Parmi les insectes à la vie mi-aquatique mi-aérienne, les moustiques comptent parmi les plus désagréables. Pourtant, que cela nous plaise ou non, ils ont leur utilité dans l’équilibre naturel.
Au début de son existence, le moustique est une larve aquatique. On en compte des millions dans une modeste mare ou un étang. Des recherches ont démontré que parfois plus de 50.000 larves vivent sur un mètre carré. Chacune filtre deux litres d’eau par jour ! Autant dire que le le rôle colossal d’épuration joué par les moustiques est tout aussi nécessaire que méconnu !
Le moustique mâle joue un également un rôle de pollinisateur en se nourrissant essentiellement de nectar de fleurs.
Seule la femelle moustique va nous piquer en cherchant du sang, source de protéïnes, indispensable à la maturation des oeufs. Elle peut ainsi doubler son propre poids en un seul repas sanguin grâce à l’extensibilité de ses parois abdominales. En moins d’une minute, elle prélève un petit échantillon sanguin en injectant simultanément un fluide salivaire : la salive contient des agents anti-coagulaires qui empêchent la peau de cicatriser pendant la « prise de sang » et provoque cette petite démengeaison si désagréable.
Le bruit de la femelle moustique, très reconnaissable et provoqué par le battement très rapide de sa paire d’ailes, est en fait destiné au mâle : il s’agit d’un signal de séduction associé à l’émission de phéromones, les hormones sexuelles. Loin de vouloir vous réveiller, la femelle assure seule et courageusement chaque étape de la reproduction de l’espèce.
Le moustique est attiré par l’acide lactique présent dans notre sueur, et son vol est orienté par le dioxyde de carbone que nous expirons. Il est donc difficile de lui échapper. Mais les solutions ne manquent pas : bougies, diffuseurs électriques, moustiquaires, spray ou citronelle, à vous de choisir l’arme la plus adaptée. Dans l’urgence, le vinaigre de vin apaise les démangeaisons.
Savez-vous également que les moustiques ne s’éloignent rarement plus de 100 mètres de leur lieu de naissance ? Que l’on trouve des moustiques de partout dans le monde, même au Pôle Nord ? Que la plupart des moustiques ne vivent que 2 semaines ? Ou encore qu’il y a plus de 2500 espèces de moustiques connues ?
Avec sa sa longueur d’à peine cinq millimètres et ses six pattes, la femelle moustique est malheureusement l’animal le plus dangereux pour l’homme. Il est le vecteur de maladies le plus « efficace » de tout le règne animal. Si vous voyagez, sachez que certaines espèces de moustiques présentent dans certaines parties du monde véhiculent de graves maladies, comme le paludisme, la fièvre jaune, le Chikungunya, l’Encéphalite Japonaise ou la dengue.
Dans le cas du paludisme (encore appelé « malaria ») quelques 30 espèces d’anophèles interviennent dans la transmission de la maladie, avec chacune leurs particularités biologiques et écologiques. Avec au final des millions de morts chaque année.
L’homme n’est pas le seul touché et des millions d’animaux succombent par ailleurs à bien d’autres maladies toujours véhiculées par la femelle moustique.
On pourrait par exemple citer la leishmaniose, une maladie parasitaire du chien qui peut être exceptionnellement transmise à l’Homme, en Europe. Les animaux contaminés peuvent rester en bonne santé quelques mois (3 à 4 en moyenne) mais finissent par tomber malade. Ils développent alors de la fièvre et des signes cutanés (perte des poils, érosion, griffes cassantes) puis leur état s’aggrave, sans traitement ils finissent par en mourir. Les médicaments permettent de retarder l’échéance mais ne guérissent pas la maladie. Rien qu’en France, on enregistre 6000 à 7000 nouveaux cas par an et le périmètre de la maladie ne cesse de s’étendre.
Des Chiens et des Hommes est un magnifique ouvrage qui met en lumière le lien si particulier qui existe entre le chien et l’homme sur l’ensemble des continents.
