Le comportement de certains poissons vis à vis de leur progéniture est très varié selon les espèces…
Certaines pondent en pleine eau en abandonnant leurs oeufs au gré des courants tandis que d’autres prennent grand soin de leur descendance en offrant la protection la plus rapprochée qu’il soit : l’incubation buccale des oeufs !
Ce comportement spectaculaire est surtout observé chez les espèces de Cichlidés africains et d’Amérique du Sud, que les aquariophiles apprécient particulièrement.
Après avoir pondu quelques ovules – que le mâle féconde aussitôt - la femelle les prend au fur et à mesure dans sa bouche. Et pendant environ 3 semaines, les oeufs vont s’y développer, à l’abri de tous les dangers.
A la fin de cette période durant laquelle la femelle fait disette, les alevins sont lâchés dans un lieu sûr afin qu’ils commencent à chercher leur nourriture. Au moindre danger, par un simple mouvement brusque des opercules, la maman rappelle sa progéniture qui se réfugie à nouveau dans sa bouche (regardez ici la vidéo).
Dès que les jeunes sont trop vifs ou trop grands, la mère les abandonne à leur sort…
Et si votre chien se mettait soudain à parler ? S’il vous disait ce qu’il a sur le cœur ?
S’il vous apprenait la signification d’un battement de queue, d’un aboiement, d’une patte posée sur votre genou, bref, s’il vous livrait les clés de sa psychologie ?
Dans Parole de chat ! (Editions l’Archipel, 1998), le maître de Toto-la-Terreur découvrait avec stupéfaction que son chat de gouttière était doté de la parole.
Avec « Parole de Chien ! », l’auteur Robert de Laroche, découvre que Willy, le labrador noir de sa nièce, est également capable de lui expliquer les subtilités de ses mœurs de chien.
Au fil de la conversation, bien des facettes du comportement canin sont abordées : odorat, langage du corps, sexualité, propreté, alimentation, jeux, relations avec les enfants et les personnes âgées, agressivité… Cette conversation pour le moins… »mordante » s’appuie sur les dernières découvertes en matière d’éthologie.
« Parole de chien ! » n’est certes pas un ouvrage très récent, mais je me suis amusé à voir mes amis les chiens sous un autre jour…
Il est important que vous réfléchissiez à deux fois avant de couper ou arracher les fleurs sèches des vivaces ou des annuelles et les herbes sauvages en lisière de vos haies.
Des araignées (comme l’epeire fascié apparaissant sur la photo) y ont peut être déposé un cocon soyeux rempli d’oeufs. La plupart des araignées meurent le plus souvent en cette fin d’automne lorsque leurs proies se font rares, abandonnant aux caprices du temps leur descendance, enfermée dans un cocon caché sous des écorces, des pierres ou fixée aux tiges des plantes.
On oublie souvent que les araignées (qui ne sont pas des insectes) ont un rôle à jouer en matière de lutte biologique : elles sont de redoutables prédateurs pour bon nombre d’insectes ravageurs. Pucerons ailés (lorsque vient la saison des vols, entre mai et août), papillons comme les noctuelles ou les piérides dont les chenilles sont redoutées au jardin, mouches en tous genres… autant d’ennemis du jardinier dont les araignées se délectent.
Elles sont en effet presque toutes exclusivement carnassières, et se nourrissent d’insectes vivants.
Bon nombre d’espèces d’araignées ne vivent que quelques mois, une année dans le meilleur des cas. Elles pondent souvent leurs oeufs à l’automne, dans un cocon de soie.
Certaines transportent ce cocon avec elles jusqu’à éclosion des oeufs, d’autres l’abandonnent, avant de mourir (faute de proies à l’approche de l’hiver), fixé à une herbe, une branche, dans une feuille enroulée, sous une pierre ou dans un pot de fleur vide…
Ces nids peuvent contenir, selon la taille de l’araignée, entre un et plusieurs milliers d’oeufs, qui écloront au printemps suivant. Ces futurs nouveaux-nés seront, une fois devenus des araignées adultes, la même bénédiction que leurs parents pour le jardinier : gardez-vous bien de détruire les cocons soyeux !
Evitez ainsi de trop nettoyer le jardin à l’automne : laissez en place, autant que possible, les touffes de vivaces, les fleurs annuelles fanées (par ailleurs tellement jolies les matins d’hiver, délicatement serties de givre) ou les herbes sèches. Si l’envie vous démange de couper toute cette végétation et de faire place nette dans vos massifs ou vos bordures, laissez au moins les débris sur place (ce qui constituera d’ailleurs un paillage protecteur) ou au fond du jardin. Il sera bien temps de vous en débarrasser au printemps, lorsque les petites araignées seront nées et auront investi le jardin !
Ne craignez pas que ce geste vous occasionnera une invasion d’araignées l’année suivante : la nature étant décidémment bien faite, les oiseaux se chargeront très bien d’en réguler les populations.
Que l’on vive à la campagne, au bord de la mer ou en ville, l’ouvrage « Le Grand Livre de la Nature » incite à sortir et à découvrir la nature comme vous ne l’avez jamais fait !
