Dominique Poulain, spécialisé en agronomie et en histoire de l’agriculture a mis ses connaissances au service d’un guide fort pratique intitulé « Reconnaître facilement les champs ».
Il n’est en effet pas si rare que cela de se retrouver à passer près d’un champs et de se dire : « Est-ce du trèfle ou de la luzerne ? ». La question n’est certes pas d’une importance capitale, mais le simple fait de « savoir » a sa propre importance et pas seulement…philosophique !
Ce livre présente en détail une soixantaine d’espèces de plantes cultivées dans les champs et les prairies de nos campagnes.
Des graminées céréalières les plus communes (comme le blé et le maïs) aux plus plus anecdotiques (lin, houblon, pavot), sans oublier, le colza, le trèfle et la fameuse luzerne, toutes les espèces végétales sont passées en revue.
L’auteur présente leur origine et leur histoire mais aussi leurs utilisations et leur importance.
Des photos de qualité et des dessins facilitent leur identification et évite toute confusion. Vous n’aurez donc plus d’excuses pour ignorer la nature des champs environnants lorsque vous séjournerez au Relais du Vert Bois !
Pour rappel, le territoire français métropolitain représente environ 55 millions d’hectares parmi lesquels 28 millions sont utilisés en terres agricoles. Environ 18 millions de ces terres sont arables, le restant étant constitué de surfaces herbeuses qui ont diminué de 25% en quelques 50 ans. Les terres arables en question sont occupées pour moitié par les céréales et par des cultures fourragères pour l’autre moitié.
Un petit passage par le parc zoologique de St Louis (USA) et une surprise de taille…en me rendant compte du nom sulfureux associé à celui de l’insectarium.
Au départ, j’ai cru à un gag ou à une homonymie fâcheuse, mais non, il s’agit bien du fameux et tristement célèbre géant industriel Monsanto que nous connaissons, l’un des principaux producteurs d’OGM, celui qui commercialise l’herbicide total Roundup, et dont le nom est associé au PCB et à l’Agent Orange.
Monsanto est sans aucun doute le plus grand pollueur de tous les temps, un poids lourd dans le désastre écologique qui ronge petit à petit notre planète. Associé son nom à un parc zoologique et plus spécifiquement à un insectarium c’est comme si un fabricant de cigarettes ouvrait un institut contre le cancer !
Poursuivant ma recherche sur l’insectarium, j’ai découvert qu’il existait également une fondation Monsanto dont le site vaut son pesant de cacahuètes (non transgéniques) pour la mauvaise foi et le cynisme affiché.
Parce qu’un castor avec qui il s’était lié d’amitié est tué par des trappeurs, le jeune Paul Watson alors âgé de onze ans écume les alentours de son village du Nouveau-Brunswick (Canada) pour trouver et détruire les pièges…
C’est le point de départ de quarante ans d’activisme pour celui que le Time Magazine désignera en 2000 comme l’un des plus grands héros écologistes du XXème siècle.
Baleines, phoques, requins, dauphins… Autant d’espèces massacrées par l’homme, et que Paul Watson et son association écologiste Sea Shepherd (signifiant en français « Berger des mers ») tentent de protéger par tous les moyens.
Le livre « Paul Watson, entretien avec un pirate » témoigne de l’engagement sans faille de ce personnage hors du commun. Chaque fois qu’une bonne cause doit être défendue, Paul prend la barre, fend les mers et les océans pour mener un combat – souvent violent – contre l’avidité et la cruauté des Hommes.
Sea Shepherd Conservation Society a vu le jour en 1981, aux Etats-Unis, dans l’état de l’Oregon. Mais l’idée même de Sea Shepherd avait déjà germée dans l’esprit du capitaine Paul Watson avec la création de la Earth Force Society en 1977, après une rupture avec Greenpeace.
Le but premier des deux organisations était la protection et la conservation des mammifères marins, avec pour objectif immédiat de mettre un terme à la chasse illégale des phoques et des baleines, Sea Shepherd s’est ensuite donné pour mission d’élargir son action à toute la faune marine. Une vie faite de batailles, de coups pris – et rendus – de révoltes et de victoires.
