L’ODIEUSE CHASSE A LA GLU

Les sénateurs français de la commission développement durable ont retiré l’interdiction de la chasse à la glu du projet de loi pour la biodiversité tel qu’il était sorti de l’Assemblée nationale en première lecture.

Pour rappel, ce type de chasse consiste à enduire des tiges de bois (arbres, arbustes ou buissons) d’une substance collante, sur laquelle des oiseaux, attirés par le chant des appelants (des oiseaux en cages), viennent s’engluer et sont retenus prisonniers.

Les adeptes de cette chasse traditionnelle pratiquée dans cinq départements du Sud-Est prétendent capturer des grives, mais tuent en réalité dans des conditions particulièrement cruelles, des dizaines de milliers de petits oiseaux appartenant à des espèces protégées, tels que mésanges, rouges-gorges, accenteurs, qui se collent eux-aussi à ces pièges visqueux (gluaux) bien qu’ils ne leur soient pas destinés.

L’impossibilité de prévenir la capture d’espèces autres que les grives donne aux gluaux un caractère non sélectif et en fait un mode de chasse prohibé par l’article 8 de la directive « dite Oiseaux » sur la conservation des oiseaux sauvages.
L’Espagne a d’ailleurs été condamnée par la Cour de Justice de l’Union Européenne pour l’emploi des gluaux et la France fait l’objet d’un recours déposé par l’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) auprès de la Commission Européenne.
Toutefois, il y a fort à faire dans ce domaine et la chasse à la glu est loin d’être la seule pratique non sélective et barbare ayant cours sur notre territoire…

Tous les arguments sont bons pour les lobbyistes de ces pratiques cruelles, y compris celle du Sénateur Jean-Yves Roux qui prétend par exemple que la chasse à la glu permet d’entretenir les forêts méditerranéennes ! Le lobby de la chasse fait une fois de plus la démonstration de sa capacité à agir au détriment de la biodiversité terrestre.

La LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) va agir dans les prochains mois pour faire réintroduire cette interdiction dans le texte à l’occasion de son examen en deuxième lecture au début de l’année prochaine. Comme nous, n’hésitez pas à écrire à votre Député afin de lui dire que vous serez attentif à sa position.


Modèle de courrier

Madame, Monsieur le Député,

À l’issue de son examen en première lecture par l’Assemblée Nationale en mars dernier, le projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, comportait deux dispositions de bon sens pour le respect élémentaire de la faune sauvage :

Le premier (article 68 quater), visait à mettre fin à la chasse des mammifères pendant la période de reproduction et de dépendance des jeunes.

Le deuxième (article 68 quinquies) visait à interdire la chasse à la glu ou la colle, pratique barbare, qui capture indifféremment tous les petits oiseaux qui subissent une véritable torture durant des heures.

Sous la pression de quelques lobbies non représentatifs de la société française du 21ème siècle, et sous prétexte de « tradition », les Sénateurs de la commission développement durable ont supprimé ces deux dispositions lors de l’examen du texte en juillet dernier.

Le projet de Loi va revenir devant l’Assemblée nationale en deuxième lecture, vraisemblablement en début d’année prochaine. Nous tenons à ce que vous sachiez que nous serons très attentifs à ce que vous réintroduisiez ces deux dispositions dans la loi. Nous suivrons votre propre vote et en tiendrons compte lors des prochaines échéances électorales, au-delà de toute appartenance politique.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur le Député, l’assurance de notre considération.

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LE CHEF DES COQS

Le premier chant du coq ne serait pas une histoire de lève-tôt mais un privilège de leader. Des scientifiques ont mis en évidence que le chef du poulailler est toujours le premier à annoncer la rupture de l’aube, ses condisciples ne chantant qu’après et en respectant scrupuleusement l’ordre décroissant de leur rang social. Les coqs, comme les poules, vivent ensemble d’une manière très hiérarchisée, qui influe sur le vie quotidienne de ces gallinacées. C’est pourquoi le coq dominant mange en premier, choisit ses compagnes, le meilleur nid et a le privilège de réveiller tout le monde.