En effet, cet ouvrage, mi-encyclopédie, mi-herbier mâtiné de carnet de voyage, vous invite pour de belles sorties, que ce soit en forêt, à la montagne, à la plage, dans les champs, les landes… et vous fait tout voir, du plus grand au plus petit : insectes, faune, flore, terrain, empreintes…
Il apprend à observer et à comprendre comment celle-ci fonctionne grâce à des activités de terrain à la portée de tous.
Des planches, schémas, et superbes photos vous guident comme vous ne l’avez jamais été et surtout vous convient, avec des amis ou les enfants (qui vont adorer ce livre), à devenir un naturaliste en herbe.
Au-delà des milieux naturels qui nous sont familiers, « Le Grand Livre de la Nature » ouvre des horizons sur l’ensemble des grands habitats du monde. Ainsi, au cours de voyages, pourra-t-on mieux comprendre la nature qui nous entoure en consultant, avant ou après son séjour, ce livre qui fourmille d’informations.
La nature est belle, regardons-la.
Les déboires judiciaires du célèbre capitaine Paul Watson ont ébranlé ses membres, mais l’association de protection de l’environnement Sea Shepherd n’a rien changé à ses plans de sauvegarde de la biodiversité marine.
Comme chaque hiver depuis 2004, elle se prépare à lutter contre les baleiniers japonais.
L’un de ses grands combats, avec cette année l’objectif de contrecarrer les velléités nippones dès le Pacifique Nord plutôt que d’attendre l’arrivée des bateaux dans les eaux de l’Antarctique, ce qui constitue une première.
La précédente campagne a vu l’ONG faire mieux que tirer son épingle du jeu et la ligne de conduite est sensiblement la même, à ceci près que celle-ci débute plus tôt que les précédentes : après « No compromise », « Tolérance zéro ».
En d’autres termes, l’association Sea Shepherd ne reculera devant rien pour faire plier ses adversaires.
Le navire-amiral Steve Irwin sera de nouveau de la partie. Le « Steve Irwin » en effet a quitté Melbourne (Australie) avec quatre navires – dont le trimaran Brigitte Bardot (NDLR : endommagé l’an passé) -, un hélicoptère, trois drones. Deux de ces drones avaient déjà été utilisés en 2011. Offerts à l’ONG, équipés de caméras et de systèmes de détection, ils lui ont été d’une aide très précieuse. Une centaine de personnes ont également été engagées dans l’opération.
Rappelons que la chasse commerciale à la baleine fait l’objet d’un moratoire international depuis 1986. Tout comme l’Islande et la Norvège, le Japon argue toutefois de motivations scientifiques pour le contourner. Il soutient aussi que cette pêche, financée en grande partie l’an dernier avec de l’argent provenant du fonds national d’aide au tsunami (incroyable mais malheureusement vrai !), est indissociable de la culture nationale, alors même qu’elle est de moins en moins lucrative.
Il est important de préciser qu’en outre le Japon n’a pu capturer « que » 172 baleines, c’est-à-dire cinq fois moins que prévu, 266 baleines de Minke (ou petits rorquals) et un rorqual, soit moins d’un tiers des 900 cétacés qu’il ciblait. Un échec retentissant pour le Japon, mais un vrai succès pour Sea Shepherd et l’écosystème marin dans son ensemble. Président et fondateur de l’ONG, Paul Watson y a de fait largement pris part.
Il pourrait rempiler cette année, même siSea Shepherd s’est montrée très tarissable sur la question. Et pour cause : le capitaine est en fuite depuis le 22 juillet – arrêté à l’aéroport de Francfort (Allemagne) en mai, libéré sous caution puis assigné à résidence outre-Rhin, il avait été préalablement averti de son extradition – et fait l’objet d’un mandat d’arrêt du Costa Rica, qui l’accuse d’avoir menacé l’équipage du bateau Varadero en marge du tournage d’un documentaire dénonçant la pratique du « shark finning » en 2002.
Interpol ayant également réclamé son arrestation, PaulWatson a tout intérêt à se faire discret. Nul doute qu’il le sera. Et qu’il suivra « Tolérance zéro » au minimum d’un oeil très attentif.
Saisi par l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS), le Conseil d’État français vient d’annuler l’arrêté signé en février dernier par la « catastrophique » Nathalie Kosciusko-Morizet autorisant la chasse des oies « grises » (oies cendrées, rieuses et des moissons) au-delà du 31 janvier, sous le prétexte fallacieux d’effectuer une étude scientifique.
Que ce soit pour les oies ou pour les baleines, tuer n’est pas étudier, le Conseil d’État français ne s’y est pas laissé prendre.
Le gouvernement entendait par cet alibi grossier passer outre la dernière décision du Conseil d’État datant de fin décembre 2011, rappelant pour la énième fois que, en application de la directive européenne 2009/147 dite « directive oiseaux », il est interdit de chasser les migrateurs pendant leur voyage prénuptial, c’est-à-dire lorsqu’ils retournent vers leurs lieux de reproduction.
