CONTRE L’ABANDON DES ANIMAUX…

« Un animal ne pleure pas… il souffre en silence ».  Hier auprès de son maître, aujourd’hui seul et perdu. Hier aimé, aujourd’hui oublié et délaissé. Hier protégé et soigné, aujourd’hui en danger… Du jour au lendemain, un animal abandonné se retrouve livré à lui-même, sans aucun repère.

Et s’il n’y a pas de larmes à essuyer – un animal ne pleure pas – il reste une douleur silencieuse à faire entendre. C’est le thème de la nouvelle campagne de la Fondation 30 Millions d’Amis contre l’abandon d’animaux.

Chacun peut se  mobiliser à ses côtés en diffusant cette campagne auprès de ses proches et de ses connaissances, en la partageant sur les réseaux sociaux, et dans les blogs… afin d’alerter le plus grand nombre sur la détresse des animaux abandonnés.

Le message de cette campagne est décliné sous plusieurs formats : vidéo, campagne d’affichage nationale (soutenue par 200 mairies qui offrent gracieusement leur espace municipal), et des spots radios diffusés sur les radios d’autoroute et 6 stations nationales. Pour compléter ce dispositif, les salles de cinéma UGC et Gaumont projetteront le clip vidéo du 11 juillet au 4 août prochain.

La Fondation 30 Millions d’Amis, reconnue d’utilité publique, mobilise cette année encore toutes les forces pour lutter contre l’abandon. Près de 60.000 chiens et chats sont encore abandonnés au moment des départs en vacances. L’abandon est puni par la loi d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 2 ans et d’une amende de 30.000 euros.

Car bien que divisé par 4 en près de 30 ans grâce à l’action de tous les acteurs de la protection animale, le nombre d’animaux abandonnés reste inacceptable. Un combat d’autant plus nécessaire que les difficultés financières poussent de nombreux maîtres à se séparer de leurs compagnons en ces temps de crise.

La Fondation 30 Millions d’Amis soutient plus de 250 refuges en France en prenant en charge une partie de la nourriture, des soins vétérinaires et des travaux d’entretien ou de rénovation. L’été, comme toute l’année, elle leur donne les moyens d’accueillir dans les meilleures conditions des chiens et des chats abandonnés ou maltraités, avant de leur trouver une famille d’adoption.

Pour ceux qui partent en congés avec leurs animaux, la Fondation 30 millions d’amis publie un guide « Vacances pas bêtes » contenant de nombreuses informations, comme la carte de France des plages autorisées aux chiens.

Soutenez la Fondation dans son combat

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DES ANIMAUX MENACÉS QUI S’ATTAQUENT ENTRE EUX

Une étude menée par l’association britannique Global Vision International, une organisation spécialisée dans les voyages volontaires, fait état d’une hausse des attaques de jaguars sur les tortues vertes le long des côtes du Costa Rica.  D’après l’association, près de 200 « assauts » auraient désormais lieu en moyenne chaque année.

Attaquant la nuit, les jaguars s’en prennent aux tortues quand celles-ci viennent sur les plages pour y pondre. Une morsure au cou les tuent net. Elles sont ensuite traînées dans la forêt pour que le félin puisse dévorer tranquillement leurs nageoires et la chair de leur cou.

Si ce type de prédation avait déjà été observé, l’augmentation de la fréquence des attaques est inquiétante. Elles seraient en effet la conséquence d’une importante dégradation de l’habitat des félins, de surcroît sujets au braconnage intempestif.

La déforestation provoque sans surprise une disparition du gibier habituel, comme le pécari ou le cerf, en plus d’amener les jaguars à se déplacer vers la côte.

En dehors des attaques de jaguar, le sort des tortues vertes est également préoccupant. Confrontées à la pêche accidentelle, elles se retrouvent souvent dans les filets des pêcheurs qui ne prennent généralement pas soin de les remettre à la mer. La pollution est aussi responsable de la diminution de leur population. Les sacs plastiques en particulier sont souvent confondus avec des méduses, ce qui entraîne la mort des tortues par suffocation.