Les scientifiques ont également observé que les coqs de rang inférieur chantaient moins souvent que les autres. Ainsi, si le coq de haut rang est retiré de l’expérience, le coq de deuxième rang devient le premier à chanter. Les coqs sont donc très respectueux de la hiérarchie. Cette dernière se met en place de façon très simple : par la force, ce qui donne lieu aux fameux combats de coqs.  »Quand des coqs qui ne se connaissent pas sont mis ensemble, ils commencent par se battre. Dès que les plus forts sont identifiés, les combats diminuent et seuls les plus ‘gradés’ continuent parfois de provoquer les autres par des coups de bec, jamais l’inverse« , précise un chercheur de de l’université de Nagoya (Japon). Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont mis ensemble quatre coqs et les ont laissé se battre et définir leur hiérarchie. Ensuite, ils les ont mis dans quatre cages différentes pour observer les changements de comportement.

Le chant du coq est par ailleurs inné, il n’est pas appris. Il ne varie pas selon la position hiérarchique du chanteur. « Nous n’avons pas observé de spécificités particulières au cocorico du dominant« , explique le scientifique dont l’objectif final est d’identifier le gène impliqué dans cette vocalisation innée. Et si « le chant du coq annonce la levée du jour depuis la civilisation de l’Indus (2600 à 1800 avant J.-C.), on se sait toujours pas pourquoi il le fait« …

Au Relais du Vert Bois, le coq de nos voisins n’a pas à disputer sa suprématie : il est le seul et heureux coq de la basse-cour !

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LE RELAIS DU VERT BOIS AIME LES PIPISTRELLES

La pipistrelle est une minuscule chauve-souris (la plus petite d’Europe et la plus commune en France) qui fréquente les jardins des villages et des villes.

Les chauves-souris ont souvent mauvaise réputation, mais les 31 espèces décrites en France ne mangent que… des insectes !

Longtemps considérées comme des oiseaux, les chauves-souris devront attendre la deuxième moitié du XIXe siècle pour être décrites en tant mammifère et plus précisément comme chiroptères : du grec cheiros « main » et ptera : « aile ». Les mains des chauves-souris correspondent en effet, chez l’homme, à la main dont on aurait allongé les phalanges. Entre celles-ci s’insère une membrane alaire, appelée le patagium.

Elle leur permet de planer et de réguler leur température : quand elle vole, la chauve-souris voit sa température monter. Elle peut l’abaisser en faisant circuler du sang dans ses ailes qui, au contact de l’air frais, se refroidit.

Un petit museau sombre, un pelage brun-roux sur le dos, brun-jaunâtre à gris-brun sur le ventre, de petites oreilles courtes, triangulaires, à l’extrémité arrondie, la pipistrelle n’est pas bien grosse : avec ses 36 à 51 mm de long pour le corps et 23 à 36 mm pour sa queue, la pipistrelle tient dans la main ! L’absence de queue en forme de gouvernail oblige la chauve-souris à battre des ailes en permanence. En contrepartie, un animal volant à 50km/h peut réaliser un demi-tour de manière instantanée pour éviter un obstacle.

Et où loge-t-elle ? Partout où elle peut ! La moindre cavité peut faire office de gîte : trous de pic, fentes, arbres creux, nichoirs, habitations… Etant essentiellement sédentaires, les pipistrelles choisissent des colonies de reproduction généralement séparées des quartiers d’hiver que de 10 à 20 km.

De mi-novembre à mars, la pipistrelle part dans le Sud pour hiberner, adoptant des périodes de léthargies de une à quatre semaines.

Le jour, elles restent au repos, et adoptent un comportement léthargique. Ceci leur permet d’économiser leur énergie.

A la nuit tombée, elle part chasser, en général par petits groupes.

Ses terrains de prédilection : la lisière de forêt et les points d’eau, du sol à la canopée. De son vol rapide et saccadé, elle traque les insectes dont elle se nourrit exclusivement et qui représentent pour beaucoup des ravageurs de cultures.  En une nuit, la pipistrelle peut ingurgiter jusqu’à 600 moustiques et jusqu’à 3000 insectes différents ! Sans nul doute, la pipistrelle est une précieuse alliée de l’activité humaine.

