PARURE AUTOMNALE

La date officielle du début de l’automne peut varier selon les pays. Dans le calendrier français, elle correspond à l’équinoxe d’automne (le 22 ou 23 septembre selon les années). En 2011, l’automne commence aujourd’hui à 11h04 très exactement en France métropolitaine.

Nous connaissons tous les paysages d’automne. Hormis le froid qui commence à se faire sentir, le bon côté des choses reste les incroyables couleurs qui dessinent cette saison. Les feuilles brunies, la luminosité tamisée, le brouillard envoutant… l’automne est aussi synonyme de joyeuses balades en forêt à la quête de champignons. Mais pourquoi les feuilles tombent en automne ? La question peut faire sourire, mais qui ne se l’ai jamais posé ? Et elle en amène une autre : pourquoi certains arbres comme les conifères ne perdent pas leurs feuilles ?

La nature est décidément bien faite, et la chute des feuilles en automne en est la parfaite illustration ! En effet, si la plupart des arbres perdent leurs feuilles en automne, ce n’est certes pas par caprice mais par nécessité. Le mécanisme de la chute des feuilles est vital pour l’arbre qui met ainsi en oeuvre une mesure de protection naturelle contre les grands froids à venir.

Pour mieux affronter les frimas, l’arbre doit se mettre au ralenti. Tout ce qui brûle de l’énergie est de fait sacrifié. Le tronc, les branches et les racines bien isolés du froid par l’écorce et la terre ne consomment pratiquement pas d’énergie pour subsister. Les feuilles elles par contre consomment de l’énergie en pure perte puisqu’elles ne résisteront pas au froid. L’arbre par souci d’économie coupe donc les vivres à ces feuilles dépensières.

Le signal est donné lorsque les températures se rafraichissent et que les jours s’écourtent. Les feuilles munies de capteurs envoient à l’arbre l’information en produisant un surplus d’éthylène. L’arbre sent que le froid va revenir et il sécrète une ribambelle de petits bouchons de liège qui arrivent dans les pédoncules des feuilles pour couper la sève.

Les feuilles privées d’eau et de sels minéraux ne peuvent plus produire de chlorophylle par le mécanisme de la photosynthèse. Elles changent de couleur peu à peu en perdant le vert qui masquait le rouge et le jaune d’origine. Quand elles deviennent trop faibles, elles sèchent et tombent naturellement au premier coup de vent. Les cicatrices qu’elles laissent sur les branches sont rapidement colmatées par une fine couche de liège isolante.

L’arbre ainsi calfeutré peut dès lors concentrer sa sève sur ses organes vitaux pour mieux supporter les aléas du climat. Ce mécanisme naturel se vérifie chaque automne dans toutes les régions soumises à des variations bien tranchées de température au gré des saisons.

Certains arbres comme les conifères sont mieux armés contre le froid. Leurs feuilles ne sont pas tendres et fragiles comme chez les autres arbres puisqu’elles sont recouvertes d’une fine couche de cire isolante. A cette super-isolation s’ajoutent des substances particulières qui permettent à la feuille de mieux résister au froid. Les feuilles étant protégées naturellement, elles ne sont plus considérées comme des dévoreuses d’énergie. L’arbre les conserve donc puisqu’elles ne l’empêchent pas de se mettre en régime ralenti d’hiver.

Si vous aimez cet article, partagez le !

PESTICIDES NON MERCI !

Les pesticides posent de nombreux problèmes collectifs d’environnement et de santé publique, créant ainsi un nombre incalculable de dysfonctionnements sur le monde du « vivant ».

Chacun a un rôle a joué, à commencer par vous si vous avez la chance d’avoir un jardin.