Avec son approche frontale, l’association Sea Shepherd est aujourd’hui l’une des organisations écologistes les plus efficaces. Les campagnes menées ont des noms évocateurs : No compromise, Blue Rage, etc. Les intentions du Capitaine Watson et de son équipe sont sans compromis, qu’il s’agisse de harceler les thoniers en Méditerranée ou les baleiniers en Antarctique.
Cette détermination a connu récemment un nouvel épisode puisque Paul Watson, 61 ans, a été interpellé le 13 mai dernier à Francfort (Allemagne) suite à un mandat d’arrêt émis par le Costa Rica et qui porte sur des faits datant de 2002. Il est accusé d’avoir mis un danger un équipage de bateau battant pavillon costaricien lors d’une campagne de Sea Shepherd contre la pêche aux requins.
Libéré sous caution il y a 2 jours, il encourt toujours une extradition vers le Costa Rica…
Depuis longtemps, nous avons écrit de très nombreux articles dans notre blog sur la nécessité de préserver l’eau – sous toutes ses formes – et d’attacher toute l’importance nécessaire à une relation raisonnée et raisonnable avec ce bien précieux.
70 % de la surface de la planète est couverte par les océans mais seulement 3% de l’eau sur terre est douce, dont 88 % sont stockés dans les glaces des pôles. L’humanité ne peut accéder facilement qu’à 0,3% de l’or bleu, indispensable à sa survie.
Sans compter que cette eau douce est répartie de façon très inégale selon les pays. 23 d’entre eux s’accaparent les 2/3 des ressources mondiales tandis que dans 26 autres, 250 millions d’habitants souffrent de pénuries graves.
Les cours d’eau ne représentent que 0,001 % environ du volume total de l’eau douce sur terre.
Ressource naturelle fragile, l’eau est la base de toute forme de vie . Habitat, « aliment », outil de production, moyen de transport et bien marchand, elle est tout cela à la fois.
On en tire profit pour différents usages qui sont interdépendants :
- pour le bon fonctionnement de tous les écosystèmes (animaux et végétaux)
- pour la boire et pour l’assainissement
- pour la production animale , la pêche, la pisciculture, l’agriculture pluviale ou irriguée de denrées alimentaires, de fourrages et de plantes fibreuses
- pour l’industrie, pour la production d’énergie et comme moyen de transport.
En mouvement perpétuel au travers du « cycle de l’eau » , les écosystèmes d’eau douce (eaux courantes, zones humides, grands lacs, glaciers et calottes polaires) sont la clé du bon état de cette ressource. Ils rendent de nombreux services écologiques, donc économiques, tels que l’épuration de l’eau, son stockage, la régulation des inondations, la production de nourriture, la conservation de la biodiversité ainsi que des fonctions récréatives.
Des menaces grandissantes pèsent sur les ressources en eau douce. La croissance démographique, l’intensification des activités économiques et l’amélioration générale du niveau de vie se sont traduits par un renforcement de la concurrence pour cette ressource limitée et par l’intensification des conflits d’usages au détriment des écosystèmes.
La préoccupation des hommes pour leur environnement est relativement récente. Jusqu’au tout récent sursaut de conscience qui nous agite aujourd’hui, l’humanité a usé de la nature, allègrement et sans compter, aménageant largement les cours d’eau, rejetant sans scrupules effluents et déchets et drainant sans complexe et de façon systématique les zones humides.
Les fleuves et les rivières comptent parmi les milieux ayant le plus souffert des activités de l’homme. 25% des cours d’eau d’Europe occidentale et méridionale sont pollués à un niveau extrême. 50% des zones humides françaises ont disparu au cours des 30 dernières années. Depuis 20 ans, les eaux brutes, c’est à dire les eaux qui n’ont pas été « potabilisées » pour la consommation humaine, se dégradent de façon inquiétante. En cause : une politique agricole productiviste abusant des nitrates et des pesticides, la violation des réglementations en vigueur, un immense laxisme vis-à-vis du respect des seuils de production industrielle autorisés, une police de l’eau déficiente…
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), plus de 2,2 millions de personnes meurent chaque année parce qu’ils n’ont pas accès à une eau de bonne qualité.
Pour en savoir plus sur l’état réel de l’eau en France, prenez le temps de lire le rapport sans concession du WWF disponible en téléchargement ici. C’est probablement l’un des meilleurs rapports récents écrits sur le sujet.