Depuis six ans, le Relais du Vert Bois compte une dizaine de gîtes à chauve-souris répartis dans le parc dans des endroits stratégiques. De par l’absence de traitement phytosanitaire réalisé dans notre verger, nos petites pipestrelles contribuent au bons rendements qui caractérisent nos différentes récoltes de fruits !

Un petit détail qui a toute son importance :  comment fait la pipistrelle pour se repérer dans le noir ? Elle « voit » avec ses oreilles en émettant des ultras sons grâce à son larynx et à son pharynx. Ceux-ci sont réfléchis par des obstacles et renvoyés, un peu déformés à l’expéditeur.

Notre pipistrelle analyse les déformations et dresse ainsi une sorte de carte aérienne de son territoire, repérant les insectes qui ont le malheur d’être sur le trajet des ultras sons…

Vous pourrez trouver des gîtes à chauve-souris prêts à poser chez Vivara & LPO

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LA NATURE EN BORD DE CHEMIN

Conçu comme un véritable documentaire audiovisuel, « La nature en bord de chemin » est un ouvrage qui se lit comme une visite guidée à travers les terroirs et les saisons, et ce au travers de plus de 700 photos.

Plantes, petites et grosses bêtes, animaux sauvages et domestiques, tout ce qu’un promeneur peut rencontrer est exploré par un système de plans généraux et rapprochés d’un même lieu. Haie, touffe d’ortie, pré aux vaches, village, prairie fleurie, flaque d’eau, ronces, talus…

Pour découvrir la vie cachée des abeilles solitaires, le comportement des oiseaux, les stratégies des végétaux, la beauté des orchidées sauvages, le vol des rapaces de jour et de nuit, les jeux des renardeaux.

Un ouvrage au langage accessible pour une nature accessible, un grand bol d’air pur, un livre qui fait du bien !

A travers de magnifiques photographies et des textes captivants, le lecteur va pouvoir porter un nouveau regard sur ce qui l’entoure lors de ses balades en plein air.

Lien vers le site internet de l’éditeur : ici.

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AIDER A LA CONSTRUCTION DES NIDS

 

Si la bière attire les limaces, la mousse attire les oiseaux.

De nombreuses espèces, dont nos chères mésanges et le troglodyte, en garnissent les cavités dans lesquelles ils nichent et confectionnent un nid épais, moelleux, douillet et bien chaud. Pas de mousse, pas de nid !

Dès le printemps, les oiseaux la prélèvent dans les pelouses, sur les pierres et les troncs d’arbres ombragés. Laissez alors de côté brosse, raclette, chaulage des troncs, sulfate de fer et autres scarificateurs. Après tout, un tronc bien moussu, si ce n’est pas celui d’un fruitier, est fort joli et digne d’intérêt. Repoussez si possible la première tonte de la pelouse, ombragée et moelleuse à souhait, qui pourra se révéler un incroyable lieu de « prélèvement ».

A la saison des nids, il est également facile d’apporter sa petite contribution à la collecte des matériaux en mettant à disposition des oiseaux toutes sortes de fibres : poils du chat, brindilles, morceaux d’écorce, foin, etc. Il est évident que la nature autour environnante est assez riche en matériaux et que nos amis ailés n’ont pas un impérieux besoin de notre aide, mais cela enchante ma fille Garance de regarder  le petit manège autour de ces « magasins » d’approvisionnement en libre-service.

A la fin de la nidification, nous retrouvons certains de ces matériaux  et c’est finalement une grande satisfaction de voir que ces éléments douillets ont contribué à l’élevage des futurs oiseaux de notre jardin.

Si vous faites comme nous au Relais du Vert Bois, les oiseaux du jardin vous remercieront en supprimant d’innombrables pucerons, chenilles et limaçons !

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LE SYNDROME DU GRAND CHIEN NOIR

Alors que nous nous promenions à proximité du Relais du Vert Bois avec notre fille Garance et nos deux chiens Beauceron « Cachou et Igloo », nous avons croisé nos invités du gîte accompagnés de leurs enfants. Ces derniers ont été immédiatement apeurés par nos deux toutous au demeurant extrêmement gentils ! Réfugiés dans les bras de leurs parents, leur détresse faisait peine à voir…

J’ai eu beau tenter un début de dialogue pour les calmer… rien n’y a fait et cela a même été pire encore.

