Eau de source, eau minérale, eau gazeuse, eau du robinet… Petit tour d’horizon pour décrypter ce qui se cache derrière ces appellations.
EAU DE SOURCE
L’eau de source, d’origine souterraine, est potable à l’état naturel. Saine au niveau bactériologique, elle ne subit aucun traitement et est mise directement en bouteille, tout en étant soumise à des analyses régulières. Sa teneur en minéraux doit être inférieure à 800 mg/l, celle en nitrates, inférieure à 50 mg/l. Et inférieure à 15 mg/l pour arborer la mention « Convient pour l’alimentation des nourrissons ».
Cela dit, elle ne peut pas revendiquer d’effets favorables sur la santé, car sa composition en minéraux n’est pas toujours stable, contrairement aux eaux minérales. Attention, les eaux recueillies à différentes sources, dans différentes régions, peuvent être commercialisées sous une même et seule marque.
EAU MINÉRALE NATURELLE
L’eau minérale naturelle est une eau de source qui fait l’objet de multiples contrôles pour s’assurer de sa composition constante en minéraux et autres oligoéléments uniques, issus du territoire d’où elle jaillit.
Il existe autant d’eaux minérales que de sources, soit plus d’un millier en France. Soixante-dix marques d’eaux minérales sont disponibles dans le commerce. Cette eau ne doit souffrir d’aucun traitement, sauf pour la séparation des éléments instables (comme le fer ou le soufre) et l’incorporation de gaz carbonique.
Elle offre des propriétés bénéfiques pour la santé, reconnues par les pouvoirs publics. Certaines ont même des vertus thérapeutiques (contre l’ostéoporose, le bon équilibre nerveux, la digestion, etc.) mais qui ne conviennent pas à tous les organismes.
EAU GAZEUSE
L’eau gazeuse est une eau dans laquelle on a ajouté du gaz carbonique ou dioxyde de carbone. On en compte trois sortes :
- naturelles et avec adjonction de gaz à la source;
- naturelles et avec gaz carbonique provenant d’une autre origine que la source;
- naturelles, renforcées à la source.
Grâce aux bicarbonates qu’elles renferment, ces eaux pétillantes seront appréciées lors d’un repas, pour faciliter le transit et réduire l’acidité gastrique, ou après un effort sportif, afin de mieux récupérer.
Ceux et celles qui surveillent leur taux en sel, en cas d’hypertension notamment, doivent être vigilants tout en privilégiant certaines très pauvres en sodium.
EAU DU ROBINET
L’eau du robinet est extraite des eaux superficielles (40 %) et des eaux souterraines, plus pures (60 %). Lors de son parcours, elle se charge en sels minéraux, oligoéléments (calcium, potassium, magnésium), argile, et matières organiques. Mais aussi en produits chimiques, gaz, bactéries, et polluants lourds comme les pesticides qui demeurent dangereusement dans certaines dites « potables »…
Des traitements spécifiques, comme la filtration, la désodorisation et l’injection d’ozone, sont donc nécessaires pour la rendre potable et éliminer les micro-organismes pathogènes ou les substances toxiques (nitrates, arsenic, pesticides, etc.). Elle doit répondre au total à une soixantaine de critères réglementaires stricts. Normalement, cette eau ne contient pas de bactéries puisqu’elle a été chlorée.
Or, dans certaines régions, son traitement diffère. Le risque existe donc…
Ne la buvez pas directement après une longue absence. Faites-la couler quelques instants auparavant. Enfin, évitez de préparer des biberons avec de l’eau du robinet, car le taux de nitrates peut être élevé.
La qualité de l’eau du robinet doit être affichée en mairie, mais en tant qu’abonné au service d’eau, vous recevez annuellement, avec votre facture d’eau, une synthèse sur la qualité de l’eau qui vous a été délivrée l’année précédente. Outre les résultats relatifs aux principaux indicateurs de la qualité de l’eau (microbiologie, nitrates, pesticides, etc.), ce document comporte des recommandations d’ordre sanitaire, en particulier vis-à-vis du plomb, des nitrates et du fluor.
