or, les cages individuelles utilisées en France pendant le gavage, appelées « épinettes », ne permettent pas aux canards de se mouvoir. Dans cette cage, un canard ne peut justement pas étendre ou battre des ailes, ne peut pas se retourner ni se lisser les plumes. Les salles de gavage comptent jusqu’à 2000 canards !

Le foie gras est un phénomène franco-français. La plupart du foie gras mondial est produit, transformé et consommé en France : 83 % de la production, 98 % de la transformation et 90 % de la consommation.

En 2010, la production mondiale s’élevait à 26 500 tonnes, la part française étant de 19 500 tonnes. Ces tonnages sont l’accumulation de foies d’animaux, soit, pour la France les foies de 30 millions de canards (pour 37 millions de canetons mis en place intialement…) et près de 800 000 oies. Les deux autres principaux pays à produire du foie gras sont la Hongrie et la Bulgarie loin derrière la France (dans les 3 000 tonnes).

Si la France exporte un peu vers l’Espagne, la Belgique, la Suisse, le Royaume-Uni ou encore le Japon, la plupart de la consommation mondiale se fait en France qui importe aussi du foie gras notamment des pays de l’Est.

Le foie utilisé est aujourd’hui presque exclusivement celui d’un canard. En rapport, l’utilisation des oies est anecdotique. Les canards utilisés pour le gavage sont des canards dits « mulards ». Ce sont des hybrides stériles obtenus par croisement entre un canard de barbarie mâle (Cairina moschata), et une femelle de canard domestique (Anas platyrhynchos). Ce sont des canards qui sont muets (pour les mâles) et qui ne savent pas voler.

La production de foie gras se fait en plusieurs étapes. Les poussins naissent dans un couvoir dans de grandes armoires d’incubation. Ils sont ensuite triés par sexe. Il existe deux techniques pour le faire, soit par autosexage (pour certaines souches, la sélection génétique permet de différencier mâles et femelles par une tâche noire sur la tête des animaux), soit par retournement du cloaque. Seuls les mâles sont gavés, l’utilisation des femelles est interdite. Le foie des femelles est trop nervé. Les femelles mulardes sont élevées pour leur viande ou éliminées (généralement par broyage) après leur naissance (on sait que la même chose se produit – mais pour les mâles cette fois – dans les élevages de poules pondeuses).

A un jour, les canetons sont transportés dans un élevage qui les mènera jusqu’à la phase de gavage à l’age de 80 jours environ. Certains éleveurs ne font que du « prêt-à-gaver », d’autres élèvent et gavent sur l’exploitation. Certains pratiquent aussi l’abattage sur place mais aujourd’hui la plupart des animaux sont transportés et tués dans des abattoirs, organisation de la filière oblige…

Le gavage consiste à administrer de force à l’aide d’un tuyau enfoncé de la gorge à l’estomac de l’animal des aliments très énergétiques et déséquilibrés dans d’énormes quantités : en 45 à 60 secondes, ou, grâce à des techniques plus « modernes » par pompe pneumatique, en 2 ou 3 secondes, l’animal ingurgite, deux fois par jour, plus de 450 g d’aliments, soit, pour un homme de 70 kg, deux fois 7 kg de pâtes en quelques secondes. Il faut évidemment prendre cette comparaison pour ce qu’elle est : un ordre d’idée des quantités ingurgitées de force aux oiseaux. Il est certain que les canards ont des capacités physiologiques différentes de celles des êtres humains.

Suite au choc du gavage, l’animal est immédiatement pris de diarrhées et de halètements. En outre, les dimensions de son foie hypertrophié qui atteindra presque 10 fois son volume normal en fin de gavage, rendent sa respiration difficile, et ses déplacements pénibles. Les sacs pulmonaires sont compressés, le centre de gravité de l’animal est déplacé.

Le gavage est une violation des règlements et des principes les plus élémentaires de protection des animaux. Le gavage est interdit non seulement en Californie, mais aussi dans la plupart des pays de l’Union Européenne, et depuis 2005 en Israël.

Ne mangez plus de foie gras s’il vous plaît.

Si vous aimez cet article, partagez le !

CHEVAL EN MAJESTÉ

Quel autre animal que le cheval a joué un rôle aussi central dans toutes les sociétés humaines ? Le cheval est une créature extraordinaire, une énigme dans une époque où tant de choses ont été élucidées. 

Sans cet indispensable partenaire, aucune civilisation n’aurait pu se développer et prospérer.