Les méfaits des pesticides sont nombreux :
- Pollution de l’eau : les désherbants appliqués sur les surfaces imperméables, les allées en pente, les fossés et les abords des regards d’eau pluviale polluent l’eau d’une manière rapide et forte. Même le désherbage des pelouses et des massifs contribue à la pollution de l’eau.
- Erosion : la terre désherbée chimiquement et laissée nue est plus fragile.
- Fuite en avant : le désherbage chimique sélectionne des plantes de plus en plus résistantes aux herbicides. Le même phénomène s’observe avec les fongicides, les acaricides et les insecticides.
- Tassement et stérilité du sol : la terre laissée nue se tasse et s’asphyxie rapidement lors des fortes pluies. Les racines meurent et les plantes souffrent. Les traitements du sol tuent les microorganismes et les vers de terre qui aèrent le sol et aident les plantes.
- Toxicité pour les  auxiliaires : la plupart des insecticides autorisés dans les jardins sont des « tue-tout » qui n’épargnent pas les insectes et petits animaux alliés du jardinier.
- Santé : les pesticides autorisés dans les jardins sont nocifs pour la santé. Nombreuses sont les substances cancérigènes faisant partie des éléments de fabrication de certains pesticides. Les deux-tiers des tumeurs dont souffrent les professionnels des secteurs de l’agriculture sont associés à une exposition aux pesticides, selon le rapport du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (rnv3p)
- Industries à risques : plus on emploie de pesticides, plus on favorise la production et le transport de matières dangereuses.
- Déchets toxiques : les résidus de pesticides sont des déchets dangereux coûteux à retraiter.

Le début de la sagesse pour éviter d’utiliser des pesticides consiste tout simplement à remédier aux causes des problèmes. Il faut apprendre à travailler avec la nature plutôt que contre, s’organiser pour anticiper les problèmes au lieu d’attendre et d’être contraint à traiter le problème dans l’urgence. Voici quelques conseils :
- Couvrir le sol par des paillages, des plantes couvre-sol et des engrais verts
- Choisir des plantes adaptées au jardin (sol, climat, exposition)
- Entretenir la fertilité du sol en développant l’activité des vers de terre et des micro-organismes par des apports réguliers de compost, source d’humus, et par la mise en place de paillis.
- Penser à la rotation des cultures légumières si vous possédez un potager.
- Créer un environnement favorable aux plantes et animaux du jardin : haies fleuries et champêtres tapissées de feuilles mortes, fleurs en toute saison, point d’eau permanent dans le jardin, abris à insectes….
- Ne pas laisser les herbes envahissantes fleurir puis grainer.
- Utiliser des outils adaptés et travailler la terre au bon moment.

La prochaine fois que vous vous interrogerez sur l’emploi possible d’un pesticide, réfléchissez à tous les arguments qui viennent d’être énumérés ! Pour information, rigoureusement aucun pesticide n’est employé au Relais du Vert Bois

Si vous aimez cet article, partagez le !

JOURNEE DU COVOITURAGE

A l’occasion de la semaine européenne de la mobilité du 16 au 22 septembre, le Ministère du Développement durable lance le mardi 20 septembre la journée du covoiturage.

Le but : inciter le grand public à essayer ce mode de déplacement au service de l’écomobilité. Une nouvelle pratique en plein essor ici en Haute-Normandie, encouragée par la création de deux sites internet dédiés au covoiturage et le projet de créer de nouvelles aires de covoiturage dans nos deux départements.

Pour trouver des covoitureurs, rendez-vous sur www.covoiturage.76.net et www.covoiturage27.net.

Si vous aimez cet article, partagez le !

DU MIEUX POUR L’ECOSYSTEME BRESILIEN

Le rythme de destruction de la savane brésilienne, l’un des écosystèmes les plus étendus et menacés du Brésil, a reculé de 16% de 2009 à 2010 par rapport à 2008/2009, a indiqué hier le ministère de l’Environnement brésilien.

De juin 2009 à juillet 2010, 6.200 km2 de savane ont été dévastés contre 7.400 km2 entre 2008 et 2009, selon des données satellitaires.

Le Cerrado (savane brésilienne) recouvre près de 2 millions de km2 -soit près de quatre fois la surface de la France- sur neuf des 27 Etats du pays.

Cet écosystème, le plus étendu après la forêt amazonienne, a déjà perdu 47% de sa couverture végétale et pour les seules années 2002-2008, la savane a perdu 85.075 km2, équivalant à deux fois la superficie des Pays-Bas.

