L’INTELLIGENCE DANS LA NATURE

Nous avons tous entendu parler de ces chats qui retrouvent leur maître, parti à 200km de leur habitation, de ces chiens qui savent lorsque leur maître rentre, quelle que soit l’heure. Comment font-ils ? Les animaux sont-ils doués de télépathie ? D’un sixième sens ? Le travail du biologiste anglais Rupert Scheldrake tendrait à le prouver.

Dans le film disponible ci-après, son auteur a souhaité relater ces nombreux phénomènes où l’animal nous a surpris par son comportement, comme s’il lisait dans nos pensées ou prévoyait nos réactions. Et que penser de ces hommes qui disent communiquer avec les plantes comme les chamanes d’Amazonie ? Et si une communication entre les animaux et les hommes était possible ?

Rencontre avec trois femmes exceptionnelles : la première, Anna Evans, vétérinaire, semble communiquer avec les animaux de compagnie, la deuxième, Laila del Monte, obtient des informations d’une grande précision de la part de chevaux qu’elle ne connaît pas, la troisième, Marta Williams, nous apprend que nous en serions tous capables.

Un film qui vous fera probablement considérer votre animal de compagnie d’un autre oeil.

Cliquer ici pour visionner le film.

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PLAINTE CONTRE LA FRANCE

L ‘extinction des espèces n’est pas une fatalité. Cette mauvaise cause a ses partisans, ses artisans. Un exemple : la disparition de l’ours des Pyrénées.

La France a signé les traités internationaux mais n’a rien fait pour protéger efficacement cet animal menacé.

Diverses associations portent à présent plainte contre la France devant la Cour de justice de l’ Union européenne. Il n’y a pas de raison que ces documents accablants restent cantonnés aux circuits administratifs.

On trouvera donc dans le livre « Plainte Contre la France (pour défaut de protection de l’ours des Pyrénées) », une chronique documentée de l’extinction de l’ours, avec ses causes, ses méthodes, ses remèdes.

La chronique est complétée par un essai de Stéphan Carbonnaux : Le Pays des forêts sans ours, qui apporte à une connaissance de la situation locale un indispensable complément affectif : une forêt sans ours est une perte inestimable, non seulement pour la nature mais pour notre imaginaire et notre culture.

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LA CHÈVRE DES FOSSÉS

C’est la chèvre commune de l’Ouest de la France. La chèvre des fossés provient des régions limitrophes du rivage de la Manche, en Basse et Haute-Normandie. 

Comme son nom l’indique, elle était utilisée à l’entretien des talus et fossés, souvent attachée à un piquet ou gardée par les enfants. Elle valorisait donc un espace inculte tout en le maintenant propre.

C’était ainsi typiquement la « vache du pauvre », qui valorisant des espaces délaissés, permettait à leur détenteur, qui n’avait parfois pas de terres à eux, de survivre en produisant lait, fromage, viande et peau. Elle était traditionnellement élevée pour son lait, parfois transformé en fromage.

La chèvre des fossés est aujourd’hui  souvent élevée par des amateurs passionnés regroupés au sein de l’association de sauvegarde de la chèvre des fossés. Le but étant pour ses protecteurs de conserver la race. 

La biquette, docile et familière, trouve sa place dans l’entretien d’écosystèmes protégés et de divers espaces naturels à l’abandon, puisqu’elle consomme les broussailles et divers arbustes.

Par ailleurs, certains éleveurs commencent à développer une production agricole plus conventionnelle, par la production de lait transformé en fromages fermiers vendus directement à la ferme.

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LES FRANÇAIS ET LA PROTECTION DES ANIMAUX

A quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, le sondage Ifop pour la Fondation 30 millions d’amis est marqué par l’importance accordée à la protection des animaux et livre plusieurs enseignements majeurs.

1. La protection des animaux est une cause importante pour quatre Français sur cinq.
- La cause animale est un enjeu jugé important par 81% des personnes interrogées, dont 31% le jugent très important.
- La proportion de personnes ne la jugeant pas importante du tout est à l’inverse très marginale (3%).
- La possession d’un animal de compagnie est logiquement un vecteur de différenciation sur cette question. Les possesseurs d’animaux se montrent les plus attentifs à la cause animale (91% contre 81% en moyenne), mais les non-possesseurs y portent tout de même attention à une large majorité (71%).