Une épopée qui nous emmène sur les traces d’espèces étonnantes, comme le chien chanteur de Nouvelle-Guinée qui rôde autour des villages, ou le chien de Phù Quôc issu d’une race indigène et dont on n’a jamais réellement connu l’origine… ou encore le Sage khoushi d’Afghanistan qui fait la fierté de ses maîtres dans ce pays touché par la pauvreté…
Comment ne pas être saisi par la beauté des paysages ? Émerveillé par la relation complice entre le chien et l’humain ? Comment ne pas être simplement ému ?
Au fil de la lecture, on réalise comment chaque civilisation a su créer sa propre histoire avec son « meilleur ami », combien ce qui unit cet animal à l’homme est fort et universel.
Autant de peuples attachants et fiers, dont le mode de vie est aussi fascinant que leur rapport au chien. Illustré par de sublimes photos, ce livre nous en apprend autant sur ces différentes races de chiens que sur les sociétés et l’environnement dans lesquels ils évoluent.
Un livre fort qui séduira les amoureux des chiens mais aussi les humanistes.
Les syrphes (famille des syrphidés) imitent à la perfection les motifs des abeilles, mais aussi des guêpes et des bourdons afin d’éviter en premier lieu leur prédation par les oiseaux !
Les syrphes sont pourtant bien inoffensifs et facilement identifiables à l’oeil nu dans le jardin et parfois même en ville. Il en existe 5000 espèces dans le monde et 505 espèces connues en France. Les syrphes sont inoffensifs : ils ne piquent pas et leur remarquable vol stationnaire les caractérise aussi.
Ils sont présents dans nos jardins de février à novembre avec une pointe d’activité en juin et juillet et peuvent vivre jusqu’à 3 ans si les conditions de l’habitat sont bonnes. Les œufs sont pondus isolément ou par paquets, souvent directement dans une colonie de pucerons et donnent naissance aux larves, de couleur blanche ou vert translucide. Les syrphes hibernent rarement à l’état adulte mais plutôt à l’état larvaire. Dans tous les cas, c’est dans des vieux bâtiments, des abris de rochers, une litière de feuilles, sur les faces inférieures de feuilles persistantes, dans les creux des écorces ou sous le feuillage épais du lierre… et les adultes profitent du moindre rayon de soleil pour trouver de la nourriture.
Les larves de syrphes font la guerre à toutes les espèces de pucerons (même les pucerons ailés !) car ce sont leur nourriture favorite. Elles comptent ainsi parmi les prédateurs de pucerons les plus efficaces, au même titre que les coccinelles, et sont donc essentielles dans la régulation de cette population de « ravageurs ». En les accueillant dans votre jardin, vous aurez donc de fortes chances de limiter l’invasion de pucerons.
Les larves de certaines espèces se nourrissent quant à elles de débris organiques ou de végétaux en décomposition. Les syrphes participent donc aussi au grand recyclage naturel.
Comme les coccinelles, les syrphes sont reconnus comme excellents auxiliaires biologiques pour réguler les pullulations de pucerons. Cependant, ils ont un avantage certain : celui de ne pas se faire chasser par les fourmis qui élèvent les pucerons; une phéromone identique à celle des fourmis leur permet de ne pas se faire remarquer !
Au stade adulte, les syrphes jouent un second rôle essentiel : la pollinisation ! Les syrphes adultes se nourrissent du pollen et du nectar de très nombreuses fleurs tels que le coquelicot, le pissenlit, la menthe, la phacélie, la carotte sauvage, l’achillée millefeuille, le bouton d’or, la chicorée ou la pâquerette. En volant de fleur en fleur sur de longues distances, ils répandent les grains de pollen et participent ainsi à la reproduction des végétaux au même titre que les abeilles ou les papillons ! La diminution des fleurs des champs et des « mauvaises herbes » est une grave menace pour les syrphes comme pour tous les pollinisateurs qui peut avoir de lourdes conséquences sur la biodiversité et donc sur notre quotidien…
Pour favoriser les syrphes, vous pouvez laisser se développer des plantes sauvages et semer des plantes sauvages. Elles sont en effet riches en nectar et pollen pour nourrir les adultes. Dans l’idéal, la floraison doit être à la fois précoce (pimprenelle, souci, véroniques…) pour nourrir les premiers syrphes dès la fin de l’hiver, étalée (centaurée, lotier corniculé…) pour que les fleurs soit présentes en continue, et tardive (tournesol, chardon, pissenlit) pour apaiser les dernières faims…
Les saumons sont connus pour remonter les rivières, mais pourquoi le font-ils ? Et comment y parviennent-ils ? Explications.