Sous la pression ravivée des chasseurs en pleine période électorale, le gouvernement Sarkozy avait lâchement cédé à leur demande sous forme de cadeaux déguisés en autorisant une « chasse scientifique », manoeuvre qui n’est pas sans rappeler le cynisme de quelques baleiniers japonais.
Le Conseil d’État souligne ainsi que, ne s’inscrivant dans aucun programme de recherche, la mesure était dépourvue de tout intérêt scientifique. Il précise également que la méthode employée – la destruction- n’était pas la seule solution pour étudier le comportement migratoire de ces oiseaux.
Chasser plus longtemps, plus d’espèces, y compris au détriment de la survie de ces dernières, est une revendication irresponsable mais récurrente de nos chasseurs français. Leur dernière demande en date : ajouter une nouvelle espèce à leur tableau de chasse, l’oie à bec court, espèce protégée.
Pour rappel, la France est déjà le pays d’Europe où l’on chasse le plus grand nombre d’espèces (quelques 91), et le plus longtemps chaque année, de septembre à fin février.
Si les dauphins ont appris à imiter le modèle et les durées des sons dans la parole humaine, aucun mammifère marin n’avait jusqu’ici spontanément tenté un tel mimétisme.
Le béluga est une baleine dont le nom vient du mot russe beloye signifiant « blanc » : ce cétacé dispose d’un sonar extrêmement sophistiqué, indispensable pour pouvoir s’orienter et se repérer dans les canaux de glace immergés formant un véritable labyrinthe.
Vivant depuis une trentaine d’années dans un immense aquarium de la Marine Mammal Foundation de San Diego (Californie), « Noc » avait intrigué dès 1984 des chercheurs de la fondation alors qu’il produisait des sons étranges avec des dauphins vivant dans le même bassin.
Ces sons ressemblaient à une conversation entre deux personnes trop éloignées pour que cela soit malgré tout compréhensible.
Quelque temps plus tard, alors qu’un plongeur travaillait dans le bassin, ce dernier a cru percevoir des sons venant de la surface de la part de quelqu’un lui demandant de remonter. Interloqué, le plongeur a constaté que personne ne se trouvait aux alentours. En replongeant, il a entendu la même voix et a fini par constater – stupéfait – que c’était « Noc » le seul responsable de cette petite supercherie.
Durant plusieurs années, « Noc » a été l’objet de toutes les attentions pour mieux comprendre comment une capacité aussi incroyable avait pu naître.
Des scientifiques ont étudié la façon dont « Noc » a ajusté la pression et ses « lèvres phoniques » dans ses cavités nasales pour émettre des sons beaucoup plus graves que d’ordinaire. Les baleines étant capables de produire ces sons avec l’aide de leur conduit nasal et non avec le larynx comme chez l’homme.
En contact quasi permanent avec les humains, « Noc » a fait preuve d’une fabuleuse capacité d’auto-apprentissage spontané en voulant justement absolument entrer en contact avec ses « voisins ».
« Noc » a imité des sonorités humaines pendant environ quatre ans jusqu’à ce qu’il parvienne à la maturité sexuelle…
Cette histoire témoigne d’aptitudes insoupçonnées de certaines espèces animales et de la faculté d’adaptation à un nouvel écosystème qu’elles peuvent avoir.
Voilà un Guide du Routard plutôt très original édité en partenariat avec la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux)…
Notre pays figure parmi les « escales » les plus remarquables au monde, le plus riche en biodiversité et accueille l’une des plus grande variété d’oiseaux qui méritent d’être protégés. Les voyageurs du ciel en font la démonstration.
Le guide « Nos meilleurs sites pour observer les oiseaux en France » propose de vous faire découvrir plus de 70 sites pour approcher et observer les oiseaux en toute sécurité et sans les déranger.
Il s’agit d’un ouvrage très complet qui vous permettra d’identifier chaque type d’oiseau et de mieux comprendre chacune de ses caractéristiques. Vous disposerez également d’un calendrier des oiseaux pour chaque saison, une carte des migrations, un cahier tout en couleur de croquis de François Desbordes, illustrateur-naturaliste de terrain et ornithologue.
Et, fidèle à sa vocation, Le Routard vous propose des adresses de bonnes tables et d’hôtels, maisons d’hôtes et camping, cuisine du terroir, etc. Autant d’occasions pour aborder en toute sérénité la nature et prendre conscience de la nécessité de préserver et protéger nos amis à plumes.
A l’occasion de cette lecture, vous pourrez retrouver les alentours du Relais du Vert Bois….en bonne place !
C’est l’histoire à la la fois d’un sauvetage incroyable et d’une belle histoire au Kenya…
Des sauveteurs ont pu extirper un bébé éléphanteau d’un trou où il était accidentellement tombé au Kenya. Les deux 4×4 ont d’abord dû éloigner la mère de son petit, alors que celle-ci se montrait particulièrement menaçante.
Hissé par des cordes accrochées à un 4×4, le jeune pachyderme a finalement pu être sauvé avant de se mettre aussitôt mis à courir vers les siens.
De jolies retrouvailles…