2. L’absence constatée de la question animale dans les programmes des candidats à la présidentielle.
- Seuls 8% des Français considèrent que les candidats déclarés ou potentiels accordent de l’importance à la cause animale dans leurs programmes pour l’élection présidentielle de 2012.
- A contrario, 9 répondants sur 10 estiment que cette question est délaissée, dont 34% estiment qu’elle l’est complètement absente.
- Le constat est par ailleurs le même, quelle que soit le segment sociodémographique de la population.

3. Les propositions en matière de protection animale pourraient influencer le vote d’un Français sur trois.
- 29% des Français admettent que les propositions en matière de protection animale pourraient avoir une influence sur le bulletin qu’ils glisseront dans l’urne en 2012. Ce sentiment est minoritaire parmi la population – ces propositions n’auront aucune influence sur le vote de 71% des personnes interrogées – mais la proportion de personnes y étant attentives est non négligeable.
- Elle est en outre plus importante dans certaines catégories de la population. 41% des employés soulignent l’importance de la cause animale dans la détermination de leur vote en 2012.
- 41% des possesseurs d’animaux de compagnie le soulignent également, ce score montant à 49% auprès des possesseurs de chiens.

Télécharger ici les résultats de l’étude (pdf, 804 ko)

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UNE MAMAN PROTECTRICE

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CONTRE L’ABATTAGE RITUEL !

Est-il besoin de vous préciser notre position contre toute sorte de souffrances, quel qu’en soit le motif, infligées aux animaux ? Et d’autant plus lorsque la cause est d’origine religieuse, dans notre République laïque depuis la séparation de l’Église et de l’État, en 1905.

La Fondation 30 millions d’amis et le Relais du Vert Bois vous remercie de signer la pétition ci-dessous.

PETITION

Monsieur le président de la République,
Monsieur le ministre de l’Intérieur, chargé des cultes,
Monsieur le ministre de l’Agriculture,

La pratique consistant à abattre les animaux sans étourdissement préalable est inacceptable, quels qu’en soient les motifs.

Par ailleurs, pour des raisons éthiques parfaitement légitimes, le consommateur sensible à la protection des animaux a le droit de ne pas vouloir consommer de viandes issues de la souffrance animale.

En France, « l’étourdissement des animaux est obligatoire avant l’abattage ou la mise à mort (…) sauf si cet étourdissement n’est pas compatible avec la pratique de l’abattage rituel » (art. R.214-70 du Code rural). Or, l’examen de la pratique de l’abattage rituel dans notre pays fait apparaître que la proportion d’animaux qui ne sont pas étourdis avant leur saignée dépasse de beaucoup les besoins des seuls consommateurs concernés. En réalité, une part importante des viandes issues d’un abattage rituel est commercialisée dans le circuit traditionnel sans qu’il soit fait mention de cette caractéristique.

A minima, je demande donc que l’étiquetage de la viande (ou d’une préparation contenant de la viande) comporte obligatoirement la mention du mode d’abattage, afin que le droit à l’information du consommateur soit respecté.

A terme, je réclame la généralisation de l’étourdissement de tous les  animaux avant leur abattage, sans exception aucune.

Signer la pétition ici

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LES FORÊTS SAUVAGES DE ROBERT HAINARD

Les Forêts Sauvages de Robert Hainard est une très belle anthologie de textes écrits entre 1930 et 1980, de reproductions soignées de croquis de terrain, d’aquarelles, de gravures sur bois du grand artiste, naturaliste et philosophe suisse Robert Hainard.

Les reproductions de gravures et de croquis parachèvent brillamment cette ode à la nature boisée.

On part sur les traces du célèbre chasseur au crayon, on le suit au fil de ses pérégrinations à l’ombre des arbres et on respirerait presque l’odeur piquante de l’humus forestier !

Cet ouvrage est aussi l’occasion de s’imprégner des réflexions philosophiques fondamentales de Robert Hainard sur le rapport homme-nature.

Incontestablement il s’adresse à tous les amoureux de poésie, de faune, de flore et de forêts !

C’est un livre que je laisse volontairement près de la cheminée du Relais du Vert Bois, à l’attention de celui ou celle qui voudrait faire vagabonder son esprit…

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TOUS LES ANIMAUX SAVENT-ILS NAGER ?

