Sauvage ou domestiqué, quelles que soient les espèces, les époques et les cultures, l’animal a toujours tenu une place importante dans la vie des enfants.
D’où vient la fascination des enfants pour les animaux ? Comment les deux se comprennent-ils ? L’attachement à un animal est-il différent des émotions et de l’intérêt qu’un jeune peut porter à son environnement humain ? En quoi les bêtes ont-elles une influence sur le développement affectif et physique d’un enfant ? Les liens qui se forgent entre eux dépendent-ils de la culture à laquelle ils appartiennent ? Fréquenter des bêtes dans l’enfance participe-t-il à développer une pensée plus respectueuse de la planète et des hommes ?
La relation entre l’enfant et l’animal est multiple, complexe, toujours fascinante et bien souvent salvatrice.
Ce sont ces liens qu’explore l’ouvrage « Enfants et animaux des Liens en Partage » et l’auteur se penche ici sur le rôle et la place que tient l’animal auprès de l’enfant à chaque étape de sa vie et de son développement individuel et social.
Cet ouvrage particulièrement documenté et abondamment illustré s’appuie sur des témoignages d’écrivains, de scientifiques, de pédopsychiatres et d’éthologues reconnus.
Au-delà de la relation de complicité qui peut se nouer entre l’enfant et l’animal, l’ouvrage analyse aussi comment les bêtes deviennent des moteurs dans l’éducation et l’apprentissage, comment ils peuplent l’imaginaire et quelle est leur place dans différentes civilisations.
D’autres aspects de ces rapports fascinants sont également abordés comme le rôle de l’animal à l’hôpital ou dans la résolution de traumatismes. Autant d’exemples riches et variés qui donnent une vision large d’un univers encore méconnu et font de cet ouvrage un repère important.
Après l’ours, une nouvelle espèce emblématique des Pyrénées devrait faire son retour dans ses montagnes.
Disparus des montagnes depuis près d’un siècle, après avoir été chassés pour leurs cornes et leur viande, les bouquetins dits « ibériques » vont entamer un retour dans le Parc National des Pyrénées à compter d’avril 2013. Basé à Tarbes et troisième parc national français avec plus de 45 000 hectares, le Parc National des Pyrénées prépare cette réintroduction depuis 1987.
Ce programme de réintroduction a été préparé en collaboration avec l’Espagne où le nombre de bouquetins est estimé à plus de 6000 individus. L’espèce ibérique (Capra iberica) se distingue de ses cousins alpins (Capra ibex) par les cornes des mâles, encore plus grandes, en forme de lyre.
Une quarantaine de bouquetins est attendue sur deux sites français du massif franco-espagnol, au-dessus de Cauterets (Hautes-Pyrénées) et dans la vallée d’Ustou (Ariège).
Vous avez peut-être déjà vu cette photo tendre et touchante de John Unger et de son chien de 19 ans Schoep.
Sur cette photo on voit Schoep qui – souffrant d’une terrible arthrite – réussit à s’endormir dans les bras de son maître, soulagé par les eaux chaudes du Lac Supérieur (Wisconsin, USA).
On sait qu’internet peut être un outil fantastique. Et c’est justement la diffusion de cette photo qui a permis à John Unger, en situation financière précaire, de se voir offrir des dons capables de financer des traitements laser pour soulager Schoep.
Jolie histoire dans ce monde de brutes…
Satkee est l’une des douze oies du Canada nées au Relais du Vert Bois l’été passé.
Elle est l’une des trois femelles des deux portées, et Satkee est sans nul doute la moins farouche de toutes : toujours prompte à venir chercher un petit morceau de brioche comme tous les…dimanche matins !
En Charente-Maritime, un vigneron a déposé une plainte contre les chasseurs : il leur reproche la prolifération des lapins, responsables d’importants dégâts aux cultures !
Et si le vrai problème était une « gestion » irresponsable de la nature par le lobby chasse ? L’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) propose des solutions simples : protéger les renards, prédateur naturel du lapin et soulager les agriculteurs du poids de ce lobby d’un autre âge.
