DJANGO… A L’ÉTROIT !

Il y a des chats qui rêvent de confort, de paniers moelleux et de canapés confortables…

Django, notre ami Maine Coon, n’affectionne que son cageot en bois à pommes de terre de la Biocoop ! Voir un chat de cette taille se glisser dans un aussi petit contenant est plutôt amusant…

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LE PARC MARIN DES GLORIEUSES

Nous vous parlions le 6 décembre dernier de la création de nouveaux parcs marins en France…

La France a signé hier le décret entérinant la création d’un nouveau parc naturel marin situé dans l’océan Indien : il s’agit du parc naturel des Glorieuses

Une douzaine de mammifères marins, des requins de récifs et pélagiques, des raies, des oiseaux marins… Le parc naturel des Glorieuses recueille quantité d’espèces vulnérables et qui seront donc désormais protégées.

S’étendant sur 43 000 kilomètres carrées, soit la superficie de l’Aquitaine, il se situe sur l’archipel des Glorieuses et sur les îles Éparses, à la limite du canal du Mozambique, au nord de Madagascar.  Si l’on prend en compte son voisin le parc naturel marin de Mayotte, créé il y a deux ans, l’écosystème marin est désormais « sanctuarisé » sur 110 000 kilomètres carrés, c’est-à-dire la plus grande zone maritime protégée au monde. Les moyens d’actions alloués aux deux parcs seront communs, mais leur gestion administrative est séparée, le parc des Glorieuses étant dépendant des Terres australes et antarctiques françaises.

L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a sur sa liste rouge 10 espèces établies au sein du parc national des Glorieuses,  tandis que 33 figurent dans celle dressée par la Convention sur le Commerce International des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (CITES).

Les missions scientifiques qui ont pu se rendre sur place ont quant à elles recensé un millier d’espèces, dont 150 espèces de cnidaires (méduses, coraux et anémones de mer). Les récifs de coraux sont aussi l’habitat de 349 espèces de poissons. Or, si la présence humaine n’est pas permanente sur ce site, les activités anthropiques se sont tout de même traduites par une pression écologique que les autorités se devaient de prendre en considération. Bien que les joyaux qu’abrite la zone protégée soient encore relativement peu connus, les experts s’accordent en effet à dire qu’elle abrite une biodiversité très riche. La création du parc permettra de faire d’une pierre deux coups, ouvrant la voie vers des investigations scientifiques approfondies.

Les autorités du parc se sont alliées aux pêcheurs, à des ONG et à des experts pour assurer une pêche durable. Le ministère de l’Écologie a de plus affirmé vouloir favoriser le tourisme durable dans la région.

La création du Parc marin des Glorieuses est intrinsèquement liée au Grenelle de l’Environnement, qui prévoit que 20 % de l’espace maritime français soit protégé d’ici 2020. En conséquence, deux autres parcs naturels verront le jour cette année, celui des estuaires picards et de la mer d’Opale (Pas-de-Calais) et celui situé dans les pertuis charentais et girondins. L’écologie a beau avoir quasiment disparu des écrans radars, le processus national de renforcement de la protection de la biodiversité se poursuit.

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JOLIE MÉSANGE BLEUE

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LA FIN DES SPECTACLES INDIGNES D’ANIMAUX DANS LES CIRQUES

La Grèce s’illustre en dehors de ses turpitudes financières : début février 2012, le gouvernement grec a décidé d’interdire les numéros de cirque mettant en scène des animaux. 

Un tigre qui bondit dans un cerceau en feu, un éléphant qui marche sur un ballon, des chevaux qui se cabrent au claquement d’un fouet, ou encore des singes qui font les pitres… Ces pratiques sont à présent prohibées dans les cirques grecs. Le gouvernement a en effet pris la décision d’y interdire les spectacles d’animaux, qu’ils soient sauvages ou non.