Au-delà de ma passion pour les animaux et la Nature en général, j’ai un métier : je suis pilote de ligne… Hier soir à l’embarquement du vol New-York-Paris, un petit garçon qui tient délicatement son jeune chat dans un sac de transport s’approche de moi et me glisse : « tu sais Monsieur le Commandant de bord, il faut faire attention à mon chat Oscar car il a failli se noyer ce matin. Et maintenant il a très peur ! ».

Après l’avoir rassuré, me voilà alors en pleine interrogation : « tous les animaux savent-ils nager ? »

J’ai eu 7h45 de vol pour y réfléchir. Réponse : dans leur grande majorité, oui. Même ceux qui n’aiment pas l’eau bénéficient de poumons faisant office de bouées. En clair, ils flottent.

Les oiseaux sont avantagés par leur os creux et leurs plumes hydrofuges qui piègent l’air. En cas de chute accidentelle, une poule peut se tirer d’affaire si la rive n’est pas trop éloignée.

Les dons de nageur des autres animaux terrestres dépendent de leur habitat naturel. Ceux qui fréquentent des zones humides n’hésitent pas à se mouiller poils ou écailles. On le sait, les tigres et les jaguars adorent l’eau. Le lion, en revanche, rechigne à se mouiller les pattes.

L’élément aquatique n’effraie guère les grands herbivores : vaches, éléphants, chèvres, chevreuils, girafes et même rhinocéros d’Asie. Serpents et lézards sont quasiment des champions de la nage.

Seule exception : la plupart des singes. Les moins doués sont les grands anthropoïdes, désavantagés par une lourde musculature et de longs bras. Pour un orang-outan ou un gorille, tomber à l’eau signifie se noyer.

Dans l’eau, les performances humaines, là encore, sont loin derrière celles des animaux. L’homme atteint 8 km/h… mais sur 50 m seulement. Sur 64 km ; soit la traversée de la Manche, il n’atteint « que » 3,4 km/h. Cela paraît peu à côté des 50 km/h de moyenne du requin mako. Quant au thon, c’est un bon nageur au long cours : il peut voyager à 70 km/h sur de très longues distances… 

Si vous vous posez la question du poisson reconnu comme le plus rapide : il s’agit du voilier cosmopolite. Capable d’atteindre les 110 km/h en vitesse de pointe, il  n’a rien à envier au guépard et autres « flèches animales ». Sachant que la  résistance de l’eau est 750 fois supérieure à celle de l’air, il repousse toutes les limites. Remarquablement hydrodynamique, l’Istiophorus platypterus de son nom scientifique se distingue par son corps allongé et son bec pointu, qui font de ce poisson semblable à l’espadon un prédateur redoutable.

Comme un voilier, il peut rétracter sa nageoire dorsale dans une rainure, et lorsque qu’il part en chasse celle-ci lui confère une agilité et une stabilité inégalable. Ladite nageoire le fait en outre paraître beaucoup plus imposant qu’il ne l’est en réalité, ce qui effraie les autres poissons. A l’âge adulte, le voilier cosmopolite mesure entre 1,50 et 3 mètres de long et pèse en moyenne une quarantaine de kilos (une centaine dans certains cas). Aussi impressionnant qu’incroyable non ?

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LA SYMPHONIE ANIMALE

Saviez-vous que les oiseaux ont des dialectes et que le merle breton ne chante pas comme son congénère auvergnat ? Qu’un rorqual émet des sons de très basse fréquence qui se propagent sur des milliers de kilomètres ? Que, chez certaines araignées, les mâles doivent jouer de la harpe sur la toile de la femelle pour ne pas être dévorés ?

L’univers sonore des animaux est méconnu et pourtant extraordinairement riche et surprenant.

La « Symphonie animale » d’Antonio Fischetti est un incroyable livre – agrémenté d’un DVD – qui nous mène à la découverte d’un monde méconnu. De la truite au singe hurleur, nous y rencontrons des percussions et des instruments à vent, des stars et des seconds rôles… Nous décryptons les acharnés combats acoustiques des cerfs, les langoureux duos des gibbons, et les mystérieuses règles des choeurs de grenouilles…

J’y ai appris un nombre incalculable de choses toutes aussi incroyables les unes que les autres : qui imaginerait que même les escargots réussissent à produire des bruits de castagnettes ? Et pourtant, au cours d’un effort, l’orifice respiratoire situé derrière leur tête émet un claquement lorsqu’il s’ouvre et se ferme en rythme. Les harengs, eux, font des concerts de pets. Faire des bulles dans leur bain serait pour eux un moyen de rester groupés lorsqu’il fait noir !

