Décidément, la truffe n’en finit plus de surprendre…
Réputée depuis les Romains pour soigner certaines douleurs et la plupart des formes de faiblesses masculines, elle est aussi devenue un indicateur de l’état de la planète !
A Lalbenque, lors du premier marché de la saison, voici quelques jours, le kilo s’est vendu en gros à un prix moyen de 600 euros.
Les producteurs gèrent la pénurie : 25 tonnes ont été récoltées en France, alors que, voici un siècle, 1000 tonnes trouvaient preneurs.
Le délicieux diamant noir, qui a transformé le marché du Lot en véritable Wall Street de la gastronomie, est apparemment hypersensible au réchauffement de la planète. En effet, la truffe, très sensible à l’eau est un peu un marqueur des changements climatiques. Lors des terribles canicules de 1976 et 2003, les trois-quarts des truffières naturelles ont littéralement disparu et plus des des deux-tiers des arbres ont cessé de produire, à tout jamais !
Et d’autres champignons, plus adaptées à la sécheresse, ont alors chassé la truffe…
On plante 1000 hectares par an de chênes, noisetiers, tilleuls ou encore de charmes, et pour en profiter, il faut alors attendre au minimum une bonne dizaine d’années…avec de bonnes pluies !
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