La NASA a mis en ligne une vidéo saisissante sur la hausse du thermomètre mondial. Peut-elle convaincre les climatosceptiques les plus virulents ?
L’humanité ne pourra pas dire qu’elle n’a pas été prévenue : les études et rapports alarmants se multiplient à travers le monde, la fonte de la banquise atteint des records, des espèces disparaissent, les catastrophes naturelles sont de plus en plus nombreuses et violentes… Autant de drames intrinsèquement liés au réchauffement climatique , phénomène majoritairement imputable aux émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique, que l’agence spatiale américaine étudie de près et auquel elle vient de consacrer une vidéo « coup-de-poing ».
De 1880 à 2011, des milliers de stations météo ont photographié les pics de chaleurs et observé la température des océans, tandis que des scientifiques ont relevé des données en Antarctique. L’animation réalisée par le laboratoire de la NASA Goddard Institute for Space Studies (GISS) montre que depuis les années 1970, la température a grimpé exponentiellement jusqu’à un seuil critique.
Les « négateurs », sorte « d’espèce » très répandue outre-Atlantique, notamment dans les rangs républicains, et qui nous a habitué au pire, feront comme si de rien n’était. La communauté internationale n’en aurait pas moins grand intérêt à s’entendre et à réagir.
On l’a dit et répété à maintes reprises, mais le message doit passer. Il a en tout cas plus de chances de passer avec des images choc plutôt qu’avec de grands discours.
La surpêche et le braconnage menaçant de plus en plus sérieusement la biodiversité mondiale, les Nations Unies (ONU) réclament en conséquence une augmentation des zones protégées afin de pérenniser l’avenir de certaines espèces menacées. Selon un rapport publié récemment par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et rédigé en partenariat avec plusieurs ONG de défense de la nature, la superficie des terres ayant un statut privilégié est passée de 8,8 à 12,7 %, tandis que les aires maritimes protégées sont passées de 0,9 à 4 % de la surface totale des océans.
Selon les objectifs internationaux fixés en 2010, le pourcentage de zones terrestres et maritimes protégées par rapport aux superficies globales devraient atteindre respectivement 17 % et 10 % d’ici 2020.
Deux objectifs qui semblent hors de portée au regard du rythme actuel de la progression. A titre de comparaisons, c’est une zone faisant deux fois la taille de l’Argentine (soit presque 3 millions de kilomètres carrés) qui doit être régie par des lois garantissant la protection de la faune et de la flore terrestre et une autre de la taille de l’Australie (un peu moins de 8 millions de kilomètres carrés) pour les océans.
Selon le rapport précité, la moitié des sites importants pour la biodiversité ne sont pas encore en place. Directrice générale de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), Julia Marton-Lefèvre souligne que les « les aires protégée ont grandement contribué à la conservation de la biodiversité de la planète ». Aussi « une augmentation de leur couverture et de leur efficacité est-elle essentielle pour une planète prospère ».
Si des progrès considérables ont été faits pour faciliter la mise en place de zones protégées internes à chaque pays, la création d’une réserve transfrontalière reste encore complexe, notamment au niveau des droits de pêche, et il est difficile de juger l’efficacité de certaines initiatives. La Banque mondiale pour le développement durable, a appelé les ONG à tisser plus de liens étroits avec les entreprises locales, souvent suspectées de violer les aires protégées.
Il reste en tout cas beaucoup de chemin à parcourir pour assurer une protection plus importante des écosystèmes planétaires.
Le Comité radicalement anticorrida (Crac Europe) pour la protection de l’enfance et l’association Droits des animaux ont donc transmis au Conseil d’Etat une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur l’illégalité de cette exception, ce qui rendrait du même coup les corridas inconstitutionnelles et donc interdites.
Deux députés girondins avaient obtenu cette dérogation en 1951 pour les combats de coqs et les spectacles tauromachiques « à condition qu’ils se déroulent dans des localités où une tradition ininterrompue peut être établie ». C’est le classement de la corrida à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel français en janvier 2011 qui a abouti à la requête en examen de conformité avec la loi de la corrida déposé par les deux associations auprès du conseil constitutionnel.
Comment peut-on classer au patrimoine national un acte de cruauté envers un animal réprimé par deux ans de prison et 30 000 euros d’amende sur 90% du territoire ?
Les trois-quarts des Français seraient opposés à la tauromachie…
Alors que la requête était examinée mardi 11 septembre par le Conseil constitutionnel, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a estimé que la tauromachie était « une culture à préserver » !
