Un petit passage par le parc zoologique de St Louis (USA) et une surprise de taille…en me rendant compte du nom sulfureux associé à celui de l’insectarium.
Au départ, j’ai cru à un gag ou à une homonymie fâcheuse, mais non, il s’agit bien du fameux et tristement célèbre géant industriel Monsanto que nous connaissons, l’un des principaux producteurs d’OGM, celui qui commercialise l’herbicide total Roundup, et dont le nom est associé au PCB et à l’Agent Orange.
Monsanto est sans aucun doute le plus grand pollueur de tous les temps, un poids lourd dans le désastre écologique qui ronge petit à petit notre planète. Associé son nom à un parc zoologique et plus spécifiquement à un insectarium c’est comme si un fabricant de cigarettes ouvrait un institut contre le cancer !
Poursuivant ma recherche sur l’insectarium, j’ai découvert qu’il existait également une fondation Monsanto dont le site vaut son pesant de cacahuètes (non transgéniques) pour la mauvaise foi et le cynisme affiché.
Impossible de le confondre avec un crabe ou un homard, pourtant le cloporte est bel et bien un crustacé adapté à la vie terrestre. Il n’est nullement considéré comme insecte…
Respirant par des branchies (situées à la base de chacune des pattes), le cloporte mesure de 1 à 2 cm, est de couleur grisâtre ou brunâtre, est équipé de 7 paires de pattes et possède un corps en 3 parties : tête, thorax et l’abdomen. Chaque partie est segmentée et cuirassée d’anneaux articulés, parfois si souples que certaines espèces comme l’armadille peuvent littéralement se « rouler en boules » lorsqu’elles se sentent en danger ou dérangées…
Le plus commun des cloportes visibles a pour nom « Oniscus asellus ». Il vit plutôt à l’extérieur. Malgré tout, il existe aussi le cloporte des caves, le cloporte des murs, ou bien encore celui des mousses. Près de 160 espèces sont ainsi répertoriées en France parmi les quelques 3000 recensées !
Déjà curieusement considéré comme « crustacé terrestre » le cloporte a une particularité supplémentaire digne des marsupiaux comme le kangourou : les jeunes cloportes finissent leur maturation dans une poche extérieure. La durée de vie d’un cloporte est de 2 à 3 ans.
Même si les cloportes sont des animaux terrestres, ils ont besoin d’un taux d’humidité élevé. C’est pour cette raison que les cloportes peuvent s’accumuler dans les endroits humides et ombragés. On les rencontre sous les pierres, sous les pots de fleurs abandonnés, sous les écorces de bois morts, les tapis de feuilles mortes en décomposition, et dans les caves humides aussi.
Leur belle saison pour le cloporte va du printemps à l’automne, et son actvité est nocturne. En hiver, il vit au ralenti, en attendant des jours meilleurs.
Le cloporte est parfois classé dans les nuisibles…à tort ! Le cloporte est particulièrement utile en participant à la décomposition des matières organiques, au renouvellement du sol et à son enrichissement. Il ne provoque aucun dégât au jardin et ne s’attaque jamais au bois sain. Inoffensif, il ne mord pas et bien sûr ne pique pas non plus !
Si les cloportes « envahissent » (toute proportion gardée) la maison et que trop c’est trop : aérez, éclairez et asséchez ou déposez du bois mort et humide, récoltez et remettez ce petit monde dans le jardin.
Le cloporte est la proie – entre autres – du carabe, du crapaud, de l’orvet, du mille-pattes ou encore de la musaraigne.
Parce qu’un castor avec qui il s’était lié d’amitié est tué par des trappeurs, le jeune Paul Watson alors âgé de onze ans écume les alentours de son village du Nouveau-Brunswick (Canada) pour trouver et détruire les pièges…
C’est le point de départ de quarante ans d’activisme pour celui que le Time Magazine désignera en 2000 comme l’un des plus grands héros écologistes du XXème siècle.
Baleines, phoques, requins, dauphins… Autant d’espèces massacrées par l’homme, et que Paul Watson et son association écologiste Sea Shepherd (signifiant en français « Berger des mers ») tentent de protéger par tous les moyens.