A cette époque de l’année, les incendies sont fréquents en raison de la sécheresse et de la faible humidité de l’air. Au cours des derniers jours, un incendie a détruit 25% de la Forêt nationale de Brasilia, une importante zone du Cerrado autour de la capitale du pays.

Le Brésil, qui s’est engagé en 2009 à réduire de 80% la déforestation en Amazonie, a lancé il y a un an un plan de préservation et de contrôle de la destruction et des incendies dans le Cerrado, écosystème qui renferme 5% de la biodiversité de la planète.

En revanche, les déboisements en Amazonie ont augmenté de 15% au cours des douze derniers mois, même s’ils ont chuté de moitié en juillet par rapport à juillet 2010, avait indiqué à la mi-août l’Institut brésilien de recherches spatiales (Inpe)

Si vous aimez cet article, partagez le !

LE ROLE IMPORTANT DES BOURDONS

On parle souvent du rôle important que jouent les abeilles dans nos différents écosystèmes mais on oublie pourtant le rôle capital que joue le bourdon dans la pollinisation des fleurs et la conservation de notre patrimoine naturel. En transportant le pollen de fleur en fleur les butineuses favorisent leur fécondation, contribuant ainsi largement à l’amélioration des rendements des cultures agricoles (principalement celle de la tomate) et à la sauvegarde des espèces végétales sauvages.

En France, on retrouve quelques 34 espèces distinctes de bourdons parmi les 200 répertoriées dans le monde. Contrairement à l’abeille, le bourdon est capable de travailler à des températures très basses (10°C) et malgré des conditions météorologiques défavorables (pluies, vent, faible luminosité). En été, les butineuses travaillent du lever du jour jusqu’au crépuscule. En revanche, une température supérieure à 35°C provoque l’arrêt complet du butinage.

Comme la survie du bourdon dépend du maintien ou de l’aménagement de zones refuges, nous avons commencé à confectionner des nichoirs spécifiques au Relais du Vert Bois.

La technique est simple et reproduite ci-après en photos :
1) Prenez un pot de fleurs et remplissez-le de paille.
2) Enterrez le pot en plaçant le trou d’évacuation à la surface du sol.
3) Recouvrez le pot avec une bûche sur 4 pierres
4) Il n’y aura plus qu’à attendre qu’une reine bourdon choisisse cet abri au printemps !

Si vous aimez cet article, partagez le !

EXPOSITION AUTOUR DU BOIS

La Maison du Parc des Boucles de la Seine Normande accueille jusqu’au 16 décembre 2011 une exposition sur le bois, dans le cadre de l’année internationale de la forêt. En effet, le territoire du Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande est composé à 25 % de forêts. Les panneaux d’exposition, prêtés par Anoribois présentent tous les maillons de la filière bois, de la sylviculture à la charpente-menuiserie, et mettent en avant les atouts environnementaux de la forêt et du bois.

Un film permet aux visiteurs de découvrir ou de mieux connaître les métiers traditionnels du bois, dans la région. Pour cette exposition, le Parc a voulu mettre en avant différents métiers d’aujourd’hui. Ainsi, différents portraits sont dressés et détaillés, projetant ces métiers dans l’avenir. Des manipulations permettent aux enfants de découvrir et d’apprendre en s’amusant.

Dans la salle d’exposition, le collectif d’artistes « Accros d’art » expose différentes oeuvres originales sur le thème du bois et de la forêt. Ce collectif du territoire du Parc présentera tout au long de l’exposition des mosaïques, sculptures, peintures et photographies.

En parallèle de l’exposition, un programme d’animations favorise différentes rencontres avec différents acteurs. Des conférences, des débats, cafés climats, sorties en foret, rencontres avec les artistes seront organisés.

Renseignements :
Maison du Parc des Boucles de la Seine Normande - 76940 Notre-Dame-de-Bliquetuit
Tél : 02.3537.2316

Si vous aimez cet article, partagez le !

