Qui, de l’œuf ou de la poule, était là le premier ? Si on vous répond « C’est l’œuf « , vous demandez « Mais qui a pondu cet œuf ? ».
Si on vous répond « C’est la poule », vous demandez « Mais cette poule sort bien d’un œuf, non ? ». Ce paradoxe est bien connu, et pourtant, bien malin sera celui capable d’y apporter une véritable réponse. C’est pourtant ce qu’a essayé de faire l’équipe d’ASAP Science, qui publie régulièrement des vidéos de vulgarisation scientifique, permettant de comprendre en quelques minutes le principe d’un fait scientifique. Cette fois, ils s’attaquent donc au mythe de l’œuf et de la poule, et tentent de répondre à cette célèbre question.
La vidéo est en anglais, ce qui ne devrait pas poser de problème pour ceux qui sont à l’aise dans la langue de Shakespeare. Pour les autres, il conviendra d’activer les sous-titres (en cliquant sur le bouton « CC » accessible sous la vidéo), et à choisir la traduction en français.
Et pour ceux qui veulent avoir la réponse tout de suite : c’est l’œuf qui est arrivé en premier. L’explication donnée par la vidéo s’appuie sur la théorie de l’évolution, en expliquant que toute poule est forcément née d’un œuf, mais que tout oeuf de poule n’a pas forcément été pondu par une poule. Considérant que les reptiles pondaient des oeufs plusieurs millions d’années avant l’apparition de la poule, il est alors acceptable qu’un animal, différent de la poule, ait pondu un oeuf ayant donné naissance à cette espèce. CQFD !
Le 18 janvier dernier, en pleine nuit, des plongeurs s’étaient rendus au large de Kona, à Hawaï, pour observer le ballet des raies mantas.
Cette plongée restera probablement gravée dans leur mémoire. Car si la danse des raies est déjà superbe, ils ont été en plus témoins d’un échange étonnant entre un dauphin parfaitement sauvage et l’Homme.
Dans cette vidéo, on voit un grand dauphin qui après s’être retrouvé en partie prisonnier d’une ligne de pêche et de son hameçon s’est présenté à un plongeur en lui montrant sa nageoire pour requérir son aide !
La scène est émouvante.
Si le dauphin est réputé sociable, son comportement vis-à-vis du plongeur est pour le moins étonnant. Il a fait preuve d’intelligence en montrant à l’homme où il avait mal et en adoptant la position adéquate pour qu’il puisse l’aider.
D’autres cas ont été rapportés. Des dauphins solitaires se sont déjà approchés des ports et suivent parfois les embarcations pour trouver de la compagnie. En Bretagne, deux dauphins solitaires sont célèbres pour leur sociabilité. Randy, un grand dauphin (Tursiops truncatus), a établi ses quartiers en mer d’Iroise. Il s’est pris « d’amitié » pour un mécanicien de la vedette Rose Héré, qui effectue des traversées entre Le Conquet et Ouessant.
L’histoire du dauphin Jean Floc’h, resté en Bretagne quelques années est également singulière L’animal avait tant besoin d’attention qu’il s’entourait la nageoire caudale avec des cordages de bateaux, comme pour se faire couler. Jean Floc’h est donc capable de simuler un état de détresse pour que l’Homme s’intéresse à lui…
Jean Floc’h a brutalement disparu des écrans radars au début de l’année 2010. Cette disparition subite alors qu’il était suivi de près laisse présager le pire. N’oublions pas que Jean Floc’h avait pris l’habitude d’enrouler des cordages dans les hélices et ce petit jeu n’est pas forcément apprécié par tout le monde …
Les histoires du besoin d’attention de Jean Floc’h ne reposent sur rien. Ce dauphin appréciait de tirer sur les cordages, avec ou sans témoins. Après quelques alertes très chaudes où il aurait laisser sa peau sans l’intervention d’un plongeur, il abandonna cette technique pour n’utiliser plus que son rostre. La nouvelle méthode s’est avérée suffisamment efficace pour lui permettre, avec l’aide de la marée, de couler quelques barques au Cap Sizun. Ajoutée à la manie de s’attaquer aux avirons, cette mauvaise habitude lui attira une solide rancœur de la part de certains pécheurs du Cap, notamment professionnels qui l’attaquèrent à la dynamite. Ce haut fait (qui lui sauva peut être dans un premier temps la vie) est probablement à l’origine de son départ en Galice. Mais les mœurs là bas ne sont pas plus paisibles qu’au Cap !
Les hypothèses sur l’origine des dauphins solitaires restent des hypothèses.Pour Jean Floc’h, aucune ne tient la route: sa taille et sa vigueur en font un dominant incontournable qui ne saurait subir la loi du groupe.