Les saumons (poissons de la famille des salmonidés regroupant 66 espèces connues) sont anadromes, ce qui veut dire qu’ils naissent en eau douce, dans des rivières, et migrent ensuite vers la mer. Ils y vivent jusqu’à l’âge adulte. Puis, lorsqu’ils arrivent à maturité sexuelle, les saumons retournent vers le lieu de naissance pour se reproduire.
L’eau des rivières, indispensable aux alevins de saumon : s’ils se reproduisent dans les rivières, c’est que le développement des œufs puis des jeunes saumons (alevins) l’impose. D’abord, les œufs ont besoin d’être fortement oxygénés, ce qui est rendu possible par le fort courant de l’eau des rivières. Ils doivent également être protégés et c’est pour cela qu’ils sont déposés par la femelle au milieu de graviers. Puis après l’éclosion, les alevins se nourrissent de larves d’insectes, abondantes en eaux douces.
En outre, la capacité à vivre en milieu salé n’est acquise qu’à l’âge adulte, à une saison bien définie (au printemps). C’est la smoltification. Elle s’accompagne de changements physiologiques, physiques et comportementaux qui sont guidés par des circuits hormonaux et stimulés par des conditions de températures précises. Ces changements sont indispensables à la vie en mer.
Enfin, les saumons à maturité rejoignent leur lieu de naissance, retrouvé grâce à des indices odorants qu’ils ont pris peu avant la smoltification. C’est là qu’ils se reproduiront. Leur capacité à remonter les rivières n’est pas unique chez les poissons, d’autres espèces le font, comme l’esturgeon jaune et l’esturgeon d’Europe (plus grand poisson en France à remonter les rivières)…
De passage au Relais du Vert Bois, allez donc faire un tour à l’Observatoire aux Poissons du barrage de Poses qui se trouve à moins de 10 minutes du gîte. On y découvre une version insolite du fleuve et les curieux peuvent observer les poissons derrière les baies vitrées – sous le niveau de l’eau – donnant sur la passe.
La plupart des oiseaux évoluent entre 100 et 1 500 mètres…
Il n’y a pas de record homologué par un huissier muni d’un altimètre, mais selon la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), les champions incontestés semblent être les oies à tête barrée (Anser indicus), qui nichent habituellement sur les hauts plateaux du Tibet.
Au moment de leur migration hivernale vers l’Inde, elles survolent régulièrement la chaîne de l’Himalaya à près de 9 000 m de hauteur !
Une véritable prouesse car, à cette altitude, la pression atmosphérique n’est plus que le tiers de celle régnant au sol.
Conséquences : une portance réduite et une respiration pénible puisque chaque bouffée d’air est trois fois plus pauvre en oxygène qu’au niveau de la mer, sans parler de la température proche de – 50 °C.
Cinq pays du sud de l’Afrique se sont entendus pour établir une gigantesque réserve naturelle transfrontalière, la plus grande zone de protection animale au monde. Un grand pas pour la protection de l’environnement et de la biodiversité africaine.
C’est une très bonne nouvelle pour les éléphants d’Afrique, les oiseaux et de nombreuses autres espèces menacées : l’Angola, le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe viennent de créer ensemble la plus vaste réserve naturelle terrestre au monde. Ces cinq pays ont en effet mis en commun leurs 36 zones de protection, assorties de quelques contrées environnantes supplémentaires. L’aire de conservation transfrontalière Kavango Zambezi, également appelée « KAZA », sera de fait le lieu d’habitation de 45 % des éléphants d’Afrique, de plus de 600 espèces d’oiseaux et de 3 000 espèces de plantes. S’étendant sur plus de 440 000 kilomètres carrés, sa superficie équivaut à celle de la Suède.