Pour rappel, la corrida n’est autre chose qu’un rite sanglant consistant à torturer six taureaux durant un quart d’heure chacun.
En premier lieu, le picador enfonce une lance (jusqu’à trente centimètres de profondeur) et fouille la plaie, afin de cisailler le ligament de la nuque et contraindre l’animal à baisser la tête. Il ouvre ensuite la blessure en y plantant six harpons de quatre à sept centimètres : les banderilles. L’animal est enfin mis à mort, au mieux d’un seul coup d’épée, mais c’est rarissime. Une épée plus courte et un poignard sont alors nécessaires pour porter les coups ultimes. Triste record détenu à ce jour : trente-quatre tentatives ! « Une Culture à préserver », Monsieur Valls ?
La foudre est une décharge électrique très violente – d’origine atmosphérique – qui atteint la surface de la terre ou un objet.
La foudre s’abat de préférence sur des points présentant une protubérance par rapport à l’environnant (arbres, tours, etc.). Dans un rayon d’environ 30 m du point d’impact, la zone est considérée comme dangereuse.
La foudre est universellement reconnue comme un phénomène dangereux, susceptible de faire fondre les parties métalliques des matériaux touchés (la température de la foudre atteint 30 000 °C !) ou bien l’éclatement ou la vaporisation de leurs éléments de surface. La foudre est la cause de nombreux courts-circuits, mais aussi d’incendies de forêt, de mort de bétail.
Chaque année, en France, plus d’une centaine de personnes sont foudroyées, et une trentaine succombent aux suites de leurs blessures. Le foudroyé subit une électrisation (passage de courant à travers le corps) qui peut entraîner des perturbations cardio-vasculaires et neurologiques graves, parfois mortelles. Les foudroiements de personnes se produisent généralement en plein air (campagne, montagne, sur des plans d’eau, etc.), souvent au cours d’activités sportives et de loisirs
La pose de dispositifs de protection (dont les plus connus sont le paratonnerre et le parafoudre) permet de remédier aux effets néfastes de la foudre dans les habitations et autres constructions. En revanche, l’apparition inopinée d’un orage , en randonnée à pied par exemple, donne toute sa valeur à la connaissance de quelques règles élémentaires de comportement en cas de risque de foudroiement :
1. Il est impératif de ne jamais s’abriter sous un arbre, surtout si cet arbre est isolé ou ne fait partie que d’un petit groupe d’arbres. On peut démontrer aujourd’hui que les risques de foudroiement d’un arbre isolé en espace ouvert est environ 50 fois supérieur à celui d’un homme debout. Lorsqu’on est surpris par un orage en pleine forêt, on ne peut évidemment pas éviter d’être sous des arbres. La position de moindre risque consiste alors à s’écarter le plus possible des troncs, et à éviter la proximité des branches basses.
2. En espace ouvert (champs, pré), ne porter aucun objet, en particulier métallique, qui émerge au-dessus de la tête : fourche, faux, club de golf… Ne jamais s’abriter sous un parapluie ouvert. Toute pièce conductrice doit au contraire être abaissée, ou mieux même déposée à côté de soi. A contrario, l’utilisation d’un téléphone mobile n’entraîne aucun accroissement du risque, tout au moins lorsque son antenne ne dépasse pas la tête, ou que très peu. Son volume, même s’il est métallique, reste insuffisant pour avoir un effet attractif sur la foudre.
3. Des personnes se trouvant en groupe doivent s’écarter les une des autres d’au moins 3 mètres, pour éviter le risque d’un éclair latéral entre deux personnes. Le risque de foudroiement d’une personne peut se propager à ses voisins par une étincelle franchissant l’espacement entre personnes trop rapprochées: ce phénomène est appelé « éclair latéral ».
4. Il faut penser à s’écarter de toute structure métallique, notamment de pylônes, de poteaux, de clôtures, afin de ne pas être victime d’une électrocution par « tension de toucher ».
5. Ne jamais se tenir debout les jambes écartées, ni marcher à grandes enjambées lorsqu’on se trouve sous un orage. On risque alors d’être commotionné, voire électrocuté, par une « tension de pas ». La meilleure position consiste à se pelotonner au sol, après avoir étendu sous soi un ciré ou toute autre pièce en matière isolante (par exemple en plastique). Même si l’on ne dispose pas de pièce isolante, la position couchée, jambes repliées sous soi, reste la position de moindre risque.