Comme nous vous l’avions annoncé il y a peu (retrouvez notre article ici) c’est reparti depuis hier et jusqu’au 13 mai, comme tous les ans au mois de mai : la France entière accueille en grande pompe l’éveil printanier de la nature. C’est… la Fête de la Nature !
Cette année, à l’occasion des 100 ans, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) est à l’honneur .
En vous rendant sur le site internet de la Fête de la nature 2012, vous pourrez ainsi découvrir les différentes déclinaisons territoriales de cet évènement en y indiquant le département et la ville de votre choix. A Paris, par exemple, le Museum national d’Histoire naturelle organise ce week-end plus de 40 ateliers et animations entièrement gratuits, proposés aux petits et grands pour en apprendre plus sur Dame Nature. Pour en apprendre plus, c’est par ici : www.mnhn.fr.
Par ailleurs, un défi est lancé cette année : chacun d’entre vous peut créer son propre nichoir dans l’objectif de voir naitre 10.000 habitats pour nos amis volants. Si vous êtes un peu bricoleur et soucieux du bien être des oiseaux, lancez-vous ! Pour les novices, un mode d’emploi est à disposition sur le site de l’événement afin de vous aiguiller dans votre entreprise.
Des conseils des ornithologues de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, vous seront également proposés pour prendre soin des oiseaux tout en respectant leur mode de vie. Une fois construit et installé, prenez le en photo et envoyez-la sur le site qui recense en temps réel tous les abris installés partout en France.
En Normandie et à proximité du Relais du Vert Bois, la LPO de Haute-Normandie se mobilise et vous propose une vingtaine de rendez-vous avec des activités diverses et variées.
Dès vendredi soir, un rallye nature en famille est organisé sur réservation à Alizay, un Refuge LPO vous ouvre ses portes à St Martin du Vivier samedi après midi, et des sorties nature dans l’Estuaire de la Seine, sur la côte fleurie, en forêt, à travers la campagne, sur les coteaux …sont prévues dans l’Eure et la Seine-Maritime.
Sans oublier :
- Une exposition art et Nature à Mesnières en Bray avec une dizaine d’artistes présents (dessins, sculptures, peintures, vitraux ..), des sorties nature (papillons, orchidées, oiseaux), la vente du timbre du centenaire LPO (en partenariat avec l’association philatélique Philapostel) et bien sûr, un stand LPO.
- En partenariat avec le Gisacum d’Evreux des expositions, une soirée « chouette » et des ateliers de construction de nichoirs, tandis qu’au Parc zoologique de Clères, les curieux pourront visiter le Refuge local en face du Parc, le long de la Clérette.
- Une spéciale « Portes ouvertes » à l’école du paysage et d’horticulture de St Gabriel Brécy qui comprend la visite des jardins Refuges et une présentation de l’enquête « Chevêche ».
Bref… de quoi vous vous occuper lors du prochain week-end au Relais du Vert Bois…
La photo ci-dessus est celle de la végétation autour de notre première mare, creusée il y a 5 ans, et dont nous vous parlions dans un récent article (disponible ici) consacré à la protection des zones humides.
La mare est une étendue d’eau (pérenne ou non, naturelle ou non), de faible importance et profondeur. Il n’y a pas de critère particulier pour différencier une grande mare d’un petit étang, mais l’une comme l’autre ont été souvent créées par l’Homme pour répondre à ses besoins quotidiens avant de les laisser disparaître : depuis 1950, plus de 90% des mares françaises ont disparu par manque d’entretien ou parce qu’elles ont été volontairement comblées.
A contrario, certaines mares ont déjà plusieurs siècles d’existence et ont pu perdurer grâce à un entretien plus ou moins régulier. Elles constituent à ce titre un patrimoine historique et culturel.
L’eau est souvent synonyme de vie, et les mares en sont un très bon exemple : une mare est un milieu idéal pour recréer un biotope complet et autonome, autrement dit un écosystème très particulier mélangeant une flore et une faune importantes pour la biodiversité et adaptées à un milieu où le niveau de l’eau s’équilibre entre précipitation et évaporation.