Les chevaux ont labouré les champs aux côtés des fermiers et ont été offerts aux rois. Ils ont été les instruments de la diplomatie et les armes de la férocité guerrière. Nonobstant leur instinct naturel à fuir devant le danger, les chevaux, héroïques, ont porté les guerriers à la bataille, tout au long des siècles. Des royaumes ont été conquis et perdus à dos de cheval.

Leur charme, leur agilité et leurs prouesses athlétiques en ont fait des symboles de prestige et des instruments de pouvoir. Marque de leur toute-puissance pour la postérité, les monarques et les dirigeants aimaient à se faire peindre ou sculpter le portrait aux côtés de ce noble animal.

Le cheval est le seul animal à avoir une telle complicité sportive avec l’homme. Les chevaux ont fait la course le coeur battant à tout rompre, franchi des obstacles avec courage, parcouru des kilomètres interminables avec ténacité, et exécuté des pas de danse avec grâce. Ils ont combattu, galopé, enduré et tout donné.

Devenu une extension de l’ego des hommes, le cheval est peut-être le meilleur gage du pouvoir que cet extraordinaire animal possède sur la fragilité de leurs désirs. Il est à la fois le professeur et l’élève. II est soumis à la volonté des hommes, mais transmet à ceux qui l’écoutent les plus formidables leçons d’intelligence et de respect. Le cheval incarne la majesté, la beauté et la spiritualité.

Au-delà de la compréhension humaine, l’esprit du cheval est à la fois magique et humble : nous nous en rendons compte tous les jours au Relais du Vert Bois avec nos six chevaux (bientôt sept…).

Dans le magnifique ouvrage richement illustré « Cheval en Majesté », la spécialiste équestre Tamsin Pickeral suit le voyage évolutif des chevaux et des hommes et retrace l’évolution de plus de 80 races, des chevaux préhistoriques aux plus récentes créations de l’Homme.

Les photographies d’Astrid Harrisson rendent un vibrant hommage à la splendeur physique du cheval – sa grâce, sa puissance, sa remarquable adaptabilité – mais aussi à son extraordinaire diversité. Du minuscule shetland au percheron, en passant par le fougueux pur-sang, chaque magnifique cliché souligne le caractère particulier de chacune des races.

Cet ouvrage est un tribut à la magnificence du cheval que chaque amoureux du cheval devrait posséder sur la table de son salon ou dans sa bibliothèque !

Si vous aimez cet article, partagez le !

L’ALOE VERA POUR NOS COMPAGNONS A 2 ET 4 PATTES

L’usage de l’aloès dans le traitement des affections humaines et animales est bien connu depuis l’antiquité.

Le gel extrait des feuilles d’Aloe vera (une espèce d’aloès) soulage significativement les douleurs cutanées et accélère la guérison lorsqu’il est appliqué sur les plaies ou les brûlures. Plusieurs études ont démontré que le gel obtenu à partir de la partie centrale de la feuille diminue considérablement le processus inflammatoire et accélère la cicatrisation.

Notre cheval miniature « Henkidou » a souffert d’une attaque de chien il y a 4 ans, et les plaies par morsures étaient particulièrement profondes. Après avoir été recousu en de multiples endroits et lui avoir administré toute la médication nécessaire sous le contrôle de notre équipe vétérinaire, j’ai repris un article lu dans « Les Cahiers de l’Âne » consacré à l’aloe vera dans le traitement des plaies cutanées de toutes sortes. J’ai contacté les deux auteurs (un éleveur et un vétérinaire) et après avoir été briefé plus d’une heure au téléphone, j’ai filé dans notre Biocoop acheter du gel d’Aloe Vera le plus pur possible produit par la société Pur Aloe. 

Et pendant quelques 4 semaines, Henkidou a été désinfecté et littéralement enduit de gel d’aloe vera 3 fois par jour… Le résultat a été stupéfiant et notre ami vétérinaire référent n’en a pas cru ses yeux. De son propre aveu, les applications répétées d’Aloe Vera quasi pur ont divisé par trois le temps de cicatrisation tout en garantissant une reconstruction cellulaire optimisée !

Depuis mon épouse Charlotte et moi-même avons toujours notre bouteille de Pur Aloe dans le frigidaire et n’hésitons jamais à l’utiliser sur une piqûre ou une coupure voire comme après-soleil… Nombreux sont ceux au Mexique ou dans certains états du Sud des USA, à récupérer du gel d’aloe-vera pur depuis la plante pour l’adjoindre à d’autres fruits et réaliser de savoureux cocktails 100% naturels.

