NOTRE POISON QUOTIDIEN

Au cours des 30 dernières années, le cancer, les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) ou auto-immunes, et les dysfonctionnements de la reproduction n’ont cessé de progresser.

Comment expliquer cette inquiétante épidémie, qui frappe particulièrement les pays dits « développés » ?

C’est à cette question que répond le film « Notre poison quotidien », fruit d’une enquête de deux ans en Amérique du Nord, en Asie et en Europe : il y est démontré de manière implacable comment l’industrie chimique empoisonne silencieusement nos assiettes.

A regarder attentivement… et à montrer !

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SEMER LE BLE…

Dans une belle lumière d’automne (voir photo), je regardais samedi soir dernier mon ami Olivier et son père François – agriculteurs de père en fils – semer du blé…

En les observant, je pensais également au profond respect que j’ai toujours eu pour les exploitations agricoles à taille humaine, pour ces hommes et femmes occupés à nourrir le monde…dans l’indifférence souvent générale des populations citadines et des multinationales agraires.

 

Quelques chiffres explicites et qui parlent d’eux-mêmes :
la surface agricole régresse un peu plus chaque année, alors que la population mondiale augmente de 75 millions d’habitants par an. En France par exemple et chaque année, chaque Français augmente de 7 m2  ses « besoins » d’espaces artificialisées.  La maison individuelle pèse pour moitié dans cette augmentation, le reste étant « gelé » par les jardins, les espaces verts, les parkings, les insfrastructures de loisirs, de transports, le logement collectif. C’est une destruction silencieuse qui mange les meilleures de nos terres nourricières…

Histoire de remettre les pendules à l’heure : un champs de blé de 100 m de côté fournit environ 5 tonnes de blé par an, soit 18 millions de kilocalories assimilables par l’homme : de quoi nourrir 14 personnes pendant une année. Si ce blé est donné à manger à des boeufs, leur viande ne représente que 2,5 millions de kilocalories, soit de quoi nourrir 2 personnes pendant 1 an !

Environ 13 millions d’hectares de forêts disparaissent annuellement sur Terre. C’est l’équivalent de la surface de l’Angleterre, soit 1 terrain de football toutes les quinze secondes. C’est l’équivalent en surface de 86% de la forêt française qui disparaît ainsi chaque année. La destruction de la forêt est responsable de 18 à 20% des émissions de gaz à effet de serre. C’est un des éléments importants qui causent le réchauffement climatique.

Ici au Relais du Vert Bois, nous supportons une agriculture écologique et respectueuse de l’environnement, visant à nourrir la terre, qui en retour, nous nourrit avec des aliments plus frais et de meilleure qualité, tout en étant équitable pour l’agriculteur.

Pour rappel, la production mondiale de tous les types de blés a été de 660 millions de tonnes lors de la campagne 2009-2010, c’est-à-dire près de 100 kg par habitant, pour l’ensemble de la population mondiale. En volume de production, c’est la quatrième culture mondiale derrière la canne à sucre, le maïs et le riz.

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10 GESTES ECOLOGIQUES FACILES

1. Adopter une consommation raisonnée : consommer des produits locaux, frais et de saison et préférer la pêche locale pour préserver le capital marin.

2. Economiser l’énergie du réfrigérateur, du lave-vaisselle et du four.

3. Vinaigre blanc, bicarbonate et citron sont les ingrédients indispensables pour un nettoyage naturel de la cuisine.

4. Préférer la cuisine à la vapeur, utiliser les plaques à induction en se servant de casseroles de la taille des feux.

5. Economiser l’eau sous toutes ses formes : préférer le lave-vaisselle (un lavage à 40°C consomme trois fois moins qu’un cycle à 90°C), équiper les robinets de mousseurs, ne pas faire couler l’eau inutilement, préférer la douche au bain et récupérer l’eau de pluie au moins pour le jardin.

6. En moyenne, l’éclairage représente 15 % de la consommation énergétique des foyers français, soit de 400 à 600 kWh par an. En jouant intelligemment des différentes solutions alternatives, il est pourtant possible de réduire ce total de moitié… Sans que cela coûte plus cher au final, ni que la qualité de l’éclairage diminue !

7. Décrypter les étiquettes pour détecter la présence d’OGM, bannir la présence d’huile de palme et de coco, et être attentif aux additifs et colorants alimentaires.

8. Réduire les emballages pour réduire ses déchets, acheter des éco-recharges, utiliser des sacs réutilisables et faire un tri sélectif.

9. Utiliser des piles rechargeables : si les piles sont rejetées dans la nature sans précaution, elles peuvent libérer des composants jugés dangereux comme le nickel, mercure, plomb, zinc, lithium…

10. Coller un Stop pub sur sa boîte aux lettres : vous ne lisez jamais les prospectus ? Et si vous choisissiez de ne plus en recevoir ? Grâce à l’autocollant spécial collé sur sa boîte aux lettres, on cesse de recevoir ces prospectus qui nous encombrent mais surtout on réduit nos déchets de 15 kg par personne et par an. Aujourd’hui plus de 5 % des Français ont déjà indiqué sur leur boîte aux lettres leur souhait de ne pas recevoir d’imprimés sans adresse.

