FINES HERBES : UN BRIN DE FRAÎCHEUR !

Si je ferme les yeux et que je frotte entre mes doigts une feuille de basilic ou de menthe, me voilà soudain en Italie ou à Marrakech voire en train de penser à ma mère reine des salades en tous genres ! Quelques brins de ciboulette ciselée et les papilles s’éveillent tandis qu’avec un bouquet de coriandre ce sont mes voyages en Asie qui arrivent par bouffées…

Plus que toute autre espèce potagère, les « herbes » sont un incomparable réservoir d’odeurs et de saveurs. Si en botanique, on les classe sous le nom d’herbes aromatiques, elles ont acquis le surnom de « fines herbes » par opposition aux espèces plus robustes  qui poussent à l’état sauvage comme le thym ou le romarin.

En cuisine, le terme fait également référence, comme les herbes de Provence ou le bouquet garni, à un mélange bien précis de 4 herbes traditionnellement employées ensemble : le persil, le cerfeuil, la ciboulette et l’estragon. C’est la base d’une bonne vinaigrette à salade ou d’une béarnaise. Mais, on peut aussi qualifier de « fines herbes » la coriandre, le basilic, l’aneth ou toute autre herbe fraîche.

Avant d’être culinaires, ces herbes aromatiques connues depuis l’Antiquité étaient avant tout appréciées pour leurs bienfaits thérapeutiques, connues pour contenir de très nombreux alcaloïdes, sels minéraux et vitamines. Elles soignaient alors toutes sortes de maladies de façon plus ou moins empirique, mais alimentaient surtout quantité de légendes et de croyances.

Les Grecs confectionnaient ainsi des couronnes de persil pour leurs morts tandis que les Egyptiens considéraient le basilic comme une plante sacrée (dont la cueillette était curieusement interdite aux femmes) et l’utilisaient pour la momification. Quant aux Romains, ils avaient fait de l’aneth le symbole de la vitalité et la mettaient au menu des gladiateurs. On pourrait raconter à foison l’histoire de ces herbes merveilleuses et exotiques. Rarement indigènes, elles viennent pour la plupart du bassin méditerranéen ou d’Asie.

Le Moyen-Âge sera la grande époque de la cuisine aux herbes, parce qu’elles nourrissaient et soignaient à la fois, sans oublier la jolie coloration qu’elles donnaient aux plats. C’est à cette époque et sous le règne des fameux cuisiniers des différents rois de de France que le persil devient « superstar » tandis que l’oseille est appréciée pour son acidité. On organisa les potagers en fabuleux espaces que l’on peut encore voir aujourd’hui dans bon nombre de châteaux français à commencer par l’illustre Château de Versailles.

Les modes de consommation et l’agroalimentaire de la « vie moderne » sont passés par là et le marché des herbes a considérablement évolué vers le surgelé et le déshydraté. Quel dommage…

Ici, au Relais du Vert Bois, nous cultivons grand nombre de ces herbes du printemps jusqu’au début de l’automne (climat oblige).

La cuisine familiale héritée de ma mère nous a appris que les herbes sont des concentrés d’antioxydants, de vitamines et de micronutriments qui sont pour certaines beaucoup plus riches en huiles essentielles que les légumes. Certaines ont des vertus apaisantes, d’autres ont des vertus digestives, mais un grand principe doit prédominer : ne pas trop mélanger les herbes, mais plutôt les associer deux par deux : persil-coriandre, persil-cerfeuil ou basilic-estragon par exemple. Autre solution les associer à une épice douce…

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LA RÉCOLTE DU BLÉ AUTOUR DU RELAIS DU VERT BOIS

Alors que j’observais hier le ballet des moissonneuses batteuses à proximité du Relais du Vert Bois, je me disais que le chemin parcouru par les agriculteurs avait été fulgurant depuis l’époque où chevaux, boeufs et mulets servaient à la traction agricole !