Jusque là cantonnés à l’intérieur des frontières de chaque pays, les animaux vont à nouveau pouvoir emprunter leurs voies de migrations habituelles. Les conflits et les frontières nationales avaient réduit la circulation des animaux, la guerre civile en Angola ayant par exemple fait fuir les troupeaux d’éléphants loin de leur habitat.
Les premières tentatives de mise en place d’une telle zone de protection avaient jusque là échoué, en grande partie parce que les populations locales n’avaient pas été prises en compte dans ce projet. Cette fois, les habitants des régions concernées ont été associés au processus. « Les communautés locales obtiennent des postes et tirent des revenus du tourisme en retour de leur implication dans la protection de l’environnement », a résumé le directeur régional de WWF en Namibie Chris Weaver, cité par le Washington Post.
Un secrétariat indépendant a notamment été créé afin de coordonner le travail entre les autorités des différents Etats et les groupes communautaires à travers la zone. D’après M. Weaver, les Namibiens auraient par ailleurs gagné un peu plus de 500 000 euros l’année dernière grâce à leurs propres initiatives en matière de protection environnementale. Utilisé pour l’amélioration de la gestion de l’eau, l’argent aurait aussi été reversé à des écoles et à des cliniques.
Bénéfique aux populations et aux animaux, qui pourront se déplacer plus facilement et au sein d’un espace plus grand, cette réserve sera peut-être aussi un moyen de lutter plus efficacement contre les braconniers, qui continuent de sévir en Afrique.
Le carabe est un insecte carnivore, qui fait partie de l’ordre des Coléoptères. Il ne faut pas confondre le carabe avec les scarabées, qui sont aussi des Coléoptères. Les carabes sont répartis dans plus de 1 800 genres qui comprennent près de 40 000 espèces !
Comme tous les Coléoptères, il est doté de deux ailes dures et coriaces, les élytres. Mais sous ces élytres, le carabe tient, bien cachées, deux autres ailes plus fines, qui peuvent lui permettre de voler en bourdonnant. Le carabe, pourtant, ne s’en sert pas souvent. Il préfère courir au sol sur ses six longues pattes, à une vitesse étonnante pour sa petite taille.
Si le carabe est si rapide, c’est parce que c’est un farouche prédateur. Dans son petit monde, il est une véritable terreur, s’attaquant à tout, insectes, mille-pattes, escargots, limaces, chenilles et vers de terre.
Les carabes vivent dans les haies, sous les branchages et sous les pierres, en particulier sur les sols argileux et limoneux. À l’occasion, ils grimpent dans les arbres. Ils patrouillent sur le sol des champs et des potagers – principalement la nuit – et sont de véritables gardiens pour nos plantations.
L’été, une fois la nuit tombée, les petits carabes envahissent la maison éclairée sitôt que la fenêtre ou la porte est ouverte. Les carabes peuvent vivre jusqu’à 3 ans, un bel âge pour le monde des insectes !
Le carabe doré (Carabus auratus), qui ne vole pas, fait partie des plus grands d’entre eux que l’on observe souvent au potager et qui est aussi certainement le plus joli avec ses reflets dorés. Son rôle au jardin lui vaut le surnom de « jardinière » !
Malgré leur rapidité, ils échappent rarement aux crapauds et aux hérissons et sont le mets de bien d’autres insectivores comme les chouettes et les musaraignes. Les carabes font ainsi partie de la chaine alimentaire et ont donc leur rôle à jouer dans l’équilibre de notre jardin.
Si vous voulez favoriser le carabe dans votre jardin :
- Evitez toutes les formes de pesticides (si ce n’est pas déjà le cas). L’intoxication par les pesticides est une cause de mortalité importante pour les carabes : ils peuvent être eux-mêmes directement touchés ou bien se nourrir d’insectes empoisonnés. Soyez curieux et…intelligent : découvrez de nouvelles manières de lutter contre les « nuisibles ».
- Dans le potager, favorisez les TCS (techniques de cultures simplifiées) et le semis direct (sans labour). Ce sont des techniques durables et respectueuses de la biodiversité qui ne sont pas moins efficaces pour autant ! À défaut, laissez au moins quelques parties non labourées dans votre jardin afin de limiter la destruction des œufs de carabes enfouis dans le sol.