Car l’aloé vera agit aussi de l’intérieur. Le « mucilage », qui correspond au gel de la plante, lubrifie les villosités intestinales, supprime l’inflammation et cicatrise le tube digestif. Mais ce n’est pas tout ! Il permet aussi une meilleure assimilation des nutriments donc un renforcement du système immunitaire étant donné que 70% est fabriqué par l’intestin grêle. Il est très intéressant dans les problèmes gastriques, l’acidité, les régurgitations et les brûlures d’estomac. Le mucilage apporte à l’organisme des oligo-éléments, des enzymes, des acides aminés et des vitamines dont la fameuse vitamine B12.

Au XVIIe siècle, son utilisation dans les élevages de chevaux était très répandue en Amérique sous le nom d’aloès caballin. Récolté par les Anglais dans leur colonie de la Jamaïque, il était exporté dans le monde entier. Son action bactéricide est devenue évidente depuis les années 1940, à la suite des résultats convaincants obtenus lors de tests sur les animaux qui ont également démontré l’absence de toxicité de la plante.

Depuis quelques années, l’utilisation d’Aloe vera dans le traitement des affections des vaches laitières, telles que la mastite (ou mammite) est devenue une pratique banale. En effet, cet état inflammatoire de la mamelle occasionné par l’allaitement ou le traumatisme infligé par les machines à traire mal réglées, entraîne une forte diminution de la production laitière.

Cette affection due à des agents pathogènes tels que bactéries, levures, champignons (mycoses), obligeait jusqu’ici les éleveurs à recourir aux antibiotiques. Or, depuis 1979, les laiteries françaises peuvent refuser un lait contenant des traces d’antibiotiques, obligeant l’éleveur à respecter un délai d’attente de livraison très préjudiciable. Le traitement des mammites à l’Aloe vera en usage interne et externe, présente en effet des succès remarquables.

Les fermiers de Californie utilisent de plus en plus souvent l’Aloe vera pour soigner les jeunes veaux. Comme la plupart des veaux sont séparés de leur mère quelques jours après leur naissance, ils restent fragiles et attrapent facilement des maladies. En versant quelques grammes d’Aloe vera stabilisé dans leur biberon, les fermiers ont amélioré la santé de leur cheptel et diminué les pertes.

La feuille d’Aloe vera contient plus de 75 éléments nutritifs et 200 autres composants, ainsi que 20 minéraux, 18 acides aminés et 12 vitamines.

L’aloé vera se trouve aujourd’hui dans de nombreux commerces. Prudence : le mucilage est la seule partie comestible. L’écorce et la sève, qui contiennent de l’aloïne, ont de nombreuses contre-indications avec des effets vermifuge, laxatif et révulsif.

Depuis la malheureuse mais ô combien enrichissante expérience avec notre cheval Henkidou, je me suis particulièrement intéressé à l’aloe vera et quelles qu’aient été mes tentatives et expériences réalisées au cours de mes nombreux voyages pour trouver de très bons produits au meilleur prix, je suis toujours revenu vers la production de Pur Aloe s’agissant de la pureté et de la qualité du gel proposé…

Si vous aimez cet article, partagez le !

LE TROGLODYTE MIGNON : UN INCROYABLE PETIT CHANTEUR

 Ce tout petit passereau qui vole près du sol est un merveilleux chanteur. Polygame, il construit plusieurs nids dans le lierre, et apprécie un bassin proche, des conditions parfaitement réunies au Relais du Vert Bois !

Bien avant d’apercevoir ce curieux petit oiseau, on entend d’abord son chant au début du printemps, qui indique qu’il a élu domicile dans notre jardin. Ses vocalises très puissantes -et surprenantes pour un aussi petit oiseau-, atteignent 96 décibels à un mètre de distance, et sont audibles au-delà de deux-cents mètres !

Le troglodyte mignon pousse des cris très stridents, et émet des trilles mélodieuses, impossibles à confondre avec tout autre chant d’oiseau. Il s’exprime principalement le matin au lever du jour, et le soir au coucher du soleil. Il ne chante jamais à la fin de l’été et au début de l’automne, mais vous l’entendrez de nouveau en hiver.

Le troglodyte-mignon fait partie des espèces protégées, mais au statut de « préoccupation mineure ». C’est un oiseau sédentaire, qui vit principalement en Europe – mais très peu dans le Sud-Est -, en Afrique du Nord, en Asie, en Amérique du Nord. C’est un oiseau solitaire, qui se regroupera cependant parfois en hiver, dans des remises ou des granges, avec ceux de son espèce, pour mieux survivre, car sa population peut être décimée à hauteur de 90 % lorsque le froid est trop rude.