Dénonçant l’ « esclavage » auquel sont réduits les animaux dans les cirques, et soulignant le danger auquel ils sont chaque jour exposés, notamment dans les cirques itinérants, l’association internationale One Voice  précise sur son site internet que  « Cette prise de position du gouvernement grec est non seulement un grand pas pour ce pays, mais elle marque aussi un tournant décisif à l’échelle européenne. »

La pression exercée par des ONG locales puis des proscriptions prises au niveau communal avaient incité Athènes à se pencher sur la question. La disposition a ainsi été proposée en mars dernier par le Ministère du Développement rural et de l’Alimentation. Elle entre maintenant en vigueur, et la Grèce rejoint de fait la liste des pays où les animaux sont interdits dans les cirques (c’est notamment le cas en Autriche, en Croatie, au Danemark, en Estonie, en Finlande, en Norvège, au Portugal, en République Tchèque et en Suède). En Hongrie, seuls les éléphants, les rhinocéros, les primates et les animaux capturés y sont persona non grata. Au-delà des frontières de l’Europe, les spectacles d’animaux ont été abrogés par le Costa Rica en 2002 et par la Bolivie.

D’une manière générale, des durcissements de la législation sont en cours d’élaboration dans de nombreux pays d’Amérique latine et aux Etats-Unis. Toutefois, les textes ont globalement peu voire pas du tout changé en Afrique et en Asie (excepté en Inde et en Chine).

En France, ces spectacles ont toujours lieu, et seul l’arrêté du 18 mars 2011 fixe « les conditions de détention et d’utilisation des animaux vivants d’espèces non-domestiques dans les établissements de spectacles itinérants. » De nombreuses associations continuent à faire pression pour aboutir à une interdiction. En attendant, des décisions sont prises au niveau local, comme le montre l’initiative de Dominique Voynet, maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), qui en 2008 avait interdit aux cirques utilisant des animaux de se produire dans sa commune. L’une des exceptions qui confirment la règle ?

Si le sujet vous intéresse, relisez nos différents articles parus dans www.naturablog.com le 27 novembre 2011 ainsi que le 4 octobre 2011.

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18000 NOUVELLES ESPÈCES

18000 nouvelles espèces ont découvertes dans le monde en 2011.

Si la moisson est bonne, c’est notamment grâce aux expéditions naturalistes dans des milieux reculés comme l’amont du Mékong, en Asie du Sud-Est.

Un requin nain, une tortue des sables, des limaces de mer multicolores… En 2011, près de 18 000 nouvelles espèces sont venues s’ajouter au quelques 1,9 million d’animaux et végétaux déjà recensés. A elle seule, en 2011, l’Académie des sciences de Californie a répertorié près de 130 nouveaux animaux, principalement des arthropodes : insectes, crustacés, etc.

Philippe Bouchet, zoologiste au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), précise : « Découvrir et décrire des espèces inconnues est un écho positif, dans un contexte environnemental où on n’entend que des mauvaises nouvelles. Ça montre que la Terre vaut la peine qu’on s’intéresse à elle. »

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LE CHEVAL DE NIETZSCHE

C’est une anecdote célèbre. Le 3 janvier 1889, à Turin (Italie), le philosophe et poète Friedrich Nietzsche se jette, en pleurant, au cou d’un cheval de fiacre épuisé et brutalisé par son cocher. Il interdit à quelconque d’approcher avant de perdre connaissance. Après cet évènement, Nietzsche n’écrivit plus jamais et sombra dans la folie.

Peut-être que cet évènement ne dit-il rien d’autre que la folie d’un homme. Peut-être pouvons-nous y voir un grand philosophe de notre histoire absolument bouleversé par un animal qui souffre…

Apparue dans l’Antiquité, la question de la souffrance animale est aujourd’hui un sujet qui mobilise un grand nombre de personnes à travers le monde. Animaux d’élevage, animaux de compagnies, NAC (nouveaux animaux de compagnie), animaux dans les parcs zoologiques ou dans les cirques, et même animaux sauvages bénéficient désormais de protections qui, bien qu’elles divergent en fonction des catégories d’animaux et des Etats, convergent toutes vers la reconnaissance d’un droit : le droit de ne pas être maltraité.