Le livre « Paul Watson, entretien avec un pirate » témoigne de l’engagement sans faille de ce personnage hors du commun. Chaque fois qu’une bonne cause doit être défendue, Paul prend la barre, fend les mers et les océans pour mener un combat – souvent violent – contre l’avidité et la cruauté des Hommes.
Sea Shepherd Conservation Society a vu le jour en 1981, aux Etats-Unis, dans l’état de l’Oregon. Mais l’idée même de Sea Shepherd avait déjà germée dans l’esprit du capitaine Paul Watson avec la création de la Earth Force Society en 1977, après une rupture avec Greenpeace.
Le but premier des deux organisations était la protection et la conservation des mammifères marins, avec pour objectif immédiat de mettre un terme à la chasse illégale des phoques et des baleines, Sea Shepherd s’est ensuite donné pour mission d’élargir son action à toute la faune marine. Une vie faite de batailles, de coups pris – et rendus – de révoltes et de victoires.
Avec son approche frontale, l’association Sea Shepherd est aujourd’hui l’une des organisations écologistes les plus efficaces. Les campagnes menées ont des noms évocateurs : No compromise, Blue Rage, etc. Les intentions du Capitaine Watson et de son équipe sont sans compromis, qu’il s’agisse de harceler les thoniers en Méditerranée ou les baleiniers en Antarctique.
Cette détermination a connu récemment un nouvel épisode puisque Paul Watson, 61 ans, a été interpellé le 13 mai dernier à Francfort (Allemagne) suite à un mandat d’arrêt émis par le Costa Rica et qui porte sur des faits datant de 2002. Il est accusé d’avoir mis un danger un équipage de bateau battant pavillon costaricien lors d’une campagne de Sea Shepherd contre la pêche aux requins.
Libéré sous caution il y a 2 jours, il encourt toujours une extradition vers le Costa Rica…
L’Homme était jusqu’à présent la seule espèce à produire des végétaux dans un but non alimentaire (décoration, textile, drogue, etc.). Une nouvelle étude internationale vient changer la donne.
On a ainsi découvert très récemment que les les oiseaux « Jardiniers », uniques en leur genre, produisent des fruits colorés utilisés… pour décorer des sites de parades amoureuses !
Endémiques de l’Australie et de la Nouvelle-Guinée, ces oiseaux sont appelés « jardiniers » pour le soin méticuleux qu’ils mettent à l’édification et à la décoration de leur nid. Le but de toute cette création étant de rendre l’endroit le plus irrésistible possible afin de séduire la femelle…
Les mâles fabriquent des berceaux nuptiaux constitués de divers objets et bordés par un couloir d’une soixantaine de centimètres de haut fait de branches et brindilles. La construction et l’entretien de ces sites et de leurs abords sont méticuleux. Les différents débris composant les berceaux sont agencés en fonction de leur taille de manière à créer une illusion d’optique qui éblouira la femelle durant les parades amoureuses.
Une équipe de chercheurs vient de découvrir que le côté à proprement « incroyable » de ces oiseaux Jardiniers ne s’arrête pas là puisqu’ils seraient non seulement des jardiniers, mais aussi des horticulteurs. Les oiseaux Jardiniers cultivent en effet des plantes produisant des fruits colorés et utilisés pour les parades autour de leurs berceaux. Ils deviennent ainsi la première espèce non humaine à produire des végétaux dans un but non alimentaire.
Les fruits collectés puis accumulés près des berceaux sont par essence même périssables. Une fois flétris et n’étant plus au goût des volatiles, ces fruits sont évacués et rejetés à proximité du site de parade, sur une parcelle préalablement nettoyée par les oiseaux lors de la construction du site nuptial. Les graines poursuivent leur développement et germent là où elles ont été déposées d’autant plus facilement qu’elles n’ont pas à souffrir de la concurrence d’autres végétaux.
Cependant, les graines qui ont germé vont donner naissance à des plantes les années suivantes. Or, les oiseaux Jardiniers peuvent conserver leurs berceaux pendant 10 ans. Ils ont donc largement le temps de récolter puis de profiter de leurs plantations involontaires. Plus besoin d’effectuer de longs trajets pour trouver des objets décoratifs, ils sont dorénavant à portée de bec.