UN TAS DE BOIS DANS LE JARDIN

Le tas de bois constitue un vrai refuge pour de nombreuses espèces du jardin, qui viennent y faire leur nid, s’abriter des intempéries ou se préparer à passer le prochain hiver. Associé à des brindilles et des feuilles mortes, il assure un abri bien confortable !

Les coccinelles s’installent par exemple entre les bûches de bois morts, pour l’hiver, attendant le retour des beaux jours pour se dégourdir les ailes et dévorer les pucerons du jardin.

Les grenouilles, les crapauds ou les tritons viendront aussi se mettre à l’abri pour l’hiver si le tas de bois n’est pas trop éloigné d’une mare ou d’un ruisseau.

Le hérisson est aussi un visiteur bien connu des tas de bois, qui vient y faire son nid et élever ses petits. Un sacré coup de pouce pour les jeunes hérissons, pour qui l’hiver est très souvent fatal ! Enfin, le tas de bois mort accueille aussi des jeunes pousses, lichens et mousses.

Le tas de bois mort constitue une source de nourriture importante pour tous les insectes mangeurs de bois (appelés xylophages), notamment, les coléoptères, comme le lucane cerf-volant, une espèce protégée au niveau européen. Très souvent, ce sont les larves qui sont xylophages. Les insectes pondent leurs œufs dans le bois. Dès l’éclosion, les larves trouveront ainsi toute la nourriture nécessaire pour leur développement.

En accueillant ces espèces qui participent à la décomposition des matières végétales dans votre jardin, vous favorisez la formation d’humus et le bon renouvellement des sols. Mais n’ayez crainte, ces insectes ne s’attaquent pas au bois vivant ! Aucun risque donc pour vos vergers ou arbres de plein vent !

Le tas de bois mort laissé dans votre jardin sera aussi rapidement colonisé par les mousses, champignons, insectes et autres petits invertébrés. C’est pourquoi vous pourrez y observer aussi oiseaux, batraciens ou petits mammifères qui se délectent des vers, limaces, escargots, champignons, fourmis, carabes, chenilles ou autres araignées. Citons par exemple le pic vert ou le crapaud commun qui visitent fréquemment les tas de bois mort à la recherche de nourriture.

Si comme au Relais du Vert Bois, vous désirez faire de votre jardin un lieu d’accueil pour « le vivant » partez à la découverte du livre « Mon Jardin Paradis » de Gilles Leblais qui vous donnera les clefs pour faire de votre pelouse fleurie, votre tas de bois, votre mare… un refuge de nature. De bons conseils à suivre et à mettre en oeuvre dans son jardin pour préserver la biodiversité.

 

Si vous aimez cet article, partagez le !

UN ANE ECO-RESPONSABLE

Si vous vous promenez à La Ménagerie du zoo du Jardin des Plantes de Paris, vous aurez la chance de croiser Taglio des Genêts, un magnifique Baudet du Poitou qui arpente régulièrement les allées de la Ménagerie pour distribuer le courrier du Muséum d’Histoire Naturelle, arroser cet été les allées du Jardin, déplacer les ballots de foin… et tout cela de manière totalement écologique !

De tempérament doux et aimable, Taglio a été habitué progressivement à son environnement urbain et à son nouvel enclos où il a rejoint une jeune femelle nommée Olive. Ils se sont parfaitement entendus dès leur première rencontre et Taglio s’est adapté sans difficulté à la vie parisienne

L’apparition du tracteur a également entrainé la disparition du Baudet du Poitou dont il ne restait plus que 44 individus en1997. Grâce aux efforts d’éleveurs locaux, d’institutions publiques et privées, la création d’une asinerie nationale (à Dampierre-sur-Boutonne) a été rendue possible sauvant ainsi cette race dont les traces remontent au moyen âge. Celui qui était appelé autrefois « bourailloux » ou « guenilloux » à cause de ses longs poils emmêlés a ainsi été sauvé ! On compte en 2011 plus de 400 baudets du Poitou à travers le monde.

Si vous aimez cet article, partagez le !