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LA FORET POUR TOUS

Chaque année en France, la pratique de la chasse provoque des dizaines d’accidents, dont un nombre bien trop élevé se révèle mortel, rappelle l’Aspas (Association pour la Protection des Animaux Sauvages), qui souligne que c’est « la seule activité de loisir qui blesse ou tue chaque année des dizaines de personnes qui ne participent pas à l’activité en question ».

La majorité des accidents de chasse ont lieu le dimanche, jour où nombre de personnes se retrouvent dans la nature pour pratiquer des activités aussi diverses que la randonnée, le VTT, le kayak, les balades à cheval ou la simple promenade familiale.

Pour rappel, la France est le seul pays européen où l’on chasse 7 jours sur 7 et celui qui compte également le plus d’accidents de chasse.

 

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LA MINEUSE DU MARRONNIER

Si vous observez la nature autour de vous, vous avez peut-être remarqué que les feuilles de certains marronniers semblaient anormalement sèches du début de l’été jusqu’à ces derniers jours.

Quelle que soit la région, cet évènement n’est pas dû à la sècheresse du printemps ou de l’été : il est dû à un petit papillon de 3 mm baptisé mineuse du marronnier.

Cet insecte est arrivé en France en 2000 (et dans toute l’Europe occidentale depuis le début des années 1980) venant principalement de Macédoine et s’est répandu infestant quasi exclusivement nos marronniers (Aesculus hippocastanum). Platanes et érables sycomore peuvent toutefois être touchés surtout lorsqu’ils sont à proximité des marronniers. Sa larve s’installe dans la feuille et s’en nourrit puis sa chenille s’enfonce dans la feuille et creuse une galerie parallèlement aux nervures de la feuille.Il ne provoque pas la mort des arbres mais altère leur vitalité et réduit la qualité de leur fructification. Il est soupçonné de faciliter l’introduction du chancre bactérien du marronnier.

Il n’y a guère de moyens de lutte efficace. A titre préventif, on ramassera les feuilles mortes et on les brûlera (les cendres peuvent être compostées). L’usage de produits chimiques actuels non éprouvés, chers et risquant de nous entraîner dans un cycle où leur composition chimique devra être de plus en plus forte n’est pas souhaitée; l’insecte à forte démographie s’adaptant de toute façon à celle-ci.

Des moyens de lutte biologique sont actuellement au stade de la recherche, via le programme européen dénommé Controcam. Le piégeage avec des phéromones peut utilement limiter sans éradiquer l’insecte.Enfin, on remarque que les mésanges mangent les chenilles du papillon.

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L’OBSERVATOIRE DES ESPECES

Le Muséum National d’Histoire Naturelle met à la disposition de chacun une base de données unique sur l’internet francophone.

En se connectant sur le site internet du Muséum, on a effectivement accès à près de 25 millions de données sur la faune, la flore et les habitats du patrimoine français. L’Inventaire national du Patrimoine naturel est l’aboutissement d’un long travail qui associe scientifiques, collectivités territoriales, naturalistes et associations de protection de la nature en vue d’établir une synthèse sur le patrimoine naturel en France.

Les informations mises en ligne aujourd’hui sont doublement vivantes. Elles sont vivantes d’une part parce que ce site est un outil pour la connaissance et la gestion du vivant, et, d’autre part, parce qu’il évolue en fonction des apports de tous les partenaires.

Rendez-vous sur www.mnhn.fr/inpn

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BOIS MORT POUR UNE FORET VIVANTE

Un constat alarmant ! Aujourd’hui, de nombreuses espèces souffrent du déficit généralisé du bois mort trop souvent débarrassé dans la simple optique de donner à la forêt une apparence « propre ». En conséquence 90% des insectes saproxyliques sont menacés de disparition. Le bois mort semble déranger et être mal perçu par de nombreux exploitants forestiers. Pourtant, il joue un rôle majeur dans l’écosystème forestier !  

Le bois mort, caractéristique des forêts à caractère naturel, rend de nombreux services à la forêt : il constitue la base vitale de milliers d’espèces animales et végétales. Lorsqu’il se décompose, l’arbre fournit en pourrissant de la matière et des éléments minéraux indispensables à la croissance de nos chères plantes. Le bois mort qui se transforme en humus, maintien ainsi la fertilité du sol et par conséquent assure la régénération naturelle de notre forêt. Le cycle de la vie recommence !