Le ministère de l’Environnement costaricain tiendra-t-il compte de cette étude en vue de déterminer si les attaques des jaguars mettent en péril la biodiversité marine ? Classé dans la trop longue liste des espèces menacées, le félin essaie tant bien que mal de subsister.

A l’Homme de faire en sorte qu’il ne contribue plus à la fragilisation de l’écosystème.

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ONE LIFE

Passé presque inaperçu dans les salles de cinéma françaises, en face des blockbusters habituels, le film « One Life » est un pourtant un chef d’oeuvre du film animalier disponible malheureusement en DVD chez un seul distributeur (ici). Quel dommage !

« One life », l’adaptation cinématographique de la célèbre série TV de la BBC Life, présente les stratégies de vie et de survie de différentes espèces animales à l’aide d’images époustouflantes. En l’espace de cinq milliards d’années, la Terre a donné naissance à une biodiversité incroyable.

De la seiche, dont la naissance est minutieusement préparée, au capucin, qui recherche astucieusement sa nourriture, le réalisateur est parvenu, grâce à un équipement moderne et à une patience inépuisable, à capturer des moments stratégiques dans la vie de ces animaux d’une manière nouvelle, parvenant même à rendre les mouvements ultrarapides d’un marlin bleu à l’attaque ou d’un guépard.

Angles de vue, instantanés de moments d’une rare qualité, ralentis, musique, ambiance poétique : « One Life » est un véritable hymne à la vie et à la Nature dans toute sa majesté…

C’est sans nul doute, l’un des plus beaux films animaliers qu’il m’ait été possible de voir. 

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MAMAN OIE ET SON PETIT

« Marly », l’une de nos trois femelles Oies du Canada, s’occupe avec douceur et attention de l’un de ses 5 rejetons…

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MON CHIEN AU BUREAU ?

17% des entreprises américaines autoriseraient la présence d’un animal domestique sur le lieu de travail.

En Californie, la société Google a déjà sauté le pas. Elle permet en effet à ses employés de travailler avec leur chien, persuadée que l’animal rend leurs journées de travail plus agréables et donc…plus productives !

Il a ainsi été démontré que la présence de chiens sur le lieu de travail de leurs maîtres participe à la bonne cohésion des employés, diminue leurs absences et donne une bonne image de la société à ses clients. Des études antérieures avaient déjà démontré les effets thérapeutiques des chiens dans les hôpitaux et les maisons de retraite.

Si l’usage en France est rare, il n’est pas impossible non plus. Vérifiez ce qu’en dit le règlement intérieur de votre entreprise, demandez l’autorisation à votre supérieur et prévenez vos collègues. Vous devez être conscient que certaines personnes peuvent souffrir d’allergie ou même de cynophobie. Il faut aussi que votre chien soit bien socialisé et obéissant sans oublier  évidement, qu’il soit propre.

Aux Etats-Unis, la journée  « Take your dog to work » (Amenez votre chien au travail !) est organisée chaque année au mois de juin avec un succès toujours aussi grandissant : une belle idée non ?

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AVOIR UN ÂNE CHEZ SOI

Certaines personnes en ont envie depuis très longtemps, d’autres en sont tombés amoureux lors de leur passage au Relais du Vert Bois… Avoir un âne chez soi est un véritable bonheur, en revanche et comme pour tout animal il est vital de se poser les bonnes questions car  l’acquisition d’un âne ne s’improvise pas.

Commençons par exemple par rappeler qu’un âne vit une quarantaine d’années, voire plus… Adopter un petit « Cadichon »  c’est donc pour longtemps, très longtemps… Comme un chien ou un chat, un âne n’est pas non plus un jouet dont on se débarrasse après quelques mois. Un âne est un animal qui fonctionne énormément à l’affectif et il s’attache en conséquence très vite à ses maîtres. Plus que pour n’importe quel autre équidé, un abandon serait un véritable déchirement pour lui.

