Une soirée d’été au Relais du Vert Bois entre amis, peut suffire à se rendre compte combien nous ne sommes pas égaux face à l’appétit des moustiques !
Pourquoi certains se font piquer, alors que d’autres ne perçoivent même pas la présence de ce petit insecte ? Parce que nous avons le sang sucré ? Parce que nous sommes une femme ? Rien de tout cela… Les moustiques sont bien plus rationnels.
Les femelles moustiques ont besoin de sang pour développer les protéines nécessaires à la ponte des oeufs. Et elles sont attirées par le dioxyde de carbone que nous exhalons, ainsi que notre chaleur corporelle et les composés chimiques de notre sueur, comme l’acide lactique. On ne sait pas encore pourquoi certaines personnes sécrètent une protection anti-moustiques, mais les recherches pourraient aider à se protéger de certaines maladies transmises par ces insectes.
Dernièrement, le Smithsonian magazine a recensé les différents facteurs qui font qu’une personne servira plus facilement de festin aux moustiques qu’une autre:
Le groupe sanguin: si votre type de groupe sanguin est O, pas de chance… Une étude a démontré que, dans un environnement contrôlé, les moustiques se dirigent vers ces personnes deux fois plus souvent que vers celles dont le groupe sanguin est A. Aussi, 85pc des gens sécrètent un signal chimique qui indique le type de sang.
Le dioxyde de carbone: via leur palpe maxillaire, les moustiques sont capables de détecter le dioxyde de carbone que nous exhalons à près de 50m. Certains en rejettent plus que d’autres, ce qui attire ces petits insectes gourmands.
L’exercice physique: lorsque nous pratiquons une activité sportive, nous transpirons. La sueur contient de l’acide lactique, de l’acide urique, de l’ammoniac et d’autres substances. Aussi, la chaleur de notre corps augmente. Les moustiques sont particulièrement sensibles à tout ceci. Même chose lorsque des facteurs génétiques font qu’une personne développe davantage ces substances que d’autres.
Les bactéries sur la peau: pourquoi les moustiques préfèrent-ils nos pieds et nos chevilles? Parce que les bactéries présentes sur notre peau y sont souvent plus nombreuses.
L’alcool: une seule canette de bière suffirait à nous rendre plus appétissants pour les moustiques. Même si certains chercheurs expliquent le phénomène par l’éthanol présent dans la sueur ou encore par l’augmentation de la température du corps, on ne connaît pas encore la raison exacte de cette attraction.
La grossesse: les femmes enceintes se font deux fois plus piquer que les autres personnes. C’est une conséquence des explications précédentes. En effet, elles expirent 21pc de dioxyde de carbone en plus et leur température corporelle est plus élevée.
La couleur des vêtements: ce facteur semble un brin absurde. Mais, selon les études menées par James Day, un entomologiste médical de l’université de Floride, les moustiques nous repèreraient plus facilement si la couleur que nous portons est foncée (noir, bleu foncé, rouge…).
La nature est une inépuisable source d’inspiration. Ainsi, la manière dont le dindon manifeste ses émotions, en faisant varier la couleur de son cou et de sa tête, vient-elle d’inspirer un détecteur capable de signaler la présence de diverses molécules chimiques dans l’air.
Une invention mise au point par l’équipe du professeur Seung-Wuk Lee de l’université de Californie pourrait avoir de multiples applications…
Dans le domaine de la sécurité, elle permettrait de déceler facilement des substances toxiques ou explosives et, en matière de santé, de signaler la présence, dans l’haleine, de molécules identifiées comme marqueurs de certaines maladies.
Les scientifiques ont d’abord tenté de comprendre comment la face du dindon pouvait virer du rouge au blanc, en passant par le bleu, selon le degré d’excitation ou de colère de l’animal. La clef réside dans des amas d’une protéine fibreuse, le collagène, présents dans la peau du dindon et irrigués de nombreux vaisseaux sanguins. Lorsque l’animal est agité, ses vaisseaux se contractent et se dilatent, faisant varier l’espace entre les fibres de collagène et, du même coup, la manière dont sa peau absorbe les couleurs du spectre lumineux. L’équipe du Professeur Seung-Wuk Lee est parvenue à reproduire ce mécanisme.