6. Une automobile close, à condition qu’elle ne soit pas décapotable ou à toit en plastique, constitue une excellente cage de Faraday. On évitera de s’abriter dans un hangar, lorsque celui-ci comporte un toit de tôle supporté par des poutres de bois. En effet, si un coup de foudre survient près du hangar, même sans le toucher, le champ électrique intense qui accompagne tout coup de foudre peut induire entre le toit et le sol une tension élevée, tension qui peut à son tour générer un amorçage puis un arc électrique à travers le hangar. Cet effet d’induction est par contre sans risque si le toit est supporté par des poutres métalliques.
7. Il faut éviter de se baigner à l’extérieur, de circuler à vélo ou à moto (dans ces deux dernier cas, mieux vaut rester à l’abri sous un pont par exemple) .
8. Eviter les zones surélevées et la lisère d’un bois.
9. En l’absence d’abri, la meilleure protection est de se placer en position accroupie, avec les pieds joints ou de se rouler en boule par terre en position foetale, genoux repliés.
Le risque de foudroiement est minime en ville, du fait de la hauteur des habitations et des équipements de type paratonnerre sur les immeubles. Les rares cas de foudroiement en ville sont liés à cette proximité avec du métal. Il y a quelques années, un homme a par exemple été foudroyé dans le jardin des Tuileries à Paris, car il se trouvait à côté des barrières métalliques du parc. Un couple a quant à lui été foudroyé à côté du métro George-V à Paris, car il se trouvait à proximité d’une grille d’aération du métro…en métal !
Avec la sécheresse qui touche de nombreux endroits de la planète, le feu de forêt est l’une des conséquences capable d’engendrer la destruction durable des espaces naturels…
L’impact environnemental d’un feu peut également être considérable. Les feux de forêts sont à l’origine d’une pollution de l’air, de l’eau et des sols. Aux modifications de paysage, s’ajoutent la destruction de milieux qui s’accompagnent de pertes biologiques (faune et flore habituelles des zones boisées), la perte de qualité des sols et le risque important d’érosion, consécutif à l’augmentation du ruissellement sur un sol dénudé.
Avec 15 millions d’hectares de forêts, soit un peu plus du quart du territoire national, la France se place au troisième rang des pays les plus boisés de l’Union Européenne. Mais cette richesse naturelle, à laquelle vient s’ajouter l’importante diversité des zones forestières françaises constituées de 136 essences d’arbres différentes, rend le territoire plus vulnérable aux incendies.
En France, c’est environ « 5000 départs de feu surviennent chaque année », indique l’Office national des forêts sur son site internet. L’homme en est à l’origine dans neuf cas sur dix. Contrairement à l’idée trop souvent admise comme vérité, les incendies ne sont pas l’exclusivité des pyromanes. Une fois sur deux, l’imprudence est responsable d’un de départ de feu (barbecue, mégot de cigarette, feu d’écobuage).
Un départ de feu nécessite trois facteurs :
- du combustible (la végétation);
- de l’oxygène (présent dans l’air);
- une source de mise à feu (flamme, étincelle, foudre).
Plus le temps sera chaud, sec et venteux, plus la végétation sera sèche, plus le risques sera élevé. Les composantes du milieu naturel et les activités humaines au contact de la forêt peuvent être plus ou moins favorables à l’éclosion et la propagation des incendies de forêts
Respecter plusieurs précautions de bon sens lors de nos passages dans les massifs forestiers permettrait donc d’éviter bien des catastrophes. Pour rappel :
- Il est interdit de faire un feu à moins de 200 mètres d’une forêt, d’une lande ou du maquis.
- Il est très important de ne pas jeter de mégots de cigarette par la portière d’un véhicule, même s’ils vous paraissent éteints. La cigarette est d’ailleurs proscrite dans certaines zones, parfois uniquement à certaines périodes de l’année. On le sait moins, mais lors des stationnements sur les bas côtés de la route, le pot catalytique extrêmement chaud (entre 400 et 800 degrés selon les versions) peut enflammer les herbes sous le véhicule.