L’apparition du matériel agricole lourd découle d’une série de progrès techniques. Ceux-ci ont été permis par le charbon et la machine à vapeur, puis grâce au pétrole et au moteur à explosion et à l’apparition de machines solides et rustiques, développées à l’occasion de la Première Guerre mondiale.

Je lisais il y a peu que l’apparition des grandes moissonneuses-batteuses a été l’une des causes de profondes modifications du paysage agricole et rural, qui se sont notamment faites en Europe au travers des remembrements et dans les pays totalitaires via les regroupements de terres agricoles. Les moissonneuses larges et hautes ne pouvant emprunter les anciens petits chemins, tournant et manœuvrant mal, et nécessitant un sol stabilisé, leur usage n’était pas compatible avec le maintien des réseaux bocagers et de chemins, talus et mares qui les accompagnaient. Leur poids contribue par ailleurs au tassement des sols.

Un des problèmes posé par les moissonneuse modernes qui avancent beaucoup plus vite, et travaillent sur une largeur de coupe très supérieure à ce qu’elle était lors des moissons faites à la main ou avec la traction animale est qu’elles tuent de nombreux animaux cachés dans la cultures.

En effet, la pratique de couvaison de certains oiseaux, au sol dans les champs, compromet nombre de nichées. Pour les espèces les plus sensibles, comme le busard cendré, un rapace migrateur qui passe l’hiver dans la savane africaine, l’évolution des milieux et des usages de l’environnement peut s’avérer catastrophique.

Le busard cendré, qui historiquement faisait son nid au sol dans les marais, a vu l’assèchement des zones humides le conduire à modifier ses habitudes de nidification. Aussi, depuis quelques années, on voit de plus en plus de busards cendrés s’installer dans les champs de céréales, avec le risque de voir leur couvée être détruite lors du passage de la moissonneuse batteuse.  En France, des centaines de bénévoles se mobilisent tous les ans (cliquez ici pour pour mieux connaître les actions de la LPO) ,  pour sauver ces oiseaux d’une mort certaine, et pour empêcher la disparition de cette espèce menacée.

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LES ANIMAUX EXPERTS EN AUTOMÉDICATION (SUITE)

Comme je vous le précisais hier, les animaux n’ont pas attendu les humains pour apprendre l’automédication.

Plus près de nous, les étourneaux, qui apprécient le confort urbain, se posent parfois sur les cheminées et se laissent envelopper par les fumées qui s’en échappent. Pas pour se chauffer, ni pour s’imprégner d’un parfum de feu de bois ! En revanche, ils n’ont rien trouver de mieux pour se débarrasser des parasites qui encombrent leur plumage. Une pratique que leurs lointains cousin, les corbeaux freux britanniques ont même amélioré puisque de très sérieux scientifiques ont observé certains de ces oiseaux attraper des cigarettes encore fumantes dans la rue pour une fumigation radicale sous les ailes !

Malgré ses piquants, le hérisson n’est pas à l’abri des tiques et des puces qui viennent souvent encombrer son pelage. Fort heureusement son instinct de « parfait petit chimiste » l’a conduit à trouver des solutions pratiques pour peu qu’il trouve les ingrédients autour de lui… Il mastique un mélange de menthe et de citronelle jusqu’à ce que le mélange se transforme en une espèce de mousse qu’il va recracher avant de littéralement se rouler dedans ! Au Relais du Vert Bois, on nous demande souvent pourquoi nous plantons nos « fines herbes » à la fois dans des bacs suspendus et directement au sol. En fait, nous plantons le thym au sol en guise de répulsif à moucherons à proximité des pommiers de notre verger tandis que la menthe et la citronnelle servent de matière première…à nos hérissons !