Un peu plus tard dans la journée, alors que j’observais nos deux chiens jouer ensemble, je songeais au fait que tous les chiens ne sont pas égaux dans le regard des humains. Que ce soit en promenade ou en refuge comme candidat à l’adoption, mieux vaut être un petit chien blanc qu’un grand chien noir.

Et certaines races de grands chiens au pelage foncé souffrent particulièrement de ce stéréotype : rottweiller, beauceron, dogue allemand et dobermann entre autres.

Ce véritable « syndrome du grand chien noir » dispose d’un équivalent chez les félins : le même phénomène touche en effet les chats noirs. Au moins pour les félins la superstition autour du fameux « chat noir » explique en partie cette crainte.

Il n’existe aucune superstition autour d’un quelconque « chien noir » mais il se pourrait que la connotation sociétale de la couleur noire, associée à la tristesse et à la mort mais aussi à l’agressivité, constitue un frein plus ou moins inconscient. De plus au fond d’une cage ou d’un box mal éclairé, un chien au pelage foncé est également plus difficile à voir et son expression plus difficile à capter.

Si les causes précises mériteraient d’être approfondies, l’existence de ce syndrome du grand chien noir ne fait aucun doute. Il est en outre renforcé dans l’imaginaire collectif par le cinéma et la télévision.

Cela peut paraitre anecdotique mais les chiens noirs sont plus difficiles à photographier. Leur expression est souvent moins visible que celle d’un chien au pelage plus clair. Des yeux marrons cernés d’un pelage noir sont moins immédiatement visibles qu’avec un pelage dont la couleur contraste naturellement. La forme de leur corps est pareillement difficile à mettre en valeur en photo.

La peur ou la méfiance envers les gros chiens noirs est strictement humaine. Entre eux les chiens ne traitent pas différemment un chien noir ou un chien blanc. Ce n’est pas la couleur mais l’attitude d’un congénère qui conditionne la réaction d’un chien. Il n’y a donc pas de « racisme » canin.

Faut-il voir dans cette absence de ségrégation canine une preuve que l’intelligence animale dépasse parfois l’intelligence humaine ?

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L’EAU, MES CHIENS ET MES CHATS !

Je me dis souvent la même chose : mes chiens semblent mettre autant d’eau en dehors de leur écuelle qu’ils n’en avale ! Et lorsque j’observe mes chats pratiquant la même activité… c’est l’élégance même…

Une différence que la science ne pouvait laisser inexpliquée.

Grâce à des caméras, on a pu récemment découvrir que tout est une question de…langue !

Les chiens projettent la leur qui vient littéralement percuter la surface de l’eau à grande vitesse pour provoquer une colonne d’eau en direction de leur gueule…avec à la clé des éclaboussures.

Les chats eux placent d’abord leur langue avant de la rétracter rapidement. La même colonne d’eau est créée en direction du museau, mais avec un résultat moins…spectaculaire.

Jetez un œil aux vidéos ci-dessous pour que les images viennent s’ajouter aux mots.

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POURQUOI LES MOUSTIQUES NOUS PIQUENT-ILS… OU PAS ?

Une soirée d’été au Relais du Vert Bois entre amis, peut suffire à se rendre compte combien nous ne sommes pas égaux face à l’appétit des moustiques !

Pourquoi certains se font piquer, alors que d’autres ne perçoivent même pas la présence de ce petit insecte ? Parce que nous avons le sang sucré ? Parce que nous sommes une femme ? Rien de tout cela… Les moustiques sont bien plus rationnels.

Les femelles moustiques ont besoin de sang pour développer les protéines nécessaires à la ponte des oeufs. Et elles sont attirées par le dioxyde de carbone que nous exhalons, ainsi que notre chaleur corporelle et les composés chimiques de notre sueur, comme l’acide lactique. On ne sait pas encore pourquoi certaines personnes sécrètent une protection anti-moustiques, mais les recherches pourraient aider à se protéger de certaines maladies transmises par ces insectes.

