UNE CHOUETTE NUIT

Quelles différences entre l’effraie des cloches, la chevêche d’Athena, la chevêchette d’Europe, la hulotte, la chouette de Tengmalm, le hibou grand duc et le moyen duc ?

Demain 23 mars se tiendra la dixième édition de « la Nuit de la Chouette » organisée tous les deux ans, par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et la Fédération des « Parc Naturels Régionaux » (PNR).

Cette manifestation a pour but la sensibilisation du public à ces espèces nocturnes, montrer pourquoi elles sont menacées et comment les sauvegarder.

Pour en savoir plus : http://nuitdelachouette.lpo.fr.

A noter que le parc du Relais du Vert Bois comprend un grand nombre de nichoirs pour hiboux et chouettes et que les entendre tous les soirs se parler d’arbres en arbres est à chaque fois un incroyable concert !

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LEs ARBRES DES BORDS DE ROUTES

La nature devient gênante à l’activité des hommes…Récemment alors que j’observais des hommes de la DDE tronçonner « consciencieusement » un tilleul au moins centenaire, qui avait probablement pour seul défaut d’être considéré dangereux dans le nouveau code de la circulation, je me demandais pourquoi tant d’arbres avaient été plantés au bord des routes.

Il m’a fallu un peu de temps et de persévérance pour trouver des informations concordantes…

A l’origine, c’est une décision d’Henri III qui, en 1552, ordonna de faire planter des ormes tout le long des voies du royaume. afin de fournir du bois de haute qualité pour les affûts de canons et la construction des bateaux.

Au XVIIè siècle, Sully (ministre d’Henri IV) encouragea aussi ces plantations comme le firent d’ailleurs tous les gouvernements qui suivirent : cela permettait de disposer d’un approvisionnement en bois à moindre coût car la bordure de terrain faisant partie de la route appartenait à l’Etat. Ils délimitaient espace privé et espace public tout en stabilisant la chaussée.

En 1895, les 35 000 kilomètres de « routes nationales » comptaient ainsi près de 3 millions d’arbres. Au XXè siècle, les platanes à usage décoratif ont peu à peu remplacé les ormes…

Curieusement, en France les arbres de bords de routes sont accidentogènes tandis que chez nos voisins britanniques on pense au contraire, qu’ils obligent les automobilistes à réduire leur vitesse…

Une expérience menée ces derniers mois dans le comté de Norfolk (Est de l’Angleterre) a démontré qu’avec l’aide d’un effet d’optique, des arbres plantés le long des routes donnent l’impression aux conducteurs qu’ils roulent trop vite, d’où une tendance à ralentir de 3 à 5 km/h. Outre la plantation de plus de 200 arbres, les autorités du comté, qui espéraient une réduction des accidents de l’ordre de 20%, ont fait en sorte de les placer de plus en plus proches les uns des autres à l’entrée des villages, la sensation de vitesse étant plus importante dans cette configuration.

En France, où l’on compte désormais moins d’un million d’arbres au bord des routes, le mot d’ordre de la fin des années 1990 à 2006 a été de les abattre car tenus pour responsables chaque année de la mort de près de 500 personnes.

L’association «Arbres et routes»  estime qu’il s’agit simplement d’une question de comportement au volant. Et l’association de citer sur son site un texte de l’Académie des sciences morales et politiques : «Incriminer les arbres n’en demeure pas moins typique d’une certaine perception de la route en France, où ce sont plus souvent des éléments extérieurs que les comportements des conducteurs qui sont jugés responsables des méfaits».

Bien que les ayatollahs de la Sécurité Routière se soient un peu calmés sur le sujet depuis 2006, on ne va pas replanter d’arbres pour autant : la réflexion tend plutôt vers l’utilisation d’autres moyens techniques, tel que le marquage au sol.

L’effet stroboscopique que produisent les arbres en Angleterre a été obtenu à titre expérimental en France avec des bandes transversales sur le goudron. Tout comme l’effet de rétrécissement notamment à l’entrée des agglomérations qui incite l’automobiliste à ralentir alors même que la route est toujours aussi large.

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CACHOU ET LA NEIGE

Souvenir d’une jolie promenade dominicale autour du Relais du Vert Bois avec Cachou goûtant aux joies de la neige !