C’est le principe même de la mare dite « naturelle » qui évolue en fonction des spores ou des graines transportées par le vent, des pontes de mollusques ou d’amphibiens collées aux pattes d’oiseaux de passage qui ensemencent le milieu, et des insectes aquatiques et des amphibiens en migration qui se croisent et se recroisent…
De nombreuses espèces viennent ainsi se reproduire dans les mares, ou à défaut y trouver refuge : des algues microscopiques aux larges feuilles des nénuphars, des micro-organismes du plancton aux invertébrés comme les libellules et les araignées d’eau, des grenouilles, tritons et crapauds aux oiseaux en tous genres, la diversité des formes de vie qui s’y développent est impressionnante.
Se pencher sur le bord d’une mare, c’est à coup sûr découvrir tout un monde insoupçonné et merveilleux. Du plus petit au plus grand, chaque être y a sa place et son utilité. Et mérite d’être protégé !
Nous sommes fiers de bientôt faire naître une seconde mare naturelle au Vert Bois, certes plus petite mais d’un intérêt écologique tout aussi bénéfique ! Nous posterons quelques clichés dès que celle-ci sera terminée.
Si l’aventure vous tente, je ne saurais que trop vous conseiller la lecture de l’excellent ouvrage « J’Aménage ma Mare Naturelle » de Gilles Leblais.
La raréfaction des ressources pétrolières amène les entreprises du secteur à prospecter (presque) partout, de l’Arctique aux océans en passant par le plus vieux parc naturel du continent noir.
Le parc national des Virunga, situé à l’Est de la République Démocratique du Congo, est aujourd’hui menacé par les groupes pétroliers français Total et anglais Soco. Pour tenter de le sauver, le WWF a lancé une campagne intitulée « SOS Virunga ». Alors que l’extraction d’hydrocarbures dans cette zone protégée reste interdite par la loi congolaise, le gouvernement a autorisé en 2010 les deux entreprises à explorer le parc pour y chercher du pétrole !
Le fait que les travaux aient déjà commencé aux abords du parc sans même attendre l’étude environnementale stratégique est un autre mauvais signal pour l’écosystème, tout comme l’entrée dans la réserve d’experts de Soco escortés par la police, alors même que la société avait promis à l’UNESCO qu’elle n’irait pas jusque là…
Les défenseurs de l’environnement ont donc de quoi s’inquiéter pour l’avenir du parc des Virunga, qui s’étend sur environ 8 000 kilomètres carrés. Créé en 1925, il abrite une biodiversité inestimable, avec notamment 200 mammifères et la plus grande concentration d’hippopotames d’Afrique (20 000 individus environ). On y retrouve également, outre une importante colonie de buffles et d’éléphants, de nombreuses espèces endémiques emblématiques mais aussi très menacées comme le gorille des montagnes ou encore l’okapi, ce qui explique son inscription au patrimoine de l’UNESCO en 1979.
La réserve offre « certains des paysages de montage les plus spectaculaires d’Afrique », ajoute l’organisme. Elle héberge il est vrai, entre autres, deux des volcans les plus actifs d’Afrique et se situe en plein cœur du Rift Albertin, dépendant de la vallée du Grand Rift, où l’activité tectonique est intense.
« Si on fait de l’exploitation pétrolière dans ce parc à haut niveau de protection, ça veut dire qu’aucun endroit de la planète ne peux être protégé », a estimé Jean-Baptiste Raelen, chargé de programme au WWF. L’ONG veut obliger les deux compagnies pétrolières à déclarer publiquement que tous les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO sont des zones interdites.
Le groupe pétrolier italien ENI s’est quant à lui retiré devant les protestations internationales, tandis que son homologue anglo-néerlandais Shell s’est engagé en 2003 à ne pas lorgner le parc naturel des Virunga.
Il est donc encore possible de faire plier Total et Soco. Aujourd’hui, seul le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a clairement exprimé la position de la Belgique : « L’extraction du pétrole dans les Virunga est en conflit avec la loi congolaise et avec les accords internationaux. »
Face à l’urgence de la situation, la société civile congolaise et internationale est en train de se mobiliser. Il est indispensable d’alerter l’opinion et les décideurs européens sur les dangers de l’exploration pétrolière dans la zone du parc des Virunga.
A l’occasion d’une étude réalisée (et disponible ici) par l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage), penchons-nous sur un félin des forêts françaises plutôt mal connu de par sa discrétion. Son nom est « Felis silvestris » plus communément appelé chat forestier d’Europe.