- Attention aux pièges à limaces (canettes ou bouteilles en plastiques) qui sont de vrais pièges aussi pour les carabes. Attirés par les limaces ou par la bière parfois utilisée, ils se noient, ne pouvant remonter les pentes glissantes…
- Plantez une haie champêtre et laissez feuilles mortes, pierres, bois pourris ou bûches à sa base… Cela fera des abris idéaux pour les carabes et bien d’autres espèces sauvages.
- Laissez des zones herbeuses non fauchées. Elles servent en effet de refuges aux carabes et à de nombreuses autres espèces… Vous pouvez par exemple laisser des bordures de votre haie champêtre non fauchées.
- La phacélie est une plante semble-t-il convoité par les carabes. Pour attirer ces derniers, vous pouvez en planter dans votre jardin. Dans tous les cas, cela ne peut que l’embellir !
Demain, le 20 mars 2012, est officiellement lancé l’observatoire des oiseaux des jardins et le même jour est officiellement mis en ligne le site national de l’observatoire, à l’adresse : www.oiseauxdesjardins.fr.
L’Observatoire des oiseaux des jardins est un projet mené conjointement par le Muséum National d’Histoire Naturelle et la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). Il a pour but de collecter un grand nombre de données sur les oiseaux peuplant les parcs et jardins de France afin de mieux les connaitre. Il permettra notamment d’étudier l’impact de différents facteurs, tels que le réchauffement climatique, l’apport hivernal de nourriture ou la présence de certaines espèces végétales, sur ces populations.
Tout le monde peut contribuer à cet observatoire, il suffit de se rendre sur le site, d’y enregistrer son jardin et de saisir ses observations. Photos, images et sons y sont à disposition pour aider à l’identification.
Des conseils pour accueillir correctement les oiseaux des jardins (mangeoire, nichoir…) y sont également disponibles.
Contact utile: LPO : Marjorie Poitevin – marjorie.poitevin@lpo.fr – 05 46 82 12 34 ; MNHN : Frédéric Jiguet – fjiguet@mnhn.fr.
Koko, née le 4 juillet 1971 à San Francisco en Californie, est une femelle gorille vivant en captivité et connue pour être capable de communiquer en langue des signes. Elle a été encadrée par l’éthologue Penny Patterson. Selon celle-ci, Koko maîtrise plus de 1 000 signes différents, dont 500 couramment, issus de la langue des signes.
En 2004, à la grande surprise de ses « éducateurs », elle a su exprimer une douleur dentaire en montrant sa bouche et le signe « mal », puis en indiquant à plusieurs reprises, sur une échelle de douleur de 1 à 10 que lui avaient exposée les soigneurs, la zone comprise entre 7 et 9.
Koko a même son site internet !
Prenez le temps de regarder cette vidéo hors du commun qui vous fera réfléchir sur la conscience animale et vous démontrera également que les primates « humains » n’ont pas l’apanage de l’intelligence et des sentiments.
Véritable maître du chant, le chardonneret est un élégant passereau un peu plus petit qu’un moineau qu’on reconnaît à son plumage composé d’un mélange de brun clair, de noir, de blanc, de doré et de rouge, produisant une cascade de couleurs au moindre mouvement.
Les deux sexes sont semblables. Son dos est brun chamois, sa poitrine et son ventre sont bruns, mélangés à du blanc et son croupion blanchâtre. Il a des ailes noires avec barres alaires jaune vif, particulièrement visibles en vol. Sa queue noire et blanche est fourchue. Il porte une tache rouge cramoisi sur la face. Toutefois cette tache rouge est un peu moins étendue chez la femelle.
Avant octobre, les jeunes chardonnerets n’ont pas encore les dessins caractéristiques des adultes. Ils ne portent pas de rouge sur la face et ont un plumage brunâtre et rayé. Le chardonneret élégant a un bec conique et pointu, spécialement adapté pour prélever les graines des plantes comme le chardon, ce qui lui vaut son nom.
Surpris aux abords des nombreuses mangeoires disséminées dans la propriété, notre ami Chardonneret a été photographié dans une jolie lumière de fin d’hiver…