L’orang-outan a inventé le mégaphone : il enroule des feuilles pour s’en servir de porte-voix. La grenouille de Bornéo se cale même dans un tronc d’arbre creux afin d’augmenter la portée de son chant ! L’éléphant ne se contente pas de jouer du clairon avec sa trompe, il communique aussi avec les pieds. Les ondes sismiques qu’il provoque en frappant le sol seraient perçues par ses congénères à une trentaine de kilomètres à la ronde.

Parmi les choristes, les loups ont optés pour la polyphonie. L’honneur de démarrer revient au chef de la meute puis chaque loup, module son chant sur plusieurs notes, tantôt aiguës, tantôt graves. La règle du chœur est invariable : hurler pendant une à deux minutes. Attendre dix à vingt secondes puis recommencer. Et ainsi de suite. Avec l’écho renvoyé par les collines et les forêts environnantes, une petite meute de cinq à six individus peut ainsi donner l’impression d’être une vingtaine d’individus.

La nature n’en finit pas de nous surprendre. Le concert est permanent autour de nous, alors tendons les oreilles !

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LES ANIMAUX ET LA MUSIQUE

La plupart des animaux évoluent dans un univers sonore.

Ils émettent et perçoivent des sons riches en significations, qui leur sont utiles pour chasser mais aussi pour communiquer entre eux, se chercher et se retrouver. Naturellement sensibles aux subtilités du son, les bêtes rivalisent d’inventivité pour écouter et se faire entendre.

Dans ces conditions, pourquoi ne pourraient-elles pas apprécier la musique ? On sait déjà que nombre d’entre elles réagissent à la diffusion d’enregistrements musicaux. Des chercheurs ont montré que les pigeons entendent la différence entre le son d’une flûte et celui d’un violon. Quant à nos chiens et chats, ils sont équipés de tous les attributs nécessaires pour entendre la musique et en apprécier les nuances.

L’oreille du chien est deux fois plus fine que la nôtre. Elle capte des ondes sonores de 50 000 Hz quand l’homme est limité à 30 000 Hz. Un chien peut ainsi distinguer sans les confondre des sons se succédant très rapidement… et les percevoir sur de longues distances. Il a par exemple été scientifiquement démontré que le chien entend jusqu’à vingt-cinq mètres un son qui n’est plus perçu par l’homme au-delà de quatre mètres.

Qu’en est-il du chat ? L’efficacité de son ouïe repose sur un pavillon doté de plus d’une douzaine de muscles, pivotant à 180° et s’orientant en direction du son. Son seuil de perception est lui aussi bien plus élevé que celui de l’homme : 65kHz contre 20kHz, soit un écart de deux octaves ! La sensibilité auditive est à l’origine de nombreuses prouesses félines. Leur excellente perception des aigus explique que les chats se dressent parfois pour mieux prêter l’oreille à un son que leur maître n’a pas entendu.

Non seulement le chat capte les ultrasons, mais il est capable d’isoler un bruit parmi de nombreux autres. En outre, son oreille interne le fait toujours « retomber sur ses pattes » et garder l’équilibre. Trois canaux semi-circulaires, perpendiculaires entre eux, envoient des informations relatives à l’équilibre et l’aident à se situer dans l’espace. Enfin, l’acuité auditive permet au chat de reconnaître entre mille le pas de son maître, d’où la régularité avec laquelle il se présente à la porte pour fêter son retour !

Les scientifiques ont prouvé que les vaches produisent davantage de lait quand on leur fait écouter des musiques douces, ou encore que la production d’œufs est accrue dans les poulaillers diffusant la radio…

Pour nos animaux de compagnie, la musique se révèle être un remède à l’angoisse de séparation et un palliatif à la solitude. Les vétérinaires confirment que les chiens laissés seuls préfèrent les mélodies apaisantes au silence. Mais attention au volume sonore ! A trop forcer le son, on obtient l’effet inverse et on stresse l’animal dont l’ouïe est plus sensible que la nôtre.

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