Le colibri est un véritable maître dans l’art de faire jaillir des couleurs vives qu’il ne possède pas !
Selon les interférences lumineuses et l’angle d’incidence des rayons solaires, la gorge noire de cet oiseau-mouche peut passer du rouge rubis au bleu cuivré en une seule fraction de seconde, suivant l’orientation de sa tête.
Comme chez mes amis les paons, la variabilité des nuances de couleurs du plumage est amplifiée par la disposition en « V » (et non à plat) des barbules de ses plumes. La lumière frappe ainsi différemment deux barbules opposées.
En dehors de ces « subterfuges » optiques, l’oiseau est uniquement pourvu de pigments de mélanine. Voilà pourquoi un colibri dans la pénombre d’un sous-bois est brun et… sans aucun éclat…
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