Les DDASS (directions départementales des affaires sanitaires et sociales) peuvent être sollicitées, le cas échéant, afin d’obtenir des informations d’ordre sanitaire. Autrement, accédez directement aux derniers résultats d’analyses d’eau potable dans votre région sur le site internet www.eaupotable.sante.gouv.fr
L’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages que nous soutenons avec une forte conviction) a récemment publié avec l’association MELES (association ayant pour but l’étude et la protection du blaireau) une remarquable brochure intitulée « Vive le blaireau ! ».
Riche en explications détaillées et en illustrations, ce document est censé permettre une meilleure connaissance et protection de cet animal massacré par les chasseurs français. Avec une infinie violence et contre toute logique scientifique, mais avec l’appui des autorités, les chasseurs français se livrent – comme souvent – à une pratique barbare qui n’existe plus qu’en France.
Bien qu’ils soient officiellement interdits, le poison, le gazage ou les collets font toujours l’objet de dérogations. C’est un véritable scandale que dénonce cette brochure inédite : les horreurs du déterrage, avec des chiens et des pinces métalliques géantes sources de grandes souffrances.
Secret, nocturne et mal connu, le blaireau est un animal totalement inoffensif. Avec sa tête noire et blanche, le blaireau est un peu notre panda. Omnivore, il se rend utile à l’équilibre naturel. Il apprécie particulièrement les lombrics : un blaireau adulte en ingurgite annuellement près de cent kilogrammes ! Le blaireau aime aussi beaucoup les grenouilles et les vipères dont le venin ne lui fait aucun effet.
Au menu des repas de notre ami, on trouve une grande variété d’insectes, de rongeurs, de tubercules et de champignons, très rarement des œufs et des jeunes lapins.
Lors des périodes de disette, il lui arrive de prélever quelques épis de maïs dans les champs, mais cela reste très exceptionnel, et ne concerne jamais d’autres cultures comme le blé, l’avoine ou la vigne. Pourquoi donc en vouloir autant à ce pauvre animal autrement que de voir le déchaînement habituel des chasseurs ?
Il est protégé depuis 1992 en Angleterre, où il fait aussi l’objet d’un élevage conservatoire et de réintroduction. En Belgique où le blaireau est également protégé, des passages à blaireaux (écoducs spécialisés, en réalité de simples tuyaux de béton, type canalisations d’égouts) passent sous les routes pour aider les blaireaux à se déplacer sans se faire écraser ou blesser par les véhicules. Cette opération a permis de stopper la diminution de certaines populations.
Le blaireau est sensible à la tuberculose bovine dont on observe la résurgence récente en France mais aussi dans d’autres pays européens. Le Blaireau peut malheureusement contracter la maladie à proximité d’élevages touchés. Détruire des blaireaux sains par chasse ou piégeage peut éventuellement faire venir des individus « colonisateurs » de secteurs infectés et contribuer à étendre une épidémie !
La durée de vie maximum en liberté va de 15 à 20 ans. 50 % des jeunes périssent dans leur première année. La mortalité des adultes reste forte : environ 30 % par an, davantage chez les mâles, d’où la prépondérance des femelles.
Le blaireau est un véritable bâtisseur capable de construire de vastes et profonds terriers, à proximité des mares ou des ruisseaux, mais aussi des arbres abattus, source de jeux et réserve de nourriture. Grand terrassier, pour creuser les galeries de son terrier, il peut remuer jusqu’à 40 tonnes de terre !
Notre « panda français » apprécie aussi la proximité des arbres et buissons à baies, tels que le sureau dont ils se régalent l’époque venue (la prolifération de ces arbres doit beaucoup aux animaux, ils en rejettent les graines dans leurs crottes (ce qui n’empêche pas la germination, bien au contraire).
Très propre, le blaireau fait ses besoins dans des « pots ». Tolérant, il peut partager son terrier avec d’autres espèces comme le putois ou le renard : on a vu des blaireautins jouer avec des renardeaux !
Animal particulièrement sociable et doux, le blaireau aime la vie de famille et les terriers sont souvent habités par plusieurs groupes familiaux ou clans.
Comme le cerf, le chevreuil, le blaireau doit être absolument protégé dans notre pays. Si vous pensez que votre parole compte et que votre sens du devoir prend le pas le pas sur la passivité du plus grand nombre, alors mobilisez-vous et soutenez l’ASPAS !