Le lapin est un gibier très prisé par les chasseurs. Ces derniers entretiennent volontairement les populations de cet animal pour favoriser la poursuite de leur loisir, en organisant notamment de nombreux lâchers partout en France. Mais de cette soi-disant « gestion » découlent d’inévitables problèmes pour l’agriculture.
Chaque année en France, on estime à un million le nombre de renards abattus par la chasse et le piégeage. Prédateur par excellence des lapins et des micromammifères, le renard est pourtant classé « nuisible » sur l’ensemble du territoire à l’exception de la Corse (relire ici notre article). Ce classement par arrêté ministériel autorise sa destruction toute l’année et sans qu’aucun quota ne soit précisé.
Sur le seul département de Charente-Maritime, 4 000 renards sont détruits par an, même dans les communes où le lapin est lui-même classé « nuisible » à cause des dégâts qu’il commet… Le renard constitue pourtant un allié des agriculteurs, en éliminant à lui seul entre 3 000 et 6 000 petits rongeurs par an et de très nombreux lapins.
Il représente incontestablement la solution efficace et naturelle pour régler les dégâts causés par les lapins et les micrommamifères. Chasseurs contre agriculteurs ?
À cela s’ajoutent les lâchers de 20 millions de faisans et autres perdrix, nourriture artificiellement apportée aux prédateurs naturels qui perturbe la pyramide écologique et que les chasseurs n’entendent pas partager avec le renard… L’agrainage des sangliers couplé aux croisements génétiques réalisés pour obtenir des individus plus féconds correspond à l’entretien d’une arme de destruction massive des cultures. Mais les journées de chasse rapportent beaucoup d’argent aux sociétés de chasse…
La « gestion » de la nature par le lobby chasse est calamiteuse tant pour les équilibres biologiques que pour l’agriculture, coûteuse et dangereuse. Pour toutes ces raisons l’ASPAS demande, entre autres choses, le déclassement du renard des espèces dites « nuisibles ».
Imaginez un prédateur câlinant sa proie. Imaginez un poisson sortant la tête de l’eau pour se frotter contre le museau d’un chien. Imaginez encore un énorme gorille – dénommé Koko, célèbre pour son aptitude à communiquer à l’aide du langage des signes et dont nous vous avions parlé ici- serrant contre lui un minuscule chaton.
L’auteur du bel ouvrage « Drôles de Couples » Jennifer Holland raconte quelques 47 histoires vraies d’amitiés aussi originales que stupéfiantes entre animaux.
Dans certains cas, elle offre des explications scientifiques plausibles comme un orphelin cherche du réconfort auprès d’un animal plus âgé ou encore d’un adulte aspirant à prendre soin d’une créature sans défense. Il existe ainsi dans le livre un exemple saisissant d’une lionne protégeant un bébé oryx – une attitude surprenante et pourtant…explicable.
L’auteur nous explique qu’il arrive aussi qu’une amitié se noue par besoin, tel le cas d’un labrador aveugle et d’un adorable chat qui le guidait. Parfois aussi, le mystère reste entier. Comment expliquer qu’Owen l’hippopotame et Mzee la tortue, issus d’espèces connues pour leur mauvais caractère, soient devenus les meilleurs copains du monde ?
Chaque histoire met en évidence le pouvoir de l’amitié et l’existence de certaines formes d’affection au sein du règne animal.
Certes, l’idée suscitera peut-être les moqueries des scientifiques mais quoiqu’il en soit les animaux ont encore de grandes leçons à nous donner…
Après un nouvel accident de chasse ayant touché des cueilleurs de champignons en Dordogne, l’ASPAS (ASsociation pour la Protection des Animaux Sauvages) a demandé au président français François Hollande d’interdire « de toute urgence » cette pratique le dimanche.
