Les plantes pourraient aider à la réduction de la pollution atmosphérique urbaine bien plus qu’on ne le pense…
Il est avéré depuis longtemps que les plantes servent à filtrer l’air et à réduire la pollution de nos maisons et de nos villes. Un récent rapport de la NASA enfonce le clou en révélant que nos amis les végétaux pourraient faire bien mieux leur travail de « filtres verts » que ce que nous pensions.
Le constat est bluffant dans la mesure où les plantes pourraient diminuer huit fois plus que ce que nous pensions les polluants « urbains » comme le dioxyde d’azote (NO2) et les particules fines, qui sont à l’origine de nombreuses maladies, notamment cardiovasculaires et pulmonaires. L’étude a conclu que le placement judicieux de zones vertes, comprenant de l’herbe, du lierre grimpant et d’autres plantes dans les « canyons urbains » (NDLR : des ruelles où l’air ne circule que peu, voire pas du tout) pouvait nettement réduire la pollution atmosphérique dans les rues.
On a longtemps attribué à certaines plantes des vertus d’assainissement de l’air pour nos intérieurs. L’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) a toutefois réalisé des tests qui ont révélé le contraire en 2011. Il est en effet apparu que le pothos (Scindapsus aureus), le dragonnier (Dracaena marginata) et la plante d’araignée (Chlorophytum comosum) voyaient leurs capacités filtrantes chuter une fois dans une pièce close.
Les projets d’installations de plantes en milieu très pollués se sont néanmoins multipliés ces dernières années. Un exemple parmi d’autres, celui de l’aéroport d’Orly – que je connais bien ! – avec des zones de marais filtrants qui ont été implantées à l’aéroport d’Orly…
Si tant est qu’il en fallait une nouvelle, l’étude de la NASA est une autre excellente raison de prendre soin des plantes qui nous entourent. Et de s’appuyer davantage sur leurs facultés…
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