Pour vous procurer cette brochure très didactique, contacter l’ASPAS par téléphone au 04 75 25 10 00.
Partez également à la découverte de notre panda français en vous rendant sur le site www.meles.fr. La Présidente de l’association, Virginie Boyaval, est une personne dont l’engagement mérite le respect de tous. Elle sillonne la France depuis 2008, pour présenter un magnifique film intitulé « le blaireau, de l’ombre à la lumière » tout en gérant un centre de soins spécifique aux blaireaux. Le film est sans aucun doute le meilleur plaidoyer pour la protection du blaireau. A voir absolument !
Autre lecture que j’ai découvert avec beaucoup d’intérêt : le livre intitulé « Le Blaireau d’Eurasie » disponible dans toutes les librairies en ligne.
Une nappe phréatique (en grec « phrear » qui veut dire « puit ») est une masse d’eau contenue dans les fissures du sous-sol. Les réseaux de nappes phréatiques fournissent entre 25 et 40 % de notre eau potable.
Les réserves mondiales en eau des nappes souterraines représentent 97 % de toute l’eau douce disponible sur les continents. Ces mêmes nappes alimentent en eau douce le réseau superficiel des cours d’eau.
En France, la plus grande nappe est celle de Beauce dont la surface est de près de 9000 km² sur six départements. Ses réserves sont estimées à près de 20 milliards de mètres cubes. La plus grosse est la nappe de la Plaine du Rhin en Alsace qui s’étend sur un petit territoire mais dont les réserves sont estimées à 35 milliards de mètres cubes sur la partie alsacienne seulement…
Chaque mètre carré du territoire absorbe annuellement entre 50 et plus de 500 litres d’eau de pluie en fonction du climat, de la topographie et la perméabilité des terrains.
Si le sol est très perméable, l’eau atteint la nappe phréatique en quelques semaines ou quelques mois. Un hiver pluvieux suffit ainsi à faire le plein pour la saison sèche. En revanche, dans un sol peu perméable, constitué de sable très fin ou argileux, l’infiltration peut prendre des années, y compris avec une succession d’hivers « arrosés ».
S’agissant des nappes d’eau dite « fossile », à l’origine de nombreuses sources de montagne, il n’y a pas d’effet de perméabilité pour la bonne et simple raison qu’elles sont enfouies sous des sols totalement étanches. La majorité des nappes fossiles régions ont été « chargées » au cours des periodes précédentes, sous des climats beaucoup plus frais ou plus humides. Comme les carburants fossiles étaient créés sous des conditions qui n’existent plus depuis longtemps, cette eau douce fossile est considérée comme non-renouvelable.
Elles doivent donc impérativement être protégées contre les sources de pollution diffuse, d’autant que le renouvellement de ces eaux souterraines peut être très lent et que les pollutions y sont alors persistantes.
Si la pollution diffuse est avant tout d’origine agricole (nitrates et pesticides), elle peut aussi avoir d’autres sources : transports (eaux de ruissellement des voies de circulation, accidents de transport, fuites d’oléoducs), désherbage des voies ferroviaires par des pesticides (la SNCF est le plus gros consommateur d’herbicides en France), fuites provenant de l’habitat dispersé, notamment des cuves de combustible de chauffage, rejets des assainissements individuels et des petites collectivités, fuites des décharges d’ordures ménagères ou industrielles, retombées atmosphériques des fumées industrielles et domestiques ou des usines d’incinération de déchets.
L’instauration de périmètres de protection autour des captages, rendue obligatoire par la législation de nombreux pays, n’offre qu’une protection limitée. En effet, une pollution éloignée finira malgré tout, plusieurs années après l’événement polluant, par parvenir, même diluée, à ces eaux protégées.
Pour mieux protéger les nappes, les sources de pollution diffuse doivent donc être impérativement réduites afin de stopper, sinon de limiter à des valeurs tolérables, les flux de polluants parvenant aux nappes. Mais une telle politique risque de ne pas suffire. Aussi, certains experts préconisent-ils une voie complémentaire : la création de parcs naturels hydrogéologiques. Il s’agirait de constituer de vastes espaces de terres non cultivées mais entretenues, dont la fonction essentielle serait de préserver les nappes d’eau ayant une qualité irréprochable. De tels parcs constitueraient des zones où toute activité polluante serait interdite. Ils protégeraient en priorité les zones d’alimentation des nappes captives profondes et des sources minérales.