Du côté des moutons, ces derniers savent très bien quelle prescription suivre lorsqu’ils sont malades : des scientifiques ont observé comment les moutons, porteurs de parasites intestinaux ou souffrant de maux d’estomac, changent leur régime et partent à la recherche d’un ensemble de plantes riches en tanin et saponines. Autrement dit, les moutons ont la capacité à combiner différentes substances aux vertus thérapeutiques…

Nos chats et chiens savent aussi faire usage de plantes particulières. Ceux-ci mangent des herbes particulières comme le chiendent pour se soulager de leurs maux. Selon le dosage, l’ingestion de la plante déclenchera une légère expectoration qui nettoiera les bronches, un sérieux vomissement qui videra l’estomac, ou encore un effet laxatif qui dégagera les intestins. Le fait est si connu que des barquettes «d’herbe à chat» sont proposées dans les magasins spécialisés pour que les chats d’appartement puissent eux aussi se soigner.

Mais comment les animaux distinguent-ils les plantes qui « fonctionnent » de celles qui ne font rien ou pire sont nuisibles? Cela reste un mystère. Il y a l’odeur, bien sûr, et différents indices tactiles. L’odeur et l’apparence déterminent le choix d’une plante mais les jeunes, par exemple, font souvent des erreurs. La sélection fait son oeuvre : les plus forts et plus malins sauveront leur peau. L’apprentissage aussi joue un rôle fondamental. L’instinct et la génétique font le reste.

L’homme s’inspire des animaux pour savoir comment soigner ses propres maux. L’usage de la plante Ocha par exemple nous est venue des ours. C’est une plante utilisée contre la grippe intestinale et pour faire baisser la fièvre. Les animaux connaissent les plantes et nous avons besoin d’eux pour nous transmettre ce savoir. 

On se souvient de Socrate et de la ciguë qui l’a empoisonné. Eh bien la chenille utilise cette même ciguë contre les parasites! Elle fait des réserves de graisses au printemps pour pouvoir se transformer en chrysalide et cela attire les mouches. Elle qui est une grande consommatrice de lupins des bois, à ce moment de l’année, elle va se tourner plutôt vers la ciguë vénéneuse dont les composés azotiques sont pourtant très toxiques. Elle va donc manger du poison délibérément car les toxines sécrétées par les insectes (mouches et autres) ne pénétreront pas son organisme grâce aux effets de la ciguë. Pourtant l’action de la chenille n’est pas délibérée car elle ne possède pas de cerveau. C’est la pression de la sélection naturelle qui intervient. Aucune pensée n’est à l’oeuvre. Simplement, l’animal change pour se défendre contre ses ennemis.

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LES ANIMAUX EXPERTS EN AUTOMÉDICATION

Comme nous les animaux savent trouver de quoi se soigner dans leur environnement pour panser leurs plaies, se débarrasser des parasites et apaiser leurs petits maux au quotidien. On appelle cela l’automédication

En Alaska, par exemple l’ours brun Kodiak fabrique sa propre crème apaisante contre les problèmes de peau en déterrant les racines d’Osha qu’il va longuement mâchouiller pour en libérer des substances actives. La bouillie obtenue lui servira d’onguent dont il s’enduira…joyeusement !

Au Kenya, les éléphants vivant sur les plaines de Tsavo sont des animaux à qui la routine alimentaire herbivore convient parfaitement sauf…que les femelles enceintes sont capables de parcourir des kilomètres pour trouver une espèce précise d’arbuste : le Cordia Goetzei qu’elles dévorent en entier. Pourquoi ? Réponse simple : la plante en question est capable de déclencher les contractions utérines qui vont les aider à mettre bas…

Lorsqu’elle suivait les chimpanzés dans le parc naturel de Kibale (Ouganda), le docteur Sabrina Krief du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris a fait une intéressante découverte : un jeune mâle chimpanzé gravement blessé à l’orteil au cours d’une bagarre n’a pas hésité à se gaver de tiges d’Acanthus pubescens, une plante connue des autochtones pour guérir efficacement des infections cutanées tout en consommant des fruits de Ficus sur, très efficaces contre les abcès.