Le seul point commun avec tous ces dauphins « solitaires » reste l’existence d’un pic de socialisation avec les plongeurs qui se dilue plus ou moins rapidement…
Durant la plongée nocturne à Hawaï, que le dauphin ait simplement cherché de la compagnie, ou réellement demandé de l’aide, il est clair qu’il était parfaitement conscient de son acte.
Si les dauphins ont appris à imiter le modèle et les durées des sons dans la parole humaine, aucun mammifère marin n’avait jusqu’ici spontanément tenté un tel mimétisme.
Le béluga est une baleine dont le nom vient du mot russe beloye signifiant « blanc » : ce cétacé dispose d’un sonar extrêmement sophistiqué, indispensable pour pouvoir s’orienter et se repérer dans les canaux de glace immergés formant un véritable labyrinthe.
Vivant depuis une trentaine d’années dans un immense aquarium de la Marine Mammal Foundation de San Diego (Californie), « Noc » avait intrigué dès 1984 des chercheurs de la fondation alors qu’il produisait des sons étranges avec des dauphins vivant dans le même bassin.
Ces sons ressemblaient à une conversation entre deux personnes trop éloignées pour que cela soit malgré tout compréhensible.
Quelque temps plus tard, alors qu’un plongeur travaillait dans le bassin, ce dernier a cru percevoir des sons venant de la surface de la part de quelqu’un lui demandant de remonter. Interloqué, le plongeur a constaté que personne ne se trouvait aux alentours. En replongeant, il a entendu la même voix et a fini par constater – stupéfait – que c’était « Noc » le seul responsable de cette petite supercherie.
Durant plusieurs années, « Noc » a été l’objet de toutes les attentions pour mieux comprendre comment une capacité aussi incroyable avait pu naître.
Des scientifiques ont étudié la façon dont « Noc » a ajusté la pression et ses « lèvres phoniques » dans ses cavités nasales pour émettre des sons beaucoup plus graves que d’ordinaire. Les baleines étant capables de produire ces sons avec l’aide de leur conduit nasal et non avec le larynx comme chez l’homme.
En contact quasi permanent avec les humains, « Noc » a fait preuve d’une fabuleuse capacité d’auto-apprentissage spontané en voulant justement absolument entrer en contact avec ses « voisins ».
« Noc » a imité des sonorités humaines pendant environ quatre ans jusqu’à ce qu’il parvienne à la maturité sexuelle…
Cette histoire témoigne d’aptitudes insoupçonnées de certaines espèces animales et de la faculté d’adaptation à un nouvel écosystème qu’elles peuvent avoir.
C’est l’histoire à la la fois d’un sauvetage incroyable et d’une belle histoire au Kenya…
Des sauveteurs ont pu extirper un bébé éléphanteau d’un trou où il était accidentellement tombé au Kenya. Les deux 4×4 ont d’abord dû éloigner la mère de son petit, alors que celle-ci se montrait particulièrement menaçante.
Hissé par des cordes accrochées à un 4×4, le jeune pachyderme a finalement pu être sauvé avant de se mettre aussitôt mis à courir vers les siens.
De jolies retrouvailles…
Habitants emblématiques d’une banquise toujours plus réduite face aux assauts du réchauffement climatique, les ours blancs, filmés avec une proximité rare, sont à l’honneur du film Arctique depuis le 17 octobre à la Géode, à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris.
Une maman ourse contrainte de défendre ses petits face à des mâles rendus agressifs par la faim, des ours devant nager des jours et des jours en quête d’un refuge glacé ou progressant à pas de loup sur une banquise fragile…
L’ours blanc tient le premier rôle d’un documentaire qui s’intéresse aussi aux oiseaux ou aux caribous, tout aussi concernés par le changement climatique.
Pour dénicher ces images souvent impressionnantes, commentées par Sophie Marceau, le réalisateur américain Greg MacGillivray a sillonné la banquise et la mer Arctique pendant quatre ans, filmant sur les glaces, dans les airs et sous l’eau.
Ce film grand format est projeté à la Géode alors que la banquise arctique a été la plus faible jamais mesurée cet été, tombant très au-dessous du précédent record de 2007, selon le Centre national américain de la neige et de la glace.
Les images prises par satellite montrent que la banquise s’est réduite jusqu’à 3,4 millions de kilomètres carré au 16 septembre, ce qui représente la moitié de la surface minimale que les glaces arctiques occupaient normalement durant l’été il y a plus de trois décennies, selon cet organisme.
Envoûtant et spectaculaire, le film est un témoignage précieux de la « réalité arctique ». A travers le lien indéfectible qui unit cette famille d’ours polaire, le film « Arctique » délivre aussi un formidable message d’espoir.
La NASA a mis en ligne une vidéo saisissante sur la hausse du thermomètre mondial. Peut-elle convaincre les climatosceptiques les plus virulents ?