Plusieurs cibles à protéger pourraient être réunies dans un même parc, non seulement l’eau, mais aussi la flore et la faune. Ces parcs pourraient être reboisés : les forêts y seraient exploitées d’une façon très soignée et non polluante. De telles réserves existent déjà.
En Fance, la ville de Saint-Etienne a acquis depuis 150 ans plus de 800 ha de terrains boisés ou non, qu’elle a replantés quand cela était nécessaire et exploités en futaie jardinée avec L’ONF. Cette forêt protège plus de 54 km de drains qui fournissent une partie de la ville en eau potable.
En Belgique, la région des Ardennes qui reçoit les eaux d’infiltration de la source minérale Spa est exploitée avec des précautions draconiennes, pour protéger la nappe.
De même, en Australie, des parcs naturels interdits au public existent autour des réservoirs de stockage des eaux superficielles destinées à la fabrication d’eau potable…
Sources, ruisseaux, mares, étangs et bassins de jardins grouillent de vie.
Il existe un nombre impressionnant de plantes et d’animaux qui habitent les endroits humides et il est fascinant de les observer.
Pour comprendre le mode de vie et l’écologie de ces animaux et de ces plantes, il existe un ouvrage qui ne tient jamais très en place dans la bibliothèque de mon bureau : La Vie dans les Etangs, les Ruisseaux et les Mares convient à tous ceux, grands et petits, qui désirent en savoir plus afin de mieux protéger les habitants des endroits humides…
Une courte description vous donne les signes distinctifs importants et des textes préliminaires expliquent le développement et le mode de vie de chaque groupe d’animaux.
Toutes les plantes et tous les animaux aquatiques décrits sont représentés par des dessins et des photographies couleurs. Des photographes animaliers célèbres montrent les principales espèces animales dans leur biotope.
Une importance toute particulière a été attachée aux rapports à l’écologie, afin de mieux comprendre les relations complexes entre les organismes et leur environnement.
Les amoureux de patrimoine naturel dédié à notre beau pays qu’est la France sont désormais servis…et bien servis !
A la confluence des magazines existants tels Terre Sauvage, Géo ou National Geographic, le nouveau magazine « Nature en France » propose de nous faire découvrir avec une plus grande proximité la belle Nature française, dans toutes ses formes et dans toutes ses matières.
J’ai découvert avec beaucoup d’intérêt le premier numéro de ce bimestriel aux contenus aussi riches que variés. Si vous aimez les belles choses sans fioritures et si vous avez soif de découvertes, alors je vous conseille la lecture de « Nature en France ».
Vous ne serez pas déçu !
Ils forment des barrières rocheuses immobiles, mais ce ne sont pas des minéraux. Ils possèdent des ramifications ressemblant à des branches, mais ce ne sont pas des végétaux. Pourquoi donc ranger les coraux dans le règne animal ?
Les apparences sont trompeuses. Les coraux sont des animaux, pas de doute. Leurs cellules ne possèdent ni paroi cellulosique (une caractéristique des végétaux), ni plastes (des inclusions présentes dans les cellules végétales). Ils appartiennent à l’embranchement des cnidaires, comme les méduses. A priori, on a du mal à voir entre eux une quelconque ressemblance. Et pourtant…
Un « brin de corail », c’est en réalité une colonie de plusieurs millions d’animaux minuscules qui vivent ensemble et sécrètent un « squelette » calcaire commun qui leur sert de support et qui peut grandir de quelques centimètres par an. Chez le corail rouge, ce squelette contient de l’oxyde ferrique qui lui donne sa couleur. Ce squelette est parcouru de petits trous : les loges des animaux.
Alors, ces animaux, qui sont-ils ? Lorsqu’ils sont sortis, ils ont la forme de « fleurs » s’ils sont suffisamment gros, comme chez le corail rouge, ou prennent l’apparence de poils s’ils sont très petits. Quelle que soit leur taille, on les appelle polypes. Chacun de ces polypes est un petit animal, doté non de « pétales », mais de petits tentacules.