- Ne pas laisser de bouteilles vides ou de détritus. Une bouteille en verre ou des éclats de verre pourrait jouer l’effet de loupe / lentille sous l’action concentrée des rayons du soleil, tandis que des détritus pourraient jouer le rôle d’activateur de combustion…
Et en cas de départ de feu, la première des actions est de prévenir les pompiers ou la gendarmerie en composant le 112, en précisant le lieu et si possible l’importance du sinistre. S’éloigner « dos au vent » de la zone le plus rapidement possible est le second conseil de bon sens…
L’Australie vient d’annoncer la création d’un réseau de parcs marins sur plus d’un tiers de ses eaux territoriales, soit une surface de… 3,1 millions de km2 ! Il s’agira ni plus ni moins que du plus grand parc marin au monde.
Face aux nombreuses menaces, il permettra de trouver un équilibre entre conservation de la nature et exploitation durable des ressources naturelles.
Le joyau principal est le parc marin de la Mer de Corail, adjacent au parc marin de la Grande Barrière de Corail. Cette dernière, déjà classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, abrite une biodiversité marine d’une richesse incomparable – quatre cents espèces de coraux, mille cinq-cents espèces de poissons (baleines, dauphins, thons, marlins et requins pour ne citer qu’eux) et quatre mille espèces de mollusques – et de nombreux animaux menacés comme diverses espèces de tortues.
La British Birdwatching Birdfair, qui se tient chaque année en août depuis 1989 près de la Rutland Water Nature Reserve à Egleton (Grande-Bretagne), est considérée comme l’un des principaux événements ornithologiques mondiaux : elle attire des milliers de visiteurs, les principaux intervenants du monde du « birdwaching » s’y réunissent, et des centaines de milliers de livres sterling y sont collectées pour la protection des oiseaux.
D’autres pays ont depuis créé des rassemblements sur ce modèle, mais ce n’était pas encore le cas de la France : mais à l’occasion de son centenaire, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a décidé d’organiser du 21 au 23 septembre 2012 en partenariat avec la ville de Paimboeuf (Loire-Atlantique) la première édition du Festival « Birdfair » »de l’oiseau au tourisme nature ».
Le Festival Birdfair, c’est d’abord une fête pour tous pendant une période idéale de début de migration des oiseaux dans un lieu magique.
Tout au long du festival, de nombreuses conférences, un forum, des animations pour les enfants et pour le grand public, de nombreuses sorties nature (à pied, en bateau, et en mini-bus), des dédicaces et des rencontres avec des auteurs ou des artistes naturalistes, des expositions, des concerts de groupes éclectiques…
Vivre la nature, c’est le credo connu des scouts ou guides de France !
Alors lorsque ceux-ci font partager leur expérience pédagogique et leur savoir-faire naturaliste, cela donne un petit guide intitulé « Carnet Nature » formidablement documenté et illustré, d’un format quasi idéal pour glisser dans un petit sac à dos.
Comment reconnaître une chouette effraie ou un paillon apollon ? Quel est ce petit rapace à l’oeil perçant à l’affût sur un piquet ? Comment calculer l’âge d’un arbre ou s’orienter en montagne ? De quelle plante ces graines « volantes » se sont-elles échappées ? Quel est donc cet arbre qui nous offre une si belle ombre ?
On y retrouve 200 espèces communes, animales et végétales, classées par milieu. Pour chacune, une illustration, une fiche d’identité et un court texte qui met en valeur un signe particulier ou une anecdote pour aider à la mémorisation.
Enfin, le « Carnet Nature » propose une vingtaine d’activités de terrain, comme réaliser un croquis d’oiseau, un cadran solaire ou encore un inventaire marin. A noter, que la géologie et l’astronomie n’ont pas été oubliées.
Quel âge peut avoir cet arbre est une question que l’on se pose souvent en forêt, et elle reste souvent sans réponse.
Quand j’étais petit garçon, on jouait à compter les cernes d’un tronc d’arbre pour calculer son âge comme on comptait les points sur une coccinelle. Le calcul pouvait s’avérer malgré tout…fantaisiste !
Le comptage rigoureux des cernes aide à la détermination de l’âge d’un arbre tout en nous offrant quelques informations sur les évènements ayant marqué sa vie : si l’on observe la souche d’un arbre coupé, on peut voir des cercles qui ne sont autres que des anneaux de croissance, appelés cernes et correspondant à une période de croissance. Ils représentent la quantité de bois produit par l’arbre pendant le printemps et l’été.
Pendant l’hiver, la sève ne coulant plus, la croissance s’arrête : en se reposant, le bois devient alors plus foncé.