Avoir un âne signifie également avoir de l’espace car celui-ci a besoin au minimum d’un hectare de prairie. Relisez bien la dernière phrase : j’ai bien parlé de « prairie » et non de terrain. Autrement dit : un âne mange de l’herbe et il n’est pas envisageable de l’installer au milieu de…rien !

Il convient d’ailleurs de partager la prairie en plusieurs parcelles, séparées par une solide clôture de préférence électrifiée : il faut se rappeler que les ânes aiment bien prendre le large pour aller visiter le monde et brouter chez les autres. Bannissez toute utilisation de fils barbelés qui pourrait gravement blesser voire tuer votre compagnon. Si vous comptez bénéficier d’une clôture naturelle, vérifiez bien que votre âne ne risque pas rapidement d’en venir à bout en…la broutant tout simplement !

Avoir plusieurs parcelles permet de faire tourner l’âne d’une parcelle à l’autre pour que l’herbe ait le temps de se régénérer d’une part, et pour éviter à l’animal de se réinfecter avec les vers transmis par ses excréments d’autre part. Si vous ne possédez pas de prairie, il vous faudra en louer une. Forcément, les prix sont très variables en fonction de votre lieu d’habitation…

Il ne faut pas oublier qu’après chaque occupation d’une parcelle il est préférable de passer un matériel agricole pour scarifier le sol et disperser les crottins. Il peut être également opportun de réaliser ce que l’on appelle « un sursemis » de la prairie et que nous pratiquons au Relais du Vert Bois une fois tous les 3 ans. En d’autres termes, on sème au début du printemps un mélange spécifique de semences pour équidés qui va permettre de regarnir le garde-manger de nos amis à quatre pattes !

Rien ne se perd, tout se transforme : au Relais du Vert Bois, nous sommes équipés depuis plusieurs années d’un aspirateur à crottins attelé à notre quad. Particulièrement efficace et pratique d’emploi, cet équipement est passé deux fois par mois dans l’ensemble de nos prairies. Cette action préventive nous permet ainsi de ne vermifuger la plupart de nos équidés et lamas que deux fois par an au lieu de trois voire quatre fois en fonction des saisons (humides ou non par exemple).
Nous ne vermifugeons par ailleurs jamais au hasard : un examen vétérinaire coproscopique nous permet toujours de mieux cibler la molécule médicamenteuse à employer.

En l’absence d’herbe de bonne qualité et dans tous les cas à partir du début de l’automne jusqu’au début du printemps, un âne mange du foin. Et là encore, il y a un budget et de la manutention à ne pas sous-estimer : un âne a besoin d’environ 5 à 8 kilos de foin par jour.

Au niveau boisson, un âne boit moins qu’un cheval mais la quantité demeure tout de même entre 5 et 10 litres d’eau par jour (ce qui fait environ 3 mètres cubes par an). Contrairement aux bovins moins regardants sur la qualité de leur eau, un âne apprécie une eau très propre…

En fonction de l’activité de votre âne et du type de terrain sur lequel il se trouvera, la visite d’un pareur équin (le plus souvent un maréchal-ferrant) sera nécessaire pour parer les sabots une à trois fois par an. L’âne est un animal résistant qui réclame peu de soins mais cette opération est absolument primordiale, au risque de causer aux membres des lésions irréversibles.

Il est enfin nécessaire de faire vacciner son âne une fois chaque année contre la grippe équine, le tétanos et la rage. Toujours au rayon des soins, il est souhaitable de faire venir un dentiste équin au moins une fois par an afin de vérifier la bonne dentition.

Rapidement mais sûrement, voici donc terminé l’état des contingences matérielles et financières, non négligeables…

Question caractère, L’âne symbolise depuis longtemps stupidité et entêtement. A tort ! Est-ce à cause du fameux bonnet dont on affublait les mauvais élèves au siècle dernier? Ou à cause de la légende du roi Midas, qui, à la suite d’un sort jeté par le dieu Apollon, s’est retrouvé affublé d’une paire d’oreilles d’âne ? Les expressions de la langue française « faire l’âne », « têtu comme un âne » sont injustes et n’aident pas non plus à comprendre la vraie nature de l’âne. Ce dernier n’aimant pas le danger, il réfléchit et analyse les situations auxquelles il se retrouve confronté. Bien plus intelligent que son cousin le cheval ou le zèbre, il est en outre extrêmement sensible et particulièrement affectueux.