Le droit français distingue deux grandes catégories d’animaux : les animaux sauvages d’un côté, et les animaux domestiques de l’autre, c’est-à-dire n’importe quel animal « détenu ou destiné à être détenu par l’homme pour son agrément. » Parmi les animaux domestiques, on trouve là aussi deux catégories : les animaux de compagnie et les animaux d’élevage.

Depuis une loi de 1976, le droit des animaux en France est guidé par trois grands principes : l’animal est un être sensible qui doit être placé dans des conditions de vie compatibles avec ses impératifs biologiques ; il est interdit d’exercer des mauvais traitements envers les animaux et il est interdit d’utiliser des animaux de façon abusive.

Les fondements de la prise de conscience de la souffrance animale et de la protection des animaux remonte à l’Antiquité et elle repose sur une dimension éthique. Elle renvoie à la question de la place de l’homme et des animaux dans le vivant. Cette question traverse toute la philosophie et s’interroge sur le fait de savoir si les animaux sont dotés ou non d’une conscience. Dans d’autres cultures, la question renvoie aussi au cycle des réincarnations.

Le philosophe Peter Singer donne dès 1975 avec son ouvrage La Libération Animale une nouvelle dimension à la prise de considération des animaux. Il l’aborde sous un jour utilitariste, c’est-à-dire en considérant que le but de la société et de l’éthique est de fournir « le bien être maximal pour le plus grand nombre », y compris les animaux puisque ces derniers peuvent aussi, comme les êtres humains, ressentir de la souffrance.

C’est à partir du XIXe siècle que les premiers grands mouvements de défense des animaux voient le jour avec la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals en Angleterre en 1824. En France, la Société Protectrice des Animaux (SPA) existe depuis 1845. À l’heure actuelle, ces mouvements se sont internationalisés. Ils fournissent des services comme l’accueil d’animaux abandonnés, l’adoption, les soins aux animaux blessés ou encore en militant en faveur de lois contre l’exploitation des animaux, la cruauté et la maltraitance.

Certains mouvements et certains militants versent dans des actions plus déterminées, parfois qualifiés « d’écoterrorisme », l’Animal Liberation Front et d’autres groupes sont ainsi classés comme terroristes ! Adeptes de l’action directe, ils n’hésitent pas à libérer des animaux emprisonnés.

Pratiqué notamment pour l’alimentation humaine (mais aussi pour les laboratoires médicaux, les cosmétiques ou encore la production de fourrures), l’élevage a pris au cours des dernières décennies des proportions industrielles qui sont pour l’heure difficilement compatibles avec le bien-être animal. Cochons, poules et poulets – pour ne citer qu’eux – sont entassés dans d’immenses hangars où ils ne voient jamais la lumière du jour et où ils ne peuvent quasiment pas bouger. Le Code rural et les directives européennes prévoient pourtant qu’ils doivent être placés « dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de leur espèces et que toutes les mesures doivent être mises en œuvre pour leur éviter des souffrances lors de l’élevage, le parcage, le transport et l’abattage » – l’étourdissement est par exemple obligatoire excepté pour l’abattage rituel. Enfin, les expériences biologiques médicales et scientifiques doivent quant à elles être limitées aux cas de stricte nécessité.

Changer ses habitudes alimentaires est une prise de conscience doublée d’un engagement personnel : certains régimes alimentaires peuvent être guidés par une volonté de boycott et de défense des animaux. Le végétarisme (régime alimentaire qui exclut la chair des animaux, y compris les poissons) et le végétalisme (régime alimentaire qui exclut tout produit d’origine animale comme le lait ou les œufs) s’inscrivent dans cette tendance, même si ces pratiques restent minoritaires en France où elles concernent à peine plus de 2 % de la population. Sans aller jusque-là, il suffit parfois de revoir certaines habitudes alimentaires pour déjà lutter contre la souffrance animale. En choisissant des œufs de poules élevés en plein air par exemple, ou en favorisant certaines filières plus respectueuses du mode de vie des animaux et qui sortent de ce que l’exploitation animale et l’élevage intensif ont de plus scandaleux.