Ce sont d’ailleurs ces tentacules qui permettent d’apparenter coraux et méduses. Très peu évolués, ces animaux ne possèdent pas d’organes : seulement des cellules spécialisées. Sur leurs tentacules, ils sont dotés de cellules urticantes (les cnidocytes) qui leur permettent de tuer et de capturer les proies dont ils se nourrissent.
Et oui, les coraux chassent ! Ils chassent de minuscules crustacés. Les cnidocytes portent chacun un cil orienté vers l’extérieur. Au moindre mouvement de ce cil, en moins de 3 millisecondes, le produit urticant est éjecté. Un bon moyen pour attraper des proies, et pour se défendre. Nombreux plongeurs imprudents en ont d’ailleurs fait les frais : à s’approcher trop près des coraux, on se brûle !
Cependant, le corail seul ne pourrait pas vivre. Il fonctionne en symbiose avec une algue microscopique, qui l’aide à fabriquer son squelette et lui permet de produire un mucus, un autre piège pour les proies.
Un squelette rigide, des millions d’individus, des cellules urticantes, une gelée « piège »… Avec tout ça, les coraux semblent bien armés. Pourtant, ces animaux, dont on connaît au moins 2 500 espèces, sont en danger. Ils sont en effet principalement sensibles au réchauffement climatique qui entraîne une augmentation globale de la température des mers et des océans.
Une récente découverte laisse pourtant présager que l’on pourrait remédier à la destruction majeure des coraux grâce à… l’électricité ! Pour comprendre comment, lisez donc un article étonnant ici.
Une petite commune de la Sarthe se propose d’offrir deux poules pondeuses à tous les foyers du village intéressés afin de réduire le volume des déchets organiques.
« C’est un moyen à la fois de réduire la quantité de déchets, de jouer un rôle pédagogique pour les enfants et de réaliser des économies vu la flambée actuelle du prix des oeufs », a déclaré Lydie Pasteau, maire (sans étiquette) de Pincé.
L’idée est née dans ce petit village de 200 habitants, situé en zone d’élevage du poulet de Loué, à la suite d’une décision de la communauté de communes locale de créer une redevance incitative sur les ordures.
Une poule peut absorber quelque 150 kg de déchets organiques par an et produire 200 oeufs.
« Au début, c’est parti comme une boutade et puis on a réalisé que c’était une très bonne idée. Cela va aussi responsabiliser les gens et renforcer les liens : comme on garde déjà les chats et les chiens de ses voisins quand ils partent en vacances, on gardera aussi les poules », a indiqué Mme Pasteau.
En pratique, « tous les foyers qui en feront la demande recevront une paire de poules en septembre », a-t-elle souligné, précisant qu’une charte était à l’étude pour s’assurer que les animaux seraient bien traités et les nuisances réduites. A « 8-10 euros la poule, les frais seront limités pour la commune », relève la maire, qui table sur « 15 à 20 foyers intéressés », sur les 90 que compte la commune.
« C’est un bon investissement, car inévitablement les frais liés aux ordures vont augmenter avec le temps », souligne Mme Pasteau.
L’initiative d’offrir des poules pour limiter les déchets a déjà été testé avec succès par la ville belge de Mouscron, il y a deux ans.
Une grenouille de 7,7 millimètres vient d’être érigée au rang du plus petit vertébré au monde.
Paedophryne amanuensis a été récemment découverte en Nouvelle-Guinée par une équipe de biologistes américains.
Sur les 60 000 vertébrés recensés, la baleine bleue est le plus grand du monde, avec ses 25 mètres.
Il y a encore plus grave que le frelon asiatique dont nous vous avions parlé en Septembre 2011 (lire l’article ici) : il s’agit de la mouche « Suzukii ».
Rien avoir avec les motos, mais bel et bien d’origine asiatique aussi, elle a débarqué en Espagne en 2008 puis un an plus tard tant en France qu’en Italie.
Cette mouche à fruits est l’une des deux espèces sur les 3000 existantes, capable de pourrir une production de fruits rouges (cerises, fraises et autres baies).