L’humanité ne pourra pas dire qu’elle n’a pas été prévenue : les études et rapports alarmants se multiplient à travers le monde, la fonte de la banquise atteint des records, des espèces disparaissent, les catastrophes naturelles sont de plus en plus nombreuses et violentes… Autant de drames intrinsèquement liés au réchauffement climatique , phénomène majoritairement imputable aux émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique, que l’agence spatiale américaine étudie de près et auquel elle vient de consacrer une vidéo « coup-de-poing ».
De 1880 à 2011, des milliers de stations météo ont photographié les pics de chaleurs et observé la température des océans, tandis que des scientifiques ont relevé des données en Antarctique. L’animation réalisée par le laboratoire de la NASA Goddard Institute for Space Studies (GISS) montre que depuis les années 1970, la température a grimpé exponentiellement jusqu’à un seuil critique.
Les « négateurs », sorte « d’espèce » très répandue outre-Atlantique, notamment dans les rangs républicains, et qui nous a habitué au pire, feront comme si de rien n’était. La communauté internationale n’en aurait pas moins grand intérêt à s’entendre et à réagir.
On l’a dit et répété à maintes reprises, mais le message doit passer. Il a en tout cas plus de chances de passer avec des images choc plutôt qu’avec de grands discours.
Les îles Midway (en hawaïen Pihemanu, aussi appelé atoll Midway) sont un atoll d’une superficie de 6,2 km2, situé dans l’océan Pacifique nord. Il est à environ un tiers de la distance séparant Honolulu de Tokyo.
L’archipel, ainsi que les eaux environnantes, fait partie du refuge faunique national de l’Atoll-Midway, une des composantes du site du patrimoine mondial et monument national marin de Papahānaumokuākea.
Cet atoll est fréquenté par des albatros (une espèce menacée et protégée), qui viennent aussi y nicher. Bien que ce sanctuaire du monde marin soit l’un des plus éloignés des terres (à plus de 3700 km du continent le plus proche), les albatros et leurs poussins y meurent par dizaines de milliers après avoir ingéré multitude d’objets en plastique (bouchons, morceaux de stylos, jouets pour enfants, débris de récipients) charriés par l’incroyable pollution de l’océan Pacifique devenu une gigantesque décharge.
Ces objets en plastique, apportés par les parents à leurs poussins comme s’il s’agissait de nourriture, ne peuvent être dissous par les sucs digestifs, ni sortir de leurs estomacs…
Le photographe sensibilise l’opinion depuis des années sur cette insoutenable pollution.
De cette sinistre histoire a été tiré un magnifique film de Chris Jordan intitulé « Midway » dont je vous invite à découvrir un extrait ci-dessous :
Aux grands maux, les grands moyens : un habitant du Gers a été récemment victime de vols répétés de ses boules de pétanque laissées à la surface de son boulodrome.
Au tout début, le bouliste ignore tout de l’identité du chapardeur. Il demande autour de lui, mène l’enquête. Mais toujours aucune piste. Et les boules, elles, continuent de disparaitre, presque chaque nuit. Au total, en deux mois, 38 boules sont subtilisées !
Le malheureux décide alors d’installer sur les «lieux du crime» une mini-caméra infrarouge, loin de s’imaginer encore que le malandrin n’est autre qu’un…petit renard, davantage alléché par l’odeur des boules que des poules situées pourtant à deux pas du boulodrome !
L’enregistrement nocturne posté sur Youtube et visible ci-dessous, montre l’animal qui s’approche, hésitant, puis saisissant délicatement une boule entre ses crocs, avant de s’éloigner d’un pas léger dans l’obscurité.
Passé presque inaperçu dans les salles de cinéma françaises, en face des blockbusters habituels, le film « One Life » est un pourtant un chef d’oeuvre du film animalier disponible malheureusement en DVD chez un seul distributeur (ici). Quel dommage !
« One life », l’adaptation cinématographique de la célèbre série TV de la BBC Life, présente les stratégies de vie et de survie de différentes espèces animales à l’aide d’images époustouflantes. En l’espace de cinq milliards d’années, la Terre a donné naissance à une biodiversité incroyable.
De la seiche, dont la naissance est minutieusement préparée, au capucin, qui recherche astucieusement sa nourriture, le réalisateur est parvenu, grâce à un équipement moderne et à une patience inépuisable, à capturer des moments stratégiques dans la vie de ces animaux d’une manière nouvelle, parvenant même à rendre les mouvements ultrarapides d’un marlin bleu à l’attaque ou d’un guépard.
Angles de vue, instantanés de moments d’une rare qualité, ralentis, musique, ambiance poétique : « One Life » est un véritable hymne à la vie et à la Nature dans toute sa majesté…