Une fois mort, l’arbre devient un habitat particulier offrant nourriture et abri à de nombreuses espèces animales (mammifères, amphibiens, oiseaux, insectes…) et végétales (champignons, mousses, lichens…). On estime que près d’un cinquième de la faune forestière et qu’un peu plus de 2500 champignons supérieurs dépendent pour leur survie de la présence du bois mort, tout comme pour de nombreuses plantes, mousses et lichens.

Ainsi, 1000 à 3000 espèces d’insectes, 20 espèces d’amphibiens et de reptiles, 35 espèces de mammifères et un peu moins de la moitié des oiseaux forestiers sont tributaires du bois mort, ou des arbres à cavités. Au cours du processus de la décomposition du bois mort, vont se succéder toute une série d’acteurs : champignons xylophages, insectes saproxyliques, et micro-organismes, chacun participant à la décomposition de la matière organique.

Le bois mort fournit par ailleurs la nourriture à de nombreuses larves d’insectes dont la célèbre rosalie des Alpes, ou le grand capricorne, ainsi qu’à d’autres invertébrés (millepattes).  Les oiseaux cavernicoles sont également intimement associés à la présence de bois mort. Les cavernicoles secondaires (chouettes, sitelles, chauves souris, lérots, abeilles sauvages…) vont alors emprunter les cavités creusées par les cavernicoles primaires, comme les célèbres pic épeiche , pic noir ou pic vert – aussi appelé « pivert » (le fameux Woody Woodpecker des dessins animés !). Un oiseau dont le surnom de « tambourineur des forêts » est constitué par la percussion avec le bec de branches ou de troncs secs pouvant être audible à près d’un kilomètre.  Les troncs couchés au sol (les « chablis ») ont eux aussi leur rôle à jouer puisqu’ils limitent l’érosion des sols, notamment lors de fortes pluies.

Vous l’aurez compris : les vieux arbres et les arbres morts ne sont pas seulement bénéfiques à la diversité des espèces. Ils sont aussi en mesure d’avantager plus que significativement la forêt en tant qu’écosystème !

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PLUIE D’ETOILES FILANTES

Une exceptionnelle pluie d’étoiles filantes va s’abattre ce soir sur l’Europe et l’Asie centrale, un événement rare qui ne se reproduira pas avant quarante ans, a annoncé vendredi l’Observatoire de Paris. De 60 à 600 étoiles filantes à l’heure -une à dix par minute- pourraient être aperçues, selon les astronomes. Deux pics sont prévus : à 19h09 et à 21h57, selon les calculs de l’Institut de mécanique céleste.

En France et dans le reste de l’Europe de l’Ouest, le premier pic risque d’être noyé dans la lumière du crépuscule. Par contre, le second devrait être parfaitement visible, sauf nuages, en dépit d’une Lune brillante. L’intense pluie d’étoiles filantes devrait se prolonger jusque vers 23 heures. Ce samedi, en début de soirée, la Terre doit entrer dans un nuage de débris éjectés par la comète 21P/Gicobini-Zinner, découverte en 1900.

« Des millions de poussières pénétreront dans l’atmosphère à une vitesse de 80.000 km/h et permettront aux passionnés de comptabiliser jusqu’à 600 météores par heure » un événement « qui ne se reproduira pas avant 40 ans », explique l’Observatoire de Paris.

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INQUIETUDE SUR LA COUCHE D’OZONE

Un trou d’une taille équivalente à quatre fois la surface de la France s’est ouvert dans la couche d’ozone au-dessus de l’Arctique, égalant pour la première fois la diminution observée dans l’Antarctique, ont annoncé aujourd’hui des chercheurs.

Provoqué par un froid exceptionnel au Pôle Nord, ce trou record s’est déplacé durant une quinzaine de jours au-dessus de l’Europe de l’Est, de la Russie et de la Mongolie, exposant parfois les populations à des niveaux élevés de rayonnements ultra-violets.

L’ozone, une molécule composée de trois atomes d’oxygène, se forme dans la stratosphère où elle filtre les ultra-violets qui endommagent la végétation et peuvent provoquer des cancers de la peau ou la cataracte. Ce bouclier naturel est régulièrement attaqué au niveau des pôles au moment de l’hiver et du printemps, en partie à cause des composés chlorés (chlorofluorocarbones ou CFC) utilisés par l’homme dans les systèmes de réfrigération et les aérosols. La production de CFC est désormais quasiment nulle, grâce au protocole signé en 1985 à Montréal.

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LE JOUR DE LA NUIT

Aujourd’hui 1er octobre, les éclairages de nombreuses villes ne s’allumeront pas. Coupures de courant ? Bien sûr, mais volontaires !

Ces municipalités participent au Jour de la Nuit, un évènement national pour sensibiliser à la pollution lumineuse et à la redécouverte de notre environnement nocturne.

Au programme : sorties nature et astronomiques, conférences-débats, expositions, lectures de contes et un moment privilégié pour s’intéresser aux chauve-souris !

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