INDISPENSABLE COCCINELLE

Avec 6 pattes, 2 antennes et 4 ailes, la coccinelle est un insecte familier des plus petits comme des plus grands.

Cette fameuse coccinelle est absolument indispensable dans notre jardin, mais savez-vous pourquoi ?

Derrière ses airs d’adorable coléoptère coloré se cache en réalité une bête féroce, une vraie machine à tuer ! La coccinelle est un prédateur redoutable se rassasiant notamment de pucerons. Elle en dévore plus d’une centaine par jour…

Une véritable aubaine pour les jardiniers qui verront leurs rosiers rapidement débarrassés d’une invasion soudaine de pucerons. Elle peut se nourrir aussi d’acariens, de chenilles et de cochenilles voire même parfois de spores de champignons.

Il existe plus de 3000 espèces de coccinelle, dont 90 en France. Des rouges, des jaunes, des oranges…avec 2, 5, 7, 10, 14 ou 15… points (je ne me suis jamais amusé à les compter !). La plus commune en France est la coccinelle à sept points (en photo ci-dessus) qui atteint très rarement l’âge de 2 ans en raison du nombre important d’animaux, insectes ou parasites qui s’offrent volontiers une coccinelle en guise de repas. Vous l’avez compris, le nombre de points sur les élytres de la coccinelle ne représente pas son âge mais nous indique son espèce.

Au printemps, après de longs mois d’hibernation sous un tapis de feuilles, dans un tas de pierres ou encore à l’abri dans votre garage, la coccinelle doit rapidement se reproduire. Quelques jours plus tard, une fois l’accouplement effectué, la femelle pond une cinquantaine d’oeufs jaunâtres qui vont éclore rapidement sous une feuille sous forme de larves. Comme ses parents, la larve de coccinelle se nourrit de pucerons, mais en quantité bien plus importante. Plusieurs centaines de pucerons par jour serviront de repas à ces futures coccinelles. Trois semaines après leur naissance, les larves s’accrochent à une plante pour devenir chrysalide. Huit jours plus tard, la coccinelle est née, ou plutôt l’imago, car à ce stade elle n’a pas encore sa couleur définitive.

Les coccinelles aiment à se nicher dans des endroits étroits et bien au sec d’octobre à mars. Comme nous l’avons fait au Relais du Vert Bois, on peut construire ou acheter des « nichoirs à coccinelles » qui devront être orientés face au Sud, bien au sec. Un petit geste simple qui contribue à préserver la biodiversité…

Si vous aimez cet article, partagez le !

LE SACRIFICE DES PLATANES

Frappés par la maladie, 42 000 platanes qui bordent les quelques 239 km du canal du Midi vont être sacrifiés. Ombres tutélaires d’un patrimoine séculaire (inscrit au Patrimoine de l’Unesco), les arbres sont rongés depuis 2006 par un mal incurable et un véritable fléau répondant au nom de Ceratocystis platani (son appellation commune étant « chancre coloré »).

Tout a été essayé – sans succès – pour l’éradiquer et le nombre d’arbres morts se comptent déjà par dizaines de milliers. Ce champignon dévastateur, importé des USA, a franchi l’Atlantique dans le bois des caisses transportant du matériel pour les militaires américains lors de la seconde guerre mondiale.

Le problème est particulièrement aigu le long du canal du Midi car la maladie est propagée par l’eau. En parallèle, ce ne sont ni les insectes, ni le vent qui la transporte mais le plus souvent les entreprises qui entretiennent les bord de routes et qui creusent ou nettoient les fossés aux abords des platanes. Il suffit qu’un outil touche le tronc ou les racines d’un arbre contaminé pour qu’il devienne vecteur de la maladie auprès des arbres sains se trouvant aux alentours.

Après de nombreuses années de recherche, lINRA a néanmoins réussi à créer en 2003 une variété de platane résistante au chancre coloré. Baptisé « Platanor » (platane en or), cet arbre est le seul qui survit au champignon. Reste qu’il va falloir créer plusieurs autres variétés de platanes pour envisager de reconstituer le patrimoine perdu…

Si vous aimez cet article, partagez le !