Pour cela, les scientifiques ont utilisé le virus bactériophage M13, inoffensif pour l’homme, qui présente une structure filamenteuse voisine des fibres de collagène présentes dans la peau du dindon. Déposés en paquet sur un support, ces virus se dilatent et se contractent de manière différente, changeant du même coup de couleur, selon les molécules en présence dans l’air environnant.
Résultat : un code couleur permet de prédire la présence d’hydrocarbures tels que le méthanol, de solvants toxiques comme l’hexane et même d’explosifs type TNT. Une simple application pour smartphone pourrait suffire à sa lecture. Presque aussi simple et peu coûteux que de contrôler la qualité de l’eau dans sa piscine !
Après chaque grande catastrophe naturelle, des témoignages relatent comment des animaux ont échappé à une mort certaine en se mettant à l’abri avant que les forces de la nature ne se déchaînent. Comment une telle chose est-elle possible ? Sont-ils avertis ou captent-ils quelque chose qui nous échappe ? Au-delà des cinq sens caractérisant l’être humain (goût, odorat, audition, vision et toucher), certaines personnes pensent que les animaux disposent d’un sixième sens…
Cinq jours avant le séisme qui anéantit Helas, en Grèce, en 373 avant notre ère, rats, serpents, belettes, vers et scarabées, quittèrent la ville en masse.
A Messine, en Italie, avant le séisme de 1783, les chiens hurlaient si follement que nul ne réussit à les faire taire.
Pendant la nuit qui précède le tremblement de terre de 1805 à Naples, on vit une multitude de sauterelles ramper à travers la ville en direction de la mer.
En mai 1902, en Martinique, la montagne Pelée s’apprête à entrer en éruption, ne laissant derrière elle que 2 survivants parmi les 30 000 habitants : Louis Cyparis, un chanceux prisonnier protégé par les murs épais de sa geôle, et Léon Compère, modeste cordonnier dont la maison était étonnamment bien abritée. Pourtant, tous les animaux ont fui les abords du volcan quelques jours avant.
Deux minutes avant le tremblement de terre de 1910, à Landsberg, en Allemagne, les abeilles abandonnèrent leurs ruches pour ne revenir qu’à la fin de l’alerte.
A Fréjus, le 9 décembre 1959 le barrage de Malpasset, construit en amont de la ville, cédera dans la soirée. À 21 h 13, tandis que certains habitants entendent « comme une sorte de grognement », un bruit assourdissant et des grincements de ferrailles, une vague viendra sous peu inonder la localité, emportant avec elle plus de 400 victimes. La totalité des chats avait déserté l’endroit, bien avant que n’advienne la catastrophe… La capacité auditive de l’homme varie de 20 et 20 000 Hz. Celle du félin peut percevoir une fréquence supérieure de 20 à 100 kHz…
Il est 0 h 58 au Sri-Lanka ce 26 décembre 2004. Un séisme dans l’océan Indien produit un terrible tsunami, qui va ravager l’île, pénétrant ses terres jusqu’à 3 kilomètres et recouvrant environ 300 hectares de terrain. Des vagues effrayantes balaient alors le paysage, faisant s’effondrer les immeubles et transformant chaque objet en projectile. Bilan : plus de 30 000 morts, près d’un million de sans-abri… Mais très peu de cadavres d’animaux sauvages. Et aucune trace des 200 éléphants du parc national de Yala, qui s’étaient mis en route il y a fort longtemps. Une prouesse réalisée grâce à leur capacité à détecter les infrasons émis par le déplacement des plaques continentales. En dessous de 20 Hz, et ce, à des centaines de kilomètres, les signaux qu’ils interceptent via leurs pattes remontent à leur cerveau…
On pourrait continuer la liste : le 4 mars 1977, en Roumanie, c’est une heure avant que la terre ne tremble que les poules et les vaches ont tenté de s’enfuir. En 1954, à Orléansville, en Algérie, c’est un jour avant que la cité ne soit détruite par un séisme que les animaux domestiques l’ont quittée. Des témoins affirment qu’une heure avant que la bombe atomique ne vienne ravager Hiroshima, des centaines de chiens se sont réunis pour aboyer à la mort. Même constatation à Messine, en Italie, où un tremblement de terre a secoué la ville en 1908.