Pour récapituler, une année de croissance se compose d’un anneau avec une première partie claire (bois produit au printemps) et une seconde partie un peu plus foncée (bois produit à la fin de l’été). L’année suivante, un nouvel anneau s’ajoutera et ainsi de suite. Les plus vieux anneaux sont au centre de l’arbre.
L’épaisseur des cernes donne aussi des indications sur les saisons de croissance. Plus les cernes sont épaisses, plus la saison de croissance est longue et inversement…
L’observation du bois renseigne utilement sur les variations du climat : un anneau large indique une bonne année, une série d’anneaux minces révèle une période de sécheresse. Un tronc d’arbre est un véritable bulletin météo du passé ! Dans les pays tropicaux, les arbres n’ont pas ces anneaux : leur croissance ne s’arrête pas, car il n’y a pas de saison froide !
Pour un arbre sur pied, le seul problème est que les cernes se trouvent à l’intérieur du tronc donc invisible pour les promeneurs que nous sommes ! Les experts forestiers utilisent une tarière de Pressler ressemble à un tire-bouchon creux. Lorsqu’il est introduit dans le tronc d’un arbre, jusqu’à son centre, on arrive alors à extraire un échantillon de l’arbre sous la forme d’un petit cylindre de bois, communément appelé «carotte». En examinant le cylindre, on peut déterminer rapidement l’âge de l’arbre en comptant les anneaux de croissance. On peut aussi découvrir la vitesse de croissance de l’arbre sur un intervalle de temps et établir si son développement a été ralenti, par exemple, par la croissance d’autres arbres en compétition avec lui.
Un arbre peut vivre longtemps, avec des disparités importantes selon les espèces et sous réserve que son environnement le lui permette : le plus vieil arbre du monde – connu – est un baobab qui aurait plus de 5000 ans !
Le chêne peut vivre également plusieurs siècles et l’on sait qu’il pousse encore après 400 ans. Un Châtaignier 500 à 1000 ans tandis qu’un Pin Douglas peut contempler l’histoire du haut de ses 300 à 500 ans. Et on ne parle pas des champions comme le Tilleul ou encore l’If qui peuvent atteindre respectivement 1700 et 3000 ans !
Côté bonne nouvelle, c’est une première en France. Un bébé singe bonobo, une espèce menacée, a vu le jour samedi, au parc zoologique la Vallée des singes, à Romagne (Vienne). La mère, Ukela, 27 ans, a donné naissance à son petit devant « plusieurs centaines de visiteurs », selon un communiqué du parc.
Des tests ADN seront nécessaires afin d’identifier le père parmi les quatre mâles présents au moment de la période de reproduction. « Cet événement est d’autant plus réjouissant que la reproduction des bonobos en captivité demeure exceptionnelle. Selon le dernier recensement de 2010, on comptait seulement neuf naissances dans le monde, dont trois en Europe », a précisé le communiqué du parc, qui se félicite de ce « magnifique succès pour l’équipe de la Vallée des singes qui devient une référence dans l’accueil des bonobos ».
Située à une quarantaine de kilomètres au sud de Poitiers, la Vallée des singes a accueilli en avril 2011 les neuf premiers bonobos de France. Une jeune femelle est ensuite arrivée des États-Unis le 12 juillet dernier, suivie deux semaines plus tard par une autre femelle et ses deux petits. Avec 14 individus, le parc viennois dit disposer du groupe de bonobos le plus important d’Europe. Dans le monde, seuls 18 zoos abritent des bonobos, pour un total d’environ 180 individus, souligne le communiqué.
Originaire de République démocratique du Congo (RDC), le bonobo est considéré comme une espèce menacée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Sa population, dénombrée en 1980 à 100 000 singes, est aujourd’hui estimée entre 10 000 et 20 000 après les conséquences désastreuses de la guerre, de la chasse et de la déforestation.
Côté mauvaise nouvelle, dans la réserve Lola Ya Bonobo pour orphelins Bonobos en République Démocratique du Congo (dont nous vous avions parlé il n’y a pas si longtemps – voir ici), le cardiovirus EMCV a décimé les bébés singes, comme il décime à d’autres endroits la faune sauvage. La maladie semble enrayée mais l’angoisse demeure dans le centre géré par Claudine André, rejoint depuis peu par le docteur vétérinaire Fanny Mehl.
Ce sanctuaire qui abrite une soixantaine d’orphelins est un lieu unique au monde… qui a besoin de votre aide.