Dernier détail intéressant, ces oiseaux choisissent avec attention la couleur des fruits qu’ils utilisent. Comme les agriculteurs, ils sélectionnent et isolent donc des plantes ayant des propriétés génétiques bien définies. Pour preuve, les fruits jouxtant les berceaux sont plus verts que ceux produits par des plantes de la même espèce en d’autres lieux.
Regardez la parade d’un oiseau jardinier :
Lorsque l’on demanda à Lawrence Anthony, grand défenseur de la nature, de recueillir un troupeau d’éléphants sauvages et traumatisés dans sa réserve de Thula Thula en Afrique du Sud, son bon sens l’incita tout d’abord à refuser.
Quand il sut que les éléphants seraient abattus s’il ne changeait pas d’avis, il décida finalement de les sauver. Au cours des années qui suivirent, Lawrence Anthony devint petit à petit un membre de leur famille, créant des liens inaliénables avec les membres du troupeau. Il comprit alors que ces créatures exceptionnelles avaient beaucoup à lui apprendre sur la vie, la loyauté et la liberté.
Le livre « L’Homme qui Murmurait à l’Oreille des Éléphants » est un véritable un tourbillon d’émotions et de bonheur, un récit captivant, drôle et émouvant de l’aventure vécue par Lawrence Anthony auprès de ces animaux aussi impressionnants que sympathiques.
A une époque où l’on parle beaucoup d’écologie et de protection de l’environnement, Lawrence Anthony s’est engagé sur le terrain et a mis son existence au service des animaux et au service de l’établissement d’un lien véritable et durable entre les animaux et les hommes.
Lawrence Anthony a été le fondateur de l’association The Earth Organization International. Il est devenu célèbre pour avoir parcouru 700km dans le désert au milieu des combats de l’offensive américaine en Irak pour sauver les animaux du zoo de Bagdad. Il a relaté cette histoire dans un magnifique livre intitulé « L’Arche de Babylone : L’Incroyable Sauvetage du Zoo de Bagdad ».
Depuis, il avait fait sa spécialité de la défense de l’environnement et des animaux dans les zones de conflit. En 2007, il s’était rendu au Congo alors que des rebelles avaient pris le contrôle du parc national de Garamba, menaçant d’éliminer les derniers rhinocéros blancs et les dernières girafes pygmées, espèces déjà en voie de disparition. Il avait alors négocié un cessez-le feu avec les chefs rebelles, en les convaincant de la nécessité de sauvegarder leur environnement.
Il s’est battu pour faire adopter par l’ONU une résolution pour la protection de la faune et de la flore dans les zones de conflit avant de décéder il y a peu…
Les mérous suscitent l’émerveillement de nombreux passionnés de la mer, qu’ils soient marins, plongeurs ou photographes… mais aussi des envies chez les gastronomes. Ces poissons à la chair goûtue font l’objet de mesures de protection sur le littoral français par l’intermédiaire de moratoires reconductibles dans le temps. Malheureusement, de telles démarches ne sont pas appliquées en d’autres points du Globe où ils sont alors pêchés massivement, et sans limites…
Cette industrie rapporterait chaque année plusieurs milliards de dollars. Même si des maricultures existent, la grande majorité des prises sont réalisées dans le milieu sauvage, principalement au sein de récifs coralliens où ces poissons occupent une position omniprésente de prédateur.
Une équipe internationale s’est intéressée au statut des 163 espèces de Mérous répertoriées à ce jour sur Terre en se basant sur les critères de l’UICN. Les résultats sont inquiétants puisque près de 25 % d’entre elles seraient menacées d’extinction à court ou moyen terme, si la surpêche se poursuit au rythme actuel.
La cause de leur déclin s’explique également par plusieurs caractéristiques de leur biologie. Les mérous peuvent vivre jusqu’à 50 ans. En acquérant leur maturité sexuelle au minimum vers l’âge de 5 ans, ils ont donc de grandes chances de se faire capturer avant d’avoir eu le temps de se reproduire et par là même d’assurer la pérennité de leur espèce.
Par ailleurs, les mérous ont un comportement grégaire : ils se rassemblent en grands nombres durant leurs périodes de reproduction. Ce moment est donc particulièrement apprécié des pêcheurs qui peuvent alors en capturer un nombre record en un minimum de temps.