Idem dans les océans : des fugues soudaines de saumons apeurés, des vagues de baleines échouées sur les plages, des requins qui désertent leur lieu de vie présagent un grand bouleversement.
Pour les scientifiques, il n’y a rien de mystérieux ni d’inexplicable à ce que les animaux sachent à l’avance qu’une catastrophe naturelle va avoir lieu.
Contrairement à l’homme qui s’est créé un environnement très sécurisé, les animaux vivent dans un milieu recelant mille menaces pour eux. Ils sont constamment en alerte pour ne pas se faire tuer par leurs ennemis, pour défendre leur territoire et leurs petits, pour échapper aux intempéries, trouver de la nourriture, etc.
Afin de survivre aux multiples dangers auxquels ils sont confrontés, les animaux ont développé à l’extrême leurs facultés de perception. Chez certaines espèces animales, c’est l’ouïe qui s’est spécialement affinée. Le spectre sonore qu’elles captent est fortement augmenté vers le haut ou vers le bas, leur permettant ainsi d’entendre « de loin » leur ennemi.
Les chauves-souris et les insectes, par exemple, perçoivent les ultra-sons qui sont inaudibles pour l’être humain. Or, les roches soumises à de fortes pressions, comme c’est le cas lorsqu’un tremblement de terre se prépare, émettent des sons de très haute fréquence. C’est certainement pour cette raison qu’au Sri Lanka, peu avant le séisme des témoins ont vu des milliers de chauves-souris quitter, en plein jour, le fond de la grotte où elles étaient réfugiées, alors que ces animaux ne sortent normalement que la nuit.
La perception des infra-sons est plutôt le propre des éléphants. Ceux du parc naturel de Yala mentionnés plus haut comme ayant échappé au tsunami ont probablement perçu les sons de basse fréquence émis par le déplacement des plaques continentales, leur permettant ainsi de se mettre à l’abri.
D’autres animaux, les serpents par exemple, sont très sensibles aux variations des champs magnétiques du sol. Ces derniers se modifient fortement dans les heures qui précèdent les séismes. Cela expliquerait que les serpents, ainsi avertis, sortent de leur trou avant les premières secousses pour éviter, comme cela a été observé à maintes reprises, d’être écrasés.
Il est d’observation courante que les poules, les oies et les pigeons, manifestent une très grande agitation avant les tremblements de terre. D’après certains chercheurs, cet affolement serait dû à la capacité de ces oiseaux à percevoir les émissions de gaz radioactifs, comme le radon, émissions qui ont lieu lorsque les couches de roches souterraines qui retiennent les gaz en profondeur, se fendillent et se déplacent peu avant que la terre ne tremble.
La finesse des perceptions des animaux est certainement une partie de l’explication du pourquoi de leur prescience du danger, mais elle n’explique pas tout.
Alors finalement, instinct, intelligence, ou « sixième sens » ? Chacun peut avoir son interprétation. Selon moi, il n’y a pas un organe des sens, mais des organes des sens, et je suis convaincu que les animaux ont cette capacité à utiliser de manière très judicieuse l’ensemble de leurs organes des sens. Je ne pense pas que ce soit la vue, le toucher, le goût, l’odorat pris individuellement…
Mais bien que les animaux ont développé une interconnexion de tous ces sens que nous utilisons, nous êtres humains, de manière séparée. C’est, en tout cas, ce que démontre l’anatomie fine. Par cette notion d’interconnexions, je crois que l’animal a une perception beaucoup plus fine ou en tout cas qu’il l’utilise de manière plus importante que l’Homme.
Après l’immense succès de Toi, mon chat (Prix 30 Millions d’amis vendu à plus de 20 000 exemplaires), la coréenne Kwon Yoonjoo nous offre un nouvel opus de ses drôles d’aventures avec « Mon Chat, la Vie et Moi ».