Dernièrement, le Smithsonian magazine a recensé les différents facteurs qui font qu’une personne servira plus facilement de festin aux moustiques qu’une autre:

Le groupe sanguin: si votre type de groupe sanguin est O, pas de chance… Une étude a démontré que, dans un environnement contrôlé, les moustiques se dirigent vers ces personnes deux fois plus souvent que vers celles dont le groupe sanguin est A. Aussi, 85pc des gens sécrètent un signal chimique qui indique le type de sang.

Le dioxyde de carbone: via leur palpe maxillaire, les moustiques sont capables de détecter le dioxyde de carbone que nous exhalons à près de 50m. Certains en rejettent plus que d’autres, ce qui attire ces petits insectes gourmands.

L’exercice physique: lorsque nous pratiquons une activité sportive, nous transpirons. La sueur contient de l’acide lactique, de l’acide urique, de l’ammoniac et d’autres substances. Aussi, la chaleur de notre corps augmente. Les moustiques sont particulièrement sensibles à tout ceci. Même chose lorsque des facteurs génétiques font qu’une personne développe davantage ces substances que d’autres.

Les bactéries sur la peau: pourquoi les moustiques préfèrent-ils nos pieds et nos chevilles? Parce que les bactéries présentes sur notre peau y sont souvent plus nombreuses.

L’alcool: une seule canette de bière suffirait à nous rendre plus appétissants pour les moustiques. Même si certains chercheurs expliquent le phénomène par l’éthanol présent dans la sueur ou encore par l’augmentation de la température du corps, on ne connaît pas encore la raison exacte de cette attraction.

La grossesse: les femmes enceintes se font deux fois plus piquer que les autres personnes. C’est une conséquence des explications précédentes. En effet, elles expirent 21pc de dioxyde de carbone en plus et leur température corporelle est plus élevée.

La couleur des vêtements: ce facteur semble un brin absurde. Mais, selon les études menées par James Day, un entomologiste médical de l’université de Floride, les moustiques nous repèreraient plus facilement si la couleur que nous portons est foncée (noir, bleu foncé, rouge…).

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LA VIE SOUS CHAQUE PAS

Dans une prairie landaise, des biologistes de l’université de Rennes ont constaté que sous chaque empreinte de chaussure se trouvaient :
- une quarantaine de fourmis
- une trentaine de scarabées et de coccinelles
- 1370 collemboles (sorte de petit crustacé de 3 mm de long)
- quelques 17000 acariens invisibles à l’oeil nu
- une cinquantaine d’araignées dont la plupart ne mesurent pas plus de 5 mm.

Cela peut vous paraître un chiffre exagéré mais cette observation n’est pas encore tout à fait exacte si l’on considère l’étude d’un chercheur suisse qui a estimé qu’un mètre carré de prairie (sans traitement particulier lié à un quelconque pesticide) contient en moyenne 25 000 vers annelés, 10 millions de vers nématodes, 500 millions de protozoaires et 60 000 milliards de bactéries.

Incroyable, non ?

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AUSCULTER LES ARBRES !

Voilà une expérience intéressante sans pour autant se prendre pour Dr House !

Un stéthoscope est comme vous le savez probablement déjà un instrument médical acoustique, utilisé pour l’auscultation, autrement dit l’écoute des sons internes d’une personne ou d’un animal.

les stéthoscopes comportent un ou deux pavillons, pièces métalliques pourvues d’une membrane que l’on applique sur la peau. Cette membrane, mise en vibration par les sons corporels, est reliée par un ou deux tubes souples en caoutchouc aux embouts que l’opérateur place dans ses oreilles.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, si vous utilisez un stéthoscope pour « écouter » un arbre, vous risquez d’être particulièrement surpris…

En appliquant l’instrument contre l’écorce et en fonction de la variété de l’arbre, vous entendrez des gargouillis, des grincements et des craquements internes liés à la circulation de la sève.

Du fait de la croissance des feuilles, ce phénomène sera plus perceptible au printemps tandis qu’avec des écorces épaisses et craquelées (telles celles de la majeure partie des conifères) il sera plus compliqué à « entendre ».

A contrario, l’écoute sera facilitée sur les écorces lisses et fines : hêtre, cerisier (la plupart des arbres fruitiers se prêtent bien à cet exercice original), et bouleau avec un tronc d’au moins une quinzaine de centimètres de diamètre seront d’excellents… patients !

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