A l’état libre les ânes affichent une grande sociabilité en s’abreuvant, mangeant, et se toilettant en communauté. Mieux vaut se rappeler de ce point de détail, car un âne seul est un âne triste et…un âne bruyant : il exprimera son ennui et son inquiétude par un braiment retentissant. Il est en conséquence important de lui offrir un compagnon pour satisfaire à son besoin de vie communautaire.

Nos ânes Toto et Topaze sont par exemple I.N.S.É.P.A.R.A.B.L.E.S ! Notre âne miniature Meshak ne saurait non plus se passer de son joyeux compagnon Henkidou, notre cheval de type Falabella. L’amitié n’est ainsi pas réservée à l’être humain, et contrairement à ce dernier, celle des animaux ne s’effrite jamais avec le temps… Fidèles, attachants, doux, patients, curieux, sereins, discrets… nous sommes fiers d’avoir nos ânes comme amis !

Note : Le Relais du Vert Bois soutient l’Association Des Amis des Ânes (ADADA) et le « Donkey Sanctuary » en Angleterre.

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L’ESPOIR RENAÎT EN FRANCE POUR LE RETOUR DES SAUMONS MIGRATEURS

Comme le rappelait il y a peu le WWF, un saumon sauvage de près d’un mètre a été observé, le 3 mai 2012 dans l’échelle à migrateurs de la microcentrale de Roanne.

Ce poisson est le premier saumon à revenir dans la Loire amont depuis la construction du barrage EDF de Grangent – en 1957 – qui avait totalement bloqué ses migrations. L’installation, entre juillet 2010 et mars 2012, d’une microcentrale de 6 MW sur le barrage de navigation de Roanne a été accompagnée, conformément à la règlementation, de l’édification de deux échelles à migrateurs.

Quelques semaines après sa mise en route, le passage de ce premier poisson ouvre tous les espoirs de reconquête écologique de la Loire amont.

Un tel retour est, pour les acteurs impliqués depuis des décennies dans la protection de la Loire sauvage et de ses populations de migrateurs, une nouvelle extraordinaire. Il symbolise la capacité de notre pays, s’il s’en donne les moyens, à restaurer sa biodiversité.

Il illustre également le fait que, si nous restaurons la continuité écologique des fleuves, les migrateurs reviennent. Lorsque les acteurs coopèrent, il est possible de concilier production d’électricité renouvelable et retour des migrateurs, au fondement de la « Convention pour une hydroélectricité durable » signée dans le cadre du Grenelle de l’environnement.

A l’affiche de nombreux articles disponibles dans www.naturablog.comle dernier saumon de longue migration en Europe est le saumon atlantique (Salmo salar) de l’axe Loire-Allier. Il naît dans le Haut-Allier, seul affluent accessible du fait de l’absence de barrages, hormis celui de Poutès, bientôt effacé.

Après deux à trois années en eau douce, il rejoint l’Océan pour quelques années. Adulte, il retourne se reproduire dans les eaux de sa naissance. Cet animal magnifique a failli disparaître au début des années 90, avec la présence de trop de barrages : sur une population estimée à 100 000 individus au XVIII ème siècle, il ne subsistait qu’une centaine de poissons.

Le « Plan Loire Grandeur Nature », lancé en 1994, a permis l’effacement de divers barrages, la construction de passes, l’arrêt de la pêche, le soutien des populations avec le « Conservatoire National du Saumon Sauvage » de Chanteuges et donc de sortir le saumon de l’abîme. Cette année, 784 poissons ont déjà franchi la passe de Vichy.

Au moment où se précisent les menaces sur la Semène, une des rares rivières libres du département de la Loire, menacée par le projet de barrage des Plats, ce saumon nous invite à croire qu’il est possible de retrouver un équilibre trop longtemps négligé entre l’homme et les fleuves.