Ce joli chat, héros de l’histoire, a une particularité : c’est un chat tigré, mignon à croquer, un chat qui ressemble étrangement… à n’importe quel autre chat.
Cette fois-ci, direction New-York, où un nouveau monde s’offre à notre doux héros tigré : nouvel appartement, recoins inconnus, souris américaines, oiseaux appétissants, écureuils moqueurs, chats amis et chats ennemis…
Au fil des pages s’égrène la vie quotidienne si délicieusement indolente du chat de Kwon. Comme dans le premier volume, la magie opère aussitôt : photographies et croquis humoristiques alternent tout au long du livre, décrivant les moments les plus cocasses et les plus tendres de la vie d’un chat explorateur… d’appartement !
Avec beaucoup de finesse et un bonne dose d’autodérision, Kwon Yoonjoo démontre une nouvelle fois ses talents, mélangeant les styles pour nous offrir un ouvrage original, attendrissant et plein d’humour.
Un livre que vous pourrez trouver dans la bibliothèque du Relais du Vert Bois lors de votre prochain séjour…
Grand amateur de vitesse sur terre et en l’air, j’aime tout autant me promener avec mes chiens en prenant mon temps et de préférence autour du Relais du Vert Bois. A cette occasion, je n’oublie jamais de mettre mon téléphone sur « off » et d’ouvrir les yeux pour observer une nature toujours aussi inventive…
Avant hier, entre deux averses de pluie (rien à voir avec la Normandie mes amis, car le temps est littéralement « pourri » partout en France), alors que je marchais en sous-bois, mon attention fut attirée par une véritable colonie d’escargots qui progressait tant bien que mal au milieu d’une « topographie » escarpée.
Une question me vint immédiatement à l’esprit : quelle est la vitesse de pointe d’un escargot ?
Pour rappel, Le terme escargot désigne, par opposition aux limaces, la plupart des mollusques qui portent une coquille, dits aussi colimaçons.
L’escargot se déplace, seulement vers l’avant, grâce à son pied, qui est en fait un gigantesque muscle qui se contracte et s’allonge alternativement. La vitesse moyenne, d’un escargot turc adulte est d’un millimètre par seconde, soit six centimètres par minute…soit 360 cm (3,60 m) par heure.
Les glandes des escargots sécrètent aussi différents types de mucus (la « bave ») qui lui permettent à la fois d’avancer plus facilement en glissant sur les obstacles et de se fixer même verticalement sur certaines parois. Le mucus sert aussi à l’escargot à se débarrasser de certaines substances, comme les métaux lourds, et entre aussi dans la composition de la coquille. Le mucus est épais, il durcit et sèche au contact de l’air en laissant une traînée brillante à la lumière.
La durée de vie des escargots varie selon les espèces.
Dans la nature, entre 3 et 7 ans. Leur mort est souvent due à des prédateurs ou à des parasites. En captivité, leur longévité est bien plus longue et va de 10 à 15 ans pour la plupart des espèces. Certains escargots ont vécu plus de… 30 ans !
Tous les escargots terrestres sont hermaphrodites, produisant spermatozoïdes et ovules. Quelques escargots d’eaux douce et marine ont des sexes différents et sont donc mâles ou femelles. Les escargots, parmi d’autres animaux, possèdent une spermathèque. Lorsque qu’une nouvelle portée d’œufs arrive, ceux-ci sont donc fécondés par un mélange de spermatozoïdes provenant de différents mâles. Cela favorise le brassage génétique indispensable à toute population.
Pour finir sur une touche d’humour, le village anglais de Congham accueille le championnat du monde de course d’escargot depuis plus de 25 ans. Lors de la compétition, les escargots sont placés au centre d’un cercle et doivent traverser 33 cm pour franchir la ligne d’arrivée. La piste est régulièrement humidifiée pour garantir une bonne vitesse aux participants.
Le record du monde de vitesse lors d’une course d’escargot est détenu par Archie qui en 1995 a franchi la ligne d’arrivée en seulement 2 minutes…
La nature fait souvent bien les choses : afin que le bourdon puisse butiner « à la fraîche » avec les autres insectes, le bourdon fait vibrer ses ailes et produit de la chaleur dans le but d’augmenter sa température interne avant de…décoller.