La femelle Drosophilia Susukii ne trouve pas mieux que de cacher ses oeufs dans les fruits qui une fois « gâtés » deviennent tant impropres à la consommation qu’invendables.
Pour l’instant aucune parade phytosanitaire n’a été trouvée pour combattre cette « fameuse » mouche Suzukii…
Parmi les insectes à la vie mi-aquatique mi-aérienne, les moustiques comptent parmi les plus désagréables. Pourtant, que cela nous plaise ou non, ils ont leur utilité dans l’équilibre naturel.
Au début de son existence, le moustique est une larve aquatique. On en compte des millions dans une modeste mare ou un étang. Des recherches ont démontré que parfois plus de 50.000 larves vivent sur un mètre carré. Chacune filtre deux litres d’eau par jour ! Autant dire que le le rôle colossal d’épuration joué par les moustiques est tout aussi nécessaire que méconnu !
Le moustique mâle joue un également un rôle de pollinisateur en se nourrissant essentiellement de nectar de fleurs.
Seule la femelle moustique va nous piquer en cherchant du sang, source de protéïnes, indispensable à la maturation des oeufs. Elle peut ainsi doubler son propre poids en un seul repas sanguin grâce à l’extensibilité de ses parois abdominales. En moins d’une minute, elle prélève un petit échantillon sanguin en injectant simultanément un fluide salivaire : la salive contient des agents anti-coagulaires qui empêchent la peau de cicatriser pendant la « prise de sang » et provoque cette petite démengeaison si désagréable.
Le bruit de la femelle moustique, très reconnaissable et provoqué par le battement très rapide de sa paire d’ailes, est en fait destiné au mâle : il s’agit d’un signal de séduction associé à l’émission de phéromones, les hormones sexuelles. Loin de vouloir vous réveiller, la femelle assure seule et courageusement chaque étape de la reproduction de l’espèce.
Le moustique est attiré par l’acide lactique présent dans notre sueur, et son vol est orienté par le dioxyde de carbone que nous expirons. Il est donc difficile de lui échapper. Mais les solutions ne manquent pas : bougies, diffuseurs électriques, moustiquaires, spray ou citronelle, à vous de choisir l’arme la plus adaptée. Dans l’urgence, le vinaigre de vin apaise les démangeaisons.
Savez-vous également que les moustiques ne s’éloignent rarement plus de 100 mètres de leur lieu de naissance ? Que l’on trouve des moustiques de partout dans le monde, même au Pôle Nord ? Que la plupart des moustiques ne vivent que 2 semaines ? Ou encore qu’il y a plus de 2500 espèces de moustiques connues ?
Avec sa sa longueur d’à peine cinq millimètres et ses six pattes, la femelle moustique est malheureusement l’animal le plus dangereux pour l’homme. Il est le vecteur de maladies le plus « efficace » de tout le règne animal. Si vous voyagez, sachez que certaines espèces de moustiques présentent dans certaines parties du monde véhiculent de graves maladies, comme le paludisme, la fièvre jaune, le Chikungunya, l’Encéphalite Japonaise ou la dengue.
Dans le cas du paludisme (encore appelé « malaria ») quelques 30 espèces d’anophèles interviennent dans la transmission de la maladie, avec chacune leurs particularités biologiques et écologiques. Avec au final des millions de morts chaque année.
L’homme n’est pas le seul touché et des millions d’animaux succombent par ailleurs à bien d’autres maladies toujours véhiculées par la femelle moustique.
On pourrait par exemple citer la leishmaniose, une maladie parasitaire du chien qui peut être exceptionnellement transmise à l’Homme, en Europe. Les animaux contaminés peuvent rester en bonne santé quelques mois (3 à 4 en moyenne) mais finissent par tomber malade. Ils développent alors de la fièvre et des signes cutanés (perte des poils, érosion, griffes cassantes) puis leur état s’aggrave, sans traitement ils finissent par en mourir. Les médicaments permettent de retarder l’échéance mais ne guérissent pas la maladie. Rien qu’en France, on enregistre 6000 à 7000 nouveaux cas par an et le périmètre de la maladie ne cesse de s’étendre.