Le Droit des animaux de compagnie mérite d’être réformé. En France, près de deux foyers sur trois possèdent un animal de compagnie et l’on estime à plus de 18 millions le nombre de chiens et de chats. Le droit français insiste sur le bien-être des animaux de compagnie et l’article 521-1 du Code pénalpunit sévèrement (2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende) le fait de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique ou de lui infliger des sévices graves. Le fait d’abandonner par exemple un chien sur la voie publique peut être assimilé à un tel acte de cruauté. Or d’après la SPA, la France est le pays européen où l’on abandonne le plus d’animaux de compagnie.

En France, des règles existent à propos des conditions de détention des animaux de cirque, mais seules quelques villes ont pris des arrêtés interdisant la présence d’animaux dans des cirques sur leur territoire. De nombreuses associations militent pour une interdiction à l’échelle nationale, à l’image de ce qui se fait à l’étranger, notamment en Amérique du Sud ou en Europe, où les interdictions d’animaux dans les cirques se sont propagées de ville en ville avant d’être adoptées au niveau national.

Les parcs zoologiques sont également soumis à une réglementation stricte, mais plusieurs rapports d’ONG ont pointé du doigt les nombreux zoos en Europe, y compris en France, qui ne se conforment pas à la réglementation européenne. Enfin, les peines prévues par le Code pénal français ne s’appliquent curieusement pas aux courses de taureaux ou aux combats de coqs lorsque ces pratiques relèvent de traditions locales. Les mentalités évoluent cependant puisqu’au mois d’août 2011, la Catalogne a décidé d’interdire la corrida.

La protection des animaux sauvages face à la souffrance concerne surtout les activités de chasse. Ces dernières sont au centre de vives polémiques entre les défenseurs de la Nature, qui les jugent cruelles et disproportionnées, et les chasseurs qui se présentent en garants de traditions et investis d’un rôle de régulation des espèces. En France, les animaux sauvages ne bénéficient pas de protection particulière puisqu’en vertu d’une notion de droit romain, ils sont considérés comme des Res nullius, c’est-à-dire qu’ils n’appartiennent à personne jusqu’au moment où ils sont chassés. Toutefois, les parcs nationaux et certaines dispositions légales offrent leurs protections à certaines espèces.

Ainsi, la réglementation sur la chasse distingue trois catégories d’espèces : les espèces protégées qu’on ne peut pas chasser et les autres pour lesquels la chasse est autorisée dont les espèces dites « nuisibles » qui sont soumises à des plans de chasse. La loi a interdit certaines pratiques de chasse comme l’usage des pièges à dents, mais les défenseurs de la nature appellent à l’interdiction d’autres types de pièges comme ceux à colle ou encore de la chasse à courre.

Défense des animaux et protection de l’environnement sont souvent associés. Pour autant, ils ne sont pas identiques. C’est pourquoi on oppose parfois les animalistes (défenseurs des animaux) aux environementalistes (un anglicisme qui désigne plutôt ceux qui se préoccupent d’avantage des écosystèmes). Certains défenseurs de l’environnement peuvent accepter que des groupes d’animaux soient tués pour respecter des équilibres écologiques. Ils vont par exemple encourager l’élimination des rats ou même des hérissons sur certaines îles qui hébergent des oiseaux protégés – les rongeurs sont responsables de plusieurs extinctions. A l’inverse, ils critiqueront certaines pratiques liées aux animaux domestiques, à leur entretien et à leur impact sur la planète. Les différences entre ces deux sensibilités sont assez floues et flexibles ; elles n’empêchent pas celles et ceux qui s’en réclament de se retrouver sur les questions principales de la préservation de la planète.