Un peu à la manière de faire chauffer le moteur de sa voiture en hiver !
La fourrure du bourdon agit comme un « super-isolant » et lui permet de conserver une partie de sa chaleur plutôt que celle-ci se dissipe dans l’air.
On trouve ainsi des bourdons par moins de 0°C et ce…au-delà du cercle polaire !
Le 18 janvier dernier, en pleine nuit, des plongeurs s’étaient rendus au large de Kona, à Hawaï, pour observer le ballet des raies mantas.
Cette plongée restera probablement gravée dans leur mémoire. Car si la danse des raies est déjà superbe, ils ont été en plus témoins d’un échange étonnant entre un dauphin parfaitement sauvage et l’Homme.
Dans cette vidéo, on voit un grand dauphin qui après s’être retrouvé en partie prisonnier d’une ligne de pêche et de son hameçon s’est présenté à un plongeur en lui montrant sa nageoire pour requérir son aide !
La scène est émouvante.
Si le dauphin est réputé sociable, son comportement vis-à-vis du plongeur est pour le moins étonnant. Il a fait preuve d’intelligence en montrant à l’homme où il avait mal et en adoptant la position adéquate pour qu’il puisse l’aider.
D’autres cas ont été rapportés. Des dauphins solitaires se sont déjà approchés des ports et suivent parfois les embarcations pour trouver de la compagnie. En Bretagne, deux dauphins solitaires sont célèbres pour leur sociabilité. Randy, un grand dauphin (Tursiops truncatus), a établi ses quartiers en mer d’Iroise. Il s’est pris « d’amitié » pour un mécanicien de la vedette Rose Héré, qui effectue des traversées entre Le Conquet et Ouessant.
L’histoire du dauphin Jean Floc’h, resté en Bretagne quelques années est également singulière L’animal avait tant besoin d’attention qu’il s’entourait la nageoire caudale avec des cordages de bateaux, comme pour se faire couler. Jean Floc’h est donc capable de simuler un état de détresse pour que l’Homme s’intéresse à lui…
Jean Floc’h a brutalement disparu des écrans radars au début de l’année 2010. Cette disparition subite alors qu’il était suivi de près laisse présager le pire. N’oublions pas que Jean Floc’h avait pris l’habitude d’enrouler des cordages dans les hélices et ce petit jeu n’est pas forcément apprécié par tout le monde …
Les histoires du besoin d’attention de Jean Floc’h ne reposent sur rien. Ce dauphin appréciait de tirer sur les cordages, avec ou sans témoins. Après quelques alertes très chaudes où il aurait laisser sa peau sans l’intervention d’un plongeur, il abandonna cette technique pour n’utiliser plus que son rostre. La nouvelle méthode s’est avérée suffisamment efficace pour lui permettre, avec l’aide de la marée, de couler quelques barques au Cap Sizun. Ajoutée à la manie de s’attaquer aux avirons, cette mauvaise habitude lui attira une solide rancœur de la part de certains pécheurs du Cap, notamment professionnels qui l’attaquèrent à la dynamite. Ce haut fait (qui lui sauva peut être dans un premier temps la vie) est probablement à l’origine de son départ en Galice. Mais les mœurs là bas ne sont pas plus paisibles qu’au Cap !
Les hypothèses sur l’origine des dauphins solitaires restent des hypothèses.Pour Jean Floc’h, aucune ne tient la route: sa taille et sa vigueur en font un dominant incontournable qui ne saurait subir la loi du groupe.
Le seul point commun avec tous ces dauphins « solitaires » reste l’existence d’un pic de socialisation avec les plongeurs qui se dilue plus ou moins rapidement…
Durant la plongée nocturne à Hawaï, que le dauphin ait simplement cherché de la compagnie, ou réellement demandé de l’aide, il est clair qu’il était parfaitement conscient de son acte.