Peu de gens savent qu’il constitue une race à part entière et qui plus est une espèce protégée depuis 1979. Sa ressemblance avec le chat tigré domestique, chat de gouttière très commun, contribue à la confusion. D’autant qu’il y a eu certainement quelques croisements entre des chats sauvages pas trop farouches et des chats de gouttière ayant cédé à l’appel de la forêt !
En toute logique, le chat sauvage a une carrure plus large et est plus musclé de par son mode de vie, sa queue est particulièrement épaisse, et son pelage comporte une bande dorsale noire bien marquée. Malgré tout et selon les spécialistes, seule une étude post mortem peut authentifier l’appartenance à la race sauvage : la taille de la boîte crânienne (plus petite chez le chat domestique) et l’indice intestinal (rapport entre la longueur de l’intestin et celle du corps de l’animal, plus élevé chez l’espèce sauvage).
Comme son nom scientifique l’indique, ce vrai carnivore vit dans tous les types de surfaces boisées. Actuellement, on note la présence du chat forestier dans 44 départements français: avant tout le grand quart Nord-Est de la France poussant même un peu vers l’Ouest et le Sud : Aisne, Loir-et-Cher, Cantal, Rhône, Isère) et les six départements pyrénéens.
L’abondance et la nature des ressources alimentaires influent sur la répartition des chats forestiers. Spécialiste de la prédation des mulots, campagnols des champs, musaraignes, muscardins, rats et des souris, le chat forestier prélève également certains oiseaux, lièvres et le lapins de Garenne.
La baisse de leur population semble directement liée à celle de la surface des forêts et la “forte pression humaine” selon l’ONCFS, qui comporte notamment le piégeage et la suractivité humaine.
Néanmoins, depuis le milieu du XXème siècle, la tendance baissière s’est fortement ralentie voire inversée depuis les années 80 grâce au maintien de régions en friche, l’hybridation avec le chat domestique et la diminution de la pose de pièges. La revue « Faune Sauvage » éditée par l’ONCFS précise, sous sa propre responsabilité – que si la confirmation de l’inversion était avérée, elle pourrait remettre en cause le statut d’espèce protégée du chat forestier.
Car cela est bien connu : dans nos mondes dits « civilisés », la chasse est nécessaire lorsque les espèces animales sont en bonne santé et « ne sont pas menacées » (façon de parler) par l’activité humaine…Conception de la biodiversité ahurissante !
Au moins deux ouvrages ouvrage permettent d’en savoir beaucoup plus sur cet étonnant félin. Le premier est écrit par Patrice Raydelet et est intitulé « Le Chat Forestier. » Le second, « Le Chat Sauvage Les Yeux Dans les Yeux », est l’œuvre du photographe Fabrice Cahez. C’est d’ailleurs la photo de la couverture de ce bel ouvrage qui illustre notre article d’aujourd’hui !
Nous traversons la sixième grande vague d’extinction des espèces de l’histoire. La biodiversité est aujourd’hui en crise. La disparition des espèces animales et végétales, et des milieux naturels est une réalité scientifique incontestable.
Ce phénomène s’accentue dans le monde entier, y compris en France et ce, jusque dans nos jardins. La nature rétrécit… Mais nous pouvons tous agir pour sauvegarder la biodiversité ! Même si votre influence personnelle sur ce phénomène est mesurée, vous pouvez faire quelque chose directement dans vos jardins et vos communes grâce à la jachère fleurie.
La jachère fleurie est principalement constituée de mélanges de graines composés de fleurs annuelles, c’est-à-dire de fleurs qui vont germer au printemps et finir leur cycle et mourir en début d’hiver, généralement lorsque les premières fortes gelées arrivent. Ces mélanges ne comportent ni fourragères comme le trèfle, ni graminées ou céréales.
Outre la taille ou la couleur, les jachères fleuries peuvent aussi se choisir selon leur utilité biologique. Papillons, hérissons, coccinelles, oiseaux de la nature, lézards… Le jardin est naturellement un réservoir de biodiversité, un véritable inventaire à la Prévert ! Vous pouvez acheter des mélanges destinés à nourrir plus particulièrement certaines espèces. Vous pouvez aussi planter des mélanges prêts à l’emploi qui favorisent la venue d’insectes dits auxiliaires – comme la coccinelle par exemple, qui raffole de pucerons et permet d’éviter l’utilisation de produits phytosanitaires. Vous trouverez un nombre conséquent de mélanges dans les jardineries et le site internet de Vilmorin est plutôt bien fait en la matière.