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LA LUMIÈRE DES VILLES PERTURBE LA SEXUALITÉ DES OISEAUX

Le spécialiste des problématiques environnementales, Yves Miserey le rappelait récemment : exposés la nuit à de faibles intensités lumineuses, les oiseaux urbains nichent un mois avant ceux des campagnes.

Les chercheurs en écologie n’ignorent plus le milieu urbain. Les études se multiplient. Il y a déjà quelques années, des chercheurs hollandais ont découvert que le bruit de fond qui règne dans les villes modifie le chant des mésanges charbonnières. Celles qui sont installées dans les cités chantent à de plus hautes fréquences que leurs congénères des forêts et des campagnes. L’oreille humaine est incapable de percevoir ces modifications et on ignore quelles conséquences cela peut avoir sur les animaux. L’éclairage nocturne - la pollution lumineuse – est l’une des autres caractéristiques du milieu urbain.

Au fur et à mesure de l’extension des villes, on voit, sur les images satellites nocturnes, les lumières gagner de plus en plus de terrain sur la planète. Les lampadaires, les phares des voitures, les usines, les vitrines, les feux tricolores, les lumières des monuments et des habitations empêchent la nuit noire. Une étude conduite en Allemagne montre que la semi-obscurité nocturne perturbe les rythmes biologiques des oiseaux. Les merles vivant dans les parcs et les jardins de la ville de Munich commencent à s’accoupler un mois avant ceux de la campagne. Ils chantent plus tôt le matin et, à l’automne, la mue intervient un mois avant celle des oiseaux ruraux.

L’expérience conduite a voulu mettre en évidence à quelles intensités de lumière les oiseaux vivant dans la capitale bavaroise sont réellement exposés durant la nuit. Ils ont capturé huit merles et les ont équipés d’un appareil miniature enregistrant la luminosité en continu sur une longue période, puis ils les ont relâchés. Les oiseaux ont pu ainsi vagabonder en toute liberté pendant 2 semaines avant d’être recapturés.

En dépouillant les données, les chercheurs se sont aperçus que, pendant la nuit, les merles recherchent les endroits les moins éclairés. De toute évidence, les oiseaux évitent la proximité des sources de lumière puissantes comme les lampadaires.

Dans un second temps, plusieurs merles ont été exposés en cage à ce très faible éclairement chaque nuit pendant une année entière. En dépit des niveaux très bas d’intensité lumineuse, la période de reproduction des oiseaux a été complètement décalée par rapport à un groupe d’oiseaux témoins, plongés toutes les nuits dans le noir. Il suffit donc de peu d’écart par rapport aux conditions naturelles pour perturber l’horloge interne des oiseaux.

L’étude précise que «La lumière artificielle en milieu urbain semble conditionner la physiologie des oiseaux plus fortement que d’autres paramètres comme la température ou la disponibilité en nourriture qui déterminent habituellement la nidification».

Quelles incidences ce changement peut-il avoir sur la survie des oiseaux? Il faudrait savoir si leurs proies sont aussi sensibles à la lumière et si leur pic d’abondance arrive au moment où les oiseaux ont leurs petits…

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NOUVEAU DRAME DE LA CHASSE

En France, nos différents gouvernements refusent qu’un loisir aussi dangereux que la chasse soit encadré par des règlements de sécurité. L’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages), qui se bat depuis 20 années, pour sortir nos (ir)responsables d’une apathie homicide, porte plainte contre le ministère de l’Écologie pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui, comme cela a été fait par d’autres dans le cas du sang contaminé et de l’amiante.

Hier dimanche, un nouveau drame a coûté la vie à un homme : cet automobiliste tué dans l’Oise par une balle perdue. Cela porte à 19 le nombre de morts pour cette seule saison de chasse, dont un enfant de neuf ans ! En tout, 71 morts depuis que nous avons rencontré Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Écologie, pour lui demander des règles de sécurité et le dimanche comme jour de non chasse. Tout comme ses successeurs, il a refusé d’entendre l’ASPAS sur ce problème sanglant. Un mort de plus, c’est un mort de trop.