Son alimentation est essentiellement constituée d’insectes vivants, de pucerons, de chenilles, d’araignées, de larves, trouvées sur les feuilles ou au sol. Le troglodyte mignon peut également pêcher de petits poissons ou de petites grenouilles dans une pièce d’eau ou un bassin de jardin.

Il chasse donc au ras du sol, et se déplace en sautillant entre les petits massifs et la rocaille, si bien qu’il peut être confondu avec une souris ! Son vol est bref et très rapide, en rase-mottes, sur de courtes distances, et il est très difficile de suivre son parcours des yeux.

Le troglodyte-mignon construit généralement quatre ou cinq nids en boules de mousse munies d’une entrée en forme de trou – d’où son nom. Ces nids sont bien dissimulés derrière des feuilles ou dans les rocailles, entre les tiges de lierre -qu’il affectionne, car l’environnement demeure frais. Après avoir visité chacun des nids, « Madame » choisit le plus douillet pour y pondre 5 à 7 oeufs blancs tachetés qu’elle couvera pendant une quinzaine de jours. Les jeunes quittent le nid 15 à 17 jours après l’éclosion et sont pris en charge par le mâle.

Si vous aimez cet article, partagez le !

J’AIME LES GENDARMES !

Des gendarmes habillés en bleu et avec une casquette ? Hmmm…en fait je veux parler de ceux en livrée rouge et noire !

Le gendarme en question est un insecte communément appelé  « punaise rouge », assez commun et plutôt répandu : on le rencontre dans les zones tempérées d’Europe et dans la zone méditerranéenne, jusqu’à l’Inde, partout sauf en haute montagne. L’origine du nom « gendarme » vient de ses couleurs caractéristiques rappelant les anciens uniformes des gendarmes français qui étaient rouge et noir.

Pour les mêmes raisons, on l’appelle aussi « Soldat » ou « Suisse ». Et parce qu’il affectionne les lieux ensoleillés il est également appelé « Cherche-midi » ou « Diable cherche-midi ».

Une curiosité : regardez le en plaçant sa tête vers le bas et vous verrez que les motifs de son dos évoquent une tête ou une sorte de masque très convaincant !

Contrairement à la punaise des bois, le « gendarme » ne sent pas mauvais !

Il vit en bandes auprès des tilleuls (car il raffole de ses fruits dont il suce le suc avec délectation) et est omnivore : il dévore les petits débris animaux ou végétaux, et participe ainsi activement à la décomposition et au recyclage de la matière organique. Il lui arrive aussi de manger des pucerons…

Deux théories s’opposent quant à relation du « gendarme » avec l’homme. Certains affirment que cette punaise rouge peut piquer tandis que d’autres clament haut et fort qu’elle est parfaitement inoffensive… Et vous ?

Si vous aimez cet article, partagez le !

COMMENT ÉDUQUER SON CHIEN DANS LE SENS DU POIL

Éduquer son chien… Un sujet plutôt compliqué chez de nombreuses personnes avec à la clé beaucoup de controverses ?

Nos plus fidèles compagnons évoluent dans une société de plus en plus intolérante à leur égard et qui, trop souvent, n’admet d’eux que docilité et soumission.

L’auteur du livre, Nicolas Cornier, est éducateur canin professionnel et anime par ailleurs le site internet « le chien assis ».

Passionné par les chiens depuis toujours, il a appris son métier à San Francisco. Sa rencontre avec Ian Dunbar, reconnu mondialement pour avoir développé une approche amicale et positive de l’éducation, basée sur une grande connaissance du chien, a été déterminante.

Nicolas Cornier offre dans ce livre son expérience et les notions d’éducation canine telle qu’il la pratique et l’enseigne dans ses cours individuels, aide à passer de la théorie à la pratique, pour intégrer le chien, agréablement et efficacement, dans notre environnement, pour mieux le connaître et l’accompagner par une relation équilibrée et durable.

Cet ouvrage répond sans aucun doute à toutes les questions sur l’éducation du chien nouvellement arrivé dans la maison.

Richement illustré par les photographies de Harry Benhaiem prises en direct lors de séances d’éducation canine, un livre indispensable à tous ceux qui aiment les chiens et souhaitent harmoniser leur relation avec eux.

Si vous aimez cet article, partagez le !

L’ECUREUIL PHOTOGRAPHE

Deux années à disposer des mangeoires pour écureuils sans jamais voir un seul de ces chenapans chaparder la nourriture que nous y disposions…

Les petits de l’année semblent plus disposés à se rapprocher de nous ! Photo prise en deux temps trois mouvements avec mon Iphone…

Si vous aimez cet article, partagez le !