En Tanzanie, les Colobes rouges sont friands de feuilles d’amandiers, un mets plein de protéines mais qui contient aussi des tanins et phénols irritant l’estomac. Pour apaiser leurs douleurs gastriques, ces singes gourmands consomment régulièrement du charbon qu’ils trouvent principalement à l’intérieur d’écorces séchées ou dans la terre. Ce « remède » absorbe les toxines comme une éponge et prouve une fois de plus que l’homme n’a pas la primeur de l’automédication dans la nature…

La suite de cet article sera publiée demain : merci de votre fidélité !

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LE SOLEIL DONNE…

Comme le chantait il n’y a pas si longtemps Laurent Voulzy, « Le soleil donne de l’or intelligent, le soleil donne la même couleur aux gens… »

26 degrés cet après-midi au Relais du Vert Bois et avec la pluie qui est tombée la semaine passée, on entendrait presque l’herbe poussée gentiment !

Clic clac…petite photo dans la jachère sauvage devant l’entrée de notre gîte…

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LA PÂQUERETTE

C’est à Pâques qu’on va trouver la pâquerette, une mini marguerite avec la pointe de ses pétales roses ou violacés. Si on la trouve en abondance à Pâques, la paquerette fleurit quand même toute l’année, comme ici au Relais du Vert Bois.

Hier mardi, j’avais décidé de travailler depuis chez moi afin de rester plus concentré sur quelques projets en cours. J’ai profité de l’heure du déjeuner pour me changer les idées, quitter mon ordinateur et…aller tondre ! En observant la hauteur du gazon, je me suis retrouvé nez à nez avec quelques jolies pâquerettes que j’ai décidé de photographier…avec mon Iphone ! Résultat bluffant non ?

L’espèce la plus commune dans nos régions est la pâquerette des prés que l’on trouve dans toutes les pelouses de nos jardins. On a presque mal au coeur à les tondre en même temps que le gazon.

On désigne la pâquerette sous les noms de fleur de Pâques, fleur de pâturage, margriette, ou bien encore petite marguerite

On peut manger les fleurs ou en faire des tisanes. Elle a des propriétés médicinales « résolutives », c’est à dire qu’elle calme les inflammations. On utilise d’ailleurs la pâquerette pour faire des médicaments homéopathiques qui s’utilisent un peu comme l’arnica.

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DÉLICIEUSE GROSEILLE A MAQUEREAU

Pour ceux qui n’aiment pas trop le petit goût acide de la groseille, pensez à sa cousine en taille XXL : la groseille à maquereau.

Alors que ses cousines poussent en grappe, la groseille à maquereau pousse à l’unité, seule sur sa tige entourée d’épines !

La groseille à maquereau est dodue, légèrement velue, blanche, rouge, ou rouge violacée (selon la variété) et joliment veinée. Seule la peau est acide.

Faites craquer la peau sous la dent et libérez une pulpe aux saveurs douces et délicieuses. La groseille à maquereau est paraît-il moins vitaminée que ses petites cousines mais sa pulpe me fait penser à la chair d’un kiwi bien mûr. Comme les groseilles à grappe, ces baies peuvent également rentrer dans la confection de confitures, gelées et sirops. Le groseiller à maquereau est un arbuste très rustique, pouvant résister à des températures de l’ordre de -35°C !

Son histoire reste peu connue mais nous savons que ce fruit est tout particulièrement apprécié des pays du Nord grâce à sa rusticité et sa résistance au climat froid. D’ailleurs, ces contrées la cuisinaient volontiers en inventant notamment une sauce « aigre-douce » qui accompagnait les maquereaux d’où son nom actuel.

Ce sont ces peuples qui l’ont introduit sur le territoire français au Moyen-Âge expliquant son surnom de groseille d’outre-mer.