Quelles différences entre l’effraie des cloches, la chevêche d’Athena, la chevêchette d’Europe, la hulotte, la chouette de Tengmalm, le hibou grand duc et le moyen duc ?
Demain 23 mars se tiendra la dixième édition de « la Nuit de la Chouette » organisée tous les deux ans, par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et la Fédération des « Parc Naturels Régionaux » (PNR).
Cette manifestation a pour but la sensibilisation du public à ces espèces nocturnes, montrer pourquoi elles sont menacées et comment les sauvegarder.
Pour en savoir plus : http://nuitdelachouette.lpo.fr.
A noter que le parc du Relais du Vert Bois comprend un grand nombre de nichoirs pour hiboux et chouettes et que les entendre tous les soirs se parler d’arbres en arbres est à chaque fois un incroyable concert !
Voilà une belle occupation à envisager lors de votre prochain séjour au Relais du Vert Bois : découvrir les traces discrètes que laissent les animaux dans la forêt.
Tous les animaux laissent des traces comme une empreinte de patte, une plume tombée, des marques de dents sur une branche, un trou dans la terre, une odeur singulière…
Reconnaître ces indices transforme vos promenades en véritable jeu de piste. Si les traces nous apprennent beaucoup sur les animaux, connaître les animaux nous permet de trouver plus facilement leurs traces.
Aussi, le Guide Delachaux des Traces d’Animaux met l’accent sur la détermination des espèces : description, mode de vie, habitat, répartition. Son auteur Lars-Henrok Olsen est un zoologiste, conférencier, producteur d’émissions de radio et de télévision qui a longtemps travaillé pour le Musée zoologique de Copenhague et le WWF.
Des analyses minutieuses cas par cas pour 75 mammifères d’Europe, du plus grand au plus petit, de l’ours au lynx, du mouflon au cerf sans oublier l’hermine, le lièvre, l’écureuil, le hérisson, le campagnol, etc, etc. L’ouvrage comprend des dizaines d’empreintes dessinées ainsi que des repères cartographiques de leurs domaines respectifs, sans oublier quelques 500 photographies d’animaux
Un ouvrage aussi ludique qu’intéressant !
L’Europe ne va pas mettre en place un dispositif, pourtant temporaire, pour protéger les abeilles, dont le nombre ne cesse de chuter. Une coalition d’intérêts divergents au sein de l’Union européenne a empêché ce jour la constitution d’une majorité pour interdire pendant deux ans plusieurs pesticides mortels pour les abeilles.
Et c’est une très mauvaise nouvelles tant pour les abeilles que pour les humains. Au travers de différents articles (disponibles ici), nous étions revenus sur le rôle exceptionnel des abeilles en tant que pollinisatrices des fleurs et des arbres fruitiers et donc comme actrices directes sur les rendements de ces derniers… Moins d’abeilles = moins de fruits !
La Commission européenne a expliqué dans un communiqué que le vote organisé au sein d’un comité d’experts « n’a pas permis de dégager une majorité qualifiée en faveur ou contre sa proposition ». 13 Etats ont voté pour l’interdiction de ces pesticides, dont la France, l’Italie, l’Espagne et la Pologne, 9 ont voté contre (République Tchèque, Slovaquie, Roumanie, Irlande, Grèce, Lituanie, Autriche, Portugal et Hongrie) et 5 se sont abstenus, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les abstentions de ces deux pays qui comptent chacun 29 voix ont empêché que la majorité penche dans un sens ou l’autre.
La Commission a indiqué qu’elle maintenait sa proposition, car elle n’a pas été rejetée.
Elle lui a apporté quelques modifications pour tenir compte de plusieurs demandes et elle peut la soumettre une nouvelle fois au comité d’experts, avec l’espoir que les pressions de l’opinion publique incitent les abstentionnistes à adopter une position plus tranchée.
Tous les Etats jurent leur attachement à la protection des abeilles, mais dès qu’il s’agit d’agir ils trouvent toujours des objections.
La Commission européenne propose de suspendre pendant deux ans l’utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton. La Commission s’est fondée sur un avis très négatif rendu par l’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA). Les trois néonicotinoïdes incriminés – clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame – sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR.