Avec la création du Parc National des Calanques, on assiste à la création d’un nouveau genre d’aires protégées : les Parcs Nationaux de protection… de la chasse !
Si les défenseurs de la nature et de la faune sauvage devraient se réjouir de voir aboutir ce projet de protection d’un site exceptionnel aux portes de la seconde ville de France, nous ne pouvons que constater que non seulement ce Parc National n’est pas à la hauteur des attentes en matière de protection de la nature, localement, mais qu’il crée également un grave précédent au sein des aires protégées françaises en y autorisant la chasse, et surtout les pires de ses pratiques.
Dans le Parc National des Calanques seront autorisées tout à la fois, la chasse aux gluaux, un mode de chasse interdit par la législation Européenne, et la pratique des lâchers de gibiers de tirs, véritable honte de la chasse française.
La chasse aux gluaux consiste à enduire des branches de glu, sur lesquelles les oiseaux, attirés par le chant de leurs congénères « appelants », viennent s’engluer. Contraire à ses engagements européens, cette pratique est pourtant autorisée par la France dans les départements de PACA.
Elle fait l’objet d’un recours de l’ASPAS (Association de Protection des Animaux Sauvages) auprès de la Commission Européenne en raison de la cruauté de cette chasse particulièrement barbare, mais aussi à cause de sa non sélectivité. En effet, de très nombreuses espèces protégées, mésanges, rouges-gorges, accenteurs, sont victimes par dizaines de milliers de cette pratique scandaleuse. Chaque année, les pouvoirs publics français autorisent la capture de plusieurs centaines de milliers de grives par ce procédé.
Cette pratique sera désormais autorisée dans les mêmes conditions au sein d’un Parc National !
Les lâchers de gibiers de tirs, ces faisans ou perdrix sachant à peine voler, lâchés la veille des parties de chasse, pourront être pratiqués en zone centrale du Parc National des Calanques. Cet espace est pourtant censé protéger la faune sauvage, mais également sensibiliser le public à sa protection.
Dans ce parc, toutes les activités nature seront réglementées et connaîtront des restrictions d’usage, à l’exception de la chasse, qui verra ses pratiques, y comprises illégales, confortées sur l’intégralité du périmètre du Parc. Les promeneurs n’auront pas le droit de cueillir une pâquerette mais les chasseurs pourront tuer la faune sauvage pour se divertir !
Le Relais du Vert Bois se joint à l’ASPAS pour condamner avec force, ce bradage de la protection de la nature, cette dégradation inadmissible des Parcs Nationaux, au profit des méthodes de chasse les plus scandaleuses. Ce nouveau cadeau aux chasseurs est arrivé, comme par hasard, quelques jours avant le premier tour des élections présidentielles. Bizarre, bizzare, non ?
En lisière de forêt, à deux pas du Relais du Vert Bois, souvenir d’un champs de colza au coucher de soleil qui ne demande qu’à être « récolté ».
Étymologiquement, « colza » vient du néerlandais koolzaad (signifiant littéralement « graine de chou »). Le colza est une culture largement répandue dans le monde (surtout dans les zones tempérées fraîches). En France, le colza est surtout cultivé dans la moitié nord de la France.
On le récolte pour trois usages :
1- pour l’alimentation animale : l’extraction de l’huile fournit le tourteau de colza, qui représente une source de protéines intéressante en alimentation animale, qui peut dans une certaine mesure concurrencer le tourteau de soja, mais dont la valeur énergétique est faible. La plante entière est également utilisée pour l’alimentation du bétail en tant que plante fourragère.
2 – pour la production d’huile alimentaire (C’est, avec le tournesol et l’olivier, l’une des trois principales sources d’huile végétale alimentaire en Europe),
3 – pour la production de biocarburant appelé « Diester ». La culture intensive du colza pour la production de biocarburants utilise de grandes quantités d’engrais azotés qui produisent en particulier, lors de leur dégradation par les micro-organismes du sol, du protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre 300 fois plus actif (en termes d’impact sur le réchauffement climatique global à quantité équivalente) que le (CO2) et ayant un plus long cycle atmosphérique que celui-ci !
Il est important de souligner que les fleurs de colza produisent un nectar abondant à partir duquel les abeilles font un miel clair, très riche en glucose, qui doit être extrait assez rapidement des rayons car il a tendance à cristalliser. Ce miel est habituellement mélangé avec d’autres miels plus doux pour la consommation directe ou bien vendu pour la pâtisserie. La présence de pesticides sur ces fleurs de colza peut affecter significativement les propriétés de ce miel souvent commercialisé sous l’appellation « miel de printemps »
Google n’a pas opté pour un Doodle en forme de bulletin de vote ce dimanche 22 avril. Toutefois, le géant de la recherche sur le Web a préféré mettre en avant un événement mondial : le Jour de la Terre (« Earth Day« en anglais). Un mois après l’arrivée officielle du printemps, des fleurs violettes, rouges et jaunes s’épanouissent pour fêter le Jour de la Terre aujourd’hui dimanche 22 avril 2012.
Le 22 avril 1970, le sénateur américain Gaylord Nelson appelait les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l’environnement dans leurs communautés. Son objectif : secouer le monde politique et forcer l’insertion de la problématique environnementale dans le cadre politique national. Une initiative qui a conduit à la création de l’agence de protection de l’environnement des Etats-Unis et à l’adoption de la loi « Clean Air, Clean Water, and Endangered Species ».
Il aura fallu attendre 20 ans pour que l’évènement devienne planétaire, sous l’égide de l’environnementaliste américain Denis Hayes.
Dès le début des années 90, 200 millions de personnes ont été mobilisées dans 141 pays. Aujourd’hui, plus de 500 millions de personnes dans 184 pays s’activent chaque année. Au programme : des actions de sensibilisation pour, notamment, inciter les citoyens à mieux consommer, à recycler et à économiser l’énergie.
Le Jour de la Terre est aujourd’hui reconnu comme l’un des évènements environnementaux les plus populaires au monde, sauf…en France. Surprenant, et qui laisserait à penser qu’en France, on préfère mettre en avant des évènements « made in France » plutôt que « made in world »…
Loango. C’est le nom de ce bébé mâle Mangabey couronné né le 5 mars 2012 à la Ménagerie du jardin des Plantes de Paris.
Et il a déjà doublé de poids et de taille depuis sa naissance. « C’est la preuve qu’il se porte bien », se réjouit Gérard Dousseau, chef soigneur de la Ménagerie.
Ses premiers pas à la Ménagerie n’ont pourtant pas été faciles : rejeté à la naissance par sa mère, les vétérinaires et les soigneurs du zoo ont été obligés de l’élever eux-mêmes.
« Nous ne l’élevons pas en couveuse. Nous prenons soin de le laisser en contact visuel permanent avec sa famille, qu’il rejoindra dans quelques semaines », souligne Gérard Dousseau.
Comme tout bébé, Loango dort beaucoup. Mais, pour le voir éveillé, il faut venir à l’heure de ses repas, à 12 heures et à 16 heures. Au menu : biberons agrémentés de fruits et légumes crus pour cette petite star joueuse et espiègle.
Selon l’équipe animalière du jardin des Plantes, cette naissance en captivité est toujours un événement.
Le Mangabey couronné est une espèce particulièrement fragile, en danger critique d’extinction et sa population est estimée à moins de 1000 individus. Comme souvent, les principales menaces qui pèsent sur ces animaux sont la chasse ainsi que la fragmentation ou la destruction de leur habitat.
On le trouve dans les bassins côtiers du Cameroun, de la Guinée-Equatoriale et du Gabon mais il en existe aussi dans l’ouest de la république démocratique du Congo ainsi qu’au Ghana.
Ces naissances en captivité permettent d’assurer sa reproduction avant qu’elle ne s’éteigne. « On peut même espérer réalimenter la nature dans 20 à 30 ans », ajoute Gérard Dousseau.
Longtemps considérées comme insalubres, les zones humides ont été drainées, asséchées et leur superficie a fondu des deux tiers au XXe siècle. 90 % des mares ont disparu, souvent au profit d’une agriculture intensive et déraisonnée. Les zones humides sont aujourd’hui protégées, notamment par la convention de Ramsar.
En France, on compte environ 3 millions d’hectares de zones humides comme les tourbières, marécages, marais, mares, lagunes. Il en existe deux grands types : les zones humides situées sur les littoraux et celles qui se trouvent à l’intérieur des terres et qui ne sont donc pas soumises aux influences du sel.
Les zones humides jouent un rôle de tampon dans le cycle de l’eau et sont à la fois un rempart contre les inondations, un lieu de stockage pendant les périodes de basses eaux, une machine à épurer l’eau, et un vrai trésor de biodiversité végétale et animale, vital pour environ la moitié des espèces d’oiseaux.
Au Relais du Vert Bois, nous nous apprêtons à creuser notre seconde mare, après que nos cygnes, oies du Canada et batraciens divers aient colonisé la première. Jamais asséchée, la première mare a été creusée il y a 5 ans sur une longueur de 25 mètres et une largeur de 12 mètres. De profondeur variable avec des accès facilités pour la faune locale, son caractère naturel (absence de bâche) a été facilité par une géologie favorable où l’argile est prépondérant.
Ce dernier garantissant une excellente imperméabilité du fond de mare.
De dimension plus restreinte, la seconde mare sera située au point bas d’une autre pâture naturelle afin de capter les eaux de ravivage.
L’univers des mares a la particularité d’abriter un véritable réservoir de biodiversité. Des invertébrés aux oiseaux aquatiques en passant par les mammifères, les reptiles et amphibiens, aujourd’hui gravement menacés. La mare est l’exemple parfait de ce que l’on appelle « écosystème », rassemblant un ensemble vivant, complet et équilibré, sur lequel reposent les chaînes alimentaires.Creuser ou restaurer un point d’eau contribue à la sauvegarde de l’étonnante diversité de la faune et de la flore des zones humides.
Pour lutter contre la disparition des mares et le déclin des amphibiens, vertébrés les plus menacés au monde, vous pouvez vous aussi vous impliquer. Comme l’humoriste Laurent Baffie qui en juin 2011, médiatisait la « fête des mares », en collaboration avec l’ASPAS association 100% indépendante pour la Protection des Animaux Sauvages que nous soutenons activement au Relais du Vert Bois.
Une semaine après la traditionnelle fête des mères, Laurent Baffie et l’APSAS veulent inciter le grand public à créer des mares en les stigmatisant comme écosystèmes irremplaçables. C’est reparti pour la nouvelle édition 2012, alors… à vos pelles !
Les 5 règles d’or pour une mare totalement naturelle sont les suivantes :
1 – Ne tondez pas les abords de la mare pour laisser des cachettes aux amphibiens
2 – N’introduisez pas de poissons, ils mangeraient têtards, larves d’insectes, etc.
3 – Limitez l’accès aux animaux domestiques
4 – Ne traitez pas l’eau contre les algues
5 – N’introduisez pas d’amphibiens que vous auriez capturés sur un autre site. C’est interdit par la loi et si les animaux sont porteurs de maladies, ils risquent de contaminer la faune déjà présente.
Je dois me rendre à New-York deux à trois fois par mois pour des raisons professionnelles. Aussi à l’aise dans « mon » monde animal et végétal qu’asphyxié dans la tentaculaire « Big Apple », j’ai malgré tout eu la chance de rencontrer la semaine passée Emily Driscoll, auteur d’un documentaire totalement méconnu en France : Saving oysters to save ourselves (Sauver les huitres pour nous sauver nous-mêmes).
Le film explore ainsi le passé de l’huitre dont le rôle fut important dans l’environnement. Le port de New York était même bordé de près de 260 000 hectares de parcs à huitres ! Mais le mollusque bivalve a vite été menacé par la pollution, et de nombreux parcs ont fermé. Depuis, elles ont presque été effacées de la mémoire collective de la ville.
Pourtant, la disparition des huitres est un véritable problème pour la biodiversité. Tout comme le corail dans les mers tropicales, les récifs d’huitres représentent la base de certains écosystèmes marins dans les eaux tempérées. Offrant une protection à de nombreuses espèces, les huitres jouent en outre un rôle clé dans l’élimination des excès d’azote dans l’eau. Or, un excès d’azote dans le fleuve Hudson aurait conduit à une quantité importante d’algues ainsi qu’à la disparition de poissons et d’autres animaux sauvages. D’après le film d’Emily Driscoll, leur réintroduction parait donc essentielle.
Fondée en 2003, l’école du port de New York filmée par les caméras de la réalisatrice, participe ainsi à un programme de restauration de l’espèce. Actuellement, les étudiants s’occupent d’un élevage de 1,5 millions de larves d’huitres, de la même espèce que celle qui peuplait le port de New York et le reste du littoral atlantique il y a un siècle.
Dans moins d’un mois, du 9 au 13 mai 2012 aura lieu la 6ème édition de la Fête de la Nature, un événement national qui propose chaque année aux Français, de métropole et d’Outre-mer, de célébrer la nature à travers plusieurs milliers de manifestations « nature » gratuites à l’initiative des professionnels ou des bénévoles, qui ont pour mission de protéger et de valoriser la nature, d’éduquer et de veiller au maintien de la biodiversité.
Depuis sa création en 2007, la Fête de la Nature rassemble tous les acteurs de la protection de la nature et le grand public. Ouverte à tous, elle permet aux particuliers, associations, entreprises, établissements publics, etc. d’organiser et de vivre une ou des manifestations gratuites.
Chaque année, la Fête de la Nature met l’accent sur une thématique fédératrice. Véritable appel à projet, elle donne le ton de l’événement et caractérise les spécificités de la programmation annuelle. La Fête de la Nature 2012 mettra les oiseaux à l’honneur parce qu’ils sont visibles sur tout le territoire et suscitent une émotion sans cesse renouvelée. Clin d’oeil à… la Ligue pour la Protection des Oiseaux qui fête cette année ses 100 ans d’actions pour les oiseaux.
En 2012, les organisateurs de la Fête de la Nature inviteront chacun à observer les oiseaux, à imiter ou reconnaître leurs chants, à découvrir les aménagements nichés au fond des jardins ou en haut des immeubles pour les accueillir, à rencontrer des passionnés…
Cette année, la Fête de la Nature lance un défi à tous les amoureux de nature : installer 10 000 nichoirs d’ici le mois de juin pour accueillir des oiseaux. Des modes d’emploi et plans de nichoirs seront distribués dès le mois d’avril pour permettre aux volontaires, petits et grands, bricoleurs du dimanche, de construire et d’installer leurs propres nichoirs.
Pour retrouver plus d’infos sur cet évènement, consultez le site www.fetedelanature.com
Pour rappel, la Fête de la Nature a été lancée en 2007 par le Comité Français de l‘UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et par le magazine Terre Sauvage. La Charte Fête de la Nature, signée le 26 mars 2007 par le Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable, a permis d’encadrer l’organisation de la manifestation.
Cette Fête a été imaginée par des amoureux de la nature pour donner à tous le plaisir de (re)découvrir les richesses de la nature, de renouer avec elle des liens forts et s’émerveiller à son contact. Le public est invité à découvrir des espèces emblématiques ou méconnues, à arpenter des territoires parfois familiers sous la conduite de guides naturalistes, de s’intéresser au travail et à la passion des gestionnaires d’espaces naturels, des forestiers, des acteurs de la protection de la nature qui veillent au maintien de la biodiversité.
Cette année encore, la Fête de la Nature s’organise à l’international : la Suisse, le Portugal et les Pays Bas fêteront également la nature. Plus de 50 partenaires, associations, entreprises ou institutions, reconnus et impliqués dans la préservation de la nature se sont engagés à soutenir l’édition 2012 de la Fête de la Nature.
La sécheresse qui s’abat sur la France depuis le début de l’automne 2011 a entraîné une diminution des réserves en eau contenues dans les nappes phréatiques.
D’après le bulletin publié par le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM), 89 % des réservoirs aquifères affichent un niveau inférieur à la normale contre 58 % il y a un an.
Le comité sécheresse s’est réuni pour la première fois de l’année aujourd’hui au ministère de l’Agriculture pour évaluer la situation hydraulique sur le territoire français. A la suite de la récente réunion de la commission de suivi hydrologique sur l’état des nappes phréatiques et des cours d’eau, le comité a publié de nouveaux arrêtés de restriction d’eau. Plusieurs départements sont concernés.
Après l’automne et l’hiver très secs qu’a connu la France métropolitaine, les pouvoirs publics se mobilisent et envisagent de prendre de nouvelles mesures pour venir en aide aux agriculteurs.
Le déficit pluviométrique pour la période allant de janvier à mars 2012 est de 25 %. S’il n’atteint pas le record historique (29 % en 1989), le manque d’eau est préoccupant excepté dans la région méditerranéenne qui a bénéficié d’un niveau de précipitation proche ou supérieur à la normale. La région Midi-Pyrénées est dans une situation particulièrement problématique, son déficit pluviométrique étant de 35 %.
Depuis septembre dernier, les « pluies efficaces » qui rechargent les nappes phréatiques se sont fait rares. Seul le mois de décembre a enregistré un nombre raisonnable d’épisodes pluvieux. Aussi les réserves pour l’été, période durant laquelle les eaux souterraines s’évaporent et sont absorbées par les cultures, seront limitées.
Certains les apprécient pour des vacances qui ont le charme de la lenteur. Mais, pour la plupart, les écluses représentent un moyen de mieux travailler. Le principe est toujours le même : on crée des barrages pour maîtriser le courant et les crues.
Il faut alors monter ou descendre les bateaux pour rattraper les différences de niveaux.
Le métier d’éclusier consiste à entretenir et réguler le passage des bateaux sur plus de 8 000 km de voies d’eau que compte la France, rendues navigables grâce aux 1 800 écluses aménagées sur le territoire. Au-delà de 30 m de dénivelé, il faut soit les multiplier, soit imaginer d’autres systèmes, tel le plan incliné, sorte de funiculaire à bateaux, comme à Arzviller, dans les Vosges, sur le canal de la Marne au Rhin.
Les éclusiers sont au service des mariniers, qu’ils soient pour le commerce ou les loisirs. C’est un peu comme pour les avions avec les tours de contrôle : le bateau prévient de son arrivée par radio, et l’heure et les écluses disponibles lui seront indiquées, car il y en a souvent deux (une « montante » et une « descendante »).
Une seule écluse comme celle de Suresnes, près de Paris, fait passer environ 40 bateaux par jour, transportant ainsi 8 millions de tonnes par an, ce qui allège d’autant le transport routier. La plus étonnante est certainement La Roue de Falkirk, en Écosse, un ascenseur à bateaux rotatif. Cette sorte de grande roue de fête foraine comporte deux nacelles diamétralement opposées, permettant de monter un bateau et d’en descendre un autre simultanément. Construite en 2002, elle permet d’éviter onze écluses pour relier Glasgow à Édimbourg.
Mais c’est la Chine qui va bientôt battre un record en 2014, avec l’ascenseur à bateaux le plus grand du monde, celui du barrage des Trois-Gorges. Des péniches de 3 000 tonnes seront hissées à plus de 122 m de haut, soit l’équivalent d’un immeuble de… quarante étages !
Lors de votre prochain séjour au Relais du Vert Bois, vous pourrez profiter d’une magnifique promenade sur les bords de Seine avec comme point de départ les écluses et le barrage de Poses.
Ce sera le moment de visiter l’atelier de peinture bucolique de Madame Ratel et de faire une petite halte « restauration » à l’auberge du Halage…
Selon les données recueillies grâce à des images satellites, le déboisement de la forêt amazonienne aurait pratiquement triplé au cours des trois premiers mois de l’année 2012 comparé à la même période de l’année dernière.
La déforestation ne semble plus avoir de limite. Alors que les spécialistes ne cessent d’alarmer de la situation de la forêt amazonienne, les arbres continuent de tomber à un rythme qui s’accélère. Et bien au-delà de ce que nous vous avions dit dans plusieurs articles distincts, disponibles ici.
Selon des observations scientifiques de l’Institut brésilien de recherches spatiales (Inpe) , la déforestation en Amazonie aurait presque triplé lors des trois premiers mois de 2012 en comparaison à la même période de 2011. Entre janvier et mars 2012, la forêt amazonienne aurait ainsi perdu 388 kilomètres carrés de végétation contre 135 kilomètres carrés au cours des trois premiers mois d’activité l’an dernier. L’Etat du Mato Grosso une terre d’élevage de bovins et de production de soja, est le plus touché par cette déforestation galopante. Pas moins de 285 kilomètres carrés étaient déboisés en février dernier.
« Nous n’avons pas de crise de déforestation » a ainsi constaté la ministre de l’Environnement Izabella Teixeira lors d’une conférence de presse rapportée par l’AFP. D’après elle, l’augmentation du déboisement s’explique par un temps clair observé au cours du premier trimestre, permettant au satellite de surveillance de mieux repérer les zones affectées. D’après tous les spécialistes, on appelle cela « se moquer ouvertement du monde », sauf que cela ne fait rire personne…
Lors du sommet sur le climat de l’ONU, en 2009 à Copenhague, le Brésil avait pris l’engagement de réduire la destruction de la forêt amazonienne de 80% d’ici à 2020. Un objectif qui parait bien difficile à atteindre au regard des derniers chiffres révélés. En 2011, la forêt amazonienne a perdu 26238 kilomètres carrés après un pic de 27.000 kilomètres carrés en 2004.