Pour illustration de sa popularité, au XVIIIème siècle, les Anglais lancèrent dans leur pays le concours de la plus belle groseille à maquereau… Un siècle plus tard, Darwin produisait déjà près de 54 espèces de groseilles différentes. Le verger du Relais du Vert Bois ne compte que dix espèces différentes, mais celles-ci sont toutes aussi délicieuses les unes que les autres !

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LES COULEURS DES FLEURS

Le monde végétal nous offre une merveilleuse diversité de couleurs. Les fleurs (mais aussi les feuilles et les fruits) nous paraissent colorées principalement parce qu’elles contiennent des molécules dénommées « pigments ».

Les pigments sont des substances organiques « colorantes » qui reflètent ou absorbent seulement certaines longueurs d’onde de lumière. C’est ce que nous percevons comme la couleur des fleurs. Ainsi, les pétales bleus possèdent les pigments qui reflètent la lumière bleue et absorbent les autres composantes du spectre. Ces « pigments » sont la chlorophylle, les flavonoïdes, les caroténoïdes et les bétalaïnes :

La chlorophylle est associée à toutes les dominances du vert comme dans les feuilles des arbres, les mousses, les algues, et lichens (rarement les pétales). Les pigments floraux les plus courants et les plus abondants sont les flavonoïdes, qui couvrent une grande gamme de couleur du rouge à l’ultraviolet en passant par le jaune et les caroténoïdes, orange et jaunes. Les bétalaïnes représentent une gamme de couleur variant du jaune foncé au violet intense

Pour la petite histoire, les fleurs blanches ne renferment pas de pigments mais des petites bulles d’air qui réfléchissent la totalité de la lumière…d’où la couleur blanche.

Les significations des différentes couleurs des fleurs ont évolué au cours du temps et ne sont pas les mêmes selon les cultures. De plus, non seulement les fleurs mais aussi leurs couleurs ont une signification :

Fleurs blanches : Symbole de la pureté et de la virginité, de la consolation, de l’innocence, de la naïveté et de la joie. Mais aussi du raffinement et de l’élégance. En effet, la pureté du blanc évoque la beauté et la perfection.

Fleurs jaunes : Symbole du luxe, de la gloire, du succès et de la prospérité. Egalement associé à l’infidélité et à la trahison. La couleur jaune évoque la lumière, le soleil et l’harmonie. Les fleurs de couleur jaune exprimeront le bonheur d’aimer et d’être aimé(e) ou plus simplement la joie de vivre.

Fleurs oranges : Symbole de la joie, de la gaieté, de la beauté, de la grandeur, de l’équilibre de l’esprit et des sens.

Fleurs roses : Symbole de la jeunesse, de la douceur et de l’affection. La couleur rose évoque la douceur et la tendresse. On enverra des fleurs roses pour exprimer son amitié, ou son amour tendre.

Fleurs rouges : Symbole de la passion, du courage, de l’ambition, de l’amour ardent et passionné mais également le symbole de la colère. La couleur rouge est une couleur qui exprime l’ardeur des sentiments. La fleur rouge sera utilisée pour une déclaration d’amour passionnée.

Fleurs bleues : Symbole de la pureté mais aussi de l’inaccessibilité.

Fleurs violettes : Symbole de la paix, de la douceur, de la générosité, de l’humilité. La couleur violet exprime la délicatesse et la profondeur des sentiments. On enverra des fleurs violettes pour rappeler à la personne aimée que l’on pense à elle, ou bien pour lui signifier son amour en toute discrétion.

Fleurs vertes : Symbole de l’espoir, de la joie, de l’optimisme.

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ÉTÉ PLUVIEUX MAIS LES VÉGÉTAUX SONT CONTENTS !

La vie est apparue dans l’eau. Les êtres vivants sont très liés à cette matière minérale, qui constitue près de 70% de leur composition. Les plantes sont essentiellement constituées d’eau, leur teneur en eau variant de 80 à 95 % de leur poids total.