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LES NOUVEAUX SAUVETEURS DE L’URGENCE ANIMALE

Un reportage intéressant sur TF1 (et disponible ici en replay) cette semaine ces anges-gardiens qui consacrent leur vie à la défense des animaux maltraités.

Il y a en France plus d’animaux domestiques que d’habitants, soit plus de soixante-huit millions d’animaux, toutes espèces confondues. Mais, et c’est là une des conséquences inattendues de la crise, de plus en plus d’animaux sont en détresse : privés de soins, de nourriture, victimes de maltraitance voire d’actes de cruauté… Ils sont malmenés par leurs maîtres qui ne peuvent plus ou ne veulent plus s’occuper d’eux.

Chaque jour, les associations de protection animale signalent près d’une centaine de cas nécessitant une intervention. Pour lutter contre ce phénomène, des hommes et des femmes se battent au quotidien.

Leur mission : sauver les animaux en détresse. Leurs méthodes n’ont rien à envier à celles des policiers : enquêtes, filatures, planques… et opérations coups de poing. Certaines interventions peuvent même se révéler très musclées, au point que la gendarmerie vient parfois leur prêter main forte.

Contrôles dans des élevages douteux, saisies chez des particuliers, sauvetage d’animaux de ferme…Vous y verrez par exemple l’incroyable travail de terrain d’Arnauld Lhomme de la Fondation 30 Millions d’Amis sur le sauvetage de chiens de sécurité, pouvant devenir dangereux s’ils sont maltraités.

Le Relais du Vert Bois soutient l’ensemble des actions menées par les défenseurs des animaux.

 

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VIVE LES PROGRÈS DE LA MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

Au zoo Artis, à Amsterdam (Pays-Bas),Win Thida, éléphant asiatique âgé de 44 ans, s’était blessé à l’œil gauche, vraisemblablement avec une branche, en batifolant avec ses congénères. La cornée avait été endommagée et l’œil pleurait continuellement. L’opération qui a duré une heure a consisté à poser  une lentille de contact afin de permettre tant à la cornée de guérir correctement qu’à l’animal de recouvrer la vue.

Outre les accidents de ce genre, les animaux peuvent aussi souffrir de maladies oculaires comme la cataracte par exemple, qui chez eux provoque systématiquement la cécité, contrairement aux humains.

C’est ainsi que l’entreprise allemande Skin & Vision Technologies s’est lancée en 2008 dans la fabrication de lentilles intraoculaires sur mesure pour animaux, du chat à la girafe, comme l’explique cette vidéo de l’AFP. Une otarie, un kangourou et une lionne ont déjà bénéficié de ces lentilles. « Comme les animaux ont une espérance de vie courte, cela signifie une perte de la qualité de vie pour une longue durée », souligne la responsable de la division vétérinaire de la société.

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LES OISEAUX DE LA NATURE ET L’EAU

Tous les oiseaux ont besoin tout au long de l’année, en particulier lorsqu’il fait très chaud ou bien très froid. Offrir un point d’eau est important car les oiseaux de la nature vont alors pouvoir se désaltérer mais aussi se baigner.

Le corps d’un oiseau est composé d’environ 60 % d’eau et jusqu’à 85 % chez certains juvéniles.

Cette eau intervient dans de nombreux processus vitaux. Pour la renouveler en permanence, l’oiseau l’ingère directement en buvant ou bien l’absorbe indirectement dans son alimentation.

L’eau est un élément vital pour tout être vivant, il est donc indispensable de la renouveler en permanence. Suivant l’oiseau, il l’ingérera directement en buvant ou la trouvera dans sa nourriture en fonction de son régime alimentaire.

Suivant leur régime alimentaire, les oiseaux trouvent plus ou moins d’eau dans leur nourriture. Ainsi, les rapaces et les oiseaux d’eau ne boivent presque jamais car leurs proies sont très riches en eau. Les granivores consommant des graines sèches boivent plus que les insectivores se nourrissant de vers, chenilles et autres insectes.