L’association précise dans une lettre rendue publique : «Nous sommes persuadés que comme nous, vous ne pensez par que la vie d’une personne vaille moins qu’une partie de chasse au perdreau ou au chevreuil», en espérant «que cette seule mesure de bon sens épargnera des dizaines de drames chaque année».
Chaque année, le dimanche est le jour où il y a d’accidents de chasse par balles et la France est le seul pays d’Europe où l’on chasse tous les jours de la semaine alors qu’en Angleterre la chasse est interdite le dimanche depuis…un siècle et demi !
Histoire de faire les comptes, depuis l’ouverture de la chasse – il y a un peu plus d’un mois – 49 personnes ont été blessées lors de parties de chasse tandis que 10 sont tragiquement décédées, dont un enfant de 9 ans tué par son père.
Triste record !
Quant aux deux malheureux ramasseurs de champignons mentionnés au début de cet article, l’un a été blessé à l’avant-bras et au flanc, et hospitalisé à Angoulême. L’autre, plus gravement atteint à la poitrine, a été transféré par hélicoptère au centre hospitalier de Bordeaux. Le tireur avait 82 ans et les avait pris pour une poule faisanne ! Alors qu’on ne s’interroge plus vraiment sur la nécessité d’interdire le volant aux personnes du quatrième âge, la stupidité de nos politiques et de nos lois est sans limite lorsqu’il s’agit de donner un permis de chasse à ces mêmes personnes dont les réflexes et la vue ne sont plus franchement au rendez-vous !
En fait l’heure de la sieste pour Django notre gentil chat Maine Coon c’est un peu… toute la journée !
Et tous les endroits confortables, doux et moelleux sont un prétexte à un petit roupillon. Dans le cas présent, l’après-midi se déroule en toute tranquilité dans le panier de notre vieux labrador Sorbonnou qui a décidé de squatter… le coussin de Django.
Comme quoi entre amis, on peut toujours s’arranger…
Au Relais du Vert Bois, nous sommes des amoureux d’une littérature orientée vers la Nature et les jolies choses qui nous entourent !
L’actrice et romancière Anny Duperey nous a déjà fait part de son affection pour les animaux de sa vie à la campagne au travers de différents ouvrages comme dans celui intitulé « Chats » ou bien encore « Le Poil et la Plume » que nous avions vraiment beaucoup apprécié (voir ici).
Dans son dernier témoignage intitulé « Le Fabuleux Destin de l’Oeuf et de la Poule », Anny Duperey n’a jamais évoque avec encore plus d’esprit toutes les poules qu’elle nourrit, soigne, observe, et qu’elle aime !
Orpington, Brahma, Wyandotte, Marans, Nagasaki, Nègre-soie, Bentam, Gauloise : de très nombreuses races ont pris place dans sa basse-cour. Et tout ce petit monde caquète joyeusement !
Anny Duperey nous conte au travers à travers d’images tendres, amusantes, d’anecdotes, récits et souvenirs la fabuleuse histoire de l’oeuf et de la poule : les fragiles poussins, les couvées qui provoquent tant d’émotion, la parade du coq, la beauté des plumages et la relation souvent singulière que les êtres humains entretiennent avec ces volatiles.
Un joli livre écrit dans la simplicité mais tellement bien écrit !
Le colibri est un véritable maître dans l’art de faire jaillir des couleurs vives qu’il ne possède pas !
Selon les interférences lumineuses et l’angle d’incidence des rayons solaires, la gorge noire de cet oiseau-mouche peut passer du rouge rubis au bleu cuivré en une seule fraction de seconde, suivant l’orientation de sa tête.
Comme chez mes amis les paons, la variabilité des nuances de couleurs du plumage est amplifiée par la disposition en « V » (et non à plat) des barbules de ses plumes. La lumière frappe ainsi différemment deux barbules opposées.
En dehors de ces « subterfuges » optiques, l’oiseau est uniquement pourvu de pigments de mélanine. Voilà pourquoi un colibri dans la pénombre d’un sous-bois est brun et… sans aucun éclat…