Pour avoir une idée des besoins en eau d’une plante, voici quelques chiffres :
- une plante herbacée absorbe son poids en eau tous les jours,
- un arbre de 50 ans, en forêt tempérée, absorbe 500 litres par jour.

La plus grande quantité d’eau absorbée provient du sol dont la nature du sol va influer directement sur l’absorption de l’eau par les racines. Le sol fournit à la plante l’eau et les éléments minéraux nécessaires à sa croissance et à son développement. L’eau puisée dans le sol, pénètre par les racines et transite dans les vaisseaux de la plante vers les feuilles. Cependant la plus grande partie de cette eau est transpirée par les feuilles, sous forme de vapeur d’eau au moyen de multiples petits orifices (les stomates). C’est la « transpiration ».

Dans le même temps, le sol, sous l’effet du rayonnement solaire et du vent laisse aussi échapper de l’eau vers l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau. Ce phénomène est appelé « évaporation ».

La transpiration de la plante et l’évaporation de l’eau du sol  se déroulent en permanence simultanément. L’addition de ces deux phénomènes qui épuise progressivement la réserve d’eau du sol est dénommée « évapotranspiration ».

Comme la transpiration humaine, l’évapotranspiration permet de réguler la température des plantes. Mais surtout, elle suscite un nouvel apport d’eau de la part des racines, favorisant ainsi la circulation de la sève. Contrairement à l’Homme, l’évapotranspiration n’a pas ce rôle fondamental de nettoyage de l’organisme.

Lorsque la demande climatique au niveau des feuilles devient trop forte (forte chaleur et faible hygrométrie atmosphérique) la plante possède son propre système de régulation pour éviter de trop s’appauvrir en eau. Elle ferme plus ou moins ses stomates (les pores des feuilles). Mais pendant cette phase, elle réduit sa croissance.

Les signes d’alerte d’une plante dont l’alimentation en eau est perturbée sont constitués par le symptôme de flétrissement. Une plante qui fane en pleine chaleur n’est pas une plante qui manque d’eau mais une plante qui lutte normalement contre la déshydratation en réduisant sa transpiration. Une plante qui est flétrie au lever du jour est une plante qui manque d’eau et qui,  sans apport d’eau, est en danger de mort rapide

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LE PLANTAIN : UNE SOLUTION NATURELLE A TOUS LES PETITS MAUX

« Pied de l’homme blanc », disaient les Amérindiens pour désigner le plantain qui serait arrivé en Amérique avec les colons français et anglais, ses semences voyageant clandestinement sur les semelles de leurs chaussures, et se serait implanté dans les accès qu’ils empruntaient.

On en trouve un peu partout aux bords des chemins (comme ici tenu par ma mère lors d’une promenade familiale à proximité du Relais du Vert Bois), dans les prairies et les pelouses.

Considéré jusqu’au début du XXème siècle, comme une plante médicinale majeure, le plantain est aujourd’hui passée de mode. Pourtant, cela mériterait qu’on s’intéresse de nouveau à elle ! Cette modeste plante a de nombreuses propriétés thérapeutiques et des informations sur le plantain ne manquent pas dans la plupart des ouvrages traitant des plantes médicinales.

Le plantain est ainsi aussi efficace pour calmer la toux ou stopper une grippe que pour lutter contre la constipation. Chez les herboristes, on apprend par exemple que l’on peut faire un sirop anti-toux très facilement. Pour ce faire, séchez les feuilles lavées avec un linge propre. Écrasez-les pour en extraire le suc que vous mélangez à du miel à quantité égale. Faites cuire à feu doux pendant 20 minutes. Cela se conserve sans problème au réfrigérateur.

Dans les campagnes, comme ici en Normandie, on use du plantain pour calmer le mal de dents en plaçant dans le conduit de l’oreille un tampon de racine de plantain râpé.

Il existe plus de 200 espèces de plantain, et le genre est répandu un peu partout sur la planète.

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