
Comme le chantait il n’y a pas si longtemps Laurent Voulzy, « Le soleil donne de l’or intelligent, le soleil donne la même couleur aux gens… »
26 degrés cet après-midi au Relais du Vert Bois et avec la pluie qui est tombée la semaine passée, on entendrait presque l’herbe poussée gentiment !
Clic clac…petite photo dans la jachère sauvage devant l’entrée de notre gîte…
C’est à Pâques qu’on va trouver la pâquerette, une mini marguerite avec la pointe de ses pétales roses ou violacés. Si on la trouve en abondance à Pâques, la paquerette fleurit quand même toute l’année, comme ici au Relais du Vert Bois.
Hier mardi, j’avais décidé de travailler depuis chez moi afin de rester plus concentré sur quelques projets en cours. J’ai profité de l’heure du déjeuner pour me changer les idées, quitter mon ordinateur et…aller tondre ! En observant la hauteur du gazon, je me suis retrouvé nez à nez avec quelques jolies pâquerettes que j’ai décidé de photographier…avec mon Iphone ! Résultat bluffant non ?
L’espèce la plus commune dans nos régions est la pâquerette des prés que l’on trouve dans toutes les pelouses de nos jardins. On a presque mal au coeur à les tondre en même temps que le gazon.
On désigne la pâquerette sous les noms de fleur de Pâques, fleur de pâturage, margriette, ou bien encore petite marguerite…
On peut manger les fleurs ou en faire des tisanes. Elle a des propriétés médicinales « résolutives », c’est à dire qu’elle calme les inflammations. On utilise d’ailleurs la pâquerette pour faire des médicaments homéopathiques qui s’utilisent un peu comme l’arnica.

La vie est apparue dans l’eau. Les êtres vivants sont très liés à cette matière minérale, qui constitue près de 70% de leur composition. Les plantes sont essentiellement constituées d’eau, leur teneur en eau variant de 80 à 95 % de leur poids total.
Pour avoir une idée des besoins en eau d’une plante, voici quelques chiffres :
- une plante herbacée absorbe son poids en eau tous les jours,
- un arbre de 50 ans, en forêt tempérée, absorbe 500 litres par jour.
La plus grande quantité d’eau absorbée provient du sol dont la nature du sol va influer directement sur l’absorption de l’eau par les racines. Le sol fournit à la plante l’eau et les éléments minéraux nécessaires à sa croissance et à son développement. L’eau puisée dans le sol, pénètre par les racines et transite dans les vaisseaux de la plante vers les feuilles. Cependant la plus grande partie de cette eau est transpirée par les feuilles, sous forme de vapeur d’eau au moyen de multiples petits orifices (les stomates). C’est la « transpiration ».
Dans le même temps, le sol, sous l’effet du rayonnement solaire et du vent laisse aussi échapper de l’eau vers l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau. Ce phénomène est appelé « évaporation ».
La transpiration de la plante et l’évaporation de l’eau du sol se déroulent en permanence simultanément. L’addition de ces deux phénomènes qui épuise progressivement la réserve d’eau du sol est dénommée « évapotranspiration ».
Comme la transpiration humaine, l’évapotranspiration permet de réguler la température des plantes. Mais surtout, elle suscite un nouvel apport d’eau de la part des racines, favorisant ainsi la circulation de la sève. Contrairement à l’Homme, l’évapotranspiration n’a pas ce rôle fondamental de nettoyage de l’organisme.
Lorsque la demande climatique au niveau des feuilles devient trop forte (forte chaleur et faible hygrométrie atmosphérique) la plante possède son propre système de régulation pour éviter de trop s’appauvrir en eau. Elle ferme plus ou moins ses stomates (les pores des feuilles). Mais pendant cette phase, elle réduit sa croissance.
Les signes d’alerte d’une plante dont l’alimentation en eau est perturbée sont constitués par le symptôme de flétrissement. Une plante qui fane en pleine chaleur n’est pas une plante qui manque d’eau mais une plante qui lutte normalement contre la déshydratation en réduisant sa transpiration. Une plante qui est flétrie au lever du jour est une plante qui manque d’eau et qui, sans apport d’eau, est en danger de mort rapide
Il était une fois une jolie promenade sous les derniers rayons du soleil avec mon épouse Charlotte et nos chiens…
On ne les voit pas sur la photo mais les vaches normandes ne sont pas bien loin !