Selon les experts, les mentalités doivent absolument changer. Les populations de poissons, l’une des dernières ressources animales directement prélevées dans l’environnement, ne sont pas inépuisables. Ils suggèrent donc d’optimiser la position et la taille des aires marines protégées, d’imposer une taille minimale de pêche, de limiter le nombre de prises par pêcheur, et surtout d’interdire la pêche durant les périodes de reproduction.
Les consommateurs ne sont pas en reste. Ils pourraient également faire des efforts, car ce sont eux qui donnent vie au marché…
Au Canada, elle est couramment appelée outarde, en Europe on l’appelle « Bernache (ou encore « oie ») du Canada » et est facilement reconnaissable grâce à sa tête noire, aux tâches blanches de ses joues et à son long cou noir. Nous leur avons consacré quelques articles depuis la naissance de naturablog.com
C’est la troisième fois que des petits oisons (les petits de l’oie) naissent au Vert Bois, et je dois vous avouer que c’est toujours la même émotion lorsque nous découvrons au premier jour ces petites boules de plumes jaunes et grises…La photo ci-dessus a été prise hier soir, moins de 12 heures après leur naissance : les petits sont déjà prêts à goûter aux multiples plaisirs de l’eau !
La vie paisible que nous nous efforçons d’offrir à nos Bernaches du Canada (comme à tous nos autres amis à poils et à plumes) est sans aucun doute un critère fort de leur bonne reproduction.
En règle générale, la Bernache du Canada se trouve un compagnon ou une compagne (pour s’accoupler) au cours de la deuxième année de sa vie.
Elles construisent souvent leur nid sur le sol, près de l’eau… Il est fait d’une couche plus ou moins épaisse de branchettes ou d’autres matières végétales trouvées dans les environs et il est aussi tapissé de duvet. La couvée compte habituellement de cinq à sept œufs, les femelles plus âgées ont une couvée plus importante que celles qui pondent pour la première fois.
La femelle Bernache couve ses œufs de 25 à 28 jours, tandis que son compagnon assure une garde active et bruyante à proximité. Autrement dit, il devient presque impossible d’approcher !
Pendant la période de couvaison, la femelle ne quitte le nid chaque jour que pendant de brefs moments, pour aller se nourrir, boire et se laver. Peu de temps après l’éclosion des œufs, les petits quittent leur nid avant de suivre leur mère de près. Il est à noter que les deux parents sont extrêmement attentifs à leurs progénitures, veillant avec attention tant à leur sécurité qu’à leur bonne éducation !
Le régime de la Bernache du Canada est végétarien : elle se nourrit principalement d’une grande variété d’herbes, de plantes aquatiques, de laîches (encore appelé « carex »), de graines de céréales, de graminées et de baies. Bien que nos Bernaches disposent d’une belle prairie à proximité immédiate de leur mare, nous les fournissons quotidiennement et durant toute l’année un complément spécifique de granulés qui convient également à nos cygnes et à nos paons. La maman va donc rapidement éduquer ses petits à ce régime spécifique…
Six à neuf semaines après l’éclosion, les oisons seront prêts à s’envoler en famille.
Le couple de Bernaches du Canada produit une couvée par an.
L’Osmie Cornue est rattachée à la famille des Apidae, c’est-à-dire des « abeilles », au sens large du terme.
Son corps poilu la fait souvent confondre avec son cousin le bourdon, mais son corps est malgré tout plus « menu »… La tête et le thorax de l’insecte sont noirs et l’abdomen est entièrement roux. Elle doit son nom aux deux petites cornes qu’elle porte sur la tête. On distingue les mâles de cette espèce par les touffes de soie blanche en lieu et place des cornes de la femelle.
La faune française comporte des dizaines d’espèces d’Osmies, mais l’Osmie dite « Cornue » est l’une des trois espèces les plus fréquentes dans nos jardins. Ces abeilles sauvages, dites « solitaires » par opposition aux « coloniales » squattent souvent les trous d’évacuation d’eau présents dans le bas des fenêtres de nos habitations.
En règle générale, la femelle construit ses « cellules » dans les galeries du bois mort ou des tiges creuses mais ces ressources sont devenues plutôt rares dans des jardins devenus de plus en plus « proprets » et finalement trop bien « rangés »… Alors, les petites osmies squattent ce fameux trou d’évacuation d’eau de fenêtre, dont le diamètre leur conviennent parfaitement.