La majorité des passereaux recueillent l’eau dans leur mandibule inférieure et effectuent un mouvement de la tête en arrière pour la projeter dans leur gosier. Par contre, les pigeons et tourterelles boivent d’un trait en aspirant longuement l’eau sans relever la tête. Quant aux hirondelles et aux martinets, ces derniers préfèrent boire en vol en effleurant la surface d’un plan d’eau.

Le régime des oisillons étant souvent insectivore, ils n’ont pas besoin de boire. Les adultes peuvent toutefois, en cas de canicule, apporter de l’eau dans leur gorge et la laisser couler dans le bec des petits.

L’été, avec ses fortes chaleurs, est une période particulièrement critique. L’oiseau maintient sa température constante en évaporant de l’eau corporelle. Les oiseaux ne pouvant transpirer (ils ne possèdent pas de glandes sudoripares), ils halètent donc en ouvrant le bec.

La canicule ayant tôt fait d’assécher flaques et petites mares, un abreuvoir est donc indispensable.

En hiver, et contrairement à certaines idées reçues, la plupart des oiseaux ont aussi besoin de boire, car leur régime devient plus granivore. On voit parfois des oiseaux qui, faute de mieux, « boivent » de la neige, gaspillant ainsi de leur précieuse énergie pour la faire fondre. L’eau naturelle étant souvent inaccessible à cause du gel, un apport régulier est nécessaire.

Toute l’année, les oiseaux aiment en général se baigner pour laver leurs plumes des traces de boue, de fruits collés… mais surtout pour les humecter. Cela facilite la répartition uniforme  de la sécrétion huileuse qui protège le plumage et l’imperméabilise chez presque toutes les espèces.

En été, sa fréquence peut diminuer faute d’eau propre. Il peut reprendre sous une pluie d’orage ou bien dans la végétation humide.

En hiver, les oiseaux tolèrent des conditions météorologiques médiocres pour se baigner. Ils utilisent même de la neige pour se « baigner » si l’eau manque. Il est donc important de proposer des baignoires aux oiseaux quelle que soit la saison. Cependant, par très grand froid, mieux vaut éviter de leur permettre de se baigner car, risquant de ne pas se sécher assez vite, ils pourraient se refroidir brutalement et mourir.

En hiver, il est vital de ne surtout rien ajouter à l’eau ! Ni alcool, ni sel, ni huile et bien sûr ni antigel, tout cela étant dangereux voire mortel pour les oiseaux ! En cas de gel, il ne faut pas oublier de casser régulièrement la glace et de verser de l’eau chaude.

A toutes saisons et au moment du bain ou à l’issue du bain (en fonction des espèces), le « lissage » permet, en tant que toilette minutieuse, d’éliminer les corps étrangers (comme les parasites) et de réajuster les barbules entre elles.

Au Relais du Vert Bois, nous disposons de nombreux points d’eau naturels ou artificiels.

Naturels, au travers par exemple de notre mare peuplée par nos familles d’oies du Canada et de cygnes…. Artificiels grâce aux abreuvoirs constitués de larges soucoupes en terre cuite, en résine ou en plastique. Peu profonds, pour que les oiseaux « aient pied » en se baignant, et disposant d’une pierre au centre du récipient d’où ils pourront se percher, ces abreuvoirs sont disposés à différents niveaux. Le point commun est sans nul doute l’accessibilité afin de changer l’eau très souvent (au moins une fois par jour en plein été et trois fois par semaine en hiver), afin de compenser les pertes d’eau  par évaporation et d’éviter les risques d’épidémies.

Les oiseaux aiment à se baigner dans un endroit calme et abrité où ils peuvent sécher leur plumage alourdi. Toutefois, installez votre point d’eau suffisamment loin d’un endroit où un prédateur pourrait se poster.

Que vous soyez citadin ou rural, il demeure facile de contribuer aux petits bonheurs de la nature. Les ou les points d’eau que vous installerez sur votre balcon ou dans votre jardin deviendront de merveilleux terrains d’observation tout en permettant à la gente ailée de s’épanouir de la meilleure façon qui soit !

 

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