Ici au Relais du Vert Bois, tous nos amis à poils et à plumes sont « rois » et nous sommes particulièrement fiers de leur offrir une vie paisible à l’abri de tout stress inutile…

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CONSCIENCE ANIMALE : DERNIER HOMMAGE A LOLA

Le 21 janvier dernier a eu lieu au parc zoologique Hellabrunn de Munich en Allemagne une scène très triste mais particulièrement émouvante.

Atteint d’une malformation cardiaque depuis sa naissance, une petite femelle éléphanteau répondant au nom de Lola a succombé à sa maladie lors du scanner qui devait être réalisé avant l’opération. Face à cela, l’équipe de vétérinaires a décidé de ramener le petit corps sans vie dans l’enclos afin que le troupeau puisse dire adieu à leur congénère de quelques mois.

Comme le montre la vidéo postée sur YouTube, tous les éléphants de l’enclos sont alors venus autour de la dépouille de Lola pour la toucher délicatement avec leur trompe, le tout dans un silence à la fois assourdissant et émouvant. Auparavant, c’est la mère de l’éléphanteau qui avait eu le droit de rester quelques minutes seule avec son enfant.

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LA SURPÊCHE TUE LES OISEAUX

Voilà près d’une quinzaine d’années que les océanographes tirent la sonnette d’alarme : les pêcheries industrielles attrapent trop de poissons et les chaluts dévastent les fonds marins. La pêche n’est pas «durable».

Autrement dit, les pêcheurs scient la branche sur laquelle ils assoient leur activité. Aucune zone des océans n’est épargnée. Si les captures continuent au rythme actuel, les pêcheurs ne ramèneront bientôt plus dans leurs filets que des méduses ou des crevettes. Les conséquences pour l’ensemble du milieu marin sont multiples et partout déjà perceptibles.

Les poissons ne sont pas les seuls victimes de la surpêche : les oiseaux de mer en souffrent aussi.

Selon une étude internationale pilotée par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et menée sur sept écosystèmes marins à travers le monde et 14 espèces d’oiseaux côtiers, les oiseaux prélèvent autant de poissons que les marins : environ 80 millions de tonnes par an. Utilisés pour la production de farines et d’huiles pour l’aquaculture, les petits poissons côtiers (sardines, anchois, harengs et capelans) représentent plus de 30% des prises mondiales aujourd’hui. Et justement, les Fous de Bassan, sternes, macareux, mouettes, manchots, etc. se nourrissent principalement de ces poissons… qui sont victimes de surpêche.

Il suffit que les stocks de ces poissons déclinent d’un tiers pour observer un véritable écroulement de la capacité de reproduction des oiseaux de mer en question. En bout de chaîne, c’est l’équilibre de tout l’écosystème qui est menacé. Ce constat est valable universellement : de l’Arctique à l’Antarctique et de l’Atlantique au Pacifique, lorsque l’abondance de poissons diminue, les oiseaux marins cessent de se reproduire.

Les travaux de l’IRD sont précieux et offrent enfin un chiffre de référence pour une gestion durable des pêches, en vue de préserver ces populations d’oiseaux, souvent en danger, et de maintenir la bonne santé des milieux marins. 

Il existe d’autres rapports tout aussi instructifs dénonçant les effets particulièrement néfastes de la surprêche. Je vous conseille ainsi la lecture du rapport intitulé « Marée amère – pour une gestion durable de la pêche » ou bien encore le rapport sur la pêche illégale publiée par Greenpeace.

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INVASION D’ESCARGOTS GÉANTS

Après le python, les habitants de Miami doivent faire face à un nouvel envahisseur : l’escargot géant d’Afrique. A côté d’eux, les petits gris et autres escargots de Bourgogne, qui grignotent les salades des potagers européens, passeraient pour des petits joueurs. Alors que l’animal menace l’agriculture de la région, des mesures d’éradication sont déjà en place.