Petite promenade à vélo après l’orage à proximité du Relais du Vert Bois. Il demeure encore une jolie lumière malgré l’heure tardive : il est 22h10…
Les jours avoisinants le solstice d’été sont les plus longs de l’année, et nous faisons de notre mieux pour pleinement en profiter ! Pour rappel, une année connaît deux solstices : le premier entre le 20 et le 22 juin, le deuxième entre le 20 et le 22 décembre, dates qui correspondent au début de l’été ou de l’hiver astronomique.
Les dates des solstices d’hiver et d’été sont inversées pour les hémisphères Nord et Sud, ainsi bien sûr que les saisons qui suivent traditionnellement ces dates.
Le solstice d’été est le début de la saison la plus longue. L’été astronomique dure jusqu’au 22 septembre à 16h49, soit 93 jours, 15 heures et 40 minutes. C’est cinq jours de plus que l’hiver, un de plus que le printemps et quatre de plus que l’automne !
L’arc-en-ciel, peut-être à cause de sa beauté et de la difficulté de l’expliquer – avant le traité de Galilée sur les propriétés de la lumière – semble avoir depuis longtemps fasciné l’Homme.
L’arc-en-ciel est une illusion d’optique causée par la dispersion de la lumière du soleil sur un mur d’eau, par exemple un rideau de pluie, de bruine ou de brouillard. Les chutes de neige ne forment jamais d’arcs-en-ciel. Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, un arc-en-ciel se situe toujours à l’opposé du soleil tandis que ce dernier doit être relativement bas sur l’horizon : on observe donc des arcs-en-ciel le matin (à l’Ouest) et en fin d’après-midi (à l’Est). Plus le Soleil est bas, plus l’arc-en-ciel est haut dans le ciel.
Les arcs-en-ciel les plus spectaculaires ont lieu quand le ciel face à l’observateur est obscurci par les nuages, comme ici après qu’un orage se soit abattu à proximité immédiate du Relais du Vert Bois !
L’arc-en-ciel apparaît comme une série d’arcs de cercle concentriques formant un dégradé de couleurs depuis le violet (à l’intérieur du cercle, en bas) jusqu’au rouge (à l’extérieur, en haut de l’arc), en passant par le bleu, le vert, le jaune et l’orangé. Malgré les apparences, il n’y a pas de frontière réelle entre les couleurs d’un arc en ciel. Le nombre de couleurs de l’arc-en-ciel varie d’ailleurs d’une culture à l’autre, de 3 à 9 couleurs !
Aujourd’hui, en Occident, on distingue généralement 7 couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. C’est le nombre retenu par Isaac Newton, le premier à avoir prouvé dans les années 1660 que la lumière blanche est une combinaison de toutes les couleurs du spectre visible.
Dans la mythologie, l’arc-en-ciel est souvent présenté comme un pont ou un chemin vers un autre monde ou vers un point éloigné de la Terre. Chez les Grecs, ce chemin entre le ciel et la terre était imaginé comme créé par Iris, la messagère des dieux.
J’ai consacré plusieurs articles à notre joyeuse colonie de paons. « Betty » est l’une des deux paonnes (autrement dit la femelle du paon qui se prononce « panne ») arrivées à l’âge de 3 mois au Relais du Vert Bois.
Betty est d’une gentillesse infinie, plutôt tranquille mais curieuse : elle s’est donc approchée doucement de mon objectif – intriguée par le reflet de l’appareil -, ce qui m’a permis de réaliser quelques clichés en prenant tout mon temps !
Si le paon est connu pour ses couleurs brillantes et sa queue magnifique qu’il peut déployer en « roue » au moment de la saison des amours, la paonne se fait beaucoup plus discrète avec des plumes plus ternes que le mâle, comme c’est le cas pour de nombreuses espèces d’oiseaux.
Il arrive, certes très rarement, que la paonne fasse également la roue, en période de reproduction (en cas d’excitation émotionnelle par exemple), ou en période d’élevage si un danger est apparent pour ses petits…
« Marly », l’une de nos trois femelles Oies du Canada, s’occupe avec douceur et attention de l’un de ses 5 rejetons…