Aujourd’hui, forte de plus de 300 000 signatures pour l’arrêt de la chasse le dimanche, l’ASPAS propose cette trêve dominicale comme première mesure d’urgence, n’en déplaise au lobby chasse, si influent auprès des politiques. La vie humaine passe avant le loisir d’une minorité. L’ASPAS demande également une réglementation au moins égale à celle d’autres activités : la mise en responsabilité des présidents de chasse en cas d’accident, l’interdiction de la chasse à proximité des habitations et l’uniformisation des règles de sécurité à l’ensemble du territoire national, etc.

L’ASPAS tient donc pour responsables les différents ministres qui ont préféré céder à la pression d’un lobby et laisser se perpétuer des homicides dans nos campagnes. L’association attaque donc Mme Delphine Batho, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet et M. Jean-Louis Borloo pour leurs carences en matière de sécurité publique, et va déposer plainte devant le Tribunal correctionnel de Paris pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui.

Il est facile de critiquer le goût des armes des Américains, et de laisser des inconscients armés se promener dans nos campagnes sans rien faire pour s’en protéger…

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IL PLEUT IL PLEUT BERGÈRE…

Promenade depuis le Relais du Vert Bois avec Cachou qui saute  gaiement de flaques en flaques pendant que je fais de mon mieux pour ne pas finir les pieds trempés !

Clic clac, petite photo entre deux averses…

La contine bien connue « il pleut il pleut bergère, presse tes blancs moutons » est bien adaptée à la situation météorologique en Normandie ces derniers temps…

Et dire qu’au début de l’été dernier, nos météorologues parlaient de sécheresse à venir ! Le bilan pluviométrique dans l’Eure est désormais tellement élevé qu’il en devient inquiétant et le pire semble désormais à venir…

Au fait… La bergère à laquelle la chanson fait référence est en fait la reine Marie-Antoinette d’Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L’orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française. La petite histoire veut qu’elle ait été chantée lors de la création de la garde nationale, au lendemain de la prise de la Bastille, et que son auteur l’ait fredonnée quelques années plus tard en montant à l’échafaud.

Elle s’est d’abord fait connaître sous le titre Le Retour aux champs avant de s’imposer sous son titre actuel vers 1787. Cependant, elle est encore connue de certains sous le nom de L’Orage.

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PREMIÈRES NEIGES SUR LES BORDS DE L’EURE !

Elle est tombée en abondance durant la nuit : la première neige de décembre a laissé un épais manteau blanc sur les bords de l’Eure à proximité du Relais du Vert Bois.

De quoi faire quelques jolies photos !

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PROMENADE AU LEVER DU SOLEIL

Il a gelé la nuit passée et nous profitons d’un joli levé de soleil pour partir avec mon ami « Cachou » faire notre petit tour dans la forêt alentours… Au loin dans la brume la ville Rouen, encore en partie endormie…

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POURQUOI LES NUITS CLAIRES SONT-ELLES PROPICES AU GEL ?

C’est une question que l’on m’a posé récemment…

Rappelons-nous que la surface de notre planète irradie en permanence de l’énergie sous forme de rayonnement infrarouge émis vers l’espace à travers l’atmosphère.

La nuit, lorsque la surface de la terre n’est plus réchauffée par le Soleil, elle continue malgré tout à émettre ce fameux rayonnement infrarouge et…se refroidit en toute logique. Les nuages absorbent une partie du rayonnement avant de le renvoyer sous forme d’énergie vers la Terre. Cette dernière perd donc des calories mais en récupère une certaine partie.

En revanche, par nuit claire et donc faute de nuage, la plupart du rayonnement infrarouge part dans l’espace et le sol de la Terre se refroidit en conséquence beaucoup plus rapidement. Il n’y a donc quasiment plus d’échanges calorifiques. C.Q.F.D !

Pourquoi ce sujet aujourd’hui ? Et bien tout simplement parce que le ciel limpide qui caractérise cette photo de soleil couchant prise à proximité du Relais du Vert Bois est annonciateur d’un 1er Décembre particulièrement froid…

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SATKEE : JEUNE OIE DU CANADA

Satkee est l’une des douze oies du Canada nées au Relais du Vert Bois l’été passé.

Elle est l’une des trois femelles des deux portées, et Satkee est sans nul doute la moins farouche de toutes : toujours prompte à venir chercher un petit morceau de brioche comme tous les…dimanche matins !

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