Le prix des graines varie en fonction de la variété que vous achetez, ou de la lourdeur de votre main dans l’application du semis. Comptez grosso modo une bonne vingtaine d’euros pour 50 ou 60 m2. Certains mélanges sont pluriannuels, ce qui réduit votre investissement.
Les particuliers ne sont pas les seuls à pouvoir planter de la jachère fleurie. De nombreuses communes, comme celle de Royan par exemple, s’y sont mises. Cela participe d’un mouvement plus large entamé voilà une dizaine d’années. Elles sont de plus en plus nombreuses à (enfin) abandonner les pesticides et à s’émanciper de notre névrose collective de jardin à la française maîtrisé… et stérilisé !
De nombreux jardins publics font d’ailleurs dorénavant la part belle aux graminées plus communément appelées « mauvaises herbes », comme le jardin des DeuxRives à Strasbourg.
Donc, si vous ne disposez pas de jardin mais que vous voulez tout de même donner un petit coup de pousse à la nature, peut-être pouvez vous envoyer cet article à l’élu en charge des espaces verts dans votre commune…
Nous venons de planter un plus de 200 m2 de jachère fleurie à l’entrée du Relais du Vert Bois où des rochers de plus de 10 tonnes chacun ont également élu domicile depuis peu. Le minéral a rejoint le végétal pour souhaiter la bienvenue à nos visiteurs !
Nous sommes fiers d’être non seulement un refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) depuis de nombreuses années mais également un espace recensé par les Jardins de Noé. Pour ceux et celles qui ne la connaisse pas encore l’association Noé Conservation a pour mission de sauvegarder la biodiversité, à travers des programmes de conservation d’espèces et des campagnes de sensibilisation du grand public. « Jardins de Noé » est un projet innovant qui a pour objectif de créer un réseau de jardins (particulier, entreprises et collectivités) dédiés à la biodiversité, ainsi qu’une communauté de jardiniers s’engageant pour la préservation de l’environnement.
En devenant sociétaire des Jardins de Noé, nous nous sommes engagés au Relais du Vert Bois à :
- Respecter la nature sous toutes ses formes et favoriser la biodiversité dans notre jardin,
- Planter des espèces locales,
- Ne jamais employer un quelconque pesticide,
- Placer nichoirs et mangeoires pour nos amis ailés,
- Aménager des points d’eau,
- Favoriser les haies vives,
- Economiser l’eau au jardin (nous sommes équipés de cuves de récupération d’eau de pluie enterrées)
- Limiter l’éclairage nocturne
- Réaliser un compost
- Devenir porte parole de la biodiversité et réfléchir sur les moyens de la préserver.
Les animaux sont utilisés dans tous les domaines ou presque… Nous les faisons naître par centaines de millions pour les engraisser et les tuer afin de consommer leur chair. Nous les pêchons, les chassons. Nous les utilisons pour tester toutes sortes de produits. Nous nous habillons avec leur peau. Nous les utilisons pour notre distraction ou pour nous tenir compagnie.
Dans la majorité des cas, nous contrôlons la vie des autres animaux sans accorder d’importance à leur émotion. Nous les considérons comme des choses utiles faisant fi des souffrances engendrées par les conditions de vie que nous leur imposons.
Nos choix ont une influence directe sur leur existence. Quelle vie voulons nous leur offrir ? Quelle existence désirent-ils connaître ? Animaux humains et non humains vivent sur la même planète. C’est en cela que la question animale est une question politique primordiale.
Le site politique-animaux.fr a pour objectif de rendre visibles les positions des personnes politiques (élues ou candidates à des élections) sur divers thèmes liés à la condition animale.
En analysant différentes positions prises par les politiques, ce site internet tente de rendre compte de leur engagement auprès ou contre les animaux afin que les citoyens soucieux du sort des animaux puissent disposer d’un outil à leur service. Pouvoir interpeller leurs élus et voter en conséquence.
Son contenu est enrichi par la mise en ligne régulière de nouvelles prises de position. Les associations/collectifs et individus engagés pour les animaux sont par ailleurs invités à participer et à s’approprier ce site internet autant original qu’au centre d’une réalité très instructive…