Ils sèment la terreur à Miami. Envahissent les jardins et les parcs de la plus grande ville de Floride. Les escargots débarquent, et ils sont énormes. Jusqu’à 20 centimètres de long (la longueur d’une main d’adulte) et 10 centimètres de diamètre. Autant dire qu’ils tiennent à peine dans la main. Actuellement à pied d’œuvre, les inspecteurs du Département de l’Agriculture de Floride ont capturé pas moins de trente-cinq mille escargots géants depuis le début de l’invasion, en septembre dernier. Une habitante de la ville assiégée en aurait même délogé 583 de son jardin ! Mais malgré les efforts déployés pour les intercepter, les escargots se sont rapidement propagés et ont envahi 12 autres zones de la région.

Les gastéropodes ont été identifiés comme étant des escargots géants d’Afrique. Nul ne sait comment ils sont arrivés ici, mais ce n’est pas une première : l’animal aurait déjà envahi Miami par le passé, ainsi que la Martinique et la Guadeloupe. Le problème, et l’explication de cette rapide propagation, réside dans l’extraordinaire capacité de reproduction de ces animaux. Outre une très longue espérance de vie, l’escargot géant peut en effet pondre 1200 œufs par an.

Mais en plus des désagréments liés à leur passage (filets de baves et autres excréments envahissent les jardins), les escargots géants d’Afrique seraient également dangereux. A travers la présence d’un petit parasite, leur bave pourrait ainsi transmettre une forme non-mortelle de méningite, mais provoquant de violents maux de ventre. Ils représentent aussi une menace pour l’agriculture qui inquiète les autorités.

« S’ils s’installaient pour de bon, ils pourraient dévaster l’agriculture », a mis en garde le porte-parole du Département de l’Agriculture de Floride, sachant que le secteur primaire constitue dans l’Etat la deuxième activité économique après le tourisme. Pas moins de 500 types de plantes et de fruits sont exposés, et les gastéropodes se nourrissent également de l’enduit des murs des maisons, d’où ils puisent le calcium nécessaire à la solidification de leur coquille.

Un programme d’élimination a donc été mis en place pour débarrasser Miami de ses nuisibles. Une fois capturés, les escargots sont tués. Si un contrôle de leur prolifération est indéniablement nécessaire, les méthodes employées sont cependant discutables sur le plan moral, les animaux étant plongés dans de l’alcool ou placés dans de la glace afin qu’ils meurent d’hypothermie.

Et alors qu’ils sont exterminés aux Etats-Unis, les escargots géants sont élevés en Afrique, prisés qu’ils sont pour leurs protéines, et le fer et calcium qu’ils contiennent. Leur sort varie donc du tout au tout suivant de quel côté de l’Atlantique ils se trouvent. 

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GRAND TETRAS CONTRE STATION DE SKI = 1 – 0

Symbole de nos forêts sauvages et plus grand galliforme sauvage de montagne en Europe, le magnifique Grand Tétras (ou grand coq de bruyère) a gagné en Ariège.

L’extension de la station de ski « Mijanès » n’aura pas lieu. Le Tribunal de Toulouse a estimé qu’une partie du projet aurait un impact négatif sur la population de ces oiseaux forestiers de montagne, dont l’espèce est déjà classée vulnérable par l’Union International pour la Conservation de la Nature (UICN). A la fois extrêmement farouche et vulnérable, le Grand Tétras subsiste en France dans les Pyrénées, les Vosges, le Jura et les Cévennes après avoir disparu il y a peu dans les Alpes.

Le téléski et les trois nouvelles pistes ne verront donc pas le jour et permettra ainsi d’épargner la zone d’hivernage du Grand Tétras, les activités de loisir hivernales étant l’une des causes majeures de sa disparition.

A la stupeur de toutes les associations environnementales, le gouvernement de Nicolas Sarkozy a permis, à la suite d’une récente rencontre de ce dernier avec les chasseurs, la poursuite de la chasse au Grand Tétras. Un cadeau totalement « illégal » en raison de son statut d’espèce en danger… La justice rétablira sans aucun doute cette hérésie à l’issue des prochaines élections présidentielles.

Si vous désirez en savoir un peu plus sur le Grand Tétras, procurez-vous le très beau livre de Jacques Rime intitulé simplement « Grand Tétras ».

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