Butinant inlassablement durant 4 à 6 semaines, elles accumulent des pains de pâtée de pollen sur lesquelles elles pondent un oeuf avant de fermer chaque cellule. La « galerie » étant finalement bouchée avec de le terre.
Comme souvent chez les abeilles solitaires, la fidélité au lieu de naissance est importante, et si vos trous de fenêtres sont une fois occupés, ils risquent fort de l’être encore les années suivantes. Pour autant il vous faudra beaucoup chance (ou de patience !) pour apercevoir l’osmie, car elle n’est pas du genre à flaner chemin faisant, ni à se complaire sur son pas-de-porte.
Totalement dénuées d’agressivité, les Osmies Cornues ont un rôle essentiel au jardin dans la pollinisation des arbres fruitiers, n’hésitant pas à sortir les jours faiblement pluvieux du printemps contrairement à l’abeille domestique qui préférera restée à la ruche.
Des abris artificiels peuvent facilement être conçus pour accueillir leurs pontes. Quelques trous de diamètre 8 à 10 assez profonds dans un morceau de bois ou une bûche bois suffisent (ne jamais traverser le bois de part en part). Vous pouvez aussi confectionner une botte de tiges creuses toujours obturées à une extrémité (le bambou fera très bien l’affaire). Des nids spécifiques sont aussi disponibles ici et encore…là.
Vous fixerez votre nichoir contre un mur de clôture voire d’abris de jardin, de préférence à hauteur des yeux et si possible en choisissant une orientation « Est » ou « Sud-Est ». Si vous disposez d’un verger, comme c’est le cas au Relais du Vert Bois, c’est bien sûr l’endroit idéal !
Depuis 100 ans, les militants de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) s’engagent pour la protection des oiseaux et plus généralement de la nature et de la biodiversité.
Dans le livre « L’Oiseau au Coeur« , 40 photographes naturalistes (certains mondialement reconnus, d’autres publiant leurs images pour la première fois), s’associent à l’anniversaire en racontant, en photos et en textes, l’une de leurs plus belles rencontres avec les oiseaux.
Une ode à l’émotion : battements d’ailes, battements de cœur, l’oiseau a généré des vocations, des engagements et parfois des prouesses qui lui rendent hommage.
Cet ouvrage qui présente, en texte et en images, des « tableaux ornithologiques » impressionnants est absolument unique !
Les 40 photographes animaliers offrent leurs droits d’auteur afin de financer un programme de conservation des oiseaux.
On s’étonne de la dextérité des jeunes enfants à user de l’écran tactile, comme l’iPad. Sans grande surprise, les primates maîtrisent aussi la tablette la plus sollicitée au monde, et une étonnante expérience est menée dans plusieurs zoos américains.
Par exemple, au zoo de Milwaukee (Wisconsin, USA), certains orangs-outans créent des taches de couleur avec leur doigt, tandis que d’autres utilisent leur langue pour appuyer sur l’écran et lancer de la musique…
Mais bientôt les orangs-outans vivront un moment encore plus surprenant. Fascinés par les vidéos d’autres singes qui leur ont été montrées sur la tablette, ils s’apprêtent à rencontrer des congénères via une webcam. « Il nous tarde de voir où cela va mener« , confie Trish Kahn, le responsable des primates au zoo de Milwaukee. « Peut-être resteront-ils totalement indifférents, mais tels que je les connais, je pense qu’ils vont comprendre que l’image vient en direct et qu’ils regardent un autre orang-outan« , explique-t-elle.
Cette rencontre sera organisée avec d’autres zoos ayant déjà fourni des iPad à leurs orangs-outans. Un achat financé par l’association Orangutan Outreach. Emue par le plaisir que prennent les animaux à jouer avec leur tablette, cette organisation a lancé une campagne baptisée Apps for Apes (Des applications pour les singes), afin que des jeux dédiés aux orangs-outans soient développés.
Le but de cette expérience est de développer l’intelligence des singes tout en attirant l’attention des visiteurs sur ces animaux « remarquablement intelligents », et menacés de disparition, souligne Trish Kahn qui a par ailleurs publié une vidéo disponible ici.