PRUNES, RAISINS… UNE PELLICULE BLANCHE TRÈS NATURELLE

Gorgés de sucre, Reines-claudes, Mirabelles, raisins, quetsches, les fruits de l’été sont sur tous les étals !

Mais le plaisir de la dégustation est souvent altéré chez certains esprits chagrins par une légère inquiétude : doit-on se méfier de la fine pellicule blanche qui recouvre tous ces fruits ?

Celle-là même que beaucoup d’entre nous, persuadés qu’il s’agit d’une couche de pesticide, s’évertue à faire disparaître sous l’eau !

Au Relais du Vert Bois et aux différents moments de la cueillette des fruits du verger, nous expliquons souvent à nos visiteurs que la fine pellicule blanche en question est une fine couche de cire naturelle (appelée également « cuticule ») que l’on retrouve sur de très nombreux végétaux. Il s’agit de la « pruine » qui est fabriquée par le fruit lui-même.

Et cette pellicule est par exemple particulièrement visible sur les prunes et les raisins pour la bonne et simple raison que ces fruits en sécrètent plus que d’autres. La pruine protège les fruits des attaques de parasites, empêche l’évaporation et protège de la pluie. Lors de la naissance du fruit, elle a également le rôle essentiel de faire glisser la fleur qui se décroche !

Dans la fabrication du vin et s’agissant du raisin, la pruine va jouer un rôle important en retenant les micro-organismes comme les levures très utiles à la fermentation…

Bien que nous n’utilisions aucun produit phytosanitaire ou de de quelconque pesticide dans le cadre de la « micro-production » des fruits de notre verger, nous rappelons toujours à nos visiteurs que laver les fruits et légumes du commerce n’en demeure pas moins indispensable.

Il s’agit là de règles d’hygiène élémentaires, les fruits et légumes subissant de nombreuses manipulations et traitements en tous genres, sans compter les souillures naturelles chargées de micro-organismes ! Vous limiterez bien évidemment certains de ces risques en achetant des fruits et légumes estampillés « bio ».

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COLCHIQUES DANS LES PRÉS

Retour en Normandie après un aller-retour de 72 h à New-York et comme d’habitude rien de mieux qu’une petite promenade en forêt avec les chiens pour combattre efficacement le décalage horaire.

Au détour du sous-bois et à l’approche d’un minuscule pré, rencontre nez à nez avec ce que je croyais être à première vue un crocus mais non ! Finalement il faut se rendre à l’évidence que les Colchique pointent le bout de leur nez… Autrement dit, l’été est encore là pour au moins 3 semaines, mais l’automne s’approche doucement !

Vous rappelez-vous de cette chanson que l’on apprenait à l’école lorsque nous étions enfants (disponible ici) : « Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent…Colchiques dans les prés c’est la fin de l’été…La feuille d’automne emportée par le vent… » 

Naissant d’un bulbe souterrain souvent dans les prés humides, le Colchique d’Automne est une fleur de couleur lilas qui éclôt lorsque les autres fleurs commencent à faner. En Normandie, on la surnomme « tue-chien » car la belle recèle un alcaloïde mortel appelé « colchicine » dont le nom vient d’ailleurs de Colchide, pays de la magicienne empoisonneuse Médée.

Jolie donc, mais dangereuse comme un certain nombre d’autres plantes à ne pas prendre à la légère !

Chez l’être humain, l’ingestion provoque des troubles à partir de 10 mg, mortelle à partir de 40 mg ! Et il arrive fréquemment au bétail d’être intoxiqué. La colchicine, bien qu’utilisée en thérapeutique est un poison bloquant la division cellulaire. L’intoxication par ingestion se manifeste par des troubles digestifs violents, des troubles sanguins et neurologiques.

Je me rappelle que le poète Guillaume Apollinaire avait consacré un bien mystérieux poème au colchique, métaphore de l’amour vécu comme une éternelle souffrance, comme un véritable… poison !

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CARNET NATURE

Vivre la nature, c’est le credo connu des scouts ou guides de France !

Alors lorsque ceux-ci font partager leur expérience pédagogique et leur savoir-faire naturaliste, cela donne un petit guide intitulé « Carnet Nature » formidablement documenté et illustré, d’un format quasi idéal pour glisser dans un petit sac à dos.

Comment reconnaître une chouette effraie ou un paillon apollon ? Quel est ce petit rapace à l’oeil perçant à l’affût sur un piquet ? Comment calculer l’âge d’un arbre ou s’orienter en montagne ? De quelle plante ces graines « volantes » se sont-elles échappées ? Quel est donc cet arbre qui nous offre une si belle ombre ?

On y retrouve 200 espèces communes, animales et végétales, classées par milieu. Pour chacune, une illustration, une fiche d’identité et un court texte qui met en valeur un signe particulier ou une anecdote pour aider à la mémorisation.

Enfin, le « Carnet Nature » propose une vingtaine d’activités de terrain, comme réaliser un croquis d’oiseau, un cadran solaire ou encore un inventaire marin. A noter, que la géologie et l’astronomie n’ont pas été oubliées.

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L’ÂGE DES ARBRES

Quel âge peut avoir cet arbre est une question que l’on se pose souvent en forêt, et elle reste souvent sans réponse.

Quand j’étais petit garçon, on jouait à compter les cernes d’un tronc d’arbre pour calculer son âge comme on comptait les points sur une coccinelle. Le calcul pouvait s’avérer malgré tout…fantaisiste !

Le comptage rigoureux des cernes aide à la détermination de l’âge d’un arbre  tout en nous offrant quelques informations sur les évènements ayant marqué sa vie : si l’on observe la souche d’un arbre coupé, on peut voir des cercles qui ne sont autres que des anneaux de croissance, appelés cernes et correspondant à une période de croissance. Ils représentent la quantité de bois produit par l’arbre pendant le printemps et l’été.

Pendant l’hiver, la sève ne coulant plus, la croissance s’arrête : en se reposant, le bois devient alors plus foncé.

Pour récapituler, une année de croissance se compose d’un anneau avec une première partie claire (bois produit au printemps) et une seconde partie un peu plus foncée (bois produit à la fin de l’été). L’année suivante, un nouvel anneau s’ajoutera et ainsi de suite. Les plus vieux anneaux sont au centre de l’arbre.

L’épaisseur des cernes donne aussi des indications sur les saisons de croissance. Plus les cernes sont épaisses, plus la saison de croissance est longue et inversement…

L’observation du bois renseigne utilement sur les variations du climat : un anneau large indique une bonne année, une série d’anneaux minces révèle une période de sécheresse. Un tronc d’arbre est un véritable bulletin météo du passé ! Dans les pays tropicaux, les arbres n’ont pas ces anneaux : leur croissance ne s’arrête pas, car il n’y a pas de saison froide !

Pour un arbre sur pied, le seul problème est que les cernes se trouvent à l’intérieur du tronc donc invisible pour les promeneurs que nous sommes ! Les experts forestiers utilisent une tarière de Pressler ressemble à un tire-bouchon creux. Lorsqu’il est introduit dans le tronc d’un arbre, jusqu’à son centre, on arrive alors à extraire un échantillon de l’arbre sous la forme d’un petit cylindre de bois, communément appelé «carotte». En examinant le cylindre, on peut déterminer rapidement l’âge de l’arbre en comptant les anneaux de croissance. On peut aussi découvrir la vitesse de croissance de l’arbre sur un intervalle de temps et établir si son développement a été ralenti, par exemple, par la croissance d’autres arbres en compétition avec lui.

Un arbre peut vivre longtemps, avec des disparités importantes selon les espèces et sous réserve que son environnement le lui permette : le plus vieil arbre du monde – connu – est un baobab qui aurait plus de 5000 ans ! 

Le chêne peut vivre également plusieurs siècles et l’on sait qu’il pousse encore après 400 ans. Un Châtaignier  500 à 1000 ans tandis qu’un Pin Douglas peut contempler l’histoire du haut de ses 300 à 500 ans. Et on ne parle pas des champions comme le Tilleul ou encore l’If qui peuvent atteindre respectivement 1700 et 3000 ans !

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TOMATES : ROUGIR DE PLAISIR !

Cette plante herbacée de la famille des solanacées, originaire des Andes côtières du nord-ouest de l’Amérique du Sud et sensible au froid, est cultivée pour son fruit charnu (dit climactérique et longtemps appelé « pomme d’amour » en raison de sa couleur, voire de ses prétendues vertus aphrodisiaques).

Sa première domestication serait intervenue dans le Mexique actuel, où l’ont trouvée les conquérants espagnols lors de la conquête de la ville aujourd’hui appelée Mexico par Cortés en 1519. Utilisée dans un premier temps en médecine, elle a été introduite en Europe par les Espagnols au début du XVIe siècle, d’abord dans leur pays, puis en Italie par Naples, alors possesseur de la couronne espagnole. Elle n’a été cultivée pour son fruit que bien plus tard. Sa diffusion en France s’accélère pendant la Révolution.

Actuellement, le monde entier consomme des tomates, soit fraîches, soit transformées. C’est même aujourd’hui un élément incontournable de la cuisine grecque, italienne, espagnole et française. Et comme la plante est cultivée sous presque toutes les latitudes – et sous de multiples formes (plusieurs milliers de variétés, de taille, de forme et de couleur très différentes) -, on en trouve toute l’année sur nos marchés. Même si le goût n’est pas toujours conforme aux attentes…

Les tomates (et principalement leur peau) contiennent de grandes quantités de lycopènes (responsables de leur couleur rouge vif) et du bêta-carotène, des antioxydants qui jouent un rôle important dans la prévention de nombreux cancers (dont celui de la prostate). De plus, selon certaines études, la consommation d’au moins sept parts par semaine réduirait de 30 % le risque de maladies cardio-vasculaires. Car le lycopène aiderait à lutter à la fois contre l’excès de cholestérol et contre l’inflammation.

Mais il faudrait consommer de 3 à 13 fois plus de tomates fraîches que de jus ou de pâte de tomates pour augmenter de façon équivalente les concentrations sanguines en lycopène. D’autre part, le fait de couper les tomates fraîches en petits morceaux et de les manger avec de l’huile améliorerait sensiblement l’absorption de cet élément dans le sang.

Les tomates sont également gorgées de vitamine C aux propriétés anti-infectieuses et antioxydantes. Une tomate de taille moyenne fournit plus de la moitié de nos besoins journaliers en cette vitamine qui aide à lutter contre les radicaux libres, responsables du vieillissement, et qui contribue à la santé du squelette, des dents et des gencives.

Ses fibres sont surtout concentrées dans sa peau et ses graines. Une fois ces dernières enlevées, la tomate peut être consommée sans problème par les personnes aux intestins sensibles. Les personnes allergiques au latex peuvent être par ailleurs sensibles aux tomates.

Conserver les tomates à température ambiante, et non au réfrigérateur, car le froid dégrade leur qualité gustative (ou ce qu’il en reste…). Mais pas à côté d’une fenêtre, car la chaleur ramollit le fruit. Ne les laver qu’au moment de les déguster et ne retirer leur pédoncule qu’après.

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UN POIRIER CENTENAIRE

Nous avons plusieurs poiriers centenaires dans la propriété.

Il ne s’agit nullement de poires dites « à couteau »* mais plutôt de poires beaucoup plus petites et surtout bien plus amères destinées à la production de « poiré ». Ce dernier étant en Normandie à la poire ce que le cidre est à la pomme…

Autrement dit, le poiré est une boisson alcoolisée effervescente, similaire au cidre, de couleur jaune pâle à jaune doré, obtenue par fermentation du jus de poire issu de variétés spécifiques de « poires à poiré ». Plus acidulé que le cidre, le Poiré est d’une originalité et d’une finesse qui ne laisse pas les amateurs indifférents. C’est une boisson capiteuse, qualifiée par certains de « Champagne normand ».

Les variétés de poires utilisées pour la confection du poiré en France sont :  Plan de blanc, Branche de Cloche, Gaubert, et Rouge vigné.

Le poirier, réputé pour sa durée de vie très élevée (parfois près de 200 ans), est un arbre originaire d’Europe et d’Asie.

Il est en général de taille moyenne, mais il peut atteindre dans certains cas une quinzaine de mètres comme ici sur la photo prise dans le jardin d notre maison principale.

Le poirier fleurit dès le mois d’avril et donne de superbes petites fleurs blanches parfois rosées qu’affectionnent les abeilles au printemps.

* Comme pour les pommes, il existe plusieurs familles d’utilisation pour les poires : selon le mode de consommation le plus adapté à la variété, on parle de « poire de table » (ou « poire à dessert »), de « poire à cuire » ou de « poire à poiré ». Pour information dans la famille des pommes, on parle de « pomme de table » (ou « pomme à dessert » ou « pomme à couteau »), de « pomme à cuire » ou de « pomme à cidre ».

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DES PLANTES POUR LUTTER CONTRE LA POLLUTION

Les plantes pourraient aider à la réduction de la pollution atmosphérique urbaine bien plus qu’on ne le pense…

Il est avéré depuis longtemps que les plantes servent à filtrer l’air et à réduire la pollution de nos maisons et de nos villes. Un récent rapport de la NASA enfonce le clou en révélant que nos amis les végétaux pourraient faire bien mieux leur travail de « filtres verts » que ce que nous pensions.

Le constat est bluffant dans la mesure où les plantes pourraient diminuer huit fois plus que ce que nous pensions les polluants « urbains » comme le dioxyde d’azote (NO2) et les particules fines, qui sont à l’origine de nombreuses maladies, notamment cardiovasculaires et pulmonaires. L’étude a conclu que le placement judicieux de zones vertes, comprenant de l’herbe, du lierre grimpant et d’autres plantes dans les « canyons urbains » (NDLR : des ruelles où l’air ne circule que peu, voire pas du tout) pouvait nettement réduire la pollution atmosphérique dans les rues.

On a longtemps attribué à certaines plantes des vertus d’assainissement de l’air pour nos intérieurs. L’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) a toutefois réalisé des tests qui ont révélé le contraire en 2011. Il est en effet apparu que le pothos (Scindapsus aureus), le dragonnier (Dracaena marginata) et la plante d’araignée (Chlorophytum comosum) voyaient leurs capacités filtrantes chuter une fois dans une pièce close.

Les projets d’installations de plantes en milieu très pollués se sont néanmoins multipliés ces dernières années. Un exemple parmi d’autres, celui de l’aéroport d’Orly – que je connais bien ! – avec des zones de marais filtrants qui ont été implantées à l’aéroport d’Orly…

Si tant est qu’il en fallait une nouvelle, l’étude de la NASA est une autre excellente raison de prendre soin des plantes qui nous entourent. Et de s’appuyer davantage sur leurs facultés…

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UNE INITIATIVE ORIGINALE D’IKEA

Déjà impliqué financièrement dans plusieurs projets éoliens, multipliant les mesures pour augmenter la part des énergies renouvelables dans son approvisionnement en électricité, le géant suédois du meuble Ikea  a aussi eu la bonne idée d’imaginer une mini-serre.

Baptisée « Socker », de couleur blanche, esthétiquement sans aucune fioriture et ergonomique, cette petite boîte n’est autre qu’une mini-serre pour faire pousser ses plantes préférées à la maison, à l’extérieur comme à l’intérieur, quand bien même l’acheteur ne disposerait pas de jardin.

Une manière simple et efficace de participer à la protection de l’environnement et à la sauvegarde de la biodiversité.

Disponible dans tous les magasins du groupe moyennant quelques 13 euros, « Socker » est équipée d’une trappe fixée sur un cadre triangulaire, ce qui permet une pénétration de l’air frais suffisante pour les plantes d’intérieur, lesquelles disposent grâce à elle d’une belle marge de manoeuvre.

Assez grande pour abriter de petits pots d’aromates, de petites fleurs et même pour préparer les germes à replanter dans son jardin, elle peut en outre être placée sur le rebord d’une fenêtre, sur une terrasse ou en décoration dans votre salon, votre chambre ou votre cuisine.

Quant aux trappes mobiles, elles facilitent l’arrosage. Idéales pour les citadins qui n’ont pas la chance de pouvoir assouvir leur passion pour le jardinage, la mini-serre « Sokker » fournit aux plantes d’intérieur un environnement idéal pour prospérer et est d’une simplicité redoutable. Mais comme toujours, il fallait y penser…

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RAYONS DE SOLEIL DANS LE SOUS-BOIS

Son appellation semble galvaudée, pourtant il est plutôt difficile de définir avec précision le mot « sous-bois ».

On parle « d’un lieu forestier où la végétation pousse sous les arbres » ou d’une « Partie basse de la forêt, souvent sombre et humide, où se trouve une végétation composée d’arbustes, de fougères ». En peinture, il s’agit d’une « scène représentant un intérieur de bois ou de forêt ».

Le mot « sous-bois » vient du latin subtus qui veut dire « dessous »…

Dans tous les cas, il y a bien deux ou trois choses dont je suis certain s’agissant des sous-bois autour du Relais du Vert Bois : on y trouve de magnifiques endroits aux couleurs subtiles à n’importe quelle heure de la journée, les sangliers, les biches et les cerfs aiment à s’y cacher et la fraîcheur en font des endroits plutôt accueillants durant l’été !

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UN JARDIN « ANTICANCER »

Certaines plantes, par leurs propriétés antioxydantes ou immuno-stimulantes sont reconnues dans la lutte contre la cancer.

D’autres, comme l’If ou la Pervenche de Madagascar, ont permis de mettre au point des médicaments de chimiothérapie.

Afin de sensibiliser le public à l’importance des végétaux pour lutter contre cette maladie qui touche près d’un français sur trois au cours de sa vie, deux chercheurs ont eu l’idée de créer un Jardin de Plantes anticancéreuses situé à Saint-Pol-de-Léon dans le Finistère.

Il s’agit d’un jardin éducatif et culturel qui s’étend sur 3000 m2 à l’intérieur même du Château de Kéraudren et où l’on peut observer de multitudes espèces de plantes classées selon 5 catégories :
- Celles qui, grâce à une consommation régulière, permettent de réduire le risque de développer un cancer, comme l’ail, les choux (notamment brocoli et chou-fleur), la tomate ou, plus exotique, la racine du curcuma (rappelons-le : une alimentation bien pensée, c’est deux fois moins de risque de tumeur);
- Celles qui sont utilisées dans le traitement des tumeurs cancéreuses, comme l’if ou la pervenche de Madagascar;
- Celles qui, comme l’ananas, limitent les effets secondaires des thérapies;
- Celles qui, quoique encore en cours d’étude, semblent prometteuses, comme le fenugrec ;
- Celles, enfin, qui favorisent l’apparition des tumeurs et qu’il faut éviter… on pense bien sûr au tabac.

L’objectif de ce jardin original et pédagogique, unique en Europe, est de rappeler que la biodiversité est un précieux réservoir de substances utilisées pour leurs propriétés thérapeutiques, et que le traitement du cancer et l’accompagnement des thérapies peuvent faire intervenir des plantes au même titre que des